Un p'tit vote



Il est dit, selon la théorie du Chaos, que quelque chose aussi petit que le battement de l'aile d'un papillon peut finalement causer un typhon à mi-chemin autour du monde.


 
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 HOUSE OF CARDS ✤ mini-intrigue (part 2 - libre)

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Arizona J. O'Malley

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Arizona J. O'Malley

❖ Date de naissance : 14/11/1991
❖ Barge depuis : 07/09/2015
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❖ Profession : Bras droit des Érudits || Technicienne Informatique
❖ Faction : Erudite (divergente)
❖ Philosophie : Find what you love and let it kill you
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MessageSujet: Re: HOUSE OF CARDS ✤ mini-intrigue (part 2 - libre) HOUSE OF CARDS ✤ mini-intrigue (part 2 - libre) - Page 4 EmptyLun 30 Mai - 22:14


But innocence is gone and what was right is wrong  
❝So I bare my skin, and I count my sins, and I close my eyes, and I take it in || EVENT MULTIPLAYER❞




Battez illustres tambours en la brume de la froide agonie, résonnez sinistres trompettes puis de l'est jusqu'à l'ouest répandez la mort et sa cinglante symphonie, vibrez les cordes de l'effroyable destinée et autour des cous des suppliciés resserrez les nœuds sur nos têtes condamnées. Nous ne sommes que des fous, nés pour courber l'échine et à jamais plier le genou. Nous ne sommes rien, misérables relents de poussière et poignée de larme solitaire. Et lorsqu'au plus profond de la nuit la voix du maître enfin tonne, s'égarant en les heures errantes avant de finir sa course à l'aube naissante, ce n'est alors qu'à cet ultime moment, là où l'espoir semble s'être retirée du cœur des hommes, que subitement en nous son ordre furieusement grogne. Car il est bien vrai mes frères, qu'il n'y a qu'au travers de l'horreur que l'homme est capable de la plus parfaite splendeur. Et moi, serais-je donc capable d'une telle grandeur ? Au loin mon regard se dépose sur toi, gisant lamentablement sous cette pile de gravas tandis que machinalement je m'avance jusqu'à ta dépouille d'immonde scélérat. Tu me sembles si insignifiant, toi qui fut un jour à mes yeux si menaçant. Est-ce la lumière du jour ou bien le feu rougeoyant des flammes ardentes qui valsent tout autour de nous qui rendent ton visage bien moins terrifiant ? Me voilà bien incapable de répondre sans me risquer à mentir ô mon effroyable enfant. Je redépose l'espace d'un instant mon attention sur Hazel qui m'interroge du regard sur ce que je suis en train de faire, je me contente alors d'indiquer ta dépouille d'un mouvement de tête, lui faisant comprendre que je me chargeais de toi. Il ne me reste plus que deux mètres à franchir, soit à peine plus qu'une poignée de pas me séparant de toi. Je ne me presse en aucun cas et marche d'une cadence ferme et mesurée. Tu ne me vois pas car je viens de la direction opposée à celle épousée par ton corps désarticulé, ce n'est qu'une fois à tes côtés que tu peux avoir le luxe de voir mes talons trôner à quelques centimètres de ton visage égratigné. Tes prunelles d'acier viennent rencontrer leurs jumelles anesthésiées lorsque tes deux billes de givres remontent le long de ses jambes puis de ce corps qui en cet instant, te surplombe de toute sa stature :

- Alors mon petit corbeau, te voilà en bien vilaine posture...

Je m'accroupis alors de façon à être plus proche de toi, te détaille un instant afin de constater l'étendue des dégâts qui te réduisent à l'état de toutes ces âmes que tu méprises tant. Tu n'es plus qu'une énième poupée de chiffon, à la chair balafrée par le carnage environnant tandis que je me délecte de ces plaies qui te ravagent et te font sombrer à néant en l'enfer de ton pathétique naufrage disgracieux et décadent. Grâce à toi, je n'ai plus peur du sang, je te contemple donc toi en ta parfaite mortalité, toi et ta risible humanité, celle que tu t'efforces de cacher mais qui en cet instant ne peux que te rattraper pour mieux en silence t'égorger. J'appuie sur le tas de pierre qui recouvre ta jambe, laissant un peu plus suinter sur le sol gercé le sang de cette plaie béante qui te relaye au rang de misérable larve impotente et suppliante, sans attendre et alors que la douleur te fait lever ton bras valide, je m'empare de ce dernier, le cloue au sol avant de te souffler d'une voix calme et contrôlée :

- Ça fait mal n'est-ce pas ?

Je fais mine d'ausculter ton bras tout en continuant :

- Vu la façon dont tu viens d'hurler, j'aurais tendance à dire que oui...

Tu me dévisages et je lis cette même haine qui parcourt mes veines se répandre en ton âme et réanimer les tiennes :

- Tu crois que je suis venue t'achever ?

Je regarde autour de nous, mes opalines valsant de cadavre en cadavre puis, glissant sur les membres déchiquetés et les visages des survivants dévastés. Un sourire malsain vient étirer mes lèvres avant que je ne bloque définitivement ton bras à l'aide de mon genou, appuyant sur l'une de tes plaies, profitant de ton immobilité pour te murmurer au creux de l'oreille :

- Hun, voyons… Où serait ma gloire dans tout ça Ezra ? Tu peux me le dire ? Tu penses vraiment que je vais te laisser tranquillement aller en paix, au beau milieu d'innocents qui un jour auront leurs noms gravés sur un mémorial ? Un anonyme tu es et restera. Alors tu vas vivre.

A ces mots, j'infiltre mes doigts entre les trous creusés par l'impact sur ton t-shirt, déchire un bon morceau avant d'écarter mon genou de ta blessure au bras, puis, enroulant le tissu autour de celui-ci, me voilà que je ramène ta pauvre carcasse en lambeau jusqu'à moi et plonge mes infernales diaphanes droit en les tiennes :

- Oh oui tu vas vivre, pas pour toi mais bel et bien parce qu'aujourd'hui, je t'en donne le droit et parce qu'en vérité, il n'y aura jamais de fin pour toi et moi. Hormis celle que j'aurais décidé pour le misérable rat que tu es.

Serrant bien fort le garrot de fortune que je viens de te faire, je te souris une ultime fois avant de me relever:

- Je ne vais pas prendre le risque de te bouger ou de déplacer ne serait-ce qu'une seule plaque qui s'est échouée sur toi. Vu tes blessures, une hémorragie interne pourrait bien t'emporter et, on sait tous les deux à quel point ça serait regrettable n'est-ce pas ? Je reviens vite mon chou, alors en attendant, évite de faire péter un plomb au premier perdu qui passera par là.

Tournant des talons en une autre direction, je vérifie l'alerte que je viens de recevoir sur ma tablette. Tout se passe comme prévu, à un détail près… Établissant une connexion avec Ramsey, je finis par enfin pouvoir faire le point avec lui tout en lui envoyant les dernières données récoltées :

- Je viens de faire évacuer Semtex, tu as donc le champ libre. Par contre, le train semble prendre de la vitesse et, il ne te reste plus que quatre minutes pour nous éviter le prochain Doomsday. Je te transferts le reste des données collectées et le point d'impact exact.

Je balaye l'horizon du regard et ne vois que cendres, dépouilles et ruines. Une myriade d'âmes qui toutes à l'unisson hurlent à la mort, laissant jusqu'à la divine étincelle jaillir de leur frêle poitrine. Ô seigneur, quand t'es-tu donc détourné de nous? Il y a de déjà bien longtemps qu'en cette terre dénaturée tout n'est que carnage, fureur et effroyable naufrage. Et elle siffle, la troublante agonie. Et elle tremble, la misérable vie. Il n'y a qu'au travers de l'horreur que l'homme est capable de la plus parfaite splendeur, perdus au beau milieu de l'insoutenable anarchie, il nous faut pourtant savoir faire preuve de grandeur. Une autre voix s'élève jusqu'à moi, suppliante comme toutes ces autres qui se perdent et se réunissent en cet étrange et dissonant agrégat formé par cette marée humaine et ses milles et un éclats. Bellamy Graham et Kyle Everdeen, personnes que je connais par cœur et qu'au travers l'ombre je protège mais qui n'ont aucune idée de qui se cache véritablement derrière ce visage que tout le monde quotidiennement voit. L'un fait partie de ces divergents pour lesquels je me bats quand l'autre suit Ténébris et les idéaux en lesquels secrètement elle croit. Me rapprochant d'eux, j'analyse rapidement l'état de l'altruiste avant de dévisager la jeune femme :

- Gardez votre calme et si vous voulez véritablement l'aider, alors faites en sorte qu'il bouge le moins possible.

Je détaille un instant le brun avant de passer une main sur sa joue :

- Vous avez compris? Il faut impérativement que vous demeuriez immobile. Regardez-moi. Je vais tout faire pour que les secours viennent vous récupérer, mais vous devez garder votre calme. Je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire. Je sais que vous souffrez, mais vous êtes en vie, alors accrochez-vous à ça et battez-vous pour ne pas abandonner ceux que vous aimez.

Je me redresse alors, m'empare de ma tablette, configure un nouvel itinéraire pour les secours avec lesquels je rentre en contact :

- Ici Arizona O'Malley, bras droit des érudits, ne passez surtout pas par la route principale. Le centre ayant été attaqué et les infrastructures ciblées, il est fort probable que l'on vous attendent en certains points clefs. Empruntez la route 22 et suivez l'itinéraire que je viens de vous transférer. Il vous faudra quinze minutes supplémentaires pour arriver mais au moins, le trajet sera sécurisé.

Les yeux rivés droit devant moi, perdue en cette mer de sang et d'effroi, c'est ici en plein cœur de l'enfer, que mes opalines osent à nouveau se poser sur toi ô mon doux amer. Pourquoi faut-il que tu sois là? Pourquoi faut-il que la mort vienne à nouveau nous bercer en ses sinistres bras?

H.J:
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Ezra S. Ravenscar

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Ezra S. Ravenscar

❖ Date de naissance : 28/12/1998
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MessageSujet: Re: HOUSE OF CARDS ✤ mini-intrigue (part 2 - libre) HOUSE OF CARDS ✤ mini-intrigue (part 2 - libre) - Page 4 EmptyMar 31 Mai - 22:06


 
House of cards
Holding hands while the walls come tumbling down

au travers du sinistre voile de tes douleurs cannibales, tu l'entends, sépulcral, ton nom au cœur du pernicieux carnaval. tumulte d'outre-tombe, tes opales se vrillent dans la disharmonie de l'instant, funèbre instant, où d'un fugace regard tu embrasses la scène malsaine, le théâtre qui dérape, les nuances sombres de l'hécatombe qui vous plongent en ces identiques tragiques qui font de vos vies les pathétiques comédies, les suppliques à l'agonie. t'aimerais le rejoindre, enfreindre les lois qui te maintiennent ici-bas, dans la réalité de l'atrocité qui t'effleure à peine, tentant de te faire ses monstruosités moins vaines. inutile, face à tes obsessions infantiles, le corps, juste barrière, mortelle ornière, prison de chair, qui t'indiffère puisque c'est de ton âme qui s'éprend des caprices mortifères. j'arrive, tu voudrais clamer dans la fierté démesurée, mais le claquement qui soudainement martèle à tes côtés, il te rappelle à ton corps martyrisé et lorsque tes lucifériennes prunelles tu lèves pour voir l'auteur du sacrilège, ta folie s'éclaire d'un nouveau privilège.

« ravi de voir que t'es toujours en vie. » que tu souffles dans un sourire, un soupir. elle se moque et tu révoque tout en bloc, enlisé dans l'inconscience de ta condition, l'indécence de ta situation. ni misérable, ni pitoyable, ni abominable. ni peur, ni horreur, ni pleurs. juste joyeux, diaboliquement joyeux, d'apercevoir l'allégorie de tes folies un peu dérisoires, peut-être illusoires mais ô combien jubilatoires. juste joyeux, de lire dans ses ivoires le reflets des déboires qu'en son âme tu as insidieusement insufflé, tel le fou enlaçant sa reine de rêves qui jamais n'ont commencé et qui jamais ne finiront, pour qu'éternellement, vous puissiez continuer cette valse à l'injustifiable, à l'innommable, à l'épouvantable. de cette joie, fatiguée mais à jamais animée dans le brasier de tes glaciers délirants, tu l'enveloppes et la révolte, elle qui, des glaciers déshumanisés, te juge comme immoral meurtrier et châtie tes magistrales atrocités.

et puis la douleur. la douleur. la douleur. la douleur. elle te terrasse de la fulgurance vivace, te crevasse des incendies qu'elle embrase dans tes veines, les chairs que d'audaces fatales en voraces rafales elle gangrène. elle t'avale dans le gouffre de ses entrailles déloyales, te faisant pantin désarticulé, gamin disloqué, de ses propres desseins qui t'éloignent de la carcasse fêlée de ses milles et uns refrains, celle-là qu'elle amuse et désabuse de ses appétits sans fin. et alors, souveraine, elle s'impose, explose et tu te cambres sur son désir, entre ses doigts immatériels qui t'improvisent roi déchu des enfers dont cette fois tu ne seras que le détenu aux allures de pâle et sale chimère. les râles, elle les noie, ta conscience bancale, elle se l'octroie et de tes sens qui ne font plus sens, de ton univers qui brusquement se brise dans les écarlates poussières, ton cœur dans la gorge, ta clameur qui t'égorge, elle fait les instruments désaccordés de son hymne aux suppliciés. mais, la rauque plainte qui te surprend  hors d'atteinte, est-ce réellement la tienne ? t'es plus vraiment sûr, est-ce qu'elles sont à toi, ces blessures ? est-ce que c'est juste ton corps, ce corps qui porte toutes ces salissures au bord de l'usure ? est-ce ton bras qui s'est levé par l'instinct que tu ne sais plus vraiment tien ou sien ? est-ce que c'est ton putain de rire qui résonne faiblement, à moitié sifflant, à moitié délirant ? emporté dans le délirium du chaos de tes pensées qui se perdent de l'insensé au névrosé, tu sais plus vraiment, ne voit plus vraiment. à moitié conscient, à moitié vivant, à moitié riant, à moitié mourant.

tu reprends ton souffle, laborieusement, t'extirpe difficilement du carnage de ton corps qui réclame la fin des affres où le sauvage a fait ses ravages et alors, effrontément, tu la dévisages, le sourire s'esquissant dans les sanglants engrenages de ton être qui se détraque un peu plus à l'écho récalcitrant de chacun de tes cuisants déréglages. « là, tu vois, je me disais juste que t'allais devoir faire gaffe à pas planter tes aiguilles dans les tripes d'un macchabée. mais m'achever, c'est pas mal non plus. » et la désinvolture se fend des blessures, le sang craché du bout des lèvres où perlent les larmes de ton corps qu'on désarme. « tu sais, t'as pas besoin de te justifier. la prochaine fois, dis juste que t'as pas envie de m'laisser crever parce que bien que t'écouter me décrire la façon dont je vais mourir ou pas soit fascinant, mon sang est pas d'humeur à écouter tes monologues. si tu vois ce que je veux dire. » que tu grimaces des traits où se peint l'absurde peinture de malice et de supplice entremêlés dans l'amalgame infâme. parce qu'elle est encore un peu naïve, un peu maladive des tortures qui pourtant sur toi n'ont que l'effet des éphémères ciselures qui à peine cicatrices s'effacent déjà sur ta peau empoisonnée de trop de vices. elle n'a pas encore compris, que le mémorial, tu l'as bâti dans son âme, puisque c'est en elle que tu graveras ton éternité, l'immortalité esquissée dans son essence souillée. anonyme à ceux qui ne te seront jamais sublimes, si cela lui plait, tu le seras, puisqu'il n'y a qu'en ceux que tu décimes que toi-même tu t'anime. et d'un battement, ton cœur d’irrationnel accepte le pacte qu'elle signe avec le diable aux allures de mortel. il n'y aura jamais de fin pour toi et moi.

mais à peine le regrettable trépasse de ses lippes moqueuses, enjôleuses, que tu roules des yeux, bascule ta tête vers le sol tandis que d'un long et profond soupir t'exprime l'impatience, l'insolence. puis elle s'en va, t'abandonne là, sur les ironies dont elle affuble ta tragédie, les sourires dont elle signe ton déplaisir. et, sur son dos, le boudeur devient joueur et le sourire naît subitement, lorsque toi, l'enfant désobéissant, d'un dernier élan tu te courbes, oubliant dans l'instant dément l'éclisse logée dans l'abdomen qui s'enfonce un peu plus, riant de tes stupides, intrépides abus. mais obstiné, tu l'ignores, le délictueux poison que ta folie fait pour quelques secondes indolore et alors, de ces secondes où plus rien ne te dévore, tu appuies de l'énergie qui inconsciemment te nomme maudit et te somme l'infâme agonie, puisque dans ta réussite elle t'offre les subites répercussions de tes aberrations. alors ils pourfendent ta chair, les débris délétères, tout en longueur, en langueur, délaissant à regret le refuge de ta carcasse abîmée, fracassée, te délivrant au mal qui, brutalement, impatiemment, éclate et électrise ton être fuyant qui sous le poids des stigmates indociles agonise et se brise. ce mal, il te vole un instant à ce monde, t'emportant dans les profondeurs moribondes de l'absolue destruction. et lorsqu'il te ramène sur terre, d'un équilibre précaire, t'admire d'une œillade fébrile le macabre de ton os qui étrangement, au sein des déchirures désolantes et sanguinolentes, s'élève d'un angle effrayant. « ça c'est pas bon. » et tu défaille, tressaille, parce que le sang coule vite, trop vite, en vagues écarlates déserte le carcan de ton humanité désavouée. alors tu rampes, tu rampes et t'es trop lent, tellement lent. tu devrais empêcher le saignement mais ton tee-shirt est déjà déchiré, utilisé par les doigts rancuniers de ta poupée enténébrées. alors t'avances, toi qui fut fait en ce jour de toutes les discordances, et tu butes sur un corps, qui respire encore. d'un geste brusque, tremblant, tu tente maladroitement de lui arracher des fragments de vêtements, mais tes doigts y arrivent pas, tremblants, tes azurs fiévreuses aveuglées par le voile de ta vie qui dévale. puis une main t'agrippe, un regard t'implore. mais t'as pas le temps. t'as pas le temps. « aid... aidez-moi ... » et tu soupires, et t'ose le sourire fatigué, usé. tant pis. « avec plaisir. » et la lame fuse dans sa gorge, t'éclabousse de son sang qui se mêle au tien, arrache les lambeaux de vie de son regard surpris. d'elle tu tranche plus facilement et le tissu, tu le noue autour de ta jambe, tu le serre sur tes chairs, réprime la misère de tes fléaux qui te lacèrent. mais ça se poisse trop rapidement. alors t'en arrache un peu plus, désordonné, le serre un peu plus, insensible à l'abominable figure que tu donnes, ainsi ensanglanté de la tête aux pieds.

« t'étais pas obligé de gueuler mon prénom, j'suis pas sourd. » que tu murmures, une fois près de ryder. elles sont longues les minutes, quand tu trébuches, entêté dans la lutte entre conscience et inconscience, qu'a finalement remportée la démence. « tu permets que j'dégueule mes tripes avant de t'sauver la peau ? » que tu balbuties avant de cracher à ses côtés ton sang, encore, encore, encore. et alors, d'un geste, t'essuie vaguement ton visage, rendant l'image plus sinistre encore, et dévisage son état. lui aussi, emprisonné des débris, foutue victime d'une apocalypse absolument pas prévue. « ok bouge pas  (ahah) j'vais tester un truc. » et tu tentes de te redresser, pitoyablement, pour glisser ton bras à travers les gravats jusqu'à atteindre sa jambe, dans laquelle t'enfonce ta lame déjà ensanglantée, sans aucune délicatesse. « t'as mal là ? »

really fucking day.

FICHE ET CODES PAR ILMARË
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J. Ryder Storm

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J. Ryder Storm

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❖ Forces & Faiblesses : Peut être un parfait gentleman par devant comme une effroyable pourriture par derrière - A quelques "anger issues" mais ça à moins d'y avoir goûté vous n'en saurez jamais rien - N'a pas un vilain fond est même plutôt tout ce qu'il y a de plus jovial - Une de ses principales faiblesse découle probablement de sa légère dépendance aux substances illicites. Juste légère... Un tout petit peu. Micro poil de poudre.
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MessageSujet: Re: HOUSE OF CARDS ✤ mini-intrigue (part 2 - libre) HOUSE OF CARDS ✤ mini-intrigue (part 2 - libre) - Page 4 EmptyMer 1 Juin - 18:17



Life is a bitch

FT. THE OTHERS


Il n’a hurlé son nom qu’une seule fois, au beau milieu de ce vacarme tonitruant de cris et de sang. Il n’a hurlé son nom qu’une seule fois, sans savoir qu’il aidait quelqu’un. Sans le vouloir. Il ne connait pas ses activités tout comme l’autre ne connait pas les siennes, ça n’a jamais gêné. Des bribes l’un sur l’autre, c’est tout ce qu’ils savent. Bien sûr, il y a des exploits malicieux, facétieux qui sont racontés, mais rien de plus. Ils n’en ont pas besoin pour s’entendre, se comprendre. Dans ce chaos de chaire ensanglantée, l’audacieux esquive de justesse plusieurs coups de pieds. Le troupeau s’impatiente et prend la fuite, passe au travers des corps aussi bien vivants que sans vies. Quelle ironie, chacun sauve sa vie. La voix de la jeune femme blonde, il ne l’a entendu que trop vaguement, à mi-chemin entre la conscience et l’inconscience. Sa position lui est inconfortable mais il n’a d’autre choix que d’attendre en étant misérable. La fumée les envahit, faute à ce brasier qui jamais ne désempli. La panique, elle circule, le ronge de l’intérieur quand bien même il ne soit que d’un calme apparent, de sang-froid incandescent. De la visibilité, Ryder n’en a aucune, alors il essaye, encore, de s’accrocher à cette pierre et de tirer avec force, mais celle-ci le quitte dès lors qu’il s’y prend un peu trop fort, faisant valser la fumée et les corps carbonisés devant ses prunelles éclairées. « Fait chier. ». Simple murmure adressé à lui-même alors qu’il lève la tête en espérant apercevoir autre chose que ce sol brûlé et lourd de poussière. Sa tempe le brûle un peu plus à chaque minute qui s’écoule et il a beau se tordre le cou, rien ne vient, personne n’arrive si ce n’est ce gros balourd qui se traine yeux rivés vers l’horizon. « Hé ! » qu’il interpelle. « Hé hé s’il vous plait ! ». L’audacieux se montre encore poli et courtois, mais le balourd de ses yeux fixes nullement ne le voit, pire, il lui marche sur les doigts. Mâchoire crispée et souffle de douleur étouffé, Ryder rumine et fulmine. « …Connard. Abruti…. ». Et il grogne encore quelques secondes, ramenant sagement sa main éraflée contre lui sur laquelle il a de la chance d’avoir encore un annulaire et un auriculaire boursoufflés, mais bel et bien accrochés. Terminées les politesses, il en a déjà assez.

Les minutes s’engrainent et se gangrènes, longues et insupportables. La fumée irrite ses narines et même ses poumons, il sent la fatigue le gagner tout comme le sommeil mais il ne cesse de lutter, face brûlée contre terre en espérant obtenir un peu de fraîcheur du sol couvert de pierre. C’est alors qu’il a les yeux fermés que la carcasse suintante de rouge apparait dans son champ de vision. Il rampe avec lenteur et malheur, traine derrière lui les affres de sa douleur. Mais il est là, et il rampe. Il s’approche, comme il peut. Il a entendu. Le murmure qui pourrait être inaudible pour certains, résonne comme un cri dans la caboche de l’entraineur qui rouvre subitement les yeux en reconnaissant cette voix entre mille. Sans attendre il redresse la tête, prend appui sur ses avant-bras, seul geste qu’il peut faire et scrute son ami d’un œil avisé. « J’ai dû perdre quelques décibels dans l’explosion. ». Oui, il ne pense pas avoir hurlé si fort. « Ou j’en ai gagné… J’en sais rien. ». Il ne sait plus très bien. Ezra est couvert d’hémoglobine de la tête aux pieds, à n’en pas douter il se traine une patte en piteux état, et la vision du sang qui s’écoule sur le sol depuis le seuil de ses lèvres n’a rien de très rassurant. Sans doute est-ce parce qu’il n’a pas vu sa propre tête. Ok, bouge pas. Ryder plisse les yeux avant de se permettre un sourire en coin. « Ca c’est évident mon cher. Même si je voulais je… ». Dans son élan il se tait et n’écoute pas la suite de la phrase, trop obnubilé par le sang qui continue de s’échapper de la jambe du tatoueur. Ni de une ni de deux, pendant qu’Ezra se redresse à la vitesse d’un escargot en pleine course, l’audacieux, lui, déchire déjà de ses doigts maladroit un morceau de son propre t-shirt qu’il vient aussitôt enrouler autour de ladite patte folle avec vue plein phare sur cet os qui n’a pas l’air d’être dans le bon axe. « Tu pisses le sang, Ez’. ». Et il serre, sans prévenir et avec toute la force qui lui reste dans les bras.

La question vient trouver son tympan abîmé, si bien qu’il tourne légèrement la tête pour l’entendre complètement. Il n’y a aucune douleur, absolument rien, et c’est avec un air d’incompréhension qu’il regarde le corbeau à présent assez redressé, main à travers les gravats qui le recouvrent. « Pourquoi, je devrais ? ». A en juger par le regard qu’il lui lance, ça ne peut rien signifier de bon, mais ça il s’en doutait déjà comme il ne ressent rien à partir du bas de son dos. Dans un élan de surprise, Ryder essaye encore de soulever tout ce tas de pierre qui l’insupporte et lui fait perdre patience. « Faut que je sorte de ce trou. ». Il s’agite, main en avant aux doigts boursoufflés, il attrape la pierre et tire mais tout ce qu’il arrive à faire c’est déraciné son point d’appui. Il n’y en a plus. Aucune sirène de secours, plus personne. Rien. Sans prévenir, il se contorsionne pour venir gifler la joue d’Ezra. « Hé, tu dors pas. On dort pas. Faut me sortir de ce putain de trou Ez’, bordel ! ». S’il ne sort pas, il ne peut pas aider, et il est parfaitement conscient de l’état dans lequel se trouve celui qui a rampé jusqu’ici pour venir lui sauver la peau. Son cas, il s’en balance sur le moment, persuadé que tout ira bien… Il se répète ces mots en boucle dans sa tête bourdonnante : tout va bien. Et il a un couteau planté dans la jambe. Oui, tout va vraiment bien.

HJ:
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Moira A. Rosenbach

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Moira A. Rosenbach

❖ Date de naissance : 09/04/1990
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❖ Messages : 470
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❖ Crédits : shiya (avatar), tumblr (gif) + disturbed (gifs & css).
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❖ image : HOUSE OF CARDS ✤ mini-intrigue (part 2 - libre) - Page 4 355361tumblrmdj9adgl5E1rx0zn3o1250
❖ Âge personnage : Cinquante-quatre ans.
❖ Profession : À la tête du Conseil et fière héritière du projet OBLIVION.
❖ Faction : Érudite.
❖ Forces & Faiblesses : Mon calme olympien, mais facilement aveuglée par le flambeau du Pouvoir.
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MessageSujet: Re: HOUSE OF CARDS ✤ mini-intrigue (part 2 - libre) HOUSE OF CARDS ✤ mini-intrigue (part 2 - libre) - Page 4 EmptySam 18 Juin - 15:18

HOUSE OF CARDS - PART 2
Feat. les civils

À l’arrondissement du Nord.

Malgré les barrières érigées, en mélangeant les convictions de la faction que vous servez admirablement, vous avez unis vos forces pour contrer les faiblesses et éviter la catastrophe. En un rugissement tonitruant, l’obus de fer déraille alors qu’un puissant geyser d’eau glacé vient s’échouer sur la carcasse. Le train vomit ses derniers hurlements d’agonis, violemment propulsé dans les gorges des canaux des rivières Calumet et Chicago, emportant avec lui son torrent de flamme, d’horreur, de débris, de fumée opaque et de calamité.  Myriades et balafres spectaculaires qui se relèvent jusqu’aux cieux obscurcit alors que la ville tourmentée chante le sabbat du Chaos, immuable torchère d’Enfer, malgré l’Enfer qui se déchaîne sur elle. Héros et survivants, vous avez sauvé votre monde et comme le Monde le sait si bien ; avant la tempête vient toujours le calme.

À grandes volées, les portes de la salle des contrôles du barrage hydro-électrique s’ouvrent, laissant apparaître en son abysse une sombre et massive silhouette. Dans la même foulée, son bras fouette prestement l’air et se braque droit devant. À son poing dangereusement compacté, le métal chromé de son arme à feu reluit sous la pâle clarté des lieux humides. Il prend en joue le premier technicien et l’abat comme un chien. L’écho du coup de tonnerre à peine terminé d’achever votre ouïe, que l’assassin prend pour cible le second professionnel et lui encastre une balle entre les deux yeux. Trois corps jonchent le sol et la gueule du fusil vient s’immobiliser avec lenteur sur la silhouette de celle qui se tient toujours debout.

- Nous sommes Légion.

Et son index écrase la détente…

À l’arrondissement du Centre.

La Mort, partout. Elle se dessine partout. Des vies brisées. Des âmes envolées. Un décor d’apocalypse. Les flammes et le sang se fusionnent en ce ballet funèbre. Des cris et des pleurs sont les notes tragiques qui animent les rues atterrées. Au beau milieu de ce cauchemar de feu, de cendre et de sédiment, une étrange accalmie inonde le lieu attenté. Héros, survivants, ici-bas, vous savez que ce sentiment de paix n’est qu’une illusion. Certain parmi vous le pressente, comme un mauvais présage, mais le Monde déjà en pleur ; vous faites abstraction à ce sentiment et allez jusqu’à risquer votre propre vie pour sauver celle des autres. Le genre humain, capable d’accomplir de si grandes choses… en ces instants bien sombres.

Le pire. Vous pensiez avoir traversé le pire. Mais le Pire trouve toujours le moyen de devenir le Mal. Le vrai. Sur la rue jonchée de débris et de cadavres sanglants, il se dessine sur l’horizon quatre ombres colossales. Au sein du Chaos, les moteurs de ces quatre voitures rugissent, vous les entendez et voyez se rapprocher dangereusement de vous. Rien faire. Vous n’avez le temps de ne rien faire. De chaque extrémité du périmètre attenté, les Suburban s’immobilisent en faisant bruyamment crisser leurs pneus sur le bitume brûlant. Et vous savez. Vous savez que ce n’est pas l’arrivée des secours…

Les fenêtres s’abaissent, les gueules des mitraillettes jaillissent des habitacles et le chant de l’horreur se perd en l’hécatombe. Les coups de feu commencent à pleuvoir et les corps tombent. Carnage. Un véritable carnage.

Persuadés qu’ils ne restent plus aucun survivant, sur les chapeaux de roues, les quatre Suburban quittent la rue et se perdent en les ténèbres. En cinq minutes, le Monde tel que vous le connaissez semble rencontrer la fin de son commencement…

HJ : dans cette fusillade, vous avez la liberté d’en sortit indemne -ou pas- votre personnage. Si blessure il y a, vous êtes aussi libre de choisir l’impact de la blessure par balle. Ceci marque le premier acte de l’intrigue. Prendre note que peu de temps après la fusillade, les renforts et secours sont enfin arrivés. Blessés de l’attentat, ou de la fusillade, à bord d’une ambulance, vous êtes de toutes urgences escortés à l’hôpital. La suite de ce périple, pour le moment, à cet endroit, vous en êtes les auteurs. En des RPs solos ou accompagnés d'un partenaire, vous avez l'opportunité de décider du destin que rencontrera votre personnage suite à l'attentat.    




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