Un p'tit vote



Il est dit, selon la théorie du Chaos, que quelque chose aussi petit que le battement de l'aile d'un papillon peut finalement causer un typhon à mi-chemin autour du monde.


 
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 HOUSE OF CARDS ✤ mini-intrigue (part 3)

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Ramsey A. Dallas

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Ramsey A. Dallas

❖ Date de naissance : 09/04/1990
❖ Barge depuis : 26/01/2016
❖ Messages : 844
❖ Avatar : Ryan Gosling.
❖ Crédits : lux aeterna (avatar), tumblr (gif profil) & disturbed (gif + img + css).
❖ Multicomptes : Salem L. O'Malley, Charlize E. Flores, Judas F. Valentyne & Ruben C. Dashawn.
❖ image : HOUSE OF CARDS ✤ mini-intrigue (part 3) 148573tumblrnq57enL53e1u6fq9ao1500
❖ Âge personnage : Trente-et-un ans.
❖ Profession : Ex journaliste, recruté pour devenir membre du Conseil, présentement en stage à la tour Willis.
❖ Faction : Érudit. (Né Audacieux.)
❖ Forces & Faiblesses : Moi-même... tout simplement.
❖ Philosophie : Livin la vida loca.
❖ Playlist : DEPECHE MODE - shake the disease. THE BLACK KEYS - lonely boy. IAMX - walk with the noise. XYLØ - afterlife.



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MessageSujet: HOUSE OF CARDS ✤ mini-intrigue (part 3) HOUSE OF CARDS ✤ mini-intrigue (part 3) EmptyJeu 19 Mai - 14:23


❝ This shit will fuck you up ,
feat. Tous les autres & Ramsey A. Dallas. ❞





Malgré ces deux usines à suie me servant de poumons qui me supplient grâce, je trouve l’énergie nécessaire pour ne jamais lâcher le volant de notre bolide et c’est presque en un morceau que l’on parvient à quitter les boulevards et artères achalandés de notre belle ville merdique. À une telle vitesse, les rues que nous empruntons deviennent de redoutables champs de mines, bousillant les amortisseurs lorsque l’on dévale sur une route plutôt à pique, éclatant littéralement les deux rétroviseurs lorsqu’on ricoche dans une ruelle suffisamment assez étroite pour égratigner à en faire des étincelles la tôle désormais cabossée et humant un parfum d’huile surchauffée lorsqu’on fauche Diable sait quoi s’écrabouillant sous le passage tonitruant des pneus. C’est au volant de cette Corvette désormais bonne qu’à foutre à la casse, que nous effleurons enfin le chemin de fer maudit, un nuage de fumée et de débris nous ouvrant le chemin comme le ferait Gandalf et son illustre you shall not pass. À bord de notre calèche qui couine sa misère, j’aspire une énorme goulée d’air pure, la retiens en mes bronches irritées et enfin on fauche le niveau de la fumante locomotive qui chemine comme s’il n’y avait pas de lendemain sur la voie ferrée. Côte à côte avec le géant ver de flammes, mes opalines fauchent furtivement le rétroviseur,  captent les deux billes cobalt de l’Audacieux qui se réfléchissent dans le miroir, l’air de lui dire ; Vas-y, vole petit zoziaux, mais je t’en prie ne meurs pas, okay !?

Sous l’horizon d’un soleil couchant, dans ce décor à la fois apocalyptique et idyllique, c’est le moment propice pour Envy d’accomplir le saut de l’ange le plus illustre et marquant de toute sa carrière. Avec un peu de chance, on pourra même célébrer cet exploit ce soir !

- Il nous reste dix minutes. Ne tardez pas ! que je beugle avant de voir l’imposant gabarit d’Envy s’envoler de notre habitacle avec l’epicness et badassery de Terminator qui embrasse sa destinée dans cette scène trop culte avec le camion-citerne.

Ce n’est point un hasta la vista, bébé. On va tous se revoir. J’en mets mon bras complet au feu ! Plus optimisme que jamais, je lance un coup d’œil à Silena, plus sulfureuse que jamais avec sa longue chevelure d’ébène qui virevolte au vent comme des indomptables tentacules.

✤ ✤ ✤

Au barrage hydroélectrique.

Deux petits points noirs à peine visible. C’est tout ce que nous apercevons sur l’horizon, voyant rapidement se rapprocher et s’agrandir devant le pare-brise le treillis rutilant de cette frêle clôture de fer qui sert de portail à la station hydroélectrique. Devant ledit portail, les deux points informes prennent formes, ce sont les silhouettes de deux agents de sécurité qui, à en juger par leurs bras qui tourbillonnent sur les flancs de leurs corps telles les hélices d’un hélicoptère, nous ordonnent de nous arrêter. Sur quoi, je signale mes intentions en écrasant que davantage la pédale des vitesses alors qu’une de mes mains, devenue douloureuse par l’intense crispation sur le volant, vient sans aucun ménagement empoigner la nuque de la ténébreuse assise à mes côtés.

- Baisse-toi. Ça va faire mal.

L’ordre à peine gueulé, je lui broie les cervicales, l’attire à moi et plonge son mirifique visage vers mon entre-jambe. Oui, d’un œil extérieur, c’est chelou, mais je vous assure que ça tête n’est pas là pour jouer avec la flûte de Dandy. Nenon. Soyons propres, mes bons, allons ! Je veux simplement lui éviter de se faire défigurer par… BOOOM ! SCRACH ! POW ! CHIQUITA BANANA ! Voilà. Les deux gardiens ont à peine eu le temps de s’éloigner de notre folle trajectoire, qu’avec l’austérité de ce cow-boy qui ouvre les portes doubles battantes de son saloon préféré, le pare-chocs de la Corvette embouti le portail, qui s’enfonce à grande volée et fracas. Le moteur de notre voiture crache un ultime vrombissement, esquissant un tête-à-queue magistral (je parle du bolide, hin, pas de la tête de Eastwood qui est toujours là sur ma… bref…) nous immergeons dans le stationnement désertique et je me défonce le nez contre sur le volant lorsque le cul de notre bagnole fauche de plein fouet un bloc de béton dressé pile poil devant l’entrée du barrage hydroélectrique. L’échine tendue comme un string bon à servir de lance-pierre, je libère la nuque de ma partenaire et m’affaire à couper le moteur.

- Mais vous êtes cinglés !? C’est une propriété privée. Vous n’avez pas---

Hermétique à la colère divine de l’un des agents qui vient à notre rencontre, avec la vélocité de ce vieillard qui bondit hors de son lit orthopédique, je m’éjecte de notre tas de ferraille fumant et m’élance déjà à la poursuite du hall d’entrée de la station.

- Couillon, je vous présente mademoiselle Eastwood. C’est elle qui vous a tenu informé de notre arrivée, que je gazouille, entre deux bouffées de Ventolin alors que je pousse la lourde porte métallique qui s’ouvre sur les arcanes encore inexplorés de la centrale hydroélectrique.

- Je ne vous apprends rien en vous disant que c’est elle qui supervise notre mission. C’est pour une question de vie ou de mort, mauvais à souhait, je dévisage l’agent, qui ne sait plus vraiment quoi dire et que faire. Empoté !

- La salle des contrôles, où est-elle ?

- Sous-sol. Au bout du couloir…

Merci et à jamais.
Laissant passer devant moi l’illustre Eastwood, dans son ombre, je l'accompagne, là commence notre véritable épopée…
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S. Brooklyn O'Malley

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S. Brooklyn O'Malley

❖ Date de naissance : 03/05/1988
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MessageSujet: Re: HOUSE OF CARDS ✤ mini-intrigue (part 3) HOUSE OF CARDS ✤ mini-intrigue (part 3) EmptyLun 23 Mai - 10:59

HOUSE OF CARDS ✤ mini-intrigue
Cramponnée à son wagon, Brooklyn attendait avec impatience la réponse de son supérieur. Bien sûr elle savait qu’il ne serait pas heureux de son initiative. Il lui avait déjà dit d’attendre sagement pour un ordre parce qu’ils avaient la situation sous contrôle, mais si la jeune femme était prête à les croire sur parole, ce qu’il se passait sous ses yeux tendait à prouver le contraire et elle n’avait pas pu lutter contre son instinct. Elle était en stand-by depuis des semaines à cause de mesures disciplinaires et de sa blessure, le rester même dix minutes de plus lui était inenvisageable. Elle devait agir, elle devait tenter quelque chose, n’importe quoi pour sauver sa ville et les habitants. C’était dans ses gênes après tout. Le test lors du Choix l’avait désigné comme Audacieuse, l’expérience d’Equilibrium aussi. Il lui était tout bonnement impossible de rester en position sur le toit à regarder le train semer la mort, même pour obéir à un ordre. Alors oui elle avait poursuivi ce ver d’acier et avait choisi d’annoncer son choix sans peur des conséquences.

Et lorsque la voix d’Envy grésilla de l’autre côté de l’émetteur, Lyn compris qu’elle allait prendre cher quand il la rejoindrait. Il n’allait certainement pas la jeter littéralement du train mais il était le décisionnaire ultime de leur faction, malgré sa guérison il pouvait encore choisi de prolonger sa mise à pied, voire de la mettre aux arrêts pour insubordination. Elle n’avait d’autre choix désormais de l’attendre sagement, bien accroché à sa barre de métal et donc à son train. Cela n’allait pas l’empêcher de réfléchir pour autant. Elle ne prit as la peine de répondre au dernier message du dirigeant des Audacieux pour lui dire qu’elle l’attendait sagement et commença plutôt à élaborer un chemin pour rejoindre où le freinage d’urgence où l’aiguilleur le plus proche pour changer la trajectoire du train. Ce truc n’avait pas été touché depuis des années et nécessiterait certainement plus que sa seule force pour se dégripper mais puisque son chef la rejoignait elle pourrait toujours le lui proposer comme preuve de bonne volonté.

Brook n’avait de toute façon pas le choix, elle devait finir la journée sur une bonne note pour faire un tant soit peu sa bévue précédente. Bien sûr elle ne considérait pas cela comme une erreur complète, elle savait qu’elle avait eu raison de prendre part à l’action et de tenter au moins quelque chose, ce qui coinçait s’était qu’elle l’avait fait contre l’avis de son supérieur, mais Envy aurait pu être un peu plus reconnaissant de son effort, même si elle n’allait pas le lui dire en face. Non elle prendrait bien sagement sa punition et continuerait ensuite ses effets pour retrouver sa place dans sa faction s’il ne la destituait pas carrément. La demoiselle préférait ne même pas y penser, pas alors que le soleil commençait à revenir doucement briller sur sa vie. Jetant un regard en contre bas, elle retrouva parmi le chaos la corvette rouge. Carter n’allait donc pas tarder à la rejoindre et elle saurait à quoi s’en tenir avant de tenter quoi que ce soit d’autre.

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Silena M. Eastwood

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Silena M. Eastwood

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MessageSujet: Re: HOUSE OF CARDS ✤ mini-intrigue (part 3) HOUSE OF CARDS ✤ mini-intrigue (part 3) EmptyMar 24 Mai - 21:11


   


House of cards
Holding hands while the walls come tumbling down

les soupirs se refoulent à l'orée des lèvres, celles-là se desséchant pourtant de l'insatiable envie de faire taire leurs discours ridicules, les manies qui langoureusement me font incrédule. allons donc, comme si l'audacieux allait comprendre quoi que ce soit des explications bien trop complexes d'un ramsay qui surestimait largement le potentiel compréhensif d'un alcoolique compulsif dont la seule utilité se résumait à me refiler cette maudite oreillette que j'aurais bien jetée par dessus bord. vous l'aurez remarqué ; je ne suis pas de bonne humeur, d'autant plus que toison d'or, après m'avoir imposé ses pulsions suicidaires, honorait son autorité sur des ordres désuets, qu'avec toute la mauvaise volonté du monde, je finis par accomplir en envoyant ce message. juste pour en finir le plus vite. d'où le silence que je m'acharne à maintenir depuis notre départ, puisque intimement, cette aventure, je refuse d'y prendre part. quoique le : tu ne sais donc pas tenir tes chiens en laisse, carter ? est sans doute passé outre ma volonté de mutisme lorsque une imbécile plus stupide qu'héroïque avait décidé de bondir sur ce maudit train pour prouver au monde entier à quel point son courage était louable et ses intentions forgées de bonté véritable. Non qu'elle ne possède pas le droit de s'enliser dans ses rêveries naïves et improductives, le droit de s'immoler, se détruire pour l'honneur d'une bien triste et misérable humanité, mais qu'elle aille donc le faire lorsque ma vie ne dépendait pas de ses stupides actions d'ignorante impulsive.

honnêtement, je me demande comment j'ai pu accepter ça. juste parce qu'il avait un pouvoir un peu malsain, incertain. parce que malgré les traits biaisés de fiertés mal placées, je connaissais ce danger, l'infâme marché. sur la sinistre balance, ils vacillent mais l'alliance s'était déjà nouée de l'équilibre fragile. j'ai choisi, et pourtant dieu sait que je regrette de m'être embarquée dans cette folle épopée lorsqu'au loin j'aperçois l'ossature noire et sans espoir. absorbée par la vision, je suis ramenée à la réalité par ces deux mots qui me font le regarder d'un air intrigué, jusqu'à ce que je sente sa main se mouler à ma nuque pour précipiter mon visage vers son entre-jambe. mirifique spectacle que je me vois forcée d'admirer, tandis que monsieur démontre ses incroyables talents de conducteurs par milles et unes secousses qui seules m'empêchent de lui hurler le fond de ma pensée. qu'il est complètement dingue et que je lui encastrerais bien l'aiguille de mon talon dans la gorge pour s'être permis de m'infliger ça. et que d'ailleurs ce serait bien trop douce punition.

avec difficulté, je m'extirpe de la carcasse cabossée à la fin de cet atroce périple, fin prête à déverser sur cet abruti le fiel de ces secondes d'agonie, lorsque l'un de ses congénères cru bon d'intervenir. tiens donc, nous sommes cinglés ? excellente question, à laquelle je répondrais certainement oui si je n'étais pas occupé à foudroyer du regard mon temporaire ami. « je viens de passer une très mauvaise journée, et bien que je me serais fait un plaisir de vous expliquer à quel point il serait affligeant de devoir vous retirer votre poste si je faisais le constat que votre incompétence retarde mes projets, démesurément plus importants que votre minable existence, je vais me contenter d'espérer que votre cas, bien que sans espoir,  le restera en dehors de mon chemin et que vous obéirez sagement aux ordres à défaut de savoir lire un message pourtant éclatant de simplicité. » que je débite, glaciale, alors que d'un geste transpirant de toute les rancœurs et fureurs dissimulées je replace quelques mèches brunes en place. tandis que conversent joyeusement deux imbéciles partageant à mon humble avis la même médiocrité, celui que je me traîne avec toute l'exaspération du monde trouve enfin l'ingéniosité de demander l'emplacement de la salle de contrôle, vers laquelle je me dirige d'un pas décidé.

dans ce couloir où nous avançons, je me retourne brusquement, mettant un terme au rythme soutenu de mes talons frappant le sol avec une colère retenue, ma main venant faire la violente rencontre de son visage dans un claquement retentissant, alors qu'un sourire mielleux vient peindre sur mes lippes le plus hypocrites des sourires. « ça c'est pour m'avoir offert la désagréable vue de ton entre-jambe, cachant bien peu de choses, pendant les plus atroces secondes de mon existence. » et une autre suit. « et ça ... c'était juste pour mon plaisir. » et je ne lui laisse même pas le temps de répliquer, tournant les talons dans une tornade de majesté drapée de fierté. et quelques pas plus tard et nous voilà dans la fameuse salle des contrôles où, aussi aimable qu'à mon habitude, je me tourne vers le spécialiste en haussant un sourcil. « quand tu auras fini de cracher tes poumons, tu envisageras peut-être de faire dérailler ce fameux train ? »

FICHE ET CODES PAR ILMARË
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Envy D. Carter

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Envy D. Carter

❖ Date de naissance : 08/10/1989
❖ Barge depuis : 14/02/2016
❖ Messages : 489
❖ Avatar : Chris Hemsworth
❖ Crédits : Lux Aeterna (vava) - Alas (codes signa)
❖ Multicomptes : Gray J. Wolfgang - J. Ryder Storm - G.H. Nolan Wheeler & Gabriel A. Blackwood
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❖ Âge personnage : 33 ans
❖ Profession : Agent de l'unité des enquêtes spéciales au Chicago Police Department - Dirigeant des Audacieux
❖ Faction : Dauntless
❖ Forces & Faiblesses : Si la force physique est définitivement une de ses qualités, il n'en est rien vis à vis de sa force psychologique. Pourtant, c'est une lutte de tous les instants avec lui-même. Tout irait pour le mieux si Madame Alcool n'avait pas décidé de s'en mêler. Depuis peu il arbore un tatouage à l'intérieur de son avant-bras, deux flèches qui se croisent reliées par une corde en mémoire de son frère.
❖ Philosophie : Envy is a hell of a sin, man.
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MessageSujet: Re: HOUSE OF CARDS ✤ mini-intrigue (part 3) HOUSE OF CARDS ✤ mini-intrigue (part 3) EmptyJeu 26 Mai - 20:32



This is the sound of Chaos

FT. THE OTHERS


« Merci, Musculor chéri ! ».

Envy ne peut s’empêcher de sourire. « Oh mais de rien. ». Malheureusement pour lui il redescend rapidement sur terre et se cramponne à la corvette rouge qui détale sans arrêt aucun dans les dédales de trottoirs et au beau milieu des buildings. Tout droit vers le nord, à la poursuite de ce maudit train dont la fumée s’échappe du lointain. Un problème, ils ont un léger problème et l’audacieux ne peut que venir se pincer l’arête du nez, profondément agacé. O’Malley ce n’était vraiment pas le moment. C’était quoi son problème à la fin ? Oui, Envy a eu vent de l’esclandre sur ce fameux toit et du train qui avait manqué de la ravagé et du coup de feu dans son talon. La seule et unique raison pour laquelle elle n’en était ressortie qu’avec une suspension, c’était bel et bien parce que Ruben avait travaillé d’arrache-pied pour faire entendre raison au dirigeant un peu trop alcoolisé et énervé ce soir-là. Et parce que le blond à la toison d’or connaissait ses déboires avec le liquide ambré, il avait décidé de passer l’éponge et d’accepter la sanction la plus minimale. Envy n’est pas un mauvais bougre, il tient même plus que tout à ses petits cons d’audacieux (oui dans ce cas précis ils sont tous des petits cons (même parfois des gros) quand ils tentent de jouer les héros du film). L’explication de Ramsey, il ne faut pas se leurrer, l’audacieux a quelques fois décroché mais en retenait le principal : si le frein d’urgence est enclenché ils n’ont plus que les yeux pour pleurer. Alors il préfère prévenir la jeune femme tout de suite de son ton froid et sec. Puis il demande à son merveilleux ami d’appuyer sur le champignon, et bon vent les bleus, bienvenue à fast corvette la rougeoyante.

Les traits fermés d’Envy ne mentent pas. Il en a gros sur la patate et il ne manquera pas de le faire savoir à O’Malley la suicidaire. Plus fermement à la voiture il se cramponne, pendant que de son siège avant et les cheveux aux vents, dans son agacement Silena un peu plus se noie. A son image il se fait silencieux lorsque dans le feu de l’action « son bon » se met à leur donner son topo.

***

La respiration rauque de Ramsey l’inquiète énormément, mais l’audacieux n’en laisse rien paraître, concentré sur son objectif et bien décidé à ne pas oublier de la cogner, cette emmerdeuse. Irrémédiablement accroché, il acquiesce d’un signe de tête en voyant la carcasse flamboyante du train se rapprocher. Envy vient alors se mettre en position. Il se redresse, la fumée épaisse brouillant légèrement sa vue. Ce n’est que lorsque l’érudit se rapproche assez près du ver de fer qu’il croise son regard dans le rétroviseur et lui offre un sourire l’air de dire « tu me connais j’ai fait ça toute ma vie ». Alors l’oiseau s’envole et de ses mains d’ours agrippe une des rambardes métallique. Sauter après un train en marche, c’était le test le plus périlleux et le plus simple de l’entrée au sein de leur faction. Ramsey le sait aussi bien que lui. De ses muscles imposants il se hisse et le temps restant résonne jusqu’à ses tympans. « On s’occupe des commandes manuelles. Foncez ! ». Ni de une ni de deux, ce n’est à présent plus que le cul de la corvette rouge qu’il observe s’élancer à travers les halos de fumée.

Pas le temps de se la jouer douce. D’un pas assuré il retrouve à l’intérieur du wagon l’impétueuse qui s’est fait désirer. Le regard noir et l’air sûr de lui, ce n’est pas le moment de désobéir. « O’Malley, je vous réglerai votre compte plus tard. On a une apocalypse à éviter et on a dix minutes top chrono. Ce train ne doit pas être arrêté, le freinage d’urgence nous condamnerait alors n’y touchez sous aucun prétexte. On doit trouver le moyen de détourner ce train en manuel. ». Ses prunelles éclairées observaient partout en même temps que ses palabres s’échappaient du seuil de ses lèvres. Le chemin qu’elle se frayait au premier abord, il en comprend la teneur. Mais pour atteindre l’aiguilleur il faudrait forcément être dans une position des plus propices… Pour ça, il faudrait déjà que ce wagon ralentisse juste assez pour que l’aiguilleur ne les envoie pas voler tous les deux dans le décor. « O’Malley, on doit séparer ce wagon du reste des autres. Il faudra qu’il le soit au moment opportun, juste assez pour que la vitesse et la puissance du choc avec l’aiguilleur ne nous coûte pas la vie et nous permette de rejoindre le poste manuel du chemin de fer… ». Il regarde sa montre. « Et on a que cinq minutes pour parvenir à séparer ce wagon, sans quoi il sera trop tard. ». Envy met son chronomètre en route et cherche déjà à se faufiler jusqu’aux abords de l’autre wagon dont les flammes se répandent à vive allure. « On doit absolument arriver à cette station par ce biais, à pieds ce n’est même pas une option. ».
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Ramsey A. Dallas

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MessageSujet: Re: HOUSE OF CARDS ✤ mini-intrigue (part 3) HOUSE OF CARDS ✤ mini-intrigue (part 3) EmptyMar 31 Mai - 14:47


❝ This shit will fuck you up ,
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Et paf et puis pouf dans ma tronche de petit dandy. Les échos de ces deux gifles bien mérités résonnent encore contre les cloisons osseuses de mon crâne, sentant onduler ma matière grise dans son éther cérébral alors que des jolis petits points rouges se dessinent paisiblement dans mon champ de vision ébloui. La tête à moitié dans le cul, mes translucides opalines reluquent la séduisante ténébreuse avec le regard de ce mec qui n’arrive tout simplement pas à croire à ce qui vient tout juste d’arriver. Deux beignes. Cette Fidel Castro m’a magistralement bien castré et collé deux beignes. Le plus merveilleux en tout ça ? C’est que malgré toute cette rixe, cette violence, pas une seule mèche de ma chevelure gominée ne s’est décoiffée. Swagger every damn day… même quand c’est doomsday. J’ai un toupet infaillible ! Et je vous assure que le paragraphe sur ma flavescente pilosité s’arrête ici, nous sommes quand-même en situation d’alerte et j’ai autre chat à fouetter que Kitty Cat qui scratch ici présente. Conclusion ? Je te laisse miauler un bon coup, de mon côté je dégaine mon calumet magique, aspire de généreuses goulées de son élixir aphrodisiaque pour temporiser cette verve un brin garce qui me pend au bout des lippes et t’emboîte le pas vers la salle des contrôles. (C’est moi où c’est bizarre ces histoires de calumet magique, d’élixir aphrodisiaque et de fin du monde ? J’ai l’impression d’être un personnage à peu près principal dans un des volets de Disney… sauf qu’eux possèdent des contes de fées féeriques pour contrer et braver toutes gymnastiques pulmonaires soient-elles ! Dans mon cas, c’est juste une très mauvaise histoire d’Hiroshima avec un zeste de Tchernobyl.)

Déboulés dans la salle des contrôles, qui a juste l’air d’un vaste cockpit de vaisseau spatial avec ses commandes ultra sophistiquées et ses écrans plasmas jonchant toute une superficie de mur, je m’élance sur l’un des tableaux de bord à la vitesse de ce geek apprenant qu’il y a aubaine au Apple Store le plus près de chez-lui. Pendant que je demande des renseignements à l’un des deux ingénieurs accaparés, même en situation de crise, à se retirer la mousse du nombril, un grésillement incongru me lacère le tympan et je ne peux que prêter une fine oreille à ce que j’entends :

ENVY : Et on a que cinq minutes pour  parvenir à séparer ce wagon, sans quoi il sera trop tard.

Voilà l’une des raisons principales du pourquoi j’ai choisis de servir la Faction des Érudits. Avoir en permanence, comme ça, des voix qui te résonnent dans la caboche, avec cette saleté d’oreillette, il y a de quoi pour me rendre un iota schizo. Bah, quoi ? Je passe mes journées entières le pif collé sur mon PC, j’suis pas fait pour les bonnes relations humaines :

ARIZONA : Je viens de faire évacuer Semtex, tu as donc le champ libre. Par contre, le train semble prendre de la vitesse et, il ne te reste plus que quatre minutes pour nous éviter le prochain Doomsday. Je te transferts le reste des données collectées et le point d'impact exact.

Quatre minutes ?! Déjà ?! C’est dingue comment est-ce que le temps passe si vite lorsque la fin est si près. Merci. Vraiment, merci, la pression, je ne la ressens à peine et j’ai limite pas l’échine tendu comme le string en léopard de vos mères !

- Envy. Vous devez faire dériver ce train… TOUT DE SUITE !

Le cri de trop, le souffle ultime. Mes poumons se prennent un allé sans retour aux îles turquoises, la toux me prend d’un coup et d’un coup me voilà rotules butant violement contre le sol. Je tousse… beaucoup… passionnément et à la folie. J’ai l’impression que deux mains de gorgones se referment sur ma gorge et m’étranglent au point d’en faire péter ma tête comme un bouchon de champagne. C’est le chaos avec un énorme K. Agenouillé aux pieds du technicien qui me dévisage comme si je serai une énorme fiente de dinosaure,  mains plaquées sur le sol, je crache tripes, boyaux et filet d’hémoglobine au sol. Oh-ho. C’est pas bon du tout… ce sang…

J’suis hors service. Le sort de Chicago repose maintenant entre les mains d’Eastwood. Elle n’a pas à faire grand-chose, que d’écouter le baragouin de l’ingénieur et suivre les directives que j’ai pris le soin de retranscrire sur mon Smartphone. Putain, ils n’ont qu’à appuyer sur un bouton, ouvrir les valves et laisser le puissant jet d’eau s’échouer sur la carcasse de ce putain de train qui va aller terminer sa course dans les gorges asséchées…

C’est pas la mer à boire. Tu peux le faire. J’ai confiance en toi !
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S. Brooklyn O'Malley

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MessageSujet: Re: HOUSE OF CARDS ✤ mini-intrigue (part 3) HOUSE OF CARDS ✤ mini-intrigue (part 3) EmptyJeu 9 Juin - 10:00

HOUSE OF CARDS ✤ mini-intrigue
Avec l’agilité et l’adresse caractéristique des membres de leur faction, Envy avait rejoint Brooklyn sur le train, sous le regard de cette dernière qui s’attendait presque à ce qu’il l’accueille à coup de poing. Au lieu de cela, il remit à plus tard la correction qui ne manquerait pas de venir et lui annonça qu’il était trop dangereux d’utiliser le frein d’urgence sous peine de faire dérailler le train au milieu de la ville. Il était vrai que la blonde n’avait pas pensé à ce problème, lorsqu’elle avait envisagé cette solution. Pour autant, il leur restait l’aiguillage sans que cela soit une réussite s’ils continuaient à cette allure. Cinq minutes pour stopper un train fou. On leur demandait l’impossible mais cela ne l’empêcha pas de suivre  son supérieur vers le wagon suivant où lentement elle secoua la tête. « L’explosion a fait fondre une partie du métal, on ne séparera jamais les wagons à notre seule force boss. » Sinon cela aurait été bien trop facile, pensa la jeune femme avec amertume.

« Je porte une fois un slip superman et je rattrape un train en flamme en étant blessée et on me demande de faire des miracles. » Se dit-elle en continuant de réfléchir alors que la radio cracha qu’ils ne disposaient finalement plus que de quatre petites minutes pour faire quelque chose. Si l’Enfer existait, il devait ressembler à quelque chose dans ce genre d’après Lyn mais elle ne se démonta pas pour autant. Malgré la chaleur et la fumée, l’Audacieus, se jeta au sol pour se pencher sur la jonction des wagons où elle trouva ce qu’elle cherchait, la chaine qui empêchait les deux morceaux du train de se séparer au cas où l’accroche normale lâcherait pour x raison, et elle commença à la détacher, se brulant légèrement les mains au passage sur le métal chaud. « Il nous faut un truc à accrocher à cette chaine qui se prenne dans les rails pour nous ralentir et peut-être cassé un bout de la structure affaibli mais on n’aura pas le temps de voir si ça marche pour rusher au poste de contrôle. »

Ils n’y parviendraient jamais parce que bien sûr ils n’allaient pas trouver un crochet dans ce wagon même si ce dernier transportait des marchandises. Lyn cracha un peu en se redressant avec la chaine dans les mains et s’apprêtait à aller à l’arrière du train pour l’ajouter à celle qui devait se trouver au bout du wagon. Elle lança ce pendant un « Alors ?! » A Envy dont elle attendait une réponse avant de se rendre compte que ce ton condescendant c’était probablement pas le plus adapter à son dirigeant déjà très en colère contre elle. « Enfin je veux dire tu vois quelque chose qui serait  susceptible de faire le job ou alors tu as un autre plan ? » Brook n’était pas la seule connaître le train ou le chemin de fer et Carter n’en était pas arrivé où il en était par hasard, il avait peut-être un miracle dans la poche pour les sortir de ce merdier. Du moins elle espérait que c’était le cas, car sa proposition n’était qu’un coup de poker sans la moindre garantie de réussite.

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Silena M. Eastwood

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Silena M. Eastwood

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MessageSujet: Re: HOUSE OF CARDS ✤ mini-intrigue (part 3) HOUSE OF CARDS ✤ mini-intrigue (part 3) EmptyMar 14 Juin - 11:11


   


House of cards
Holding hands while the walls come tumbling down

je le sais, tu le sais, le monde s'effondre & devient hécatombe d'ombres et de douleur, mais je demeure, dans l'horreur, à tes côtés, à le sauver, à te damner. sombre idiot, pourquoi as-tu donc endossé le rôle du héros quand du haut de nos palaces d'or & de joyaux, tu aurais été en sécurité, protégé, quand tu aurais pu envoyer quelques âmes dévouées accomplir ce pour quoi nous allons peut-être tous les deux crever ? et surtout, pourquoi tu m'as embarquée dans ta putain d'odyssée ?! ah, mais peut-être est-ce parce que personne ne voulait s'embarquer à tes côtés dans cette mission suicide, & encore moins mourir avec toi & tes idées stupides. ce que je comprends, mais malheureusement, me débarrasser de ce que tu possèdes sur moi est bien trop attrayant pour que je ne prenne le risque de t'accompagner dans cette mission insensée & ce plan délirant. et je regrette, puisque le tic tac de nos minutes qui s'échappent frappe ma conscience de l'imminence de l'explosion, ma mort, cette abomination comme cimetière pour mon corps en poussière.

tu cris, t'agites, et accessoirement te fais cause de cette migraine qui commence à pointer dans les tréfonds de mon esprit d'érudite. mais l'ombre d'un sourire s'étire, quand tu craches & te plie devant mes ébènes où se miroitent l'ironie & la moquerie. « voila ce qui arrive quand on est hystérique. » je te nargue & j'en ressens, vois-tu, une immense satisfaction puisque tes poumons viennent tout juste de me donner raison, bien que je t'épargne le fameux je te l'avais bien dis, qui pourtant brûle mes lippes d'une délictueuse tentation. je te gratifie d'un   « sexy. » tout à fait ironique lorsqu'à nos pieds tu arraches de tes entrailles l'immonde marasme qui se fait à la fois barbare & goguenard. tu voulais m'emmener ici ? soit, j'y suis, mais ne compte pas sur moi pour m'apitoyer sur ton sort, et encore moins pour nettoyer ta merde. je t'avais prévenu, alors prends sur toi, arrête donc de gerber le contenu de je ne sais quoi & dépêche toi de revenir en état parce que la personne qui doit tout arrêter, c'est toi & pas moi. mais, tu restes là, à terre, au milieu de tes viscères & tu fous tout en l'air, m'arrachant un soupir sincère lorsque je laisse tomber l'espoir de te voir te relever et me tourne vers l'un de nos provisoires associés.  « vous, soyez gentil & faites en sorte qu'il ne dégueule pas sur mes talons. » traduction : bouge ton cul, occupes-toi de lui, fais en sorte qu'il ne crève pas aujourd'hui, j'en aurais peut-être encore besoin en vie. & aux deux autres qui me dévisagent immobiles & inutiles ; « qu'est-ce que vous attendez ? faites votre boulot, ouvrez-moi ces valves avant que je ne vous fasse faire plus ample connaissance avec le ... vomi de monsieur. » & ils s'agitent, cogitent, pendant que bras croisés, je soupire & admire la merde dans laquelle tu m'as fourrée. sérieusement ? me lâcher maintenant ? je te collerais bien une troisième fois ma main dans la gueule si je ne craignais pas de recevoir quelques fragments de ce qui présentement s'échappe de tes tripes brutalement, & pas du tout élégamment. je dois te le dire : tu as piètre allure & tu me ferais presque pitié si je n'étais pas aussi furieuse de voir que ton plan se fissure & fait de moi la seule qui puisse l'accomplir, pour que toi, et surtout moi, n'ayons pas en ce jour la chance de mourir. & les secondes s'égrènent, ma patience gangrènent, moi qui commence, comme toi précédemment, à m'agiter, les lippes serrées d'appréhension & d'impatience. alors, lorsque l'un des deux techniciens penchés sur les commandes, ose un  « vous êtes sûre que c'est ce que vous voulez ? ça pourr... » j'appuie sur le bouton au dessus duquel sa maudite main hésitait. pas le temps pour les tergiversations, ma vie est en jeu sombre imbécile !

et maintenant ... espérons que ça ait marché.


FICHE ET CODES PAR ILMARË
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Envy D. Carter

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Envy D. Carter

❖ Date de naissance : 08/10/1989
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❖ Âge personnage : 33 ans
❖ Profession : Agent de l'unité des enquêtes spéciales au Chicago Police Department - Dirigeant des Audacieux
❖ Faction : Dauntless
❖ Forces & Faiblesses : Si la force physique est définitivement une de ses qualités, il n'en est rien vis à vis de sa force psychologique. Pourtant, c'est une lutte de tous les instants avec lui-même. Tout irait pour le mieux si Madame Alcool n'avait pas décidé de s'en mêler. Depuis peu il arbore un tatouage à l'intérieur de son avant-bras, deux flèches qui se croisent reliées par une corde en mémoire de son frère.
❖ Philosophie : Envy is a hell of a sin, man.
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MessageSujet: Re: HOUSE OF CARDS ✤ mini-intrigue (part 3) HOUSE OF CARDS ✤ mini-intrigue (part 3) EmptySam 18 Juin - 11:18



This is the sound of Chaos

FT. THE OTHERS


Envy, vous devez faire dériver ce train… TOUT DE SUITE.

La voix de Ramsey avait manqué de lui exploser les tympans pendant que Brooklyn s’agitait et se penchait déjà pour constater qu’il leur serait impossible de séparer le dernier wagon du reste pour espérer ralentir suffisamment et atteindre l’aiguilleur à temps. L’adrénaline s’empare des veines de l’audacieux qui regarde autour de lui après avoir enclenché le chronomètre de sa montre. Quatre minutes. Il n’a pas le temps d’argumenter avec O’Malley, son esprit vogue déjà à la recherche de solution quand il la voit se pencher pour récupérer une chaîne. Cette gamine n’écoutera jamais rien. Il réfléchit à mille à l’heure, et tout turbine dans son cerveau quand elle lui assène un superbe « Alors ?! ». Ses azurines la foudroie du regard et il s’avance au fond du wagon pour récupérer la deuxième chaîne et avoir une vue sur ce qui les attend au-devant. La fumée noire balayée par le vent ne l’empêche ainsi pas de voir au loin l’aiguilleur qui se rapproche à vitesse grand V, mais pas que. Il y a également un petit wagonnet plateforme qui peut servir de déplacement d’appoint sur les rails pour permettre aux ouvriers de faire des réparations. Ils n’ont pas plus le temps d’attendre et Envy se précipite pour relier les deux chaines ensemble. Une fois fait, il enroule déjà un bout autour de sa taille solidement et l’accroche à l’aide d’un mousqueton. Dieu bénisse les chaines ajustables. Tous deux respirent de la fumée à plein poumons et la chaleur se fait de plus en plus sentir. C’est alors qu’il s’explique à toute vitesse en accrochant la chaine autour de ce qui semble être un tuyau métallique ultra solide à moitié fondu. De toute façon ils n’ont pas d’autres options.

« On oublie le ralentissement, on a plus le temps. ». Il déverrouille la porte latérale du wagon container et le vent s’engouffre alors à l’intérieur, balayant la fumée et leur coupant un peu le souffle. « Tu sais analyser les distances. Tu vois ce wagonnet là-bas qui s’approche, j’ai besoin que tu me donnes ton feu vert pendant que je prends mon élan, je vais me servir de la vitesse du train et de cette plateforme sur rail pour atteindre l’aiguilleur et faire bifurquer ce putain de train. A mon signal, et j’insiste Brooklyn. A mon signal seulement tu sauteras à ton tour. ».

Il est plus que sérieux, c’est ça ou périr, et quand bien même il soit énervé après elle il ne lui souhaite pas la mort. Lui-même n’est pas certains que son plan va fonctionner, mais il le doit, et il se sent prêt à tout faire pour. Le sort de Chicago en dépend. Brooklyn y joue également sa part, sans cette chaîne ils n’auraient pu faire quoi que ce soit, et même s’il était véritablement plus qu’agacé, elle avait clairement sa place chez les audacieux. Prenant déjà son élan, Envy respirait lentement et par inspiration, comptant sur le signal de la jeune femme qui devait juger le parfait timing en fonction de sa masse musculaire et de la distance. Le son tonitruant du train ne parvenait plus jusqu’à ses oreilles, seule la voix de la blonde était entendue et ce n’est que lorsqu’il obtint son signal qu’il se mit à courir et prit un appui solide sur ses deux jambes avant de sauter en dehors du wagon.

***

Le temps d’un instant tout s’était arrêté autour de lui, les yeux rivés sur son objectif. La plateforme sur rails s’approcha à grande vitesse. Il comptait sur la force et la vitesse du train pour lui permettre d’avancer. Ses pieds touchèrent la plateforme dans un choc qui résonna dans son corps tout entier et l’obligea à grimacer. Sans perdre une seconde, son premier réflexe fut de s’accrocher à l’une des barres métallique pour ne pas être tout simplement trainé derrière le train. Un peu plus et il n’y parvenait pas, il ignorait même comment il avait pu réussir une chose pareille mais il n’avait pas le temps de penser plus. Impossible également de prendre le temps de décrocher la chaine de sa taille, ce serait prendre un risque. Tiré en même temps que le reste, il sent la pression du train sur son abdomen et particulièrement ses cotes. Il laisse tout de côté, enveloppé par l’adrénaline qui ne désempli plus de ses veines et le force à rester concentré. Gardant un bras enroulé après cette barre métallique, il lui faut presque s’écarteler pour se jeter de l’autre côté, s’assurant de ne pas lâcher trop tôt la première pour parvenir à l’autre. L’opposée. L’aiguilleur il est là et les secondes s’enchainent trop vite. Il lui faut se faire violence et il se maintient, s’accroche avec les jambes, les mains, tout ce qu’il trouve tant la vitesse du train ne cesse de s’accroître. Pour Brooklyn et Chicago il ne peut échouer. « Je vois l’aiguilleur. Brooklyn, à trois tu sautes, j’aurai pris assez de vitesse pour que tu me rejoignes le temps que le train bifurque. ». Il se met en position en forçant sur la chaine qui le maintien. « Un. ». Bras tendu il se grandit un peu plus, comme il peut, et l’aiguilleur se rapproche encore. « Deux. ». Il se rapproche, encore, toujours plus. Trop vite.

Toujours trop vite… Mais alors qu’il ne reste qu’une minute à peine, il sent le choc de l’aiguilleur dans sa main. Avec la vitesse et la force du choc il n’a pas besoin de tirer. « TROIS. BROOKLYN. TROIS ! ». L’aiguilleur s’est abaissé et le train bifurque déjà dangereusement, menaçant de s’écrouler de côté, l’audacieuse pouvant se servir de ce mouvement pour sauter, car la plateforme sur rail est au plus proche du train. Envy observe en s’occupant de retirer au plus vite et comme il peut la chaine qui l’entoure et le broie de l’intérieur, mais dans la course folle le choc avec l’aiguilleur a fait plus de mal que de bien, et c’est juste avant de se sentir partir en arrière qu’il parvient à temps à se libérer de la chaine. La silhouette de Lyn vole, il la voit et alors que la plateforme avance toujours mais perd déjà de la vitesse, il rattrape le bras de la jeune femme de justesse pour qu’elle ne bascule pas en arrière ou se blesse davantage le talon. Car oui, il y a pensé mais se devait de prendre le risque. « Train bifurqué. Je répète. Train bifurqué. ». Ca c’était à l’attention de Ramsey et Silena, dont il ignorait que son meilleur ami était à terre depuis quelques minutes. D’un coup sec il se redresse à quatre pattes comme il peut, sentant la douleur l’électriser mais pas assez pour qu’il n’en hurle tout de suite. Il jette un regard à la jeune femme aussi noire de suie que lui, mains brûlées par le métal bouillant des wagons. « On se tire. ». Au plus vite. La plateforme a assez ralenti. Il l’attrape par le bras juste pour dire que et ils sautent à nouveau, roulent dans la poussière sur plusieurs mètres. Envy grogne comme jamais mais trouve encore la force de se relever encore car ils ne doivent pas rester là, ils sont allés beaucoup trop loin que ce qui était prévu. « Allez O’Malley, debout on y va. Allez allez ! ». La jeune femme n’était pas un boulet, loin de là, et il ne la considérait pas comme tel, il ignorait juste l’état physique de son corps, tout comme il se faisait violence pour ignorer le sien même s’ils savaient comment se réceptionner en cas de chute depuis un véhicule en marche. Il ne fallait vraiment pas trainer, au risque de se faire souffler par des éléments qu’ils n’avaient pas envie de contrarier.


HJ:
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Moira A. Rosenbach

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Moira A. Rosenbach

❖ Date de naissance : 09/04/1990
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MessageSujet: Re: HOUSE OF CARDS ✤ mini-intrigue (part 3) HOUSE OF CARDS ✤ mini-intrigue (part 3) EmptySam 18 Juin - 15:17

HOUSE OF CARDS - PART 2
Feat. les civils

À l’arrondissement du Nord.

Malgré les barrières érigées, en mélangeant les convictions de la faction que vous servez admirablement, vous avez unis vos forces pour contrer les faiblesses et éviter la catastrophe. En un rugissement tonitruant, l’obus de fer déraille alors qu’un puissant geyser d’eau glacé vient s’échouer sur la carcasse. Le train vomit ses derniers hurlements d’agonis, violemment propulsé dans les gorges des canaux des rivières Calumet et Chicago, emportant avec lui son torrent de flamme, d’horreur, de débris, de fumée opaque et de calamité.  Myriades et balafres spectaculaires qui se relèvent jusqu’aux cieux obscurcit alors que la ville tourmentée chante le sabbat du Chaos, immuable torchère d’Enfer, malgré l’Enfer qui se déchaîne sur elle. Héros et survivants, vous avez sauvé votre monde et comme le Monde le sait si bien ; avant la tempête vient toujours le calme.

À grandes volées, les portes de la salle des contrôles du barrage hydro-électrique s’ouvrent, laissant apparaître en son abysse une sombre et massive silhouette. Dans la même foulée, son bras fouette prestement l’air et se braque droit devant. À son poing dangereusement compacté, le métal chromé de son arme à feu reluit sous la pâle clarté des lieux humides. Il prend en joue le premier technicien et l’abat comme un chien. L’écho du coup de tonnerre à peine terminé d’achever votre ouïe, que l’assassin prend pour cible le second professionnel et lui encastre une balle entre les deux yeux. Trois corps jonchent le sol et la gueule du fusil vient s’immobiliser avec lenteur sur la silhouette de celle qui se tient toujours debout.

- Nous sommes Légion.

Et son index écrase la détente…

À l’arrondissement du Centre.

La Mort, partout. Elle se dessine partout. Des vies brisées. Des âmes envolées. Un décor d’apocalypse. Les flammes et le sang se fusionnent en ce ballet funèbre. Des cris et des pleurs sont les notes tragiques qui animent les rues atterrées. Au beau milieu de ce cauchemar de feu, de cendre et de sédiment, une étrange accalmie inonde le lieu attenté. Héros, survivants, ici-bas, vous savez que ce sentiment de paix n’est qu’une illusion. Certain parmi vous le pressente, comme un mauvais présage, mais le Monde déjà en pleur ; vous faites abstraction à ce sentiment et allez jusqu’à risquer votre propre vie pour sauver celle des autres. Le genre humain, capable d’accomplir de si grandes choses… en ces instants bien sombres.

Le pire. Vous pensiez avoir traversé le pire. Mais le Pire trouve toujours le moyen de devenir le Mal. Le vrai. Sur la rue jonchée de débris et de cadavres sanglants, il se dessine sur l’horizon quatre ombres colossales. Au sein du Chaos, les moteurs de ces quatre voitures rugissent, vous les entendez et voyez se rapprocher dangereusement de vous. Rien faire. Vous n’avez le temps de ne rien faire. De chaque extrémité du périmètre attenté, les Suburban s’immobilisent en faisant bruyamment crisser leurs pneus sur le bitume brûlant. Et vous savez. Vous savez que ce n’est pas l’arrivée des secours…

Les fenêtres s’abaissent, les gueules des mitraillettes jaillissent des habitacles et le chant de l’horreur se perd en l’hécatombe. Les coups de feu commencent à pleuvoir et les corps tombent. Carnage. Un véritable carnage.

Persuadés qu’ils ne restent plus aucun survivant, sur les chapeaux de roues, les quatre Suburban quittent la rue et se perdent en les ténèbres. En cinq minutes, le Monde tel que vous le connaissez semble rencontrer la fin de son commencement…

HJ : dans cette fusillade, vous avez la liberté d’en sortit indemne -ou pas- votre personnage. Si blessure il y a, vous êtes aussi libre de choisir l’impact de la blessure par balle. Ceci marque le premier acte de l’intrigue. Prendre note que peu de temps après la fusillade, les renforts et secours sont enfin arrivés. Blessés de l’attentat, ou de la fusillade, à bord d’une ambulance, vous êtes de toutes urgences escortés à l’hôpital. La suite de ce périple, pour le moment, à cet endroit, vous en êtes les auteurs. En des RPs solos ou accompagnés d'un partenaire, vous avez l'opportunité de décider du destin que rencontrera votre personnage suite à l'attentat.    




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