Un p'tit vote



Il est dit, selon la théorie du Chaos, que quelque chose aussi petit que le battement de l'aile d'un papillon peut finalement causer un typhon à mi-chemin autour du monde.


 

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 I can't see the point right now ☾ ONE SHOT

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Gabriel A. Blackwood

one choice can transform you
Gabriel A. Blackwood

❖ Date de naissance : 08/10/1989
❖ Barge depuis : 14/01/2017
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❖ Âge personnage : 29 ans
❖ Profession : Avocat
❖ Faction : Candor (Sincères)
❖ Forces & Faiblesses : Son côté un peu trop direct est une force et il s'en sert constamment, ça peut aussi avoir des mauvais côtés pour peu qu'il fait face à un susceptible mais il est comme ça et ne se rend pas compte que ses propos trop francs peuvent parfois blesser - Sa sensibilité est en soi une faiblesse, bien qu'elle n'apparaisse pas avec n'importe qui, uniquement avec les personnes qui lui sont proches et qui comptent pour lui. - Avec le milieu dans lequel il évolue, son homosexualité pourrait bien lui jouer de mauvais tours.
❖ Philosophie : The law has lost its purpose.
❖ Playlist : Take me home ☾ JESS GLYNNE - I found ☾ AMBER RUN - I get to love you ☾ RUELLE - Stand by you ☾ MARLISA - Wide eyed ☾ BILLY LOCKETT



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MessageSujet: I can't see the point right now ☾ ONE SHOT I can't see the point right now ☾ ONE SHOT EmptyVen 20 Jan - 22:34



I can't see the point

FT. GABRIEL A. BLACKWOOD



« Objection ! Ce ne sont que des spéculations.
- Je ne fais que démontrer ici que…
- Vos arguments ne tiennent pas la route une seule seconde Maître Harrington et vous le savez.
- Oh parce que vous…
- Assez ! Objection accordée. »

Il desserre la cravate de son costume flambant neuf à peine sorti de la salle de procès. Il n’a jamais aimé ça, que ce soit le job ou le fait de porter des costumes et des chemises bien trop serrées qui lui donnent l’impression d’étouffer. Avec le temps, il a appris à apprécier un minimum ses capacités d’avocat, pour ce qui est des costumes, on ne peut pas en dire autant, ce qu’il préfère, c’est les retirer et non pas les enfiler ou les garder sur le dos toute une journée. Sourcils froncés, Gabriel a constamment l’air contrarié, mais cette journée, au moins, n’aura pas été totalement gâchée. Cette affaire, il vient de la gagner. En réalité, cela fait quelques jours maintenant qu’il rumine et demeure sur les nerfs, sur le qui-vive à chaque carrefour ou coin de rue, chaque angle de couloir où il risquerait de le croiser.

« Maître Blackwood. »

Il lève sa main libre à l’attention du journaliste déguisé.

« L’audience est terminée, je n’ai pas le temps pour ça. Merci. »

Remballé aussi sec, le Sincère trace sa route en direction de son appartement, il n’a qu’une envie, se réfugier dans son cocon d’intimité et ne plus voir personne. Il a d’autre chats à fouetter, d’autres dossiers dont il faut d’ores et déjà s’occuper, surtout depuis les récents évènements et tous ces civils qui crient au scandale à cause de tout ce merdier ambulant que le gouvernement a lui-même créé.  Jamais de sa vie, il n’a marché aussi vite, et pourtant, c’est en un rien de temps qu’il franchi le seuil des portes vitrées de la tour abritant son domicile. Les portes de l’ascenseur s’ouvrent dans un ding reconnaissable entre mille et il se jette à l’intérieur, le regard fixe. Ce n’est finalement que lorsque les portes métalliques se referment sur lui et qu’il se retrouve seul dans cet espace clos qu’il ferme les yeux et lâche un profond soupir. Il ne lui faut pas plus de temps pour s’échapper du carré de métal et venir mettre la clé dans le trou de la serrure, la tourner et enfin pénétrer à l’intérieur. Ni de une, ni de deux, il referme la porte aussitôt et vient poser son front contre cette dernière, tournant le dos à son salon. Nouveau soupir.

« J’ai cru que tu ne rentrerais jamais. »

Il sursaute, lâche son porte document et se retourne à la hâte en lui faisant les gros yeux.

« Je t’ai déjà dit de ne pas venir en douce dans mon appartement. ». Il s’avance d’un pas agacé, récupère la télécommande d’entre ses mains l’air furibond. « C’est privé ! ».

Gabriel souffle et envoie voler la télécommande sur le canapé.

« Pourquoi ? Parce que tu as peur que je découvre un Maven planqué dans ton dressing ? »

Il se redresse, se fige, pince les lèvres et la fusille du regard à présent.

« Ne recommence pas. Lya. »  

Enfin, il accepte de retirer sa veste de costume et peut retirer définitivement sa cravate. A la base, il n’avait qu’une simple et unique envie : retirer ces vêtements et aller se mettre sous l’eau chaude. Les choses semblent compromises, maintenant.

« Tôt ou tard il faudra bien que tu lui dises ! ». Sa sœur aînée s’approche de lui et lui offre un grand sourire. Du genre de ceux qu’il déteste. Tellement. Oh oui, il les déteste tellement ces sourires-là. « Ca crève les yeux comme le nez au milieu de la figure, Gabe. ». Le cadet des Blackwood fronce les sourcils et croise les bras. « Non. ». Ce qui force Lya à rouler des yeux et soupirer comme une enfant gâtée. « Pourquoi tu te sens toujours obligé de rendre les choses… Compliquées ? ». Il hausse un sourcil. Juste un, sur les deux. « Si tu es venue uniquement pour parler de ça, tu peux t’en aller et me rendre ton double de clés. ». So charming as ever. Elle prend une mine contrariée et vient pincer ses lèvres à son tour en penchant la tête sur le côté. « Je suis juste venue voir comment tu allais… Après tout ce qu’il s’est passé dernièrement et… Yaël m’a dit qu’il t’avait vu au Wrigley. ». Il souffle, peu surpris. « Pourquoi ne l’aurait-il pas fait… ». Elle pique un fard et le tape sur l’épaule. « Arrête de faire ton rabat-joie. Les années passent mais plus ça va, et plus j’ai l’impression que vous deux, vous vous comportez comme des bébés. Quand est-ce que vous allez enfin accepter l’idée d’agir comme les adultes que vous êtes supposés êtres ? Je ne ferai pas la messagère encore longtemps. Et si tu veux tout savoir, il t’a trouvé particulièrement tendu ce jour-là. Comme vous êtes tous deux de grands idiots… Il ne te l’avouera pas mais il a eu peur pour toi, au moment de l’explosion. ». Malgré toute la bonne volonté qu’il veut y mettre, Gabriel ne parvient pas à être convaincu à cent pour cent. Sa sœur est une sincère, tout comme lui, elle ne lui mentirait pas, mais le gouffre s’est bien trop creusé entre son frère aîné et lui pour qu’il puisse réellement être sûr que tout ceci n’était pas une vulgaire ruse pour espérer obtenir de l’aide… Pour il ne dieu sait quoi. Tout le monde sait qu’avec les derniers évènements, les érudits sont bien plus ciblés qu’ils ne veulent le croire. Yaël, dans ses élans de pouvoir, ne fait donc pas exception, et il se pourrait bien que tôt ou tard il ne vienne réclamer l’aide de son avocat de petit frère… Un nouveau soupir vient franchir le seuil de ses lèvres et il se détourne de sa sœur pour se diriger vers la baie vitrée de son salon. « Tu l’as dit toi-même, tu n’es pas une messagère. Si Yaël veut savoir comment je vais, il n’a qu’à venir frapper à ma porte lui-même. ». La brune l’observe de ses deux grands yeux bruns et vient subitement quémander un câlin qu’il lui offre malgré cet air contrarié qu’il aborde toujours. « Je sais… Mais c’est bien là le problème avec vous deux et la crainte que j’ai par rapport à tout ça. J’ai peur que le temps défile entre vous et qu’un jour il soit trop tard. Qu’un jour… Toi, comme lui, vous regrettiez de ne pas avoir accepté de faire le premier pas vers l’autre. ». Elle l’embrasse sur la joue. « Vous êtes de vraies têtes de mules. ». Ce n’est qu’à cette remarque qu’il accepte enfin de lui adresser un sourire et qu’il la regarde attraper sa veste et filer en direction de la porte.

« Notre frère a raison sur un point, Gaby. Tu as vraiment l’air tendu. ». La jeune femme sort le trousseau de clés de sa poche et le laisse tomber sur le meuble de l’entrée, un fin sourire aux lèvres. « Juste dis-le lui… Tu sais. A celui qui pourrait bien se cacher dans ton dressing ?  ». Il penche la tête sur le côté et pince une nouvelle fois les lèvres en la fixant. « Lya… ».

Elle lui offre un large sourire, ouvre la porte, la claque et disparait de son champ de vision. Alors seulement le silence retombe et lui avec, lorsqu’il laisse son corps tomber sur le canapé de cuir dans un bruit sourd. Il n’a pas revu le principal concerné depuis le jour de l’explosion. Et il est juste… Tétanisé, à l’idée de le croiser après ce qu’il s’est passé.

Il le fuit. C’est tout. Trop compliqué. Trop… Juste. Trop.


THE END.
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