Un p'tit vote



Il est dit, selon la théorie du Chaos, que quelque chose aussi petit que le battement de l'aile d'un papillon peut finalement causer un typhon à mi-chemin autour du monde.


 
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 All about us ¤ Ramsey

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Scarlett Trueblood

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Scarlett Trueblood

❖ Date de naissance : 12/07/1989
❖ Barge depuis : 12/03/2016
❖ Messages : 186
❖ Avatar : Ashley Benson
❖ Crédits : nine & neondemon
❖ Multicomptes : Hazel Stevenson & Calypso Reed & Alice M. Lavaud
❖ image : All about us ¤ Ramsey Tumblr_mrphe2agpn1stmbz6o4_250
❖ Âge personnage : Vingt-six années de perfection capillaire
❖ Profession : Secrétaire personnelle de Ramsey Dallas, prétendante au Conseil depuis son très fâcheux accident
❖ Faction : Erudit (divergent qui s'ignore complètement)
❖ Forces & Faiblesses : Une détermination inouïe & une intelligence aiguisée qui se confrontent à une fragilité latente
❖ Philosophie : " Un jour sans manucure, c'est comme une apocalypse sans zombie. Ca manque terriblement de mordant. "
❖ Playlist : Firework (Katy Perry) ¤ Dogs days are over (Florence and the Machines) ¤ Barbie Girl (Aqua)



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MessageSujet: All about us ¤ Ramsey All about us ¤ Ramsey EmptyLun 28 Mar - 1:25

All about us
Scarlett &Ramsey

These are all the things we don't know. ✻✻✻ " Où est donc passé ton si charmant patron, chère Scarlett ? Non, let me guess, tu l'as usé lui aussi ? " Ton moqueur, railleur. Regard noir retenu. Ce sale petit pourri d'Andrews n'aura ni ta colère, ni même un semblant de contrariété. Il est bien connu que les soucis donnent des rides et, Dieu t'en préserve ! Plutôt un mois sans french que la naissance d'une patte d'oie sur ce visage si parfait. D'un geste souple et habile, rompu par des années de pratique, tu repousses ta crinière blonde en arrière, lui [offrant le sourire ultra-bright dont tu as le secret de polichinelle. " La jalousie te rend mesquin, trésor. Va donc essayer de nous lever un de ces délicieux serveurs. Ou à défaut, ramène-nous un cocktail, ceci devrait être à ta très courte portée ! " Tes ongles manucurés s'enfoncent dans le bras de sa chemise, le poussant gentiment vers nos corbeaux en complet blanc et noir. Son rire cristallin crisse à tes oreilles et tu dois retenir tes lèvres de se plisser de dégoût. Crevure. Raclure. Petite catin. Il l'emportait pour cette fois, mais ce n'était que partie remise.

Une autre bataille t'attend et visiblement, pas dans ce bâtiment. Ton si charmant patron a plus d'une heure de retard. La ponctualité étant chose toute relative lorsque l'on possède des statuts à l'instar des vôtres, une demi-heure serait passée inaperçue - à des yeux moins avisés que les tiens, en tout cas -, cependant, la petite flèche a eu grand temps de chevaucher la grande, aussi réalises-tu qu'une limite à la bienséance vient d'être dépassée. Ni une ni deux, tu enfourches tes Louboutins, pochette sous le bras et emprunte le chemin de la sortie d'un pas félin. Enfin, plutôt canar-cauchemardesque. Oui, un cauchemar d'oiseau de lac engoncé dans une robe trop moulante. Toute femme digne de ce nom connaît ce délicieux déplaisir.

L'air est glacé, bien que loin de rafraichir tes ardeurs hargneuses. Te poser un lapin, à toi ? Il fallait oser ! Ramsey savait à quel point cette soirée était importante pour toi, que l'une des personnes ci-présentes serait peut-être la clef de ce succès que tu mérites par mille fois. Alors t'abandonner sans même un message ? Nul doute, il allait le payer. Menton haut, tête droite et démarche assurée tu files vers la demeure de ce boss bientôt bosselé, tes pas martelant les pavés en une musique guerrière. Oh oui ! Le payer très cher !

Un peu plus tard, ton doigt s'enfonce sur le bouton de la sonnette. Une. Deux. Trois fois. Pas de réponse. Qu'à cela ne tienne, s'il n'est pas chez lui, alors où donc ? Loin de te démonter, fixée sur ton objectif - pour ne pas dire obnubilée -, tu extirpes de ton sac miniature un trousseau de clefs. La porte de l'immeuble se referme derrière ton passage tandis que tu te prépares à faire un sort à celle de son appartement. Ce qui ne tarde pas. Malgré ton insistance, le battant te résiste, aucun bruit ne trahissant de présence, mais la lumière filtrant par le trou de la serrure que tu t'es empressée de vérifier, si. Second sésame et tu pénètres dans l'appartement du journaleux sans gêne aucune.

" Ramsey ? Je sais que tu es là ! " t'exclames-tu à la cantonade, plantée au milieu du couloir plongé dans la pénombre. Seule une lampe dans le salon est allumée, celle-là même qui t'a indiqué que l'homme se trouvait bien home sweet home. Toujours sans appréhension, tu t'avances, crevant le silence de tes stilettos de 12 et de ta posture colérique, bravant le salon vide, te dirigeant vers la chambre en désespoir de cause. Peut-être Dallas a-t-il trouvé une petite copine - ou un petit copain ? allez savoir s'il était plutôt à voile ou à vapeur - avec qui dépenser son précieux temps. " Tu as intérêt à avoir une bonne raison de m'av... " Un hoquet de surprise. Une main qui vient se plaquer contre tes lèvres fardées. Stoppée nette dans ton élan, tu t'arrêtes dans l'encadrement, le choc se lisant sur ton visage. Un poil dramatique. Mais plutôt cohérent, au vu de la scène qui s'impose à toi. Allongé à moitié nu, la tête penchée hors du lit sur une bassine remplie de ... De quoi ?

L'adage aurait voulu que Scarlett Trueblood hurle d'effroi et prenne ses jambes à son cou, emplie de dégoût. En lieu et place, tu lâches manteau et objets encombrants, manquant de te fouler une cheville tandis que tu te précipites vers le corps abîmé de l'homme. Une quinte de toux glaireuse le prend et tu t'empresses de lui tenir le récipient d'une main, l'autre posée sur son front. " J'appelle un médecin. " tranches-tu presque aussitôt, prête à repartir en sens inverse, la croupe déjà redressée en mode Speedy Scar' sur la ligne de départ.

✻✻✻
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Ramsey A. Dallas

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❖ Date de naissance : 09/04/1990
❖ Barge depuis : 26/01/2016
❖ Messages : 844
❖ Avatar : Ryan Gosling.
❖ Crédits : lux aeterna (avatar), tumblr (gif profil) & disturbed (gif + img + css).
❖ Multicomptes : Salem L. O'Malley, Charlize E. Flores, Judas F. Valentyne & Ruben C. Dashawn.
❖ image : All about us ¤ Ramsey 148573tumblrnq57enL53e1u6fq9ao1500
❖ Âge personnage : Trente-et-un ans.
❖ Profession : Ex journaliste, recruté pour devenir membre du Conseil, présentement en stage à la tour Willis.
❖ Faction : Érudit. (Né Audacieux.)
❖ Forces & Faiblesses : Moi-même... tout simplement.
❖ Philosophie : Livin la vida loca.
❖ Playlist : DEPECHE MODE - shake the disease. THE BLACK KEYS - lonely boy. IAMX - walk with the noise. XYLØ - afterlife.



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MessageSujet: Re: All about us ¤ Ramsey All about us ¤ Ramsey EmptyDim 10 Avr - 17:01


❝ I don't need your sympathy ,
feat. Scarlett Trueblood & Ramsey A. Dallas. ❞



Cette fâcheuse situation peut être pire, vraiment, mes bons, je vous prie de me croire en vous disant que ç’a l’air pire de ce que cela est véritablement. Cette fâcheuse situation peut être pire, facilement si pire. Comme, par exemple, me faire décapiter le nez avec une pelle ou, encore, me faire droguer par un gars louche dans un bar, me réveiller, total black-out, dans une baignoire et réaliser que l’on m’a volé un organe. Je vous assure, je vais bien, il ne faut pas s’inquiéter et surtout n’alerter personne.

À cette optimiste pensée, mes entrailles se contractent douloureusement, les lames de rasoirs reviennent, je me cambre comme un martyr sur le matelas moelleux de mon lit et laisse les fils bien acérés me déchirer à nouveau la trachée. Cette vilaine toux est vorace, tenace et prodigieusement violente. Je refuse de croire que mon état puisse s’aggraver aussi rapidement et dangereusement. Cette fâcheuse situation peut être pire. Je me le répète à nouveau, des crochets saillants s’ensilent dans mes chairs, fourragent mes muscles endoloris, servile pantin que l’on pâme dans un lit d’aiguilles, qui ne peut rien faire d’autre que de subir et croupir, les crampes sont là, persistantes, insupportables, infernales cierges mortuaires allumés dans les profondeurs patelines de ma poitrine, feu ravageur qui tarassent tout et consument les vestiges dévastés de mon organisme. La douleur m’arrache de tout oxygène, j’ai l’impression qu’un étau de fer se referme sur ma gorge, m’écrase mes si fragiles vertèbres, elles qui se déchirent et cisaillent dans le torrent de ces éclisses de verre qui me molestent sans manière aucune et qui explosent à chaque fois que je cherche à recouvrer mon air. Mon âme bourrelée de souffrance, si lourde d’impotence, dégringole dans le bien trop noir ravin, longue descente vertigineuse qui m’engourdi l’esprit, je me fracasse contre les allégoriques cloisons, l’étourdissement m’enivre, je dérive, la nausée me prend, je me cambre faiblement vers l’avant et recrache ce que je redoute tant. Le goût âpre du sang explose dans ma bouche poisseuse, arôme de rouille et de fer qui se désespèrent sur mes papilles gustatives alors que mon visage empourpré et perlant de sueurs froides est à moitié engouffrée dans une bassine à moitié ruisselante de cette matière visqueuse qui se résume à ce qui autrefois était sensé allonger mon espérance de vie.

Du sang. Je suis en train de vomir du sang et toutes ces merdes que j’ai pu m’injecter dans les veines. Putain de cancer. Lui qui ose foutre mon cerveau en état de guerre, à journée longue, me fait serrer les poings, encaissant vainement sa torture qui me comprime inlassablement le cœur. De jour en jour, il s’empare de moi avec une facilité si cruelle, je le sens, je le vois s’approcher, moi, le bout de terre aride, marécage boueux déchiré par la pelle, qui rend cette Nature au combien si laide et éloignée de toutes choses si belles. La rage me dévore, le désespoir me noie et la vie déchoit sans me laisser le choix. Putain de cancer. Tu nécroses. Tu avales tout. Avare, capricieux, gourmand, il cache mon souffle, l’arrache, le couche et l’ancre en son cœur si noir, noir de cette noirceur ostentatoire. Il me fait craindre le matin, il me fait craindre la nuit tombée, tout lui appartient, j’ignore ce qui m’attend demain, car il ne me lâche pas d’une seule cellule, au fond, bien au fond, ce qu’il veut si hardiment, c’est mon vieux corps malade qui lutte en vain…

Illusoire, ce soir, encagé dans cette spirale infernale, je vois danser devant mes yeux vitreux, bon nombre de points aux reflets carmin, tout est si rouge alors que le monde bouge sans cesse autour de moi. Mes poings se compriment contre la bassine, mon torse se gonfle et dégonfle que par les élans de souffrance qui m’assaillent, je tente d’étouffer un gémissement, et c’est dans le hurlement de ce bien lourd et profond silence que ta voix s’entend et que ton visage se fait enfin voir.

Cette fâcheuse situation peut être pire… groggy de torture, je lève les yeux vers toi, entend résonner ma douleur alors que tu ne feignes pas tes peurs. Malgré mes soubresauts, malgré le sang qui glisse sur mes lèvres par flot, pour toi, belle et digne, dans ma douleur, bien que je me noie le cœur dans les noirceurs, je veux rester digne et noble. Mes lourdes paupières embrassent l’obscurité lorsque je sens la chaleur de ta main se poser sur mon front gelé… un moment de répit, en ces enfers récalcitrants.

- Non ! Non ! que je peine à murmurer alors que ma main fébrile s’ancre désespérément à ta main, te supplie de rester à mes côtés… te demande secrètement de ne pas t’en aller.

- … Pas de médecin.

Mes doigts se resserrent doucement, mon regard vaseux cherche ta silhouette que je vois valser dans la noirceur de la pièce.

- Sur ma…. Table de chevet…

La nausée me prend, les éclisses de verre reviennent à la charge, me déchirent l’être qui sitôt saigne. Je ne peux pas parler, tête toujours perdue dans la bassine, à l’aveugle, je pointe de mon index un cachet de comprimés.

Putain de cancer…
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MessageSujet: Re: All about us ¤ Ramsey All about us ¤ Ramsey EmptyLun 18 Juil - 17:42

All about us
Scarlett &Ramsey

These are all the things we don't know. ✻✻✻ Le séant déjà redressé, l'arbitre n'a plus qu'à te sonner la cloche pour que tu files, ventre à terre, vers le nouveau but ultime de ta vie. Un médecin. C'est ce qu'il lui faut, n'est-ce pas ? Même si c'est une mauvaise grippe ou une vilaine gastro. Quoi que ... Qui lâche des gerbes de sang à cause d'un virus, hm ? La bassine fermement campée sous son menton et ta manucure agrippant ses cheveux moites de sueur, tu ne peux retenir tes prunelles d'observer le contenu morbide de ce qui fut dans son estomac. Du moins, le peu qu'il y en eut. Tu n'es pas soignante. Ton travail à toi, c'est de t'assurer que les dossiers de Ramsey Dallas soient à jour, de répondre au téléphone et, encore plus chronophage, d'être toujours absolument sublime. Pourtant, même si tu n'es que ça, une petite secrétaire, même si tu n'as pas connu la maladie et ne fréquentes pas charitablement Wrigley pour te donner un genre, force est de constater que ton petit doigt te souffle qu'il n'y a rien de bactériologique dans l'état de ton patron.

Dit patron qui refuse faiblement la présence de quelqu'un de compétent en la matière. A la place, il te désigne un flacon de plastique sur la table de chevet. Abandonnant sa tignasse, tu t'empares du contenant, incapable de décoder le charabia médical écrit sur l'étiquette. Qu'à cela ne tienne, tu attends que le dernier haut-le-coeur soit passé et aide Ramsey à se redresser, n'hésitant pas à passer tes mains sous ses aisselles. Ceci fait et toujours sans une once de réticence, tu amènes délicatement un cachet entre ses lèvres avant de le faire passer par un verre d'eau. Une pensée sortie de nulle part t'intime de le faire boire par petites gorgées, afin qu'il ne renvoie pas le médicament dans les tréfonds de la bassine. Un peu plus et on croirait que tu as raté ta vocation ! Ah ah ! Hilarant !

Maintenant que la crise semble s'apaiser, tu t'assois au bord du lit, non sans avoir indiqué à Monsieur qu'il serait plus raisonnable de s'allonger sur les coussins. Qu'importe, il fait bien ce qu'il veut. Quant à toi, tu le lorgnes de tes prunelles curieuses, une étincelle d'inquiétude franchissant la barrière de ta mine impavide. Difficile de jouer la comédie jusque dans le regard, face à ce genre de situation. Ramsey et toi vous tolérez, croyais-tu. Tu n'auras jamais imaginé te soucier de son sort, toi qui ne te préoccupe généralement que de ta petite personne. Du moins, d'après les rumeurs.

" Que t'arrive-t-il ? " interroges-tu d'une voix atone. Tes lèvres sont sèches et ta gorge est rongée par le sanglot que tu réprimes. Un ridicule consommé pour lequel tu te flagellerais si tu ne sentais pas venir l'embrouille. Tu flaires le mensonge à dix miles et autant dire que tu n'es pas d'humeur à ça. " Je te préviens, je viens de traverser la moitié du quartier pour atterrir ici et te trouver livide, desséché et vomissant, alors pitié, ne me parle pas de rhume. Ou d'intoxication alimentaire. " Tu déglutis difficilement, cherchant une contenance qui te fait défaut. Tu voulais que ton discours résonne comme une menace, cependant, il fait plutôt écho à ton angoisse. De manière à détourner ta propre attention, tu lèves une main et ramène le flacon devant tes yeux, louchant presque dessus. " Un médecin ne prescrit pas ça pour un virus. " Coup de bluff et coup de poker, au petit bonheur la malchance, sur un malentendu, ça peut passer.

✻✻✻
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Ramsey A. Dallas

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MessageSujet: Re: All about us ¤ Ramsey All about us ¤ Ramsey EmptyLun 1 Aoû - 15:48


❝ I don't need your sympathy ,
feat. Scarlett Trueblood & Ramsey A. Dallas. ❞



Tu vois. Tu me vois tel que je le suis réellement. Des voiles qui se lèvent, des ombres qui se pâment, les rideaux d’un vain théâtre qui retombent, l’utopie qui s’enfuit, la misère qui m’enserre, les feux de projecteurs qui se braquent sur moi, m’immolent de leurs clartés incandescentes et te montrent qui je suis réellement ; un homme ordinaire, qui a constamment le regard rivé sur l’arrière, parce que regarder droit devant ne conduit nulle part parce que l’Avenir est pour lui un cadeau qui lui est interdit. Fragile. Vulnérable. Faible. Malade. Oscillant entre le délire, l’illusion, l’élision et cette fatale réalité. Le vernis sur le mensonge craque, s’émaille et laisse entrevoir les laides parcelles de cette vérité de glaise qui fond entre tes doigts et devient effigie horrifiante. Le mal dont je souffre s’enfui comme une trêve alors que les effets de cette miraculeuse pilule que tu m’as aidé à avaler se répandent doucement dans mon organisme distordu, avalant de subtile gorgée d’eau, recrachant dans la bassine ce filet de salive et de sang poissant mon gosier. Mes azurs ternes et brumeux qui te contemplent honteusement, lorsque je te vois t’affairer en tes propres pensées qui t’emmènent à tout réquisitionner. Docile, le corps bourrelé de souffrance, la respiration faible mais graduellement stable, je m’allonge doucement sur la surface moelleuse de mon lit, mes omoplates et l’arrière de mon crâne allant s’engouffrer dans les nuages de coussins qui traînent nonchalamment là. Je m’affaisse et m’apaise. J’espère et désespère. À l’aveugle je pose au sol le récipient, balayant le suaire de sueur froide de ma main libre qui glisse sur les traits harassés de ma figure aussi livide que le jaspe alors que du coin de l’œil je te lorgne avec embarras et gêne.

Si tantôt la situation pouvait être pire, humblement, mes bons, je vous confirme qu’elle l’est devenue et que toi et moi sommes joyeusement en train de galvauder sur les contrées oniriques des complications. Je ne peux pas te mentir. Malgré tes airs candides, je sais que tu es maligne et lucide. Bobards et pipeaux sont insultes à cette allégeance que tu me livres sans rien comprendre.

- Je suis mourant, Scarlett. Je suis malade. Gravement malade.

Le vernis sur le mensonge craque, s’émaille et laisse entrevoir les laides parcelles de cette vérité de glaise qui fond entre tes doigts et devient effigie horrifiante. Ce soir, je n’ai pas la force mentir mais un sourire vaincu naquit sur mes lèvres, point indifférent face à l’ironie de notre situation. Je tourne lentement le visage vers ta direction, te contemple quelques instants, mon regard jouant la navette entre ton visage d’ange et les cachets tenus en tes mains.

- Cancer du poumon, non à petites cellules, stade 4.

Personne ne sait. Personne ne savait. J’étais loin de me douter que tu serais la première personne à le savoir. Toi et moi n’étant pas réputés pour des conversations à cœur ouvert sur nos petits secrets. Tu es ma secrétaire et moi ton patron… Le sourire plaqué à mes lippes s’agrandit, creusant ces imperceptibles rides en forme de patte d’oie sur la commissure de mes yeux, je veux alléger l’atmosphère, te faire comprendre qu’il n’y a rien à faire, mais que c’est pas grave. Il y a de cela fort longtemps que ce n’est pas grave. Lâcher prise. Accepter la vie telle qu’elle est.

- Ce que tu tiens entre tes mains sont des médicaments qui aident à la douleur et stabilisent mon état.

Épuisé, je ferme les yeux, baye malgré moi, me replace sur le lit plus confortablement, basculant sur mon flanc, le flanc de la face calé en les coussins, mon corps malade arborant un semblant de position fœtal.

- Reste. Reste avec moi, s’il te plait. Pour cette nuit, seulement. Tu n’as rien à craindre, je vais pas clamser sous ton mufle et je suis trop déglingué pour une partie de jambes en l’air.  

Mon bras s’allonge vers l’arrière, tapotant de ma paume fébrile la place libre et orpheline laissé sur le lit, dans mon dos.

Je ne veux pas être seul. Je veux pouvoir fermer les yeux et avoir la certitude de les rouvrir au petit matin. En te sachant non loin, j’ai de quoi m’accrocher…      

…un homme ordinaire, qui a constamment le regard rivé sur l’arrière, parce que regarder droit devant ne conduit nulle part parce que l’Avenir est pour lui un cadeau qui lui est interdit. Fragile. Vulnérable. Faible. Malade. Oscillant entre le délire, l’illusion, l’élision et cette fatale réalité. Le vernis sur le mensonge craque, s’émaille et laisse entrevoir les laides parcelles de cette vérité de glaise qui fond entre tes doigts et devient effigie horrifiante. Le mal dont je souffre s’enfui comme une trêve… lorsque je suis avec… toi.
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MessageSujet: Re: All about us ¤ Ramsey All about us ¤ Ramsey EmptySam 20 Aoû - 19:56

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These are all the things we don't know. ✻✻✻ Le glas résonne. L'épée tombe et te coupe en deux, te coupe le souffle, te percute en plein abdomen. Tu suffoques. Intérieurement, du moins. Mourant. Qu'est-ce que ce mot ? Que vient-il faire dans cette conversation ? Pourquoi ? Quelle mauvaise blague te fait-on là ? Cancer. Cela manque vraiment de goût, pour un homme tel que lui. Non, vraiment, il est des sujets avec lesquels il ne faut pas rire. Même toi, tu le sais, Ramsey Dallas ! t'embrouilles-tu. D'accord, tu étais peut-être un brin irrité, cependant, de là à accuser une maladie incurable pour échapper à ton courroux de déesse blonde, c'est un peu poussif. Petites cellules. Allez, on arrête le jeu ! Tu veux bien lui laisser gagner cette manche pour peu qu'il revienne sur ses révélations. Tu oublieras. Promis. Croix de bois, croix de fer, si tu mens ... Stade 4.

Quel drôle de bruit, maintenant. Comme l'écho du verre qui se brise, une image de réverbération mortifère quelque part, dans ton cerveau, dans ta gorge, dans ton estomac ... Tu ne sais pas d'où cela provient. Tout ce que tu comprends, c'est le déni auquel tu viens de faire face. Tu craignais le mensonge, voilà que la vérité est dix milles, un million, de fois plus terrible. Vos regards se croisent. Ta peau se fait translucide, toute ta dévastation se lisant jusque dans les veines que tu révèles malgré toi. Des veines devenues glace, où plus rien ne s'écoule excepté le choc, la terreur. Le flacon glisse de tes doigts fins, lisses, parfaits. Et pour synchroniser le balai de tes émotions, une larme rigole sur ta joue, dévale ton menton délicat. Mourant. Cancer. Petites cellules. Stade 4. Poupée de cire figée sur place, tu ne peux que dévisager ton patron souriant, résolu au sort qui l'attend. Il l'a accepté. Le pourras-tu ? Lui qui n'était pour toi que ton supérieur, que l'épine dans ton pied gênant la cadence chaloupée de tes stilettos. Un tremplin à ta réussite, le journaleux ambitieux, le ... Non, c'était trop simple.

Aucune symphonie de Bach collée à tes tympans ne pourra faire taire la sensation prégnante que si tu venais à le perdre, alors ce serait bien plus que tes rêves qui mourraient avec lui.

Il veut que tu restes à ses côtés pour cette nuit. Soudain, la peur disparaît et ton inaction également. Il prend la peine de te rassurer sur ses intentions, néanmoins, tu n'en as cure. Cela ne t'avait même pas traversé l'esprit, à vrai dire. Si tu apprécies l'humour et l'attention, tu ne fais pas mine de sourire à ton tour. Pas encore. Tu te contentes de te redresser. Tu restes plantée là quelques instants, sans le quitter des yeux. Tu pourrais partir, là, maintenant. Le déni pourrait rester. Revenir. S'enterrer avec tes états d'âme. Tu pourrais oublier. Tu es tellement forte à ce petit jeu.

Pourtant, le geste que tu finis par esquisser n'est pas celui d'un pivotage droit vers la sortie en règle, mais plutôt de retirer tes talons hauts. Privée de douze centimètres, ta vulnérabilité face à de grand homme te frappe. Ce qui ne t'empêche pas de contourner le lit, toujours sans un mot. Le bruit est bien réel, cette fois, tandis que tu fais glisser la fermeture éclair de ta robe. Ton état a beau être second, tu n'as pas perdu le nord s'agissant de ne pas froisser Gucci. L'instant d'après, tu te glisses sous le drap, ce dernier remonté sur ton soutien-gorge tandis que tu t'allonges aux côtés du jeune homme à la respiration laborieuse. Les azurs rivés au plafond, tu ne sais quelle attitude adoptée, aux prises d'un dilemme douloureux. Les déterminismes contre ton instinct. La rigueur contre le lâcher-prise.

Finalement, le tissu bruisse sous tes gestes tandis que tu te coules vers la silhouette luisante de sueur de Ramsey. Ta main vient se poser sur son torse avec une certaine fébrilité, néanmoins bien décidée à tenir bon, comme si tes doigts pouvaient lui insuffler cette vie qui lui échappe. Ton nez effleure son cou, ton souffle se perdant sur son derme humide. " Merci de ne pas m'avoir menti. " murmures-tu à son oreille, reconnaissante. Aux jeux de dupes, aux omissions, tu es à la fois la Reine et le Laquais. On se plaît à te mener en bateau, à t'occulter la réalité de ce monde. Que l'oiseau ne déploie surtout pas ses ailes. Qu'il ne puisse surtout pas voler loin des siens. " Merci. " répètes-tu, ravalant la chaleur qui irradie et te réchauffe le coeur. " Repose-toi, maintenant. Je suis là. "

Semblerait-il que quoi qu'il advienne, je ne serais jamais bien loin de toi. Tu peux te reposer sur moi, qu'importe ce que nous sommes.

Et tu fermes les yeux.
✻✻✻
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❖ Philosophie : Livin la vida loca.
❖ Playlist : DEPECHE MODE - shake the disease. THE BLACK KEYS - lonely boy. IAMX - walk with the noise. XYLØ - afterlife.



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