Un p'tit vote



Il est dit, selon la théorie du Chaos, que quelque chose aussi petit que le battement de l'aile d'un papillon peut finalement causer un typhon à mi-chemin autour du monde.


 
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 Won't tell what I said, because two can keep a secret if one of them is dead ¤ Judas

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Calypso Reed

one choice can transform you
Calypso Reed

❖ Date de naissance : 12/07/1989
❖ Barge depuis : 21/10/2015
❖ Messages : 271
❖ Avatar : Lily Collins
❖ Crédits : Shiya & neondemon
❖ Multicomptes : Hazel Stevenson & Scarlett Trueblood & Alice M. Lavaud
❖ image : Won't tell what I said, because two can keep a secret if one of them is dead ¤ Judas 200
❖ Âge personnage : Vingt-cinq ans
❖ Profession : Ingénieure en électronique & informatique, patrouilleuse réserviste ~ Dealeuse de bidouillages en tous genres
❖ Faction : Audacieux (née chez les Erudits)
❖ Forces & Faiblesses : Sa ruse & sa témérité contre son amoralité délétère
❖ Philosophie : " Dans le doute, tape plus fort. "
❖ Playlist : Bad Blood (Taylor Swift) ~ Radioactive (Imagine Dragons) ~ Listen to Beethoven (Mark Isham)



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MessageSujet: Won't tell what I said, because two can keep a secret if one of them is dead ¤ Judas Won't tell what I said, because two can keep a secret if one of them is dead ¤ Judas EmptyJeu 25 Mai - 16:31

Won't tell what I said, because two can keep a secret if one of them is dead.
Calypso & Judas

They burn in our brains, become a living hell. 'Cause everybody tells, everybody tells ... ✻✻✻ Sombres obélisques qui se dressent devant toi, tu contemples le sommet de l'arche s'étendre en piques menaçantes vers le ciel. Les vitraux décolorés par la nuit semblent avoir transformé leurs silhouettes compatissantes en squelettes macabres. Si, peut-être, se rient-ils de toi, hérétique venue en l'antre de la Sainte Eglise de Notre Seigneur Tout-Puissant, tu leur renvoies toute ta concupiscence. Les talons de tes bottes foulent les dalles consacrées, ta vilénie semblant laisser des traces infernales dans ton sillage. Et que dire de tes lèvres peintes d'un carmin presque luxuriant ? De ta veste de cuir bruissant, comme un fait exprès à troubler l'ambiance sacrée de ces lieux ? Un sourire pernicieux creuse tes joues pâles à la lueur des cierges.

Des ruelles empestant la pisse froide aux églises, il n'y a jamais qu'une soutane. Drôle d'endroit pour te recevoir, tout de même. Tes iris embrasées de cette sempiternelle flamme démoniaque parcourent les lieux avec indolence. Ton souffle exhale la fumée aux relents de souffre d'une cigarette. Bâton mortel dans un lieu vénérable. Tu n'as honte de rien, Calypso Reed. Aucun respect pour la coupole qui tente de t'écraser du poids de son Seigneur et Maître. Le mégot finit sous ta godasse tandis que ton carré brun frémit sous tes mouvements de tête, comme entraîné par une mélodie que toi seule peut entendre. Ou pas. Car te voilà qui siffle, faisant trembler jusqu'à l'autel par cette énième profanation.

C'est que tu aimes être entendue, diablesse souterraine mais jamais errante. Tout semble t'appartenir, jusqu'au terrier du plus gros lapin que le monde ait connu. Toi, tu es la hase de Chicago, la reine des abeilles goulues et perforant les âmes innocentes de tes concitoyens - suffixe si parlant, à bien y réfléchir.

" Seigneur, ne me pardonne pas car j'ai péché. " t'égayes-tu tout à un coup entre deux mélodies irrévérencieuses, mains dans les poches, hanches roulant au rythme de tes pas tandis que tu remontes l'allée centrale. " Seigneur, je m'accuse de tous les péchés véniels dont ma mémoire ne peut T'épargner. Je n'ai aucun très grand regret de T'avoir éventuellement offensé et je ne réclame aucune de Tes miséricordes. " Tu t'arrêtes près d'un banc où tu le sens, on t'attend. Silhouette quasi invisible, drapée dans sa dignité, exacte opposée de ton indignité. " Amen ! " Tu termines avec une bonne humeur de crécelle. La Castafiore des émotions feintes. " Comme je brûlais de pouvoir enfin vous rencontrer, mon Père. " Et soudain, ta voix se fait ronronnante. Féline apparition aux côtés du prêtre. Tu sais que c'est lui. Une telle rencontre, en un tel endroit, ne pouvait qu'être l'invitation de Valentyne. Tu sembles l'avoir même attendu trop longtemps. " J'oserais même avancer que vous vous êtes fait attendre. " Mais sous la couche de miel, l'acide de la méfiance brûle. Il est de ceux dont il faut tout attendre. Il est dangereux. Craignant ce qu'il attend de toi et tout ce qu'il serait prêt à faire pour l'obtenir.

✻✻✻
CODES © LITTLE WOLF.
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Judas F. Valentyne

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Judas F. Valentyne

❖ Date de naissance : 09/04/1990
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❖ Âge personnage : Trente-deux ans.
❖ Profession : Prêtre à l'église de valley of tears et punisseur pour mon propre compte.
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❖ Forces & Faiblesses : Mon libre arbitre qui rentre en conflit avec mon âme fêlée.
❖ Philosophie : Being crazy isn't enough.
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MessageSujet: Re: Won't tell what I said, because two can keep a secret if one of them is dead ¤ Judas Won't tell what I said, because two can keep a secret if one of them is dead ¤ Judas EmptyMer 14 Juin - 13:04

« My evil ways »
Its been so long. Long hard days. They dont say. Gods change my ways. Change my ways. Those evil ways. So I set out. Cross that way. Strike them down. To make them pay. Change their ways. Their evil ways


Lorsque mon front, coupable et lourd, se pose sur les jointures de mes pouces, je sens que tous mes secrets se répandent en l’espace saint. Prunelles de jade qui se privent du clair-obscur quand je ferme les yeux, mains jointes, le corps servilement rabattu sur le sol de mon sacrement, épaules voûtées, coudes appuyés contre le dossier en bois d’un des nombreux bancs, à en avoir mal aux genoux, j’implore et prie notre bon Dieu Tout-Puissant.

Toujours courir dans le noir en essayant d'attraper mes étoiles qui déchirent la voûte céleste et tombent. Mes doigts entrelacés se resserrent avec désespoir contre les mailles tranchantes de mon chapelet, cisaillant mes chairs, révélant mon sang qui perle sur mes phalanges, quelques larmes carmines tombant sur le bois béni et redessinant ses veinures vernies. Tôt dans la soirée, j’ai pris mon agenouillement, sans faire de bruit, murmure de la trêve en mes démesures, à mesure que mes cendres ont frappés le sol. Non. Je ne suis pas ce que le monde peut penser. Certains l’ont deviné. Certains l’ont ignoré. Je suis une histoire. Je suis une rupture. Juste un personnage au nom biblique qui dans le mauvais ciel brûle. Seigneur, ô, Seigneur, pouvez-vous voir mes cicatrices ? Seigneur, ô, Seigneur, pouvez-vous voir mes brûlures ? Je n’en suis plus si sûr. Je vous ai tout donné et tout ce que vous m’avez offert m’est une douce et amère misère. Maintenant que mes cendres ont frappés le sol, dites-moi, Seigneur, ô, Seigneur, qui va la sauver ?

Cher mauvais ciel, je t’en prie, ralentis tes flammes, tu me tue maintenant. C'est la fin, mon bien-aimé Tout-Puissant. Je me suis perdu dans les horripilantes chimères et tout ce que je sais c'est où Elle était. Avant. Bien avant. Je deviens la vérité qui fait peur. Je suis une fièvre que la folie du monde a inventée. Je suis juste un martyr brûlant dans le mauvais ciel.

Et je te sens enfin. Toi. Chargée de ton lourd cortège de minuit. Funèbre corbillard qui prolonge le noir dans l’espace saint. Ton persifleur sifflement moqueur retentissant en échos en le silence religieux. Douloureux coup de pieu qui prend mon cœur pour cible et que je reçois en pleine poitrine. Je réprime la grimace, devant tes fresques et tes farces, redresse l’échine, m’assieds sur le banc, et contemple la nef avec le regard brûlant que la fièvre de la folie du Monde a lentement fait monté en moi. Enfant malvenue, tu es venue et reviendras ! Montes, montes, avances sur l’allée centrale, et remontes dans le silence lourd du couloir de la Mort. Sordidement patient, j’écoute ton cantique blasphématoire, mon regard se figeant sur l’autel, l’autel minuit, où le Livre Saint est posé, prêt à recueillir sur ses pages vierges, ton âme qui ne cherche pas le repentir et que tu as laissé périr.

Comme la plupart du temps, vautré dans les Ombres, je me relève de contre le banc et me promène sans faire de bruit. Mon corps louvoie en les inextricables noirceurs, tu ne me vois pas qui épouse ton crépuscule, bouges autour de toi comme l'air dans le ciel et la mer dans la mer, quittant l’alignement des bancs et te cachant pour l’instant mes sédiments. Répugnant Empereur de la Laideur, je te laisse aller et t’arrêter sur le seuil que veut bien voir ton œil. J’ai déchiré bons nombres de suaires et résolu bons nombres de mystères, pour qu’enfin tu viennes et m’appartiennes. La fin de ton errance et le début de ma pénitence.

Ton cœur pulsant en l’ivresse de ton audace, quand résonnera le glas, serein sera ton visage. Je t’enlèverai pas le châtiment de la Vie, mais t’offrirai le néant en guise de tourment. Et c’est sur le point de t’offrir le grand voyage, que je m’expose enfin à toi, me lovant en tes acides sirupeuses et supportant tes fausses joyeuses.

- Et j’oserai avancer que je n’ai aucune excuse à vous offrir. La patience, pour pareilles circonstances, est l’écrin à bons nombres de desseins, mademoiselle Reed, je ne te cache pas la prose de ma voix, au souffle de ma respiration qui t’effleure l’oreille, tu sens l’arrachement continu de mes viscères et lambeaux sanguinolents de mon cœur.

De la patience, je n’en possède plus, mais pousser un peu plus loin ce supplie m’est vertu et je trouve la force de te sourire.

- Vous voulez savoir pourquoi est-ce que vous êtes ici ? Suivez-moi, je vous prie.

Je t’ordonne et t’invite à la fois. Rien de méchant. Rien de méchant, pour l’instant. Mains croisées derrière le dos, j’ouvre la marche, achève ton avancée sur l’allée centrale, le couloir de la Mort, mon corps se dessinant dans la nuit comme seul et unique flambeau vivant. Je monte les quelques marches nous menant à l’autel, la traverse, ouvre la porte de la Sacristie, t’intime de la traverser, pour nous profiler au côté d’un modeste comptoir en bois massif alors que je m’empare de deux récipients de cuir.

- Est-ce que vous avez déjà eu la chance de boire un Vin Liturgique dans un Calice, mademoiselle Reed ?  

De mes dextres, j’attrape la burette en verre et remplis nos deux coupes. Pour te montrer ma bonne Foi, pour endormir tes soupçons, je bois une lapée du Sang du Christ et redépose l’objet sacralisé sur la surface du meuble.

- Un vin comme celui-ci, il n’y a qu’au Nord qu’on le retrouve. Son goût est unique. Je vous le conseil. Nous parlerons ensuite. Je sais me montrer civilisé avec une âme que je brûle également de rencontrer.  

Juste un personnage au nom biblique qui dans le mauvais ciel brûle.
La patience, pour pareilles circonstances, est l’écrin à bons nombres de desseins.
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