Un p'tit vote



Il est dit, selon la théorie du Chaos, que quelque chose aussi petit que le battement de l'aile d'un papillon peut finalement causer un typhon à mi-chemin autour du monde.


 
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 i'm just gonna hurt you really, really bad (arizona)

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Ezra S. Ravenscar

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Ezra S. Ravenscar

❖ Date de naissance : 28/12/1998
❖ Barge depuis : 20/08/2015
❖ Messages : 1979
❖ Avatar : jared leto.
❖ Crédits : faust (vava) + tumblr (gifs) + disturbed (signa)
❖ Multicomptes : silena m. eastwood + maven k. morgenstern.
❖ image : i'm just gonna hurt you really, really bad (arizona) 170802095118273089
❖ Âge personnage : 35 yo.
❖ Profession : gérant de flesh & blood, extravagant maître d'un trafic obscur & illégal.
❖ Faction : dauntless.
❖ Forces & Faiblesses : les audaces capricieuses qui dérivent en inconsciences.
❖ Philosophie : take the best, fuck the rest.
❖ Playlist : DIGITAL DAGGERS, the devil within + GET SCARED, sarcasm + MUSE, madness + MELANIE MARTINEZ, mad hatter + THE WEEKND, reminder + ELLE KING, where the devil don't go + CAGE THE ELEPHANT, ain't no rest for the wicked + HALSEY, control + TWENTY-ONE PILOTS, heathens + ROYAL DELUXE, i'm a wanted man + THE WHITE STRIPES, seven nation army + KARLIENE, become the beast.



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MessageSujet: i'm just gonna hurt you really, really bad (arizona) i'm just gonna hurt you really, really bad (arizona) EmptyVen 12 Fév - 21:01


       
You can be Alice, I'll be the Mad Hatter


I'm nuts, baby, I'm mad, The craziest friend that you've ever had. You think I'm psycho, you think I'm gone. Tell the psychiatrist something is wrong. Over the bend, entirely bonkers.

 

(thème) Sinistre machination qui est née de tes abominations. Une ambition sur tes perversions, sur son aversion qui t'appelle, te rappelle que vos jeux sans nom n'auront de fin qu'au déclin de ton imagination. La nuit, ténébreuse et sulfureuse nuit, la plus délicieuse des compagnies, inscrit au cœur de vos souillures, sur les disharmonies de son murmure, quelques ignominies, quelques flétrissures qui s'épurent quand dans les futures meurtrissures tu te délure. Alors, de ta boîte à malice, quelques précieux artifices qui usent et abusent de ceux qui, trop plein de vices, subissent tes vicieux caprices. Dans les contrées du Savoir où se terre celle que tu n'as de cesse de vouloir, germent ces graines de haines et de blasphèmes, ces graines humaines qui sans peine les aliènent, les mènent et les enchaînent à tes fantaisies souveraines. Esclaves de leurs rages, ils ne voient pas ces ravages que tu creuses de tes outrages inhumains, quand de leurs mains tu guide son destin vers tes délires malsains. Ils te l'amènent et tu l'entraîne, dans les profondeurs de ton domaine où, bientôt, tu te feras le pire des fléaux.

***

« DEBOUT LA DEDANS ! » que tu crie effrontément, un peu trop joyeusement, en tapant sur des casseroles dans un vacarme assourdissant. Devant tes opales immorales, se dresse, sépulcrale, ta poupée d'une nuit, ta poupée endormie. Pieds et points liés sur cette croix d'acier que tu nomme Désespoir, elle trône telle une figure sacrificatoire. Ignoble mascarade qui s'écorche sur tes bravades, piétinant l'honneur et les pleurs dans ces myriades sinueuses qui en tes pensées esquissent toutes tes possibilités, si cruelles et si belles. Théâtre dont tu t'es fais le compositeur, toi qui à cette heure l'amène en cette triste demeure emplie des fragrances de ta malfaisance, l'errance de sa conscience. Jetant à terre les instruments culinaires subtilisés dans la pièce attenante, tu rythme la cacophonie de tes comédies infamantes quand sur ta proie un peu trop charmante, fascinante s'égare ton attention bouillonnante. « J'espère que tu as bien dormi, la nuit va être longue ! Enfin surtout pour toi parce que moi, je ne vois jamais le temps passer. » que tu t'inquiète, honnête. Tu ne voudrais pas gâcher ta jolie fête. Ce n'est pas une vengeance, ce n'est pas ta fierté lancinante qui te pousse à ainsi creuser dans la poitrine d'un ami un néant écrasant. C'est ce jeu que vulnérable, il a fui, ce jeu qu'inlassable, tu poursuis.

Au cœur de tes insomnies, en l'horreur de ton esprit se pâmant de candeurs et d'infamies, l'éclat malveillant de tes folies qui dans l'ennui dessinent quelques crimes, s'abominent. L'inconscience de tes péchés s'offre la décadence de tes atrocités. Recommencer, encore et encore, à mutiler les raisons que tu dévore, ronge jusqu'à la mort. Poupée d'une nuit, poupée endormie. Ici, dans les entrailles de ta démence, tu fais d'elle l'objet de tes nuisances. En ces méphitiques enfers exhalant ces relents mortifères, antre d'imaginaires cerbères où dans les abus de tes humeurs singulières tu aimes à te complaire, tu espère qu'elle va se plaire, te rendre fier. Rien ici-bas ne présage ton carnage si ce n'est ton arsenal qui attend, impatient, d'exercer son empire infernal. Non, ici ne s'étend nulle ombre, si ce n'est la tienne qui la surplombe. Car la noirceur de ce décor où suinte l'horreur ne s'est pas ébauchée, vulgaire, en solitaire ; c'est ton être qui souille ces lieux comme il souille ceux qui trop longtemps restent prêts de tes jeux d'enfant, tes vœux de déments. Là, autour de toi, c'est extravagant, éclatant de ces couleurs vivaces, ces couleurs qui s'encrassent dans le suaire de ton monde sans frontières. C'est toi. C'est ce désordre candide, ce chaos sordide. Derrière ta tignasse ébouriffée, ta tenue pas soignée, le paradoxe de tes couleurs assemblées, indignées, s'éclosent tes psychoses. Tu n'es pas noir, ni la figure du désespoir. Juste un gamin un peu trop précaire, un peu trop sanguinaire.

Impatient, insolent, tu t'indiffère de ses paupières qui se délièrent pour voir l'auteur de son calvaire, t'écartant et te plaçant devant une caméra dont l'emplacement était prévu pour englober tous tes sinistres agissements. T'appuie sur un bouton, sait qu'elle observe toutes tes actions, et un sourire tordu glisse sur tes lippes l'esquisse d'un délire présageant le pire. Tes doigts s'agitent, salut illicite. « Heeeey ! Je t'ai manqué ? J'ai l'impression que ça fait un bail depuis, tu sais, que tu m'as défoncé les côtes ? Oh, tu vas certainement te demander pourquoi je tourne une vidéo pour toi ? C'est simple. J'me disais ; Salem t'a si gentiment offert dix doigts, pourquoi tu ne lui rendrais pas la pareille ? J'veux dire, te rendre la politesse, c'est la moindre des choses. Mais voilà, les doigts ont pourri, et puis je me suis dis : pourquoi se limiter à ça ? C'est éphémère et ça finit se putréfier et puer l'trépassé. Et ça m'a donné une idée ! Je vais t'offrir quelque chose d'encore mieux, un cadeau que tu pourras voir et revoir dès que t'en auras envie ! Ouais, j'ai un peu triché, j'ai demandé de l'aide à une amie. Mais j'espère que tu ne m'en voudra pas, j'ai mis tout mon cœur et mes bons sentiments là-dedans. » Ton buste s'efface et laisse voir sa sœur qui n'attends que le début de ses terreurs. « Ari ? Tu veux dire bonjour à Salem ? » Ses glaciers acérés te percent et te bercent, mais ce ne sont que tes insanités qui sans pitié s'exercent.  « Non ? Tant pis. » Tu te retourne vers l'objectif, sans prendre la peine d'effacer ces sourires allusifs. « J'espère que tu apprécieras ma petite mise en scène. » que tu termines, l'imagine déjà qui fulmine. Alors, tu te dresses, te redresses et l'oppresse de tes bassesses. Tes doigts agrippent le dossier d'une chaise, que tu pose devant elle, passant tes jambes par dessus, et t'asseyant pour contempler ta poupée vivante, ta poupée bientôt sanglante.

« Ravi de faire ta connaissance Arizona. Tu vas voir, on va s'amuser ensemble. »

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Arizona J. O'Malley

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Arizona J. O'Malley

❖ Date de naissance : 14/11/1991
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❖ Âge personnage : 26 Ans
❖ Profession : Bras droit des Érudits || Technicienne Informatique
❖ Faction : Erudite (divergente)
❖ Philosophie : Find what you love and let it kill you
❖ Playlist : Cosmic Love - FLORENCE AND THE MACHINE || Meet Me On the Equinox - DEATH CAB FOR CUTIE || A Shadow Fall on Me - GARY NUMAN || The Preacher - JAMIE N'COMMONS || Smokestacks - LAYLA || Animal - XOV || Too Dry To Cry - WILLIS EARL BEAL || Won't Win - FRACTURES



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MessageSujet: Re: i'm just gonna hurt you really, really bad (arizona) i'm just gonna hurt you really, really bad (arizona) EmptyLun 15 Fév - 23:44


Kill a little time you can sleep when you're dead
❝Just remember what I said, Cause it isn't over yet || Feat Ezra S. Ravenscar & Arizona J. O'Malley❞




Tu es le mal qui suinte de la plus âpre de mes complaintes. Tu es la folie qui s'immisce avec rage jusqu'aux confins de mon esprit. Telle l'horreur qui rôde tu te tapis dans l'obscurité afin de ravir avec avidité tout ce que ma foi avait sacralisée et que tes doigts s'apprêtent grossièrement à éroder. En ta délirante symphonie tu m'as emprisonnée, m'aliénant de cette dissonante cacophonie que mon esprit immaculé n'avait encore jamais eu le malheur d'écouter. Tu m'affliges de ces notes dénaturées que ton psyché ravagé n'a de cesse de me jouer, m'enterrant en cette élégie que tu te plais à me chanter sans jamais te fatiguer. Du soufre de tes tourments tu m'as enivré pour mieux m'abuser et des effluves émanant de tes rêves désenchantés naissent tes caprices d'enfant brisé. Tu es le mal qui me broie les entrailles. Tu es la folie qui bafoue à présent mes jours et défigure mes nuits. De mon esprit embrumé surgit ton visage d'ange disgracié, mes yeux encore diminués peine à discerner ces traits que Dieu lui-même préfère ignorer tandis que tu t'imposes et t'exposes tel un prince en son antre aux condamnés. Un battement de cils et je pense pouvoir tout effacer, un simple battement de cils et je crois alors pouvoir me réveiller. Mais tu m'as bel et bien piégé. Enchaînée sur cette croix dont l'acier vient glacer cette peau que tu t'apprêtes à lacérer, je remarque au loin les objets que tu souhaites utiliser pour me torturer. Je ne comprends pas ce que je fais là, ni même pourquoi tu as jeté ton dévolu sur moi. Les pieds et les mains fermement liés, je ne peux ni bouger ni même m'échapper, ne pouvant qu'attendre et prier pour qu'un miracle qui, je le savais ne saurait arriver, vienne me libérer de ta caverne aux suppliciés. J'observe la pièce, tentant de trouver une issue par laquelle je pourrais me faufiler si seulement je n'étais plus attachée, profitant du fait que tu te mettes à peaufiner les derniers préparatifs de ton crime, pendant que la frayeur en mes poumons se comprime. Les éclats chatoyant des tentures et autres ornements contrastent avec la morne pâleur ruisselant de ton esprit dément. Mes sens diminués par les toxines que tu m'as sournoisement injectés commencent à se raviver et, alors que le cauchemar ne m'a jamais semblé aussi réel qu'en cet instant, mes iris se rivent sur ton échine lorsque tu évoques le nom de celui qu'à travers moi tu saignes à blanc. Salem, encore une fois tu étais l'origine de mes tourments et encore une fois en ton nom un autre s'apprêtait à m'anéantir rageusement. Je te dévisage de mes opales givrées qui silencieusement te menacent tandis que tu m'invites à parler à celui que tu souhaites voir t'implorer. Oh oui, tu es le mal qui s'alliant à l'indicible effroi me paralyse et se mêle à tout mon sang. Tu es la folie qui te galvanise et que je méprise malgré le poids de son emprise. Ce n'est que lorsque tu prends place face à moi, laissant grincer cette chaise vétuste que tu rabats avec fracas que je te jauge pour la toute première fois, laissant ma tête alourdie osciller ici et là pendant que je te défie de ma fougue d'autrefois :

- Je ne pense pas t'étonner si je te dis que le plaisir est loin d'être partagé. Tu sais, généralement, j'apprécie savoir avec qui mes rendez-vous sont planifiés. Surtout lorsqu'ils ressemblent à la vengeance issue du petit cœur brisé d'une veuve éplorée.

Je te souris alors du mieux que je le peux, tentant de dissiper au travers de ma rugissante insolence les affres de mon cœur que chacun de tes regards inquisiteurs vivifient avec violence. Non, tout ceci n'est qu'une mascarade pour mieux m'aider à endurer les sévices que tu t'apprêtes à m'infliger. Du temps, voilà ce qu'il me fallait gagner afin de retarder le plus possible les innommables desseins vomit par ton abjecte imagination que je sais sans fin. Et je la devine, cette morbide fascination que j'éveille en ces déserts ombragés par le même acier qui ronge mes deux sentinelles voilées par ce siècle dénaturé. Tout en moi t'enchante et te pousse un peu plus profondément en ta fertile démence qui à chaque seconde m'acclame et chante mes louanges. Tu vois en mon visage celui qu'en tout temps tu dévisages, cet autre O'Malley qui en mes traits renaît et pour qui tu défais tout ce que tu penses pouvoir lui apporter un obscure bienfait. Tes délires n'ont d'égale que la noirceur qui accule cette fébrile clarté que ton aura vient pernicieusement ternir et à jamais occulter. Abandonne tout espoir toi qui siège ici-bas avec moi dans le noir. Bien qu'entourée de tes démons et autres infernals commandants, cernée par tous ces mauvais génies qu'en ta chute tu as fait se parjurer et qui en chaque instant je sens te conseiller, je garde de par son nom cette lumière à laquelle aucun d'entre vous ne pourra jamais se soustraire. Peut importe les couronnes qu'ils te font arborer ou les titres par lesquels ils t'ont si souvent glorifié, c'est par ma foi inaltérée que je survivrais à ton implacable aliénation que je m'apprête à exorciser. Aucune rivière ne sera assez pure pour t'absoudre de tes péchés ni même assez profonde pour engloutir mon cadavre que tu rêves de mutiler perdu en ce fragment d'éternité que tu te plais à souiller. Je t'examine de ces yeux céruléens qui t'incriminent et te provoquent afin de voir jusqu'où ta folie culmine :

- Wow, je dois dire que je ne m'attendais pas à finir comme ça. Je te jure, c'est assez particulier. Tellement, que j'ai l'impression d'être emprisonnée dans le fantasme affligeant d'un de ces vieux pervers de salaryman. Il ne me manque plus que la petite tenue de lycéenne pendant que je te supplierais à coup de "yamete kudasai". M'enfin… Ce que j'en dis… Par contre, je t'avoue être intriguée par l'étendue de ta stupidité. S'en prendre au bras droit des érudits, fallait oser.

Je jette un coup d'œil à la caméra qui filme l'intégralité de tes odieux méfaits, puis, rabattant mon attention sur l'hôte de ma désolation :

- Tu crois vraiment le faire réagir avec ça? Laisse-moi t'expliquer une chose, Salem n'en a rien à cirer de sa petite sœur adorée. Les liens du sang ne signifient rien pour nous, depuis notre enfance on nous a appris à se détester et à s’entre-déchirer dès la première opportunité donnée. Il n'a toujours été qu'un égoïste qui se moque éperdument du mal qu'il inflige à ceux qui l'entoure.

Mensonge servit sur un lit de vérité, voilà que je plonge complètement désemparée en ton antichambre de l'enfer. Tu es le mal qui pousse à la disgrâce. Tu es la folie qui sans relâche me pourchasse. Tu es la peur qui insidieusement me tiraille. Tu es aussi ce monstre sanglant qui réclame ma tête en guise de représailles.


Dernière édition par Arizona J. O'Malley le Mar 17 Jan - 21:10, édité 2 fois
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Ezra S. Ravenscar

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❖ Date de naissance : 28/12/1998
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MessageSujet: Re: i'm just gonna hurt you really, really bad (arizona) i'm just gonna hurt you really, really bad (arizona) EmptyDim 27 Mar - 15:22


     
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(thème)
Dans ces méandres tortueuses, tu t'es perdu il y a longtemps, abandonnant sur les murs de ce labyrinthe aux promesses sulfureuses et fabuleuses les murmures du décent et du convenant, laissant en ton impur sillage le nom d'un inconscient, d'un dément. Ont-ils trouvé, quelque part derrière l'un de ces éternels chemin dont la fin s'est détournée de toi, l'importun pantin de ses propres refrains, les restes d'un cœur, d'une pudeur, la preuve d'un humain qui se meurt ? Desséché, ils croient, qu'à l'intérieur, ne se pâment que les infâmes amassées entre tes mains de meurtrier, que le cœur a arrêté de battre, a cédé la place à cet amalgame de vide et de sordide, ces larmes d'acide qui horriblement poussent l'humanité au suicide. Ils n'aiment pas ce que tu aimes, tu aimes ce qu'ils n'aiment pas, et tu les aimes quand ils ne s'aiment pas, quand ce qu'ils aiment et n'aiment en toi est ce que tu ne comprends pas. A part, tu l'es, sans en être conscient, tu t'es séparé des vivants, dansant dans cette autre dimension, ce rêve sans fondement, cette réflexion de ce que tu modèle dans un autre réel et qui n'a jamais existé ailleurs qu'en tes pensées. Seul, toujours, avec ta propre folie, tes insomnies et leurs vies que frivole, tu voles comme d'amusantes bricoles. Seul, toujours, tu les utilise, les brise, juste pour que sur ces fragments de temps dérobés s'inscrive tout ce qu'en eux tu as détruit, pourri, anéanti. Tout ce qui entre tes mains passe se casse. Et toi, Arizona, vas-tu te casser aussi ?

Et sa voix, pour la première fois, tu l'entends, l'apprends. Et ses mots te ramènent ici-bas, et tes maux te rappellent qu'elle ne comprendras pas. Ancrée dans l'habitude, les lassitudes, elle n'imagine pas l'océan de tes crimes, l'aberrant de ton intime. Triste, pour elle, tu l'es, de ce qu'elle ne connaît pas, de ces nuances qu'en ton irrévérence elle apprendra. « La vengeance ? Tu me déçois, Ari, vraiment. Je pensais que tu étais différente, que tu ne serais pas aveugle au point de me croire motivé par une raison aussi anodine qu'une revanche. Je ne veux pas me venger. Je veux jouer.  » inlassablement, comme un enfant qui veut toujours plus. Et tu ne lui en veux pas de ne pas comprendre, de s'éprendre du banal, cette vision étriquée de tes insanités. Son frère a voulu arrêter. Il a voulu s'extraire de cette ronde immonde en laquelle sans cesse tu l'enchaîne et le traîne, le ramène quand il s'égare loin de tes cauchemars, ces mascarades un peu trop noires. Et elle, tu l'entraîne à son tour, dans ce monde paré de tes plus sombres atours, pour toi et cet irréalité, ces absurdités dont tu forge les barrières sur tes humeurs délétères, leurs prières qui désespèrent. « Merci. J'adore quand mes surprises sont réussies. » puis tu fronces les sourcils, sa question est imbécile, futile. c'était une idée un peu folle, qu'elle prétendait. Et tu ne vois pas, ne comprends pas, pourquoi ? Elle est celle que tu veux, celle que tu injurie de tes sépulcrales avanies, ces originales disharmonies. Graver sur sa chair d'albâtre tes folies un peu trop âpres, tes théâtres où ses peurs et tes noirceurs se mêlent et s'entremêlent pour former les perfections de sa damnation, qui sur cette toile où se lacent tes projets et son esprit délabré, s'aiment sur les échos de sa haine, ses peines, tes joies malsaines. Le présent de ton jeu, c'est elle et toi, toi et elle, les pleurs de son coeur, la douleur de ta candeur qui tendrement perpétue ses horreurs. « Je ne vois pas où est le problème. Que tu sois bras droit ou secrétaire, ça n'a aucune importance. La seule chose qui compte c'est que tu sois Arizona O'Malley. » que tu glisses, imprégnant sur ses inquiétudes tes vices et tes délices. Elle, juste elle, belle et mortelle, lointaine et hautaine, plaisante sur ce trône de régnante, de survivante, engloutissant les fébriles révoltes à ses autorités désinvoltes de ses abîmes polaires, terres glaciaires où tu ose à semer les graines de ta psychose. Elle, juste elle, belle et mortelle, glaciale et martiale, geignante sur cette croix de souffrante, de mourante, clamant tes cruautés sur sa pureté fracassée de ses traits dénaturés où monstrueux tu as laissé la trace de tes disgrâces.

« Oooh. Alors, c'est une chance que moi, je m'intéresse à toi. Mais ne t'inquiète pas, même si mon cadeau ne lui plait pas, j'aurais eu le plaisir de passer du temps en ta compagnie, et ça ne se refuse pas, n'est-ce pas ? » d'un sourire, tu présages le pire, saccages ses espérances et ses défiances. Menteuse, que tes opales rient, raillent. Trop fidèle, s'il l'a aimée, il reviendra entre tes serres qui le fêlent, l'écartèlent et, une fois de plus, ce sera ta fin, la seule qui n'ai jamais compté. Tu gagneras.

Tu abandonnes ta chaise, et tes doigts viennent s'échouer sur sa joue de porcelaine, l'armure d'une âme encore saine alors que ton autre main vient se saisir d'un de tes instruments. « on va jouer à un jeu toi et moi. » que tu annonces alors que tu plies tes jambes, oubliant, sale impatient, les douleurs de la blessure du jeu d'avant, et d'un geste peu délicat enfonce l'objet en torsade dans son pied dénudé. Tu le tourne lentement, vicieusement et sur tes doigts se poissent ces arabesques pourpres qui te passionnent, t'affectionnent et qui les mœurs froissent. « Si tu arrives à deviner qui je suis, je te libèrerais. Aller, tu peux me poser des questions. » Vil marché que versatile tu lui proposes, oses. Arrêtant de remuer les chairs, orchestrer ses galères, tu te redresse, et tes doigts glissèrent sur le col de la chemise qui était le seul habit en dehors de ses sous-vêtements que tu avais laissé caresser sa peau frissonnante. Lentement, sinueusement, la sens-tu te ronger, Arizona ? Tes lèvres, funestes, virent effleurer son oreille pour expier leur poison sans pareil. « dis-moi, quelle est la partie de ton corps que tu aimes le moins ? »
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Arizona J. O'Malley

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MessageSujet: Re: i'm just gonna hurt you really, really bad (arizona) i'm just gonna hurt you really, really bad (arizona) EmptyMer 27 Avr - 17:55


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Toi, le régent de ces terres obscures et qui en un doucereux murmure me pousse au parjure. Moi, la belle que ta folie dénature et qui se révèle n'être que cet enfant contre nature que tu traînes en l'antre de ton avilissante démesure. Toi et moi, souverains en nos cadavéreux mondes souterrains, sublime dans l'immonde de notre désespoir qui éternellement gronde et qui jusqu'au plus haut des cieux abonde. Insoumis et injurieux, nous sommes les visages irrévérencieux de tous ces miséreux que l'on abreuve de ce nectar infâme qui moleste nos âmes furibondes et qui ravive en nos veines la flamme de cette rage inféconde. En notre royaume fait de poussière et de ténèbres, nous reconnaissons en l'un et l'autre l'indissociable parèdre. Entre tes doigts je me brise, en ta folie je m'enlise lorsqu'en ma haine ton cœur s'humanise et que fébrile, ton âme en mon sein se cristallise, imperceptible soubresaut d'une alliance qui scandalise et nous électrise de cette fascination qui incrimine comme elle galvanise. Je ne suis que le sinistre écho qui te tétanise en cette lumière qui depuis tout temps t'immobilise là où tu n'es que cette ombre qui en mon être grandit et paradoxalement me grise. Bien délicat Chapelier à la démence encore inégalée, tu fais de moi ton Alice en ta contrée aux suppliciés quand sous ton regard le temps me façonne et me transforme en cette reine à la sombre couronne. C'est ici que tout commence, c'est ici que tout finit. En notre temple de la suprême avanie, là où le destin étrangement nous confond et brusquement nous réunit, nous devenons les maîtres de cette ville qui depuis toujours nous meurtrie et secrètement nous envie.

Tu n'es pas celui que les autres voient, tu es bien pire, car cet éclat qu'il y a en toi et que très distinctement je perçois fait de toi l'un de ceux qui sont nés pour briser les lois tandis que, entre les bras de la nuit et tranquillement blottis en son sein tu esquisses les fondations de ton nouvel empire. Enfant déchu, enfant brisé. Adulte perdu, adulte ravagé. Tu ne prêtes attention qu'à tes pulsions criminelles que tes yeux d'ange à la fêlure éternelle prennent pour un geste d'amour pur et universel. Tu aimes de manière inconditionnelle, détruis de façon cruelle, glorifies tes muses d'une ferveur sans pareil avant de mutiler les chairs avec une avidité irrationnelle là où tu recherches cette pernicieuse connexion qui te fait vaciller entre la haine et le fusionnel. Triste bourreau à l'indescriptible tombeau, plus tu me châtieras plus ma douleur fera de toi le plus maudits de tous les rois. Et je me terre en mon silence, pressentant courir sur moi l'effroyable sentence de ce jeu macabre vers lequel tu me pousses avec insistance et indécence. De moi tu n'obtiendras rien, alors renonce avant de nous faire définitivement sombrer en cet ailleurs auquel ni l'un ni l'autre l'on n'appartient. Toi, le régent de ces terres obscures et qui en un doucereux murmure me pousse au parjure. Moi, la belle que ta folie dénature et qui se révèle n'être que cet enfant contre nature que tu traînes en l'antre de ton avilissante démesure. Toi et moi, souverains en nos cadavéreux mondes souterrains, bientôt uni par un lien aussi pur que malsain qui ravira à la divine Mère ses plus resplendissants lendemains. Je te rends ton sourire car je sais ce qu'en moi tu viens présentement de lire. Bien que je sois en position de faiblesse, je te dévisage avec cette insolence qui marque en moi ses titres de noblesse avant de te répondre mi-ironique mi-altière :

- Tu ne crois pas si bien dire, c'est un sacré cadeau que la vie te fait là. Un tête à tête entre toi et moi là où d'autres vendraient père et mère pour que je leur donne ne serait-ce que l'heure. Ouuuw, en effet, on en a de la chance, quel admirable tour de force que tu as réussi-là. Je t'applaudirais bien mais, vois-tu, j'ai les mains légèrement ligotées, ça risque donc d'être un petit peu difficile pour moi tu comprends… Par contre, pour être parfaitement honnête, ça me déçoit que tu ne t'intéresses à moi qu'à cause de mon nom. J'en serais presque triste… J'espère que tu sais comment te fais pardonner.

Le long crissement de la chaise qui résonne contre les parois de la pièce n'est que la première note de ton ode funèbre. Je t'observe alors te mouvoir, fronçant des sourcils en te voyant t'emparer de l'un de tes premiers outils de torture, tandis que je demeure là, impuissante, telle la misérable pièce sacrificielle qui ne peut que frémir en t'imaginant sévir étendue en ton lugubre mouroir. Une partie de moi me dit de ne pas regarder, de ne pas prêter attention à ce que tu fais mais, une autre, celle qui se veut être la plus curieuse et qui depuis toujours à refusée l'ignorance, ne peut s'empêcher de le faire. Je t'examine alors, mémorisant le moindre de tes faits et gestes. Dieu que je voudrais le retarder, ce calvaire qui va bientôt lacérer ma chair et déchirer mon être. Oh oui, Dieu que je voudrais tout arrêter afin de ne pas avoir à endurer ce que tu t'apprêtes à m'infliger, cependant, je sais qu'aucune de mes prières ne pourra contrer ta main meurtrière. Et alors que ta voix s'élève, que mes paupières par réflexe se ferment, que ta main contre mon pied sèchement s'abat, je sens la froideur de la mèche métallique pénétrer et triturer la moindre fibre que tu te plais à écorcher, écartelant les os qui bloquent sa pernicieuse entrée pendant qu'un cri long et puissant s'échappent d'entre mes lèvres. La douleur est vive, incandescente, incontrôlable, éveillant en moi souffrance et rage qui perdent comme elles enivrent. Serrant du poing et des dents, j'étouffe le reste de mon râle en cette mâchoire que je serre de plus en plus alors que tu prends plaisir à laisser l'outil tournoyer en ma chair mutilée, me replaçant entre deux grondements en ce silence qui me caractérise tant et au travers duquel j'essaye désespérément de me retrouver. Ne pas me focaliser sur ce que je ressens, penser à autre chose et oublier ce mal que tu viens de m'administrer. Je le sais, ce ne sont là que les prémices à l'horreur que tu m'as si généreusement concocté et à laquelle je n'ai jamais été préparé. L'espace d'un instant, je me surprends à me demander comment je vais bien pouvoir résister. Balançant ma tête en arrière afin de reprendre mes esprits et chasser cette idée qui est loin de m'aider, je respire un  coup avant de redéposer mon attention sur toi. Et tu la vois, cette lueur de haine mêlée au dédain qui crépite en mes yeux, te promettant en ce vœux silencieux de faire de toi l'esclave de ce feu belliqueux.

- Pourquoi est-ce que je voudrais deviner qui tu es alors qu'à mes yeux tu n'es rien?

Tu t'arrêtes alors, mettant durant un bref instant fin à mon supplice. Tes mains qui s'échouent sur le col de cette chemise blanche que tu souilles de par les traînées carmines laissées par mon propre sang m'arrachent un frisson. Tu me dégoûtes et rien que de sentir ton souffle chaud claquer aussi impunément sur ma nuque ne fait que me répugner davantage. Je te hais, toi et cette situation. Je te hais, toi et cette maudite prison. Je te hais toi et ce à quoi tu me renvoies. Ma faiblesse, mon impuissance, ma fragilité, mon inconstance. Ma peur et cette sordide douleur qui jamais ne se meurt. D'un ton détaché, je te réponds avec une certaine fébrilité :

- Au risque de paraître narcissique, je les aime toutes. Désolée.

Tu me dévisages un instant avant que je ne te fasse signe de la tête de venir plus près puis, me rapprochant à mon tour de ton oreille, je te souffle doucement :

- Par contre, j'ai un jeu bien plus intéressant à te proposer…

Je prends de nouveau appui sur ma potence, conservant un port de tête plus ou moins digne, plongeant mes deux iris d'un bleu aseptisés en leurs jumelles à la fois pétillantes et glacées :

- Je te l'ai dit, tu n'es rien pour moi et tu ne m'intéresses pas. Et soyons honnête, si la réciproque était vraie, je ne serais pas là. Par contre, es-tu bien sûr de connaître celle que tu as en face de toi? Un nom n'est qu'un nom et d'Arizona tu ne sais que ce que je veux bien vous laisser percevoir de moi. Si tu arrives à deviner qui se cache derrière ce masque que j'arbore tous les jours, je serais à toi. Entièrement à toi. Tu feras de moi ce que tu veux.

J'analyse un instant la croix sur laquelle je trône, détaillant durant une poignée de seconde mes attaches avant de poursuivre :

- Quatre liens, quatre tentatives, par contre, à chaque mauvaise réponse l'une de mes attaches disparait. Si tu ne m'as pas démasqué au bout de tes quatre essais, je suis libre.

C'est ici que tout commence, c'est ici que tout finit. En notre temple de la suprême avanie, là où le destin étrangement nous confond et brusquement nous réunit, nous devenons les maîtres d'orchestre de cette dérangeante élégie. Toi qui sais lire au travers de cette carcasse dont le cœur se veut constamment aux abois, tu vois ce que la vie a véritablement fait de moi. Ô Chapelier mon effroyable Chapelier, vas-tu donc suivre Alice et succomber à ce bien pernicieux péché qui nous pousse jusqu'aux confins de la folie à abandonner notre raison égarée. Ou bien vas-tu te méfier et te détourner de ce nouvel enjeu qui t'es si habilement proposé? En mes mensonges repose ta vérité et pour découvrir ce qui à nul autre n'a encore jamais été révélé, il te faudra t'asseoir à ma table et faire preuve d'un esprit éclairé. Alea Jacta Est, peu importe ce que tu répondras, pour toi le sort en est déjà jeté.
 


Dernière édition par Arizona J. O'Malley le Mar 17 Jan - 21:10, édité 1 fois
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Ezra S. Ravenscar

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Ezra S. Ravenscar

❖ Date de naissance : 28/12/1998
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MessageSujet: Re: i'm just gonna hurt you really, really bad (arizona) i'm just gonna hurt you really, really bad (arizona) EmptySam 11 Juin - 16:42


 
You can be Alice, I'll be the Mad Hatter


I'm nuts, baby, I'm mad, The craziest friend that you've ever had. You think I'm psycho, you think I'm gone. Tell the psychiatrist something is wrong. Over the bend, entirely bonkers.




Tu es Roi. Tu es Fou. Tu es celui qui jamais ne ploie l'échine, illumine & abomine, cisèle ce monde infidèle en ce Pion que démentiel, tu modèles & rend un peu plus criminel du haut des palaces saugrenus, décousus de feu & de gel. De ces palaces, par tes mains d'empereur inconditionnel, tu forges d'excentriques & d'illogique les tours à la fois irrationnelles et disproportionnelles, pour défier ce ciel ironique qui éternellement te harcèle du carcan de la réalité qui t'es devenue mortelle. Tu es celui que les ombres murmurent monstre, meurtrier, fou à lier, quand en leur qualité de témoins attristés & effarés, elles plaignent ce & ceux que tu engouffres dans les gouffres vertigineux, le séant ténébreux de tes sinistres jeux d'enfant malicieux, pour le plaisir, les désirs qui te bouffent & t'étouffent la raison et l'absolution. Ces ombres larmoyantes et récalcitrantes, elle geignent ce & ceux que de tes diables de sourires, tu terrifies des terrifiantes folies qui te paraissent à toi la vie, éclatante et luminescente, dans sa beauté et sa laideur à tes yeux sera éternelle candeur. Tu es Soleil. Elle est Lune. Vis, tu vis tellement, tu vis brutalement, si violemment, astre brûlant, que c'est dans ton propre incendie que tu te consume, absurde & sans amertume, cet incendie que tu allumes de l’indicible énergie qui t'amène aux pulsions malsaines qui, des palpitants & bien vivants, en deux, trois, battements, gangrènent. Et elle, ta Nuit, rafraîchit de ses astres bénis et maudits le brasier carnassier où ton cœur & ton âme se sont depuis longtemps embrasés, dévorés & éteints dans l'âtre damnée où leurs cendres reposent, ces cendres qu'aux tréfonds de tes psychoses, tu veux réanimer, toi, l'insensé aux fresques démesurées. Et c'est elle, elle qui est l'étincelle qui le rend immortel, ce flambeau que sur sa peau tu vas raviver, puisqu'il n'y a qu'en ces autres déchus & condamnés que tu enchaîne que réellement tu peux espérer rompre tes irréelles chaînes. Alors, toi, à la fois l'Intense et la Violence quand elle est la Conscience de ton Inconscience, tu la dérobe à son monde où fades & malades errent les spectres fêlés d'une humanité qui tu le sais, est misère et éphémère, pour lui présenter ton univers au sombres lumières, renforcer encore les piliers de ce monde imparfait qui en tes névroses est devenu parfait. Non, tu le sais, elle ne le voit pas, que derrière tes paupières se pâment les îles de violence où l'esprit à leurs rives funestes s'est perdu, d'infâme à infâme s'est vendu, sans savoir qu'elles étaient si violentes, ces îles, paradis & enfer de l'univers réfractaire où les seuls fléaux qui te lacèrent sont ceux que tu inventes au creux de tes tourmentes imaginaires. Tu es Roi. Tu es Fou. Tu est celui règnes sur ce monde tordu où tu la fais Reine, où tu la fais déchue.

Sur ses orgueils, tu esquisses la légèreté des raisons en deuil, et du bout de tes doigts gravite le délire destructeur qui font d'elles les cendres de l'indicible saveur.  « c'est l'intention qui compte » et des airs fatalistes, tu composes tes façades d'artiste, où sur les traits de ton visage fatigué & excité se peignent les inévitables banalités. Le venin t'es incertain, glisse contre tes sempiternels refrains pour comprendre finalement que l'effet qu'il a sera toujours vain. Pauvre gamin. Sombre gamin. Tu ne comprends jamais rien. Et pourtant, tu es plus libre qu'elle ne le sera jamais, du fond de ton incompréhension de la réalité, la véritable, celle encore pure, lointaine à tes souillures, qui entrelace à sa carcasse de glace les souffrances qui font sa nature de garce.  « wah, ton égo est presque aussi développé que le mien. Enfin, quand je dis que mon égo est développé, ce sont les autres qui le disent, hein, pas moi. Parce que m... je divagues, c'est ça ? .... Donc, je disais : je t'aurais bien avoué être navré de cette légère déception ... mais comme c'est pas le cas, je vais juste me contenter de te la faire oublier. Comblée ? Oui ? Paaaarfait !  »... Pauvre gamin. Sombre gamin. Quand arrêteras-tu de rire, de faire de la vie l'éternelle farce en laquelle tu te fracasses sur tes humours, tes amours fugaces ? Quand arrêteras-tu de faire la violence preuve de ton innocence qui n'aura jamais eu d'autre nom que ta démence? Jamais, obstiné, tu ne cesseras de poursuivre la frénétique partie. Ainsi va ta vie, parsemée de leurs agonies, leurs cris, leurs vies qui se meurent, à peine effleurent les cendres de ton cœur de tueur. De joueur.

Ses cris, l'ultime mélodie qui pâme tes atrocités du voile de l'insensée vanité. Son sang, l'ultime nectar qui clame la vérité du voile carmin de tes atrocités barbares. Marasme aberrant qui entre tes mains d'enfant chante la rauque cadence de ta dégénérescence qui n'a de fin que son commencement. Détruis, encore, détruis, détruis, détruis, puisque c'est cela qui t'as jamais fais te sentir en vie. Et c'est cela qui d'elle te fera la plus parfaite des amies.  « ouch, ça, c'était vexant.» et d'un rire tu balaie ses injures, ses salissures, intouchable figure qui la surplombe de son incommensurable pénombre. De sa verve, pense t-elle, te faire faire marche-arrière, l'extraire de la sanglante ornière. Elle se fourvoie, ton Alice perdue dans les sombres bois. Car elle attise et non ne réfrène les humeurs qui grisent.  « dans ce cas, je ferais en sorte qu'il n'y en ai aucune de jalouse »

soudainement, elle t'expose & te propose un nouveau plan. et tu caresses l'idée, songeur, qu'elle t'impose tout en langueur, te presse à l'indécision qui grouille en tes veines comme milles vipères incertaines. « quel jeu fascinant. » que tu laisses échapper, l'ombre d'un sourire étirant tes lippes de satire. et tu laisse planer, le silence indécis qui met sa patience à l'agonie, avant de murmurer l'évidence de sa sentence. « fascinant mais inutile, maintenant » & à toi de reculer, l'admirer, t'expliquer. « tu sais, t'as raison, j'aimerais de te connaître, vraiment. mais, tu vas trouver ça drôle, j'ai dû entendre quelque part que les hommes ne se dévoilaient réellement qu'aux heures les plus sombres, tu sais, là où t'es en train de crever & que t'as tellement plus rien à quoi te raccrocher qu'il ne te reste que la vérité ... ou la mort. alors, je vais juste faire ça. t'amener à tes heures les plus sombres, et tu arracheras ce masque pour moi. » & tu voudrais détruire, détruire les mensonges qu'elle a tissé autour de sa vérité, tu voudrais la voir elle, juste elle, entière & alors la soumettre à tes passions mortifères. tu voudrais voir son âme, la vraie & l'infâme, tu voudrais voir les difformités de ses erreurs et la beauté de ses douleurs, toutes, tu les voudrais toutes. alors tu agites devant ses yeux la fine lame, terrible lame qui glisse entre tes doigts, instrument innocent qui devient par toi celui le plus malveillant « aux grandes personnes les grands moyens ! » le diable sur les lippes étirées gaiment, un peu trop joyeusement, elles qui effleurent insolemment le lobe de son oreille dans une gaité sans pareil. alors tu l'enfonces délicatement, dans la première phalange, tu la fais remonter, lentement, trop lentement, sous ses chairs & tu entends alors le crissement de son tendre calvaire. « ça fait mal ? oh, mais attends, tu disais quoi déjà, qu'à tes yeux je ne suis rien ? Mince alors, je crois que tu viens de te faire torturer par ... et bah, rien ? » le rire éclate, se dilate sur ses souffrances que tu caresses d'insolence & de jouissance. et terminant tes abominables dessein, tu admire l'ongle sanglant coincé entre ton pouce et ton index & le fais glisser le long de son visage de cristal, si pâle. « shhht, respire. il n'en reste que neuf. »

***

t'as allumé une clope, juste en attendant, juste en l'attendant, indifféremment avachi sur ta chaise. à terre, ils sont dix, dis arrachés à sa chair, dans d'interminable galères & reposent désormais en ce qui sera leur loufoque cimetière. des volutes de fumées soufflées, se mêlent à ses rythmes irréguliers, tes azurs amusés restant fixé sur ta terrible poupée alors qu'insolent tu trouves encore un moyen de l'empoisonner. Mais impatient, terrible impatient, tu finis par te relever, penches la tête, glisse tes doigts entre les mèches camouflant ses traits défaits & ne peut t'empêcher de la narguer. « t'as pas vraiment la gueule de quelqu'un à qui on vendrait père et mère juste pour avoir l'heure. » et tu la contournes, traîne ta chaise derrière toi pour la balancer derrière elle. d'un geste brusque, tu oublie la délicatesse pour la rudesse, déchire sa chemise pour avoir devant toi l'étendue de sa peau de nacre qui n'a pas fini de souffrir. & tu te laisse choir contre le dossier de la fameuse chaise, t'emparant de l'énième outil de torture, que tu tourne et retourne entre le feu qui fera de lui le porteur de ton symbole. « tu sais, j'ai une putain de manie. j'aime pas qu'on touche ce qui est à moi, tu vois ? alors il faut toujours que je laisse ma marque. » Pauvre gamin ... Sombre gamin. Fou, tu laisse t'échapper la douceur d'un rire qui pourtant sonne comme arraché des entrailles de l'enfer, l'allégorie de sa sournoise clameur. Tu fais tourner le fer chauffé à blanc devant tes yeux, respire l'odeur de la chaleur qui te brûle les yeux. et alors, tu le déposes lentement sur son dos, qui brûle, brûle, brûle. captivé, tu l'es, par la fumée qui s'échappe en volutes gracieuses de sa peau qui à jamais portera la marque de tes folies capricieuses. puis tu le retires, & admire la forme parfaite d'un sale oiseau. corbeau. t'es un peu fier, de ton énigme. & tu aimerais tellement la voir le découvrir.

mais ... « c'est l'heure. » que tu souffle, malin, en écrasant ton mégot sur sa peau de satin. et tu t'approches, lentement la décroche, ouvrant tes bras dans l'étrange offrande tandis que sur le sol elle s'affaisse misérablement.« montre-moi qui tu es, arizona o'malley.»    montre-moi celle que je vais façonner.
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Arizona J. O'Malley

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Arizona J. O'Malley

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MessageSujet: Re: i'm just gonna hurt you really, really bad (arizona) i'm just gonna hurt you really, really bad (arizona) EmptyDim 14 Aoû - 15:09


Kill a little time you can sleep when you're dead
❝Just remember what I said, Cause it isn't over yet || Feat Ezra S. Ravenscar & Arizona J. O'Malley❞




Tu n'es rien. Seulement une projection du malin qui tente vainement de s'immiscer en mon sein. Tu n'es rien. Seulement une ombre qui se projette en le lointain. Tu n'es rien. Seulement le fou qui pense pouvoir meurtrir le saint. Tu n'es rien. Seulement un souffle qui se perd en la disharmonie du vent assassin. Tu n'es rien. Oui, tu n'es rien. Et pourtant, je l'entends qui résonne ta symphonie sombre et monotone, de cette corde qu'entre tes doigts tu pinces, mutiles et façonnes, la voilà qu'elle vrille en le lointain aux côtés de ton ombre qui, pleine de joie chantonne, recouvre les étoiles du ciel en déchirant les pages de la seconde loi, souillant de tes blasphèmes la parole du Deutéronome. Non tu n'es rien, seulement un fou qui voit l'humain comme un vulgaire pantin qu'il brise, meurtrit, puis disloque entre ses mains. Et pourtant, je le vois tout ton génie qui s'échappe au travers de ton regard malsain, le comprends ce désir de voir la laideur qui se dissimule jusqu'en le cœur des saints. Non, tu n'es rien, il faut que tu ne sois rien pour que sous mes yeux se dresse l'aube de nombreux autres lendemains. Mais je la vois cette lame qui danse à l'orée de mon regard cristallin et se reflète en les arcanes de ton mal sibyllin, elle tangue, bascule, charme et voltige, annonçant avec grâce les affres que me prépare ton cœur inhumain. Je ferme les yeux, car je ne souhaite voir ce que mon esprit ne peut concevoir. Pire encore, je sens courir sur ma peau l'acier qu'en ton psyché de mon sang tu as déjà trempé. Et la voilà qu'elle chante ma fin, lorsqu'en ma chair tu introduis à la fois le feu, la mort et le venin. Je hurle, me cambre tandis que mon corps sous la douleur veut se tordre mais demeure vissé à cette croix au métal gelé en lequel tu m'as si pernicieusement cloué. Ma main libre s'agite, se serre puis se desserre avant de se refermer violemment. Tu me nargues, me remémores mes propres paroles et les larmes roulent, dévalent, déraillent sans jamais s'arrêter le long de mes joues, creusant en mon visage leur sillons salés, gardiennes silencieuses de tes atrocités. Et dans les ténèbres tu te pâmes, lorsque depuis l'abîme rugit le canon rauque de ma voix meurtrie là où ton rire à ma figure subitement éclate, qu'à ton ordre j'inspire puis expire dans l'unique but de ne pas déjà mourir, te dévisageant de mes sentinelles de givres en lesquelles reposent la promesse d'une aube que pour toi je ferais écarlate. Je te crache alors au visage, laissant la rage me happer en ton délirant sillage, m'imprégnant des effluves de terreur que tu fais glisser sur le mien de cet ongle que tu as fait tien. Fébrile et vénéneuse, je siffle au travers de ce silence mes dernières paroles vaniteuses :

- Je te conseille alors de t'appliquer si tu veux que je me souvienne de toi, car rien tu es et resteras. Jamais tu n'auras l'ascendant sur moi. Jamais à mes yeux tu ne seras autre que ce rien que je veux bien que tu sois.

Je bascule la tête en arrière, fixe le plafond en lequel durant un instant je me perds. Je le sens, je le sais, c'est ici que commence mon interminable enfer. Chante, vibre, tonne, disharmonie de toute une vie. Accorde, rythme, bat, cœur qui depuis toujours s'est mis en marche pour n'être que meurtri. Cogne, gronde, assomme, délirante sonate qui jusqu'en mon âme vrille et inlassablement résonne. Écho lointain qui resurgit des profondeurs de l'antre saturnien, mes propres râles à mes oreilles ne signifient plus rien, à peine l'ombre d'imperceptibles murmures qui se désagrègent au plaisir de ton odieuse démesure. Tu n'es rien. Oui. Tu n'es rien. Et afin que je puisse continuer à exister, tu dois demeurer ce rien que mon esprit en l'un de ces sombres recoins tente de dissimuler. Mais la douleur me ramène à toi, vive, si vive qu'elle déverse en mon corps à la fois le chaud et le froid. J'ouvre les yeux, hurle à gorge déployée, me redresse sous les coups de la cinglante impulsion qui fait battre en mes veines mon sang, sang qui s'écoule et noie en mes pleurs et lamentations mon étrange illusion devenue le tombeau de ce qui aurait pu être notre plus parfaite expiation. Un nouvel ongle tombe, puis un autre, et encore un autre, ma main encore valide se referme et devient ce poing fermé que je serre à chaque fois un peu plus fort, me servant de la souffrance comme d'un totem pour ne pas perdre définitivement pied. Mes ongles traversent l'épiderme et viennent libérer le liquide carmin, portail sanctifié qui mène au don d'éternité. Ploc. Le silence. Ploc. Le silence. Ploc. Le silence. Ploc. Un cri. Ploc, le silence, puis le sinistre ruissellement qui vient s'ajouter à la partition de ton ode désaccordée avant qu'il ne tombe lourdement, goutte après goutte, contre le sol souillé, ce sang maculé par des années d'impiétés au nom d'une bien sordide lignée. Rien, tu n'es rien, il faut que tu restes rien. Écho lointain qui resurgit des profondeurs de l'antre saturnien, le voilà qu'à bout de force en ma gorge mon râle brusquement s'éteint. Fébrile encore un peu plus je deviens, me perdant toute entière en cet ailleurs assassin, quand de mon agonie ne subsiste que l'ombre d'imperceptibles murmures qui se désagrègent au plaisir de ton odieuse démesure. Et je continue à la répéter, cette entêtante litanie qui me maintient encore étrangement en vie: Rien, tu n'es rien.

- … rien…

Mon esprit vagabonde, mes paupières tanguent, mes yeux devenus terne et gris se révulsent, mon corps chavire, plus aucune force ne l'anime, je le laisse juste retomber contre lui-même et dépérir emprisonné entre ces lanières de cuir. Froid, j'ai si froid. J'aimerais m'éveiller et revenir mais, je n'en ai plus la force. J'aimerais bouger mais n'y arrive pas. J'aimerais parler mais n'y parviens pas. Mon esprit embourbé en les écumes de cette litanie que je continue intérieurement à psalmodier, mon corps ankylosé, devenue cette statue difforme au marbre fissuré, reste stoïque, comme pétrifié par la rudesse du choc traversé. Et je ne sens rien, plus rien, seule cette effroyable envie de vomir qui m'empêche de définitivement m'endormir. Ploc. Le silence. Ploc. Le silence. Ploc. Le silence. Ploc. Toujours le silence. Je me laisse bercer un instant, m'enfonçant un peu plus profondément en cet entre-deux inconscient. Peut-être était-ce moi qui devais devenir ce fameux rien pour survivre à ce jeu malsain? Et si, là était la clef de tout? Et si je n'étais véritablement rien? Et si tout ceci n'était rien? Qu'est-ce que le rien? Puisque je ne ressens plus, est-ce que j'existe vraiment ? À moins que je ne sois déjà plus et, dans ce cas là, comment puis-je penser si j'ai cessé d'exister? Seulement, qu'est-ce qu'exister ? Rien, je ne comprends plus rien. Rien, je ne ressens plus rien. Dormir, je veux juste dormir. Je suis las, si las et fatiguée, tout ce que je veux, c'est ne plus penser et simplement me reposer.

Je n'entends pas ce que tu me dis, ne réalise même pas ce que tu fais, sens à peine le tissu se déchirer en ce bruissement si distant qu'il en devient à mes yeux inexistant, ma tête dodeline sur mes épaules un instant. Ta voix me ramène lentement, lorsque subitement, j'ouvre les yeux en hurlant. À nouveau je ressens, le fer plaqué contre ma chair qui m'arrache ce cri d'agonie déchirant. Mon corps se crispe, mes poings se resserrent machinalement, la douleur qui me foudroie, mon visage qui se tourne sur la droite, contemple ma main qui s'entrouvre, mon regard qui glisse à terre, balaye la vision de mes ongles arrachés, puis passe sur mon bras gauche. De nouvelles larmes viennent instantanément remplacer les anciennes. Devant mes iris cendrées viennent se balancer les sinueuses volutes de fumée émanant de mon dos que tu t'amuses à marquer. En l'atmosphère lentement elles dessinent la carte de ton crime, relâchant avec elles les relents de peau calcinée qui contribuent à m'écœurer en plus de cette souffrance que je ne fais qu'endurer et que tu te plais à m'administrer. Ton mégot de cigarette écrasé contre ma peau frémissante, vient sonner la touche finale à ton hymne aux suppliciés. Un dernier affront avant de me libérer, un dernier affront que, sois en sûr, au centuple je te ferais payer. Je m'effondre au sol, à genoux, misérable et diminuée, le corps tremblant, je me balance doucement d'avant en arrière, mes bras venant s'enrouler autour de mon corps comme pour m'assurer que je suis bel et bien là. Vivante, je suis encore vivante là où il aurait mieux valu que je sois morte. Poings une énième fois fermés, j'ignore totalement la douleur cette fois-ci grâce à l'adrénaline. Tu m'as tout pris, gamin égoïste au delirium royaliste. Je me relève en titubant, te dévisage un instant en avançant péniblement, parcours de mes diaphanes incandescentes ces traits que secrètement je profane, là où toi-même tu la sens, mon âme qui en ton ombre délicatement étouffe puis se fane. À la volée j'attrape par la poignée la barre de fer portant ton sceau, l'analyse durant quelques secondes avant de t'avouer :

- Je croyais que tu devais me mener jusqu'en mes heures les plus sombres pour ça…

Sans attendre je t'assène un coup au visage avec le fer toujours aussi brûlant, l'adrénaline s'écoulant toujours en mes veines, je réitère l'action sur ton avant bras :

- C'est ça que tu veux voir ?!! Hein?!! C'est ça ?!! Réponds-moi! C'est tout ce que t'attends de moi? De la violence, du drame, des larmes, du sang. L'humain à l'apogée dans son plus sublime déclin!

Je fais tourner autour de ma main la barre de fer avant de faire mime de te frapper à nouveau puis de m'arrêter juste avant l'impact :

- Sauf que ça, ce n'est pas moi et ça le sera jamais ! Jamais tu m'entends?! JAMAIS ! Alors brise-moi, essaye de m'arracher cette vérité en laquelle, aveugle tu crois, goûte à ce poison sans saveur ni couleur que tu ravis de moi, mais jamais tu me feras faire ce que je ne veux pas.

Je fais glisser mes céruléennes en leurs jumelles à l'éclat ravivé par le fou et l'obscène avant de te souffler :

- Je t'avais bien dit de t'appliquer…

À ces mots je jette en un coin de la pièce l'outil de torture et prends la direction d'une porte, que je présume être celle de sortie, ma main se moule à la poignée que je tente d'ouvrir et soudain, je me retrouve face à la vérité. Non tu n'es pas rien, tu es ce tout qu'un jour je pulvériserais entre mes mains. Tu n'es pas que cet écho lointain qui siffle en mon sein l'air de son chant malsain. Tu es le mal qui m'enivre et me retient captive en son château aux sombres et hautes murailles. Souverains en nos cadavéreux monde souterrain, tu extrais de moi l'ombre du Samaritain et me sacre au travers des flammes, des cendres et de l'airain. Non, entre toi et moi ce n'est pas la fin mais l'aube d'une nouvelle ère où viendra flétrir puis mourir le monde entre nos rougeoyantes mains.



Dernière édition par Arizona J. O'Malley le Mar 17 Jan - 21:10, édité 1 fois
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Ezra S. Ravenscar

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Ezra S. Ravenscar

❖ Date de naissance : 28/12/1998
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MessageSujet: Re: i'm just gonna hurt you really, really bad (arizona) i'm just gonna hurt you really, really bad (arizona) EmptyVen 2 Déc - 23:08


 
You can be Alice, I'll be the Mad Hatter


I'm nuts, baby, I'm mad, The craziest friend that you've ever had. You think I'm psycho, you think I'm gone. Tell the psychiatrist something is wrong. Over the bend, entirely bonkers.




Deux enfants déments dansant & vacillant sur les rives du drame & de l'indécent. Damnés contraires, naufragés funestes que dessinent les imaginations délétères, on les conte esprits à la fois décadent & charmants, charognes binaires que l'on rassemble dans le cimetière des paradis amers. Il a le goût du néant, le cœur violent, l'âme d'un Peter Pan sombre & terrifiant. Elle a sur la langue les saveurs du déliquescent, le cœur bordé de démons & de tourments, l'âme des reines à l'implacable jugement. Déchus similaires, hurlant & chantant la mélodie des ombres & des lumières, entremêlant leurs crimes & leurs chimères sur leurs trônes d'ossements et d'enfers, voilà que l'un se réfugie dans les lueurs crépusculaires tandis l'autre gît sous le vertige des aubes que même le temps n'altère. Oxymores tentatrices qui même sans se voir gardent dans le secret de leurs silences l'amour et la haine des contradictoires caprices, et qui se retrouvent dans les murmures d'un clair-obscur qui fusionne le feu et la glace, la belle et la bête, le pur et le vice. L'inévitable collision des deux pécheurs qui gravitent sur les nues de leurs mutuelles horreurs. Sinistrement béantes, les blessures ouvertes de leurs cadavres vivants se fracassent et s’enlacent pour mieux charmer les pestilences qui s'ignorent lorsque se mêlent la complainte de ses morts & Ses prières de plus belles aurores. Il va, colorant en rouge les roses ; Elle va, et verse ses sanglots sur les délicatesses des pétales qui rougissent & nécrosent. Ils sont juste deux enfants déments, oubliés, qui confrontent leurs rêves pourrissant sur leurs tombeaux jumeaux et abîmés. étoiles paradoxales se tenant immobiles et au séant d'un firmament écarlate et infernal, les infants des ténèbres tentent tour à tour de détruire et de secourir les ruines humaines d'un monde âpre & funèbre. et finissent inévitablement par se tenir sur ses cendres fumantes.

Deux enfants déments qui se déchirent, se brûlent et s'adulent.
Deux ombres qui s'empoisonnent, se corrompent & se trompent.




« de la violence, du drame, des larmes et du sang ?»

Les mots s'éternisent, ironisent & s'étendent ; dans le creux de ta voix percent les nuances railleuses de tes airs goguenards & narquois. espiègle gamin aux balafres & blessures qui caressent ta carcasse diablotine, ton ombre patibulaire mêle à la sienne sa volupté mortifère & assassine. l'entends-tu, Arizona, le requiem de nos charognes binaires que l'on rassemble dans le cimetière des paradis amers ? vos chairs brûlées trouvent dans le ballet de vos insanités les harmonies étranges qui reluisent sur les cicatrices qui peignent dans les abîmes de vos regards semblables la folie & la rage. Les mélancolies de Ses sanglots s'enlacent à la folie de ton cœur bourreau qui s'enivre du nectar de l'effroi qui crevasse Ses veines pour toi, seulement toi. Sans douceur, tes doigts agrippent sa chevelure, d'une torsion bestiale l'arrache à son pitoyable manège pour mieux la replonger dans les abîmes de vos sacrilèges. Souverain aux allures macabres, tu traînes à ta suite l'Impératrice meurtrie & blafarde avant d'abattre son visage contre le mur, de la jeter à terre, le ricanement chavirant les lèvres qui délectent ses tortures. « pauvre, naïve et stupide arizona.  » crac. ton pied qui écrase sans ménagement ses doigts. le fiel de tes mots qui écrivent à l'ombre de son crâne la promesse d'un terrible renouveau. « qui croit tout savoir mais qui ne sait rien. » Son visage que tu piétines, que tu frappes, sa carcasse toute entière qui s'ébranle sous les démentiels excès d'un esprit ravagé par la fièvre des monstres réveillés & affamés. Pour Elle, tu libères les démons qui gangrènent ton âme irrationnelle, eux qui rampent le long de ta colonne vertébrale les frissons des hérésies viscérales. Ils s'enivrent d'Elle, et lorsque la barre de fer prisonnière de ton étreinte meurtrière recueille chacun de ses génies indociles, c'est à Ses pieds que vous déposez l'élégie des folies naissantes & versatiles.

dressé au delà de ses chairs rougies & blessées, tu contemples souriant l’œuvre froissée que composent les irascibilités qui font danser les fils de ton pantin détraqué. que se mêlent nos murmures & nos secrets les plus obscurs sur le seuil où reposent nos armatures impures, là où m'appartiennent désormais à la fois tes espoirs & tes souillures. lascivement, faucheur ensorcelé, tu penches sur elle le cauchemar de ta vérité ; ta main courtise sa gorge, au creux de ta paume vient recueillir son visage fissuré que tu relèves pour que mieux se croisent les miroirs pervenches de vos âmes égarées, tandis que sa jumelle effleure son front, y trace les voies songeuses des affections vénéneuses lorsque l'impur de tes désordres caresse l'or de ses boucles défaites. « Je n'ai jamais cherché l'humain. L'humain est faible, pathétique, loyal et dramatiquement banal. » les mystères de tes magies méphistophéliques s'allument dans l'éclat cynique du fer qui s'enfonce dans ses chairs, esquissant une ligne écarlate sur sa poitrine. à toi, A TOI, A T O I. vous la réclamez, dans l'éther délirant de vos obsessions nébuleuses, désastreuses. à l'encre de son sang, à celle de vos fantaisies, vous sculptez sur son ossature fêlée la vésanie de vos esprits malins que miroite les seuls & uniques traits d'un humain qui n'a plus rien d'humain. « Il gémit la tragédie de sa vie, il sourit lorsqu'il est comblé, pleure lorsqu'il est blessé. » puis une autre, une autre, une autre. les lignes ensanglantées s'accumulent sous l'aiguisé de ton fer sans scrupules. « L'humain, ari, c'est qu'un putain d'animal fade et sans faveur. » s'il te plait, s'il te plait, comprends. comprends le fou que la laideur du réel a poussé dans un cauchemar permanent & vicié où s'illustre la plus sauvage & cruelle des beautés. comprends le diable qui germe sous ses candeurs décomposées, lui qui te tend la main, te tue des petites morts qui t'entraînent chaque fois un plus dans son éden dévasté & malsain. tes doigts finissent par s'enrouler autour de sa gorge & tu la soulèves pour la plaquer contre le mur où son ton avant-bras broie sa trachée. « alors non, ce n'est pas l'humain que je cherche. » tu te pâmes sourires des victoires faciles & des lueurs lucifériennes lorsque tu assènes la vérité qu'elle ne cesse de réclamer de tes lippes qui effleurent dangereusement les siennes. « c'est le monstre. » la frénésie des songes qui mènent ta propre psychose au sein de ceux qui balancent sur le fil du mal et du bien. combien de cadavres ont roulé sous tes chaussures abîmées ?« non, non, ne dis rien, je sais déjà que tu penses que le monstre, il est juste en face de toi. mais il n'est pas là, il n'est pas autour de toi, il est à l'intérieur de toi. » et voilà que ta main libre glisse contre son cœur, que tes ongles y gravent leurs déliriums farceurs. tu aimerais tellement qu'elle y contemple la même chose que toi. « inutile de le nier, de crier le contraire : c'est toi que tu essaies de persuader, pas moi. parce je sais qu'il est là — juste là. le monstre qui réclame mon sang. aller, dis-moi combien il aimerait lacérer la peau de mon visage, arracher ce putain de sourire qui le nargue, briser les os de ces mains qui le frappent, me voir ramper à ses pieds pour le supplier de me tuer. » les cierges de ses démons intérieurs te séduisent lorsqu'ils ressurgissent aux tréfonds de ses céruléennes abysses. « dis-moi combien tu aimerais me voir souffrir ? » et vos mains se rejoignent lorsque tu places dans sa paume la même lame sanguinolente qui l'a lacérée au noms de tes plaisirs inconscients. tu referme délicatement ses doigts sur le manche, le guide jusqu'à ton abdomen tout en gardant ton regard rivé au sien. « tu en meurs d'envie, je le sais. ne dis pas que ce n'est pas toi, ne me mens pas. et regarde-toi.» comprends. éclair de souffrance qui traverse ton corps alors que vous menez à l'unisson la mort sur la tendresse de ta prison humaine & fragile. l'écarlate serpente sur la pâleur cadavérique de ton derme de glace, le silence faufile sur vos douleurs la fraîcheur des chaos dociles.  L'inévitable collision des deux pécheurs qui gravitent sur les nues de leurs mutuelles horreurs. vos mains se délient, et rapidement tes doigts reprennent leurs droits sur la lame qui cisèle aussitôt sur son bas-ventre la courbe profonde d'un sourire ensanglanté. vos sangs mêlés s'harmonisent, Elle qui s'affaisse dans le sommeil maculé de vos limbes enchevêtrées alors qu'en écho, ton bras enlace sa taille, l'autre se dérobant dans sa chevelure, ton visage se réfugiant au creux de sa nuque.

« on a tous un monstre en nous à nourrir, arizona, alors laisse-moi nourrir le tien.»




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Arizona J. O'Malley

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Arizona J. O'Malley

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MessageSujet: Re: i'm just gonna hurt you really, really bad (arizona) i'm just gonna hurt you really, really bad (arizona) EmptyMar 17 Jan - 21:09


Kill a little time you can sleep when you're dead
❝Just remember what I said, Cause it isn't over yet || Feat Ezra S. Ravenscar & Arizona J. O'Malley❞




L'entends-tu, Arizona, le requiem de nos charognes binaires que l'on rassemble dans le cimetière des paradis amers ?

Ici dans les ténèbres, en compagnie de l'antique Rebel j'entends ta voix qui m'appelle. Ici dans les ténèbres, je sens ton ombre qui m'étreint puis s'enroule tel le serpent cruel autour de mon corps trop frêle qui violemment se morcelle. Ici dans les ténèbres, tes psaumes dangereusement résonnent à mon oreille et crèvent mon cœur devenu tombeau de tes merveilles. Ici dans les ténèbres, je suis muse qui ensorcelle lorsque tu te fais dieu d'un paradis avide de ce torrent de larme que tu penses cicatriciel. Et il ne prendra jamais fin, ce calvaire écho de ton esprit malsain que tu penses salutaire pour nos âmes en dérives en la vie et ses vallées mortuaires. Si tu savais ce que tu étais véritablement en train de faire, peut-être n'aurais-tu jamais pris le soin d'ainsi me forger au travers du brasier le plus sombre de notre enfer. Et brusquement le voilà qu'il éclate, mon corps de verre sous l'avalanche de coups qui le martèle de tes poings et pieds devenus vulgaire golems de fer. Et toi, l'entends-tu seulement, la symphonie de nos âmes gémellaires que tu embourbes en la mer de nos amers et détruis en ton paradis délétère devenu sanctuaire impie de l'ennemi du père? De mes chairs fumantes et meurtries tu te délectes mais saches qu'au travers de l'ombre se dissimule toujours une lumière. Alors laisse-moi chanter pour toi, écoute les notes qui de ma gorge jaillissent et se déchirent telles les partition brisées d'une vie rongée par les délices de tes supplices que tu fais rougir au sel de ta malice. Contre les parois de ton cœur pourrissant il se fracasse, cet hymne qui bat la cadence au rythme de tes coups de poignard qui l'un après l'autre à la fois me raniment et me terrassent. Il s'écoule en ruisseau carmin, ce sang qu'à ton contact tu fais flamme et venin, de mes lèvres au-dessus de ta coupe épandu goutte après goutte il se fait poison qui sublimera ton vin, de mon arcade sourcilière il s'échappe et d'un battement de paupière tout ton univers de rouge et de noir il repeint. Et puisqu'il n'y a qu'en les odieux murmures que tu te fais gardien de mes vœux obscures laisse-moi en les méandres de nos souillures te rejoindre et prononcer avec toi les mots de l'ultime parjure. Je la sens détruire et ravager, transformant peau d'albâtre en glaise informe et écorchée, ta lame qui ne fait que me dévaster à chaque sillon de haine qu'en mon âme tu te plais à graver, arrachant au moindre de tes passages ces lambeaux d'espérance sur lesquels tu te mets à danser, décimant en les insondables abysses les misérables éclats qui pouvaient encore en émaner.

Incapable de répliquer quoi que ce soit, je sens simplement mon corps se soulever en l'éther devenu vide absolu dénué de toute gravité, avant de suffoquer et manquer d'air, je tente désespérément de repousser ton bras mais ma force n'est rien comparé à celle que Lucifer t'octroie. Un pas, deux, puis trois, en ton Eden dévasté voilà que je me présente sans artifices face à toi, embrasse la mort qui me couronne en ta vallée des rois et te promets sous ton ciel de cauchemars perpétuels, à la fois la vengeance et la haine qui en mon sein rageusement flamboient. Pauvre fou ! Tu ne comprends rien! Prends plaisir à m'étaler ta science mais ne perçois rien de ce qui se trouve déjà juste devant toi. Alors détruis-moi !!! Anéantis tout ce qui te plairas de moi !!! Oublie ce visage que tu as brisé tant de fois, il n'est que l'énième des fragments que toi et le reste du monde aveugle voit. Tu veux la laideur et l'horreur, je te promets donc mille années d'impérissables fureurs. Fais-moi renaître en la nuit éternelle et reçoit cette noirceur que tu veux voir germer en mon cœur. Tu penses tout connaître de l'humain et ses miroirs trompeurs, du monstre en son éclat ravageur? Pauvre gamin misérable qui n'a encore jamais expérimenté la véritable peur. J'ai à mes pieds bien plus de cadavres que tu ne pourras jamais en compter. Alors vas y, oui, vas-y termine ce rituel que tu as si tristement entamé et libère non pas le monstre mais le démon que tu es en cette nuit venue évoquer, laisse-le donc te montrer tous les atrocités que tes yeux n'ont jamais osé imaginer. Je laisse ta main guider la mienne et à l'unisson avec la tienne, d'un geste j'enfonce davantage la lame qui remonte le long de ton abdomen, avant de t'avouer haletante, tandis que tout notre univers tangue autour de moi en cet étrange amen :

- Je me vois, oh oui, je me vois, c'est toi qui en cet instant est aveugle et ne comprends rien de ce qui se déroule juste devant toi. Le seul qui essaye de persuader l'autre ici, c'est toi, je suis pleinement consciente de celle que je suis, un autre s'est chargé de me le montrer bien avant toi. Mais t'as de quoi être fier, maintenant, je te hais, alors non, je n'ai aucune envie de te faire souffrir.

Je me rapproche difficilement afin de te souffler à l'oreille :

- Ce que je veux, c'est te détruire.

Mon corps se veut de glace et la torpeur d'un énième vertige me fracasse, cette envie de vomir qui ne m'a jamais quitté depuis que tu me maintiens désespérément éveillé par tous ces sévices que tu ne cesses de m'administrer là où la perte trop importante de sang commence peu à peu à m'anesthésier. Et pour la dernière fois je le sens me lacérer, ce couteau avec lequel tu m'as dans la mort à la vie éveillée. En tes yeux mortels je me fais immortelle et sombre en l'inconscience originelle afin de renaître en tes bras criminels. Ici dans les ténèbres en compagnie de l'antique Rebel, je suis le démon qui ensorcelle, l'absolu de tes merveilles qui réponds à ta voix qui m'appelle, et à deux mains étouffe ton ombre qui m'étreint puis s'enroule tel le serpent cruel autour de mon corps de perle lorsque tu te fais dieu d'un paradis artificiel.




THE END
Rp terminé
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