(M) CHRIS PRATT - bras droit des audacieux

Ruben Clay Dashawn
these battle scars

Un certain huit février 2095, je suis arrivé ici-bas, dans ce bled pourri que l’on reconnait comme étant les contrées des Audacieux. Que cela soit calculé en printemps, en bougies, en années, je peux vous certifier que j’ai trente balais. Puisqu’on ne choisit pas sa famille, je viens d’une classe sociale moyenne. Issu et déchu de cette trempe, c’est ce qui m’a doucement ouvert les yeux sur le futur qui m’attendait sournoisement et qui m’a tranquillement aspiré à devenir agent de la paix au chicago police department que vous connaissez aujourd’hui. Tristement (ou heureusement) pour vous, je suis en couple et dans la même veine hétérosexuelle. Pardon, vous dites ? Me décrire en quelques mots ? Bon, d'accord : il est le bras droit de la Faction des Audacieux depuis maintenant deux ans. Le Conseil lui a offert cette opportunité grâce à sa débrouillardise sur le terrain. De ce fait, il faut dire que je suis assez indifférent avec notre si belle société qui se retrouve morcelée en cinq factions et qui par conséquent se retrouve être l'unique solution qui nous empêche tous de s’entre-tuer. Outre tout ça, d’un aspect purement superficiel, trop souvent, vous avez cette fâcheuse manie de me confondre avec Chris Pratt (ou Chris Pine ou Stephen Amell). Mais ne faut-il jamais se fier à la couverture d'un livre ?

La frénésie avant la cervelle. Les muscles avant le crâne. Ruben est assit sur une montagne de contradictions. Les coups fusent avant que les pensées naissent. Se déboîter les phalanges pour éclater ces gueules grotesques que qu’il ne tolère plus, voilà sa véritable raison d'être. Réputé pour être un grand et redoutable bagarreur, ce n'est certainement pas pour ses idéaux orthodoxes que les bons vivants daignent venir le voir. Ingrat, puéril, impolis, hautain, désagréable, à la limite de l’insupportable, le côtoyer, ça vous sera aussi joyeux que de marcher dans de la bouse de vache. Et l'ennui avec la merde, c'est qu'une fois encastrée sous votre semelle de chaussure, il est plus que très difficile de s'en répartir. Il parle trop et à la fois si peu. Paradoxal. Terrible caricature, ses poings et sa grande gueule sont les atouts les plus flagrants de sa marginale personnalité plus que très colorée. Gros nounours mal léché qui pourtant se voit être un véritable petit cœur d'artichaut. Un jour, il peut t'envoyer sur les fleurs. Le surlendemain il peut venir te sauver les miches. Si t'as cette allure qui fait pitié et mal au cœur, d'instinct, tu attises sa sympathie. Franchement, les gens le craignent plus qu'ils ne peuvent véritablement le détester. Ses tirades sarcastiques, trop franches, trop vraies, ont tendance à en irriter plus d'un. Il n'a pas la langue dans sa poche. Il regarde, il voit, il comprend, assimile et dévoile tout haut ce que les autres pensent tout bas. Qualité qui, à maintes reprises, l'a salement mis dans de beaux draps. Il a comme qui dirait la gâchette très légère et très facile. Il parle souvent au travers de son chapeau et ensuite il en récolte admirablement bien les conséquences. De nature assez bizarre, son sens de l'humour moche et sarcastique aura probablement souvent raison de vous. Il aime ironiser ce qu’il entend. Aime ridiculiser ce qu’il voit. Caractère bien trempé et tempérament sérieusement décousu. Il n'a peur de rien et rien ne semble l'arrêter. Déterminé, confiant, zélé, lorsqu'une idée germe dans son crâne, d'instinct, celle-ci prend des proportions éléphantesques. N'aillant qu'une seule vie à vivre, il s'aménage pour la combler sans regrets et sans traquas. Il accomplit chacun de ses désirs et achève chacun de ses projets. Éternel optimiste, il a trop tendance à voir la vie en rose. Il est le synonyme même de l’anarchie !

once upon a time

HISTOIRE ET AUTRES DÉTAILS ▲ (Le passé et l’histoire, c’est libre cours à votre imagination... mais comme tout le monde, je possède néanmoins quelques exigences qui, j’apprécierai beaucoup, restent considérés et respectés ♥)

► Le troisième fils d’une lignée d’armoires à glaces, ayant pour figure paternel un ancien combattant et survivant Des Jours Sombres, il n’y a pas à dire, Ruben et ses deux frères sont voués à des futurs prometteurs et forts bien ambitieux. Prouver son courage, affronter ses craintes et surpasser ses limites, voilà le moule dans lequel les jeunes garçons se forge. Être élevé par un ancien militaire à la retraite, cela vous encastre du plomb dans la tête et vous façonne un sacré caractère !

► Dans son enfance, Ruben se forge déjà une mauvaise réputation et semble entretenir des relations plutôt conflictuelles avec toutes formes d’autorités, rendant la communication avec ses professeurs assez pénible et enflammée alors qu’avec ses camarades de classes il emprunte le visage de la petite brute de d’école. Ruben et ses deux frères, (Colm et William), donnent le meilleur d’eux-mêmes pour terroriser, intimider et humilier les autres. Choses qui gonflent à bloc l’ego du petit Ruben qui commence déjà à faire les 400 coups.

► En grandissant, Ruben, maintenant étiqueté un élève en échec scolaire, devient un vrai voyou indiscipliné qui s’adonne à des petites séances de Street Fights à l’opposé d’aller en classes, obligeant son paternel à jongler avec la Direction de l’institut scolaire qui menace d’envoyer son fils rebelle en maison de redressement. C’est bien grâce à l’ancien militaire et ses relations plutôt affluentes avec quelques membres du Conseil que Ruben échappe de justesse au centre de correction. Sursit qui procure un sentiment d’invincibilité au petit badboy prétentieux qui en a cure des sermons disciplinaires de son paternel et riposte par le contrecoup de la vengeance en allant voler, vandaliser et démolir absolument tout ce qui lui tombe sous le nez.

► L’adolescence éclosant, Colm et William, désormais confortablement bien installés dans le bassin de la criminalité, convainquent leur petit frère de se joindre à eux et Ruben commence à fréquenter les membres d'un gang plus âgés et définitivement pas fréquentables. Ce qui lui vaut de nombreux ennuis avec la police et de surcroît un dossier criminel pour mineurs. Les années trépassent et le père ne sait plus quoi faire de ses fils, ne sachant quoi imposer sinon de bonnes taloches de colère et de désespoir en arrière du crâne. Giclée de flammes sur des combustibles déjà ardents, Ruben se rebelle, s’enlise dans le monde de la drogue et de l’alcool… son paradis artificiel qui devient un véritable sanctuaire et refuge pour lui. Plus rien ne semble être en mesure de pouvoir extirper ce diable de bêtises logé dans cette mauvaise graine d’adolescent révolté et le paternel accepte à contrecœur de balancer son fils entre les mains d’un coordinateur d'un centre de jeunesse. Chose qui est loin de ramener Ruben sur le droit chemin…

► À l’âge de 17 ans, le corps de Ruben est retrouvé dans une ruelle et sitôt rapatrié à l’hôpital central de la ville. Là-bas, on découvre que l’adolescent fait une overdose d’héroïne et s’est intoxiqué à l’alcool. Si ce n’était pas de cette jeune fille qui passait hasardeusement par-là, cette nuit-là, Ruben serait mort et enterré six pieds sous terre…

► Lugubre expérience qui change drastiquement et radicalement le jeune junkie. Comprenant enfin la fragilité de la vie, Ruben désire se reprendre en main ; il accepte de suivre une cure de désintoxication et de faire ce qu’il faut pour enfin s’extirper de son monde de débauche. Le père, plus que très fière de la pseudo résurrection de son fils, il use de ses relations pour faire sceller le casier judiciaire de Ruben et l’aide à poursuivre ses études. À 18 ans, contrairement à ses frères, qu’il n’a pas revus depuis des lustres, passe le test d’aptitude et choisie de servir la Faction des Audacieux. À l’Initiation, on lui découvre des talents innés et surprenants aux épreuves de corps-à-corps et semble posséder un sang-froid légendaire. C’est également à partir de ce moment que Ruben sait ce qu’il veut faire de sa minable petite vie : flic.

► Déterminé, il obtient un rôle affluant dans la communauté et devient un agent patrouilleur au commissariat de police de Chicago. Là où il fait la rencontre de son partenaire et futur meilleur ami : Envy D. Carter. Son mentor, qui lui a absolument tout appris sur le terrain, en qui il voue une confiance aveugle et un respect inébranlable. Lors de ces années de loyaux services en tant que patrouilleur, Ruben est emmené à confronter deux dealers et trafiquants d'armes qu’il connait que trop bien : Colm et William Dashawn. Épreuve tout à fait cruelle qui l’oblige à tirer un trait sur les liens du sang, lorsqu’il doit arrêter ses deux frères qui croupissent, encore à ce jour, en prison, pour complot contre l’État, possessions d’armes et substances illicites.

► Arrêter ses propres frères, assister au procès de ces derniers, cela déroge dans l’esprit de Ruben le sens de la justice et du service. Il est né pour protéger et prendre soin de sa Faction. Certes, c’est un policier qui a la réputation d’un bad cop, aux méthodes peu orthodoxes, mais qui sait bien se débrouiller sur le terrain, qui connaît le milieu chaud du centre-ville et qu’absolument aucun truand ne peu berner et ou contrer. Certain le craignent et d’autres l’admirent. Ruben, lui, se contrefout royalement de ce que les gens peuvent penser de lui. Il fait son job. Point barre.

► Le rôle que Ruben a joué lors de l’arrestation de ses frères lui a permis d’être gradé Agent de la Paix au Chicago Police Department. De l’extérieur, Ruben semble être un jeune homme accomplit et bien établie. Mais comme tout le monde, Ruben possède ses propres démons. Pour évacuer sa frustration de la vie, Ruben fait partie de ce club sélect de combats clandestins qui se déroulent dans le sous-sol d’un bar crade qui porte le nom de The Hive, dans l'arrondissement des Audacieux. C’est un redoutable adversaire qui connait de rares défaites. Ces envies de rixes, cette rage presque bestiale, même s’il a admirablement bien changé de vie, cela le pourchasse constamment. C'est une partie de lui. Sa nature.

jar of hearts

Envy D. Carter › est l’ancien partenaire de patrouille d’Envy. Pour une raison qui échappe tout le monde, fort probablement Envy lui-même, Ruben, c’est la seule personne qui tienne encore véritablement à lui et qui ne lui a jamais tourné le dos. L’alchimie et la complicité qui unissent ces deux hommes est extraordinaire. Il n’est pas rare que le propriétaire d’un bar quelconque lance un coup de fil à Ruben, pour lui demander de venir chercher un Envy complètement pété et ivre qui commence dangereusement à faire du grabuge dans son bar. Alors que tout le monde lui dit que son meilleur ami est une cause perdue, une véritable loque humaine, Ruben, lui, se contente d’aller récupérer son soulard favori et de le rapatrier sain et sauf chez-lui. Ruben n'hésite jamais à venir à la défense d’Envy lorsque la carrière de ce dernier est en danger. C’est un ami loyal et fidèle qui se souvient de son ancien partenaire de patrouille comme étant un policier exemplaire, qui lui a tout appris sur le terrain et un commandant hors pair qui a, à maintes reprises, risqué sa peau pour sauver celle de ses hommes. Nostalgique de cette belle époque, c’est fort probablement pourquoi est-ce que Ruben s’accroche encore désespérément à ce molosse et qu’il lui fait constamment la morale en essayant de le convaincre de se débarrasser de sa dépendance à l’alcool. Discussion tabou qui emmène souvent les deux hommes à se comporter comme de vrais gamins et à s’obstiner durant cent ans sur le sujet. Envy et Ruben sont l’archétype même d’une bromance bien ancrée dans leurs moelles et tempéraments. Ils sont une équipe de gros bras qui engendre de véritables bastons lorsque la situation commence à sentir le roussi.

Lexis H. Gillian › est le petit ange gardien de Ruben. Elle est celle qui le fait sourire. Elle sait le faire rire. Elle lui gonfle le cœur d’espoir et d’espérance. Elle est cette explosion de lumière dans la noirceur de ce monde. Elle lui a appris à aimer et à se faire aimer. Elle le connait sous toutes ses formes et apprend à vivre avec son caractère tout simplement pas vivable. Elle l’accepte comme il est et jamais elle ne cherchera à le changer. Elle connait ses parts d’ombres et il connait les siens. Elle est un baume sur ses blessures psychologiques. Sa bonne humeur contagieuse le calme et l’apaise. Lexis et Ruben se sont rencontrés dans des circonstances particulières, là où Destin et Coïncidences se confondent facilement. À l’âge de 17 ans, lorsque Ruben frôlait de si près la Mort, une petite fille était apparue dans la ruelle… et lui a en quelque sorte sauvé la vie. Cette petite fille, ce n’est nulle autre que Lexis H. Gillian. Trop jeune pour comprendre ce qui se passait réellement à cette époque, Lexis ne réalisait pas l’importance et l’impact qu’elle a pu avoir dans la vie de cet adolescent rebelle qui, sans elle, aurait fort probablement connu le même sort que ses deux frères et serait considéré Sans-Faction aujourd’hui. Ruben lui doit la vie. Et c’est en gage de cette promesse, il y a de cela plusieurs années, qu’il s’est renseigné et a mené sa propre petite enquête afin de dénicher qui était donc le bon samaritain qui avait volé à son secours cette nuit-là. Il a fait la connaissance de la petite Lexis. Au départ que de bons amis, ils se sont apprivoisés et supportés… pour finalement tomber l’un pour l’autre. Désormais adultes consentants, les deux tourtereaux se laissent doucement bercer par la doucereuse torpeur de leur idylle. Tous les deux déchus de factions Distinctes aux valeurs Distinctes, ils sont contraints de vivre leur histoire d’amour dans le mensonge et recelés des yeux de tous. L’Amour les rend forts. Mais à la fois si faibles. Des âme-sœurs maudits par l’étau d’un système archaïque et répressif.