MY SPIRIT GETS SO DOWNHEARTED SOMETIMES
Un certain
23 Avril 2101, je suis arrivé ici-bas, dans ce bled pourri que l’on reconnait comme étant les contrées des
Erudits. Que cela soit calculé en printemps, en bougies, en années, je peux vous certifier que j’ai
24 balais. Puisqu’on ne choisit pas sa famille, je viens d’une classe sociale
riche. Issu et déchu de cette trempe, c’est ce qui m’a doucement ouvert les yeux sur le futur qui m’attendait sournoisement et qui m’a tranquillement aspiré à devenir
Divergent (accessoirement barman au Harvest puisque je suis bien planqué chez les Fraternels) que vous connaissez aujourd’hui. Tristement (ou heureusement) pour vous, je suis
Célibataire et dans la même veine
Hétérosexuel. Pardon, vous dites ? Me décrire en quelques mots ? Bon, d'accord :
SOLITAIRE / IMPULSIF / CALCULATEUR / MALIN / MANIPULATEUR S'IL LE FAUT / RANCUNIER / ALTRUISTE AVEC CERTAINES PERSONNES, MAIS C'EST RARE / MOQUEUR / CHARMEUR / PARFOIS EGOÏSTE / SILENCIEUX / MYSTERIEUX / IMPREVISIBLE / MAIS EGALEMENT ATTENTIONNE / BON VIVANT / COMBATTIF / JOUEUR / CAPRICIEUX / DOUX ET PEUT FAIRE PREUVE D'EMPATHIE. De ce fait, il faut dire que je suis assez
indifférent avec notre si belle société qui se retrouve morcelée en cinq factions et qui par conséquent
est un véritable trou à rats où ne se jouent que manipulations et jeux d'échecs à puissance humaine. Outre tout ça, d’un aspect purement superficiel, trop souvent, vous avez cette fâcheuse manie de me confondre avec
Brett Dalton. Mais ne faut-il jamais se fier à la couverture d'un livre ?
Gray se lève tous les matins aux aurores pour observer le soleil se lever, lorsque le ciel s'annonce dégagé, privilège dont il juge avoir été trop souvent privé ▲ Le calme environnant lui permet de faire le point et de se concentrer sur ses objectifs personnel, c'est d'ailleurs après avoir observé le soleil se lever qu'il travaille ses techniques de combat, toujours caché aux yeux de tous ▲ A préféré devenir barman plutôt qu'agriculteur, même s'il lui arrive parfois de donner un coup de main ▲ Autant le dire, c'est un charmeur de ses dames, il préfère toutefois viser des jeunes femmes venant d'autres factions, les Fraternelles sont trop... Fraternelles, et lui il est plutôt... Brut de décoffrage parfois ▲ Attention tout de même, il sait quand même être doux et attentionné, quand on lui en laisse l'opportunité ▲ Fuir les érudits lui a permis de s'ouvrir à un autre mode de vie qui lui correspond mieux, il développe son empathie vis à vis d'autrui et découvre ce que le mot "émotions" veut dire ▲ A l'image de son frère et de sa soeur, il dispose de marques incrustées à vie dans la peau de son dos, d'une cicatrice montant du haut de sa cote droite jusqu'au niveau de son bassin, plus deux au niveau de ses avant-bras, descendant jusqu'à l'intérieur de ses poignets ▲ Ne jure plus que par les vestes sombres, tout autre vêtement n'étant pas un costume ▲ Les cravates, il les brûle ▲ Fait des cauchemars lorsqu'il est en situation de fatigue extrême, sinon la majeure partie du temps il se sert de ses peurs comme une force pour transformer les images d'horreurs en image qui lui apportent du réconfort ▲ Irrémédiablement rancunier envers son père dont il veut se venger ▲ Garde constamment un couteau sous son oreiller ▲ N'hésite pas à se promener en dehors de sa faction, tout en restant prudent ▲ A abandonné le prénom de Graham au profit de Gray ▲ Connaît son statut de Divergent bien qu'il n'en aie jamais eu la certitude sur papier ▲ N'a jamais parlé de ce qu'il s'est passé pendant l'année écoulée où il était seul avec le Paternel ▲ Risque fort d'être tabassé s'il remet les pieds chez les Erudits ▲ Est un jeune homme aussi mystérieux que bon vivant, et il cache plein d'autres surprises
AS I WALK ON THROUGH THIS WICKED WORLD
PART I. THE WOLF MUST BE PROUD OF THE LAMB.
Le bruit sourd d’un fouet qui claque résonnait jusqu’à sa chambre, s’insinuant dans le couloir tel une odeur nauséabonde, piquant la curiosité de celui qui était à peine plus jeune que la brune aux cheveux longs.
«
Compte !
- …Soixante »
Les mots n’étaient pas tous distincts des uns des autres, mais ils étaient suffisants pour comprendre l’horreur qui se produisait à l’intérieur de la pièce pourtant normalement d’un blanc immaculé. Tout n’était que richesse apparente aux reflets d’or ici, un véritable leurre que peu de personne n’osait contredire. Personne ne se devait de savoir. Personne. Depuis le début de son adolescence, et même avant, Graham a compris combien il était tordu. A peine plus jeune que sa sœur, l’ado aux cheveux tout aussi bruns s’avance dans la pénombre du couloir blanc pour s’approcher de la porte menant aux Enfers, il le savait, c’était joué avec le feu. Le fouet claquait, encore, mortel, et la colère du garçon ne cessait de croître, douce sensation qui se mélangeait à celle de l’angoisse d’être le prochain sur la liste. Leur père, appelons-le : P’, portait en lui ce vice caché depuis des années. C’était pour leur bien, qu’il disait. En ce bas monde il fallait être fort pour pouvoir écraser les autres, la vermine. Ces effluves de richesse étaient leur dû pour le goût de l’effort. Les Wolfgang avaient travaillé dur pour ça, il ne fallait donc pas tout gâcher.
Les prunelles foncées scrutant l’intérieur de la pièce comme elles pouvaient, le jeunot assistait interdit à un spectacle des plus ignobles. Ce fût probablement ce jour-là qui le marqua à jamais, du moins, le premier d’une longue série, car il n’y avait rien de plus odieux que de toucher à la fratrie. Les coups fendaient l’air, encore et encore jusqu’à ce que la silhouette imposante ne lâche tout et ne tourne les talons d’un pas franc et sec. Pris de court, l’adolescent se redressa et cavala jusque dans la pièce luxueuse qui lui servait de chambre, fermant la porte au passage.
***
«
Graham ! »
Le hurlement brisa le silence, emplissant l’air d’une ambiance lourde, pesante. Quelques semaines à peine après que ses pulsions malsaines n’aient fait leurs offrandes sur la chaire de Joe. Né à un an d’intervalle, le cadet faisait de son mieux pour ne rien montrer, suivant bien évidemment l’exemple de ses aînés. La plupart du temps, il vivait renfermé, et reclus, ne montrant que des facettes charmantes à ceux qui devaient être ses alliés. Si ce n’était pas forcément le cas aujourd’hui, ça le serait, plus tard. Il savait. En attendant, Gray apprenait, s’instruisait et s’initiait à l’art de la manipulation, du mensonge et de la résistance à la douleur. Il ne fallait pas croire, il avait un très bon professeur, et son heure était venue. La Tradition, avec un grand T. P’ devait être fier de ses agneaux, les formater au mieux pour en faire une arme redoutable. Tout cela n’était que foutaises, et à l’image de ses aînés, Graham ne serait pas le premier à flancher, peu importait la souffrance et le sort qu’il lui réservait.
Sortant de sa chambre d’un pas lent, bien décidé à enquiquiner un peu P’, l’adolescent tourna les yeux vers le fond du couloir pour apercevoir son frère qui observait d’un œil protecteur. Bien qu’ils n’en parlent jamais, c’était une façon de se dire qu’ils ne se perdaient pas de vue, juste au cas où. A dire vrai, ils ne parlaient jamais de leurs expériences avec P’, après tout, ce n’était qu’une éducation comme une autre, et ils étaient tout sauf… Faibles.
«
Graham Jaden Wolfgang, tu as intérêt à venir tout de suite. ».
Cette fois il ne criait plus, preuve ultime que sa patience venait de lâcher. Quel paradoxe lorsque l’on connaissait les crises dont le Paternel était capable. Les yeux toujours rivés dans ceux de son aîné, Graham se permet un rictus sarcastique, plein d’ironie et de malice, sa façon à lui de se montrer complètement indifférent, et irrémédiablement moqueur. Puis, ses prunelles s’égarèrent vers l’autre partie du couloir les murs blancs se riant déjà de lui, et il disparut du champ de vision de son frère. Un peu plus tard, l’on entendait plus qu’une porte claquée.
***
« C’est pour ton bien. ». « Ne me quitte pas des yeux. ». « Ne baisse jamais le regard. ». « Fais ce que je te dis ! ». « Il n’y a pas de place pour les pleurnichards ici. ». (…) « Compte ! ». « Plus fort ! ». « J’ai dit : compte ! ». Les perles carmines dégoulinaient le long de ses bras, à l’instar de larmes qui demeuraient bloquées à l’intérieur du corps à présent souillé de l’adolescent. Sentir le liquide s’échapper de son corps avait quelque chose de salvateur, les pensées de Graham n’étaient tournées que vers ce constat, vers le chemin que pouvait choisir ces filets de sang. Les prunelles sombres du brun se perdaient tantôt dans celles de P’, tantôt vers les murs blancs qui ne cessaient de le narguer sournoisement, et ce, alors même que la lame scindait la chaire en deux, rendant la douleur insupportable. Pourtant, Gray y faisait face à bien des égards, ce n’était pas pour rendre P’ fier de lui, non, il ne voulait recevoir ce genre de « compliments » que de la part de deux personnes, lui n’en faisait aucunement partie. Lui n’était que fumée. Une épine dans le pied qu’il lui faudrait terrasser un jour ou l’autre. Avait-il anéanti leur mère comme il le faisait avec eux aujourd’hui ? Avait-il essayé de la rendre plus forte elle aussi ? Ou ne se vengeait-il de la sorte que parce qu’il les pensait responsables ? Etait-il doué d’amour ? Drôle de façon de le montrer, en tout cas.
A chaque fois que la lame du couteau s’abattait sur sa peau, Graham sentait ses poils se dresser, non pas de frayeur, mais de rage. Une rage qui bouillait à l’intérieur, douleur encore plus insupportable. Sourde douleur qu’il renverrait en pleine tronche de P’, un jour. Il se le promettait.
«
Sur le ventre maintenant. ».
Un regard noir était jeté au Paternel tandis qu’il se tournait pour lui offrir son dos, chair fraîche en perspective. «
Tu as quelque chose à dire ? ». L’étoile qui brille dans les yeux, l’adolescent l’avait vu dans les globes oculaires de P’ ce jour-là. Et alors que Gray n’observait plus que le sol, le fouet se mit à résonner à nouveau dans le domicile familial des Wolfgang.
PART II. HERE COMES THE DISASTER
Les applaudissements se mirent à fuser quand le sang familial effleura la coupelle des audacieux. Ceux de P’ en firent partie, il était fier, tellement fier de son second agneau. 17 ans, ou l’âge maudit. Graham observait la fine silhouette de sa sœur s’avancer vers sa nouvelle faction. Leur aîné avait été le premier, lui n’était que le dernier. Le dernier. Discrètement, le jeune homme déglutit, l’angoisse formant un léger nœud dans le creux de son estomac. Si d’ordinaire il avait toujours réussi à la dissiper, aujourd’hui il prenait conscience de l’horreur de sa condition : il serait seul avec P’ pendant un an. Joe était partie. Ses tympans percevaient les sons en sourdine, et s’il applaudissait lentement pour suivre le rythme des autres factions, il n’en demeurait pas moins perdu dans ses pensées. Comment allait-il survivre dans le domicile familial, seul avec le silence ou les hurlements nocturnes du Paternel. Peut-être était-ce cela son test : survivre en étant le dernier contre lequel le sort s’acharnerait pendant 365 jours. En son for intérieur, il était pétrifié.
***
Cette année fût la plus longue qui puisse exister pour le jeune homme. Il ne comptait plus les bleus, les balafres et autres sorts tordus qu’il avait subis. Parmi les plus fous, celui des lames, qui avaient retracé pendant de longues minutes les cicatrices déjà formées à l’époque. Le but de la manœuvre ? Apprendre à faire de la couture, sur soi-même, et sans anesthésiant. C’était ça ou mourir, car les plaies étaient à deux doigts des veines. Deux petits centimètres malsains qui en rendrait fou plus d’un.
Fou. Gray crut réellement l’être à un moment donné, quand les cauchemars ne cessaient de le hanter et de le tester même dans son sommeil. Plusieurs fois il dût se recroqueviller dans un coin pour hurler dans son oreiller. Chaque jour, les murs blancs se moquaient de lui, lui donnant un air blafard, surtout lorsque la couleur des bleus contrastaient avec la couleur de sa peau. Parfois, il se demandait même s’il n’était pas en manque de soleil, car le monde ne devait pas voir l’horreur. Il y eut pourtant une légère période d’accalmie dans le ciel orageux du cadet Wolfgang. Une période pendant laquelle il apprit à s’habiller des plus beaux costumes qui soient. Il resterait dans la faction. Il savait charmer, manipuler, mentir et faire croire à n’importe qui que sa vie était des plus fabuleuses. Un véritable talent pour la politique, mais à petite échelle, le grand titre revenait de droit à P’, bien évidemment. Avec un peu de chance, il pourrait même être assez attirant pour conquérir le cœur de politicienne féroce, et ainsi leur voler tout espoir d’acquérir un jour le trône tant convoité. Ce que P’ ignorait à ce moment-là, c’était que peu importait ce qu’il disait, ou espérait, Gray avait déjà élaboré son propre plan de sortie. Et comme le Paternel lui avait appris, il savait très bien manipuler.
***
Habillé comme un riche homme d’affaire, le jeune homme de 18 ans sentait les picotements au niveau de ses avant-bras. La veste sombre de costume camouflait les différents endroits où ses points avaient sauté, pour la énième fois. A force, on avait l’impression que sa peau s’était déchirée, au fur et à mesure que la lame était venue s’y insérer. Aussi rigide que le marbre, Graham n’en demeurait pas moins faussement détendu. D’un sourire charmeur adressé à P’, il s’avançait vers les vasques. Enfin. Un an qu’il les attendait. Plus de nouvelles de Joe depuis lors. Attrapant le manche de la lame symbolique au creux de sa main, le cadet Wolfgang ne put s’empêcher de sourire. Un franc sourire depuis un an. La lame vint chatouiller sa chair une nouvelle fois dans une plaie franche, nette. Les doigts se refermèrent sur la paume souillée de sa main qu’il approche vers la vasque des Erudits.
Tandis qu’il tient entre ses mains son avenir normalement tout tracé, Graham tourne lentement la tête vers celui qu’il était censé appeler Père. Ses prunelles déjà sombres devinrent noires et un sourire en coin naquit sur ses lèvres, étirant ses traits au passage. Il ne le quittait pas des yeux, le scrutant, impassible, et imprévisible. Le visage de P’ se décomposa en un instant, lorsqu’il vit son dernier agneau laisser glisser son hémoglobine dans la vasque des Fraternels, un air de défi dans les yeux. Derrière Gray, la foule se mit à hurler et les Fraternels hochèrent modestement la tête, bien que légèrement surpris. Chez les Erudits, ce fût l’incompréhension, et tous purent sentir la colère de Wolfgang envahir l’assemblée. Gray était libre, probablement un homme mort, mais libre.
Le choix des Fraternels avaient été mûrement réfléchi, et s’était imposé à lui alors même qu’il avait terminé son test d’aptitude. Il connaissait la triste vérité sur son sort, et l’arbre géant était une cachette des plus adaptées à sa condition. Il avait besoin de calme pour mûrir sa vengeance.
PART III. REMEMBER ME, CAUSE I WON'T FORGET
Trois agneaux. Deux suivant les préceptes du Paternel, un dernier ayant préféré l’explosion. La séparation ultime et le déni. P’ l’avait renié, et Gray ne s’était jamais senti aussi libre qu’au moment où il avait retiré la cravate serrant son cou et qu’il l’avait écrasé sur le sol de l’Assemblée, le jour de son Choix. La colère de P’ avait dû atteindre son apogée lorsqu’il était rentré au domicile familial, mais il n’y avait plus personne pour y laisser voguer ses nerfs. La pensée avait été jouissive pendant des jours, elle l’était encore aujourd’hui, après sept ans de « pauvreté » et de vie humble. Qu’on ne s’y méprenne, le cadet Wolfgang n’était pas spécialement fait pour être « Fraternel », mais il savait pouvoir se fondre dans la masse de par son statut de Divergent. Tout être humain normal en ce monde aurait eu peur de ce statut, de l’aspect inexact de son test d’aptitude, mais pas Gray, non. Cela n’avait été qu’un signe. Le signe d’un changement imminent, le signe d’un avantage sur son ennemi direct. Il pouvait être ce qu’il voulait.
Sept ans maintenant qu’il arpentait les champs et le marché, la sphère dans laquelle l’arbre de la paix se trouvait. Bien sûr, il avait dû faire ses preuves, subir une énième simulation. Prôner la non-violence fut quelque chose de facile pour le manipulateur qu’il était, et puis, il avait eu un véritable maître en la matière : subir en silence et ne jamais répliquer était donc une épreuve qu’il subit les doigts dans le nez. Au sein du domicile familial, il n’y avait pas de place pour les émotions, ici, Gray avait eu l’occasion d’y goûter légèrement, bien que parfois frigide à certaines pratiques Fraternels. L’on mettait ça sur le compte de son Savoir et de son passé d’Erudit, on ne venait que très rarement lui chauffer les oreilles à ce sujet. A l’abri des regards, le jeune homme perpétuait la tradition et continuait de s’entrainer aux arts martiaux, en communication même avec la nature. Le calme environnant était important dans le processus, mais il faisait toujours ça loin d’œil trop curieux. S’il s’ouvrait aux autres, ce n’était toutefois pas l’extase, et bien qu’aucune rumeur ne circule sur le cas Wolfgang, le nom n’était pas forcément apprécié de tous. Graham n’eut d’ailleurs aucun mal à laisser tomber ce prénom pour Gray, et il ne manquait jamais de faire remarquer, avec « douceur », aux rares osant l’appeler Graham, qu’il ne se prénommait pas de cette manière. Le côté pratique avec les Fraternels résidaient dans le fait qu’ils ne posaient jamais trop de questions, les cicatrices de ses avant-bras ne furent jamais mentionnées. Jamais.
Pendant un peu plus d’un an, le Wolfgang resta cloîtré sur son territoire de verdure aux allures moyenâgeuses. Il ne quitta pas son bout de terrain, se faisant une place en tant que barman au Horvest et camouflant sa condition de Divergent tel un serpent. Cela ne l’empêcha pas de se faire apprécier, même si les phrases types pleines d’amour n’étaient (et ne sont toujours) clairement pas sa tasse de thé (intérieurement il ne peut s’empêcher de rire jaune lorsqu’on lui répète « Sourie à la vie » à longueur de journée).
A l’heure actuelle, Gray se promène de plus en plus dans les différents quartiers assignés aux différentes factions. Il explore dès qu’il le peut, ou vient narguer de temps à autre les différents érudits qu’il a pu connaître. Rares sont ceux qui le reconnaissent, notamment à cause de la barbe de plusieurs jours qu’il arbore. Il n’a pas revu Joe depuis la cérémonie du Choix qui fut le sien à l’époque, les rares nouvelles qu’il a d’elle proviennent de son frère aîné, qu’il ne peut pas voir souvent à cause des restrictions à son encontre. Chose que Gray assume parfaitement, il savait quelle serait sa condition en désobéissant à P’. Ah, ce bon vieux P’…
(Ce joli questionnaire est ici pour déterminer et choisir votre groupe. Pour répondre à ce petit quizz, vous pouvez souligner ou mettre en gras la réponse qui correspond au mieux à votre personnage. Allant avec la majorité de lettre accumulée, le Staff vous ajoutera au groupe de circonstance... soit la faction que votre protagoniste décide d’appartenir et de servir. Une fois cette parenthèse consultée, vous pouvez l’effacer et simplement conserver le questionnaire. Pour les personnages de moins de dix-huit, vous n'avez pas à le remplir.)Dans les yeux de votre famille et vos amis, vous brillez comme étant quelqu’un de ?A) Enclin à tout sacrifier pour aider son prochain.
B) Naturellement apprécié et aimé de tous.
C) Digne de confiance et d’une inébranlable loyauté.
D) Protecteur, irrépressible, peu importe la situation.
E) Sage, qui a toujours le bon mot à tout.Quand une impasse vous fracasse le nez, votre réaction est ?A) D’agir et faire ce qui est le mieux pour le plus de monde possible.
B) Être l’auteur d’une œuvre qui met en lumière mes sentiments.
C) Improviser une salle de conseil et discuter du problème avec mes proches.
D) Foncer dans le tas. Tête bien haute. C’est la seule solution !E) Faire une liste de pour et de contre pour voir les meilleures options.
La profession parfaite, pour vous, c’est quoi ?A) Tant que c’est Humanitaire, pour moi, c’est le comble de la perfection.
B) Tant que c’est sur l’entretient du Terroir, pour moi, c’est le comble de la perfection.C) Tant que c’est pour l’évolution de la Science, pour moi, c’est le comble de la perfection.
D) Tant que c’est pour assurer la Sécurité, pour moi, c’est le comble de la perfection.
E) Tant que c’est Politique, pour moi, c’est le comble de la perfection.
Votre priorité capitale et fondamentale en ce moment ?A) Servir et aider mon prochain.
B) Trouver le bonheur et la joie en mon for intérieur.
C) Atteindre et surpasser l’apogée de mon Savoir.
D) Forger mon caractère déjà bien trempé.
E) Chercher et trouver la vérité en absolument tout. FACTION SOUHAITÉE :DIVERGENT (il serait officiellement chez les AMITY mais connaît sa nature de Divergent)