Désolée, c'est pourrave, ça craint, c'est nul à chier, je me rattraperai ! Ca sera plus fun quand il aura ouvert les yeux je pense ! /SBAFF

Klaus & Phoebe

« God knows this life goes fast
Each day harder than the last... » Idina Menzel

Gabriel était maintenant en sécurité avec Maven, et c'est donc sans remords que je pouvais aller traîner du côté de la chambre de Klaus. Rester auprès de Gabriel ne m'aurait pas dérangée, d'autant plus que quelque part au fond de moi, je savais que cela aurait été la meilleure chose à faire, s'il avait été seul. Mais il n'avait plus besoin de moi et rien ne m'empêcherait de retourner le voir par la suite. Et qui sait ? D'ici quelques jours, peut-être ne serait-il plus sous morphine, et peut-être cela créerait-il une situation particulièrement amusante avec à la clef un retour à la normale où Gabriel me détesterait et où je pourrais en toute logique me plaire à nouveau à l'idée de lui taper royalement sur le système.
Mais pour l'heure... j'avais quelqu'un d'autre à aller ennuyer. Je ne savais trop ce que je ferais une fois entrée dans la chambre. Se souviendrait-il de moi ? J'en doute. A moins que le fait que je lui « doive » un soit disant service n'aurait forcé son cerveau à ne pas m'effacer complètement. Dans le fond, cela n'avait aucune importance. J'aurais été incapable de me l'expliquer, mais j'avais besoin d'aller le voir. Vous avez déjà eut ce sentiment d'être inexplicablement attiré par quelqu'un ? Comme si tout en vous vous hurlait de le connaître, d'entrer dans sa vie, comme si, pour une raison ou pour une autre, ce serait une bonne chose ? A moins que ça n'en soit une très mauvaise et que ce soit votre penchant à vous foutre profondément dans la merde que ne vous pousse, cette différence, vous seriez bien incapable de la faire. Mais vous avez besoin de connaître cette personne. Ou peut-être que ce n'est que moi et que vous serez bien incapable de comprendre où je veux en venir. Dans tous les cas, je me retrouvais dans une de ces situations. Et là où d'autres, plus raisonnable ou plus lâche que moi auraient fuit, moi... j'inspirais un grand coup et j'entrais dans la chambre d'un parfait inconnu que je n'avais rencontré qu'une seule fois dans ma vie.
Son état n'était guère meilleur que celui de Gabriel. S'il l'avait défendu, c'est qu'il devait être un gars bien quelque part dans le fond, non ? L'estropié semblait dormir, ce que me laissa tout loisir de l'observer et de l'analyser. Les traits de son visage me rappelaient quelqu'un, mais je n'aurais su dire qui. Ou peut-être était-il juste de ces personnes dont le visage vous est systématiquement familier, sans raison particulière. Doucement, je passais de l'autre côté du lit, essayant de comprendre pourquoi j'avais tant ressenti le besoin de venir le voir. Peut-être était-ce simplement parce qu'il m'avait fait pensé à moi. Peut-être était-ce à cause de ce visage aux traits si étrangement familiers. Peut-être était-ce autre chose...

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