You're dirty little secret Klaus & Lexis. — I'll keep your my dirty little  secret! Bière en main, je chantais à tue-tête cette chanson d'un groupe d'antan. All American Reject, il me semblait. — Don't tell anyone or you'll be just another regret. Dynamique mais guère gracile, je dansais autour de ce feu crépitant en plein milieu de la nuit. Il réchauffait l'atmosphère et les coeurs environnant. Symbole d'une culture unie par l'amour d'autrui, ce feu symbolisait notre envie et notre besoin d'être ensemble, de partager et surtout, de surmonter les coups durs avec optimisme et pacifisme. Mon rôle de bras-droit consistait également en cela, rappeler les valeurs de notre faction, aider mon peuple à renouer avec la vie. — My dirty little secret! Who has to know. Entre deux chansons massacrées, les esprits se délassaient. Les fraternels présents s'amusaient, chantant avec moi, se racontant des histoires autour du feu... ou en pratiquant des petites activité moins avouable entre deux troncs d'arbres. L'avantages du Harvest était cette zone naturelle, à l'orée de la foret. Elle se trouvait à l'arrière du bâtiment et permettait à tout fraternels de venir se détendre, entre nous. On y allumait un feu, en moyenne une fois la semaine. C'était agréable. On se sentait en famille... et en dépit des événements, il était important de maintenir cette tradition. De garder un semblant de normalité malgré notre monde en décrépitude. Trois bières plus tard, ma vessie était aussi pleine qu'un cul bordé de nouilles. Par ailleurs, j'avais suffisamment meurtri les oreilles de mon confrère pour ce soir. Je pris donc la sage décision de les abandonner. — Je vous souhaites à tous une bonne soirée, petit rototo discret, et à demain. Retournant à l'intérieur de l'Harvest, je me précipitais à l'intérieur des toilettes. Par contre, j'étais bien incapable de me souvenir si il s'agissait des toilettes pour hommes ou pour femmes. Vous allez vite comprendre pourquoi le doute m'était permis. Pressée de soulager ma vessie, j'ouvrais à la volée la première porte me tombant sous la main... et qu'elle ne fut pas ma surprise de voir deux zigotos en pleine période de copulation. Je pouvais donc douter un instant... qui n'était pas dans la bonne cabine? L'homme en train de tremper sa nouille? Ou la madame en train de se faire ramoner sévère la cheminée? L'un dans l'autre, je ne voulais rien savoir des détails et détournais aussitôt mes claires prunelles. — Madame... Klaus... Bonne copulation. Sans demander mon reste, je me précipitais loin d'eux. Après réflexion, j'irais pisser chez moi. Au moins, j'étais certaine de ne trouver personne, à part ma chatte. Ma chatte... Kitty-kat. L'animal. N'allez pas penser à autre chose.

You're dirty little secret

Ft. Lexie&Klaus

I was swimmin' in the Caribbean. Animals were hiding behind the rock. Except the little fish. But they told me, he swears. Tryin' to talk to me koi koy.

J'étais là, tranquille, quand l'autre est venue m'aguicher. Genre, violent. La jupe à ras la salle de jeu et les cils papillonnant. Moi j'étais là, les iris dans le vague, à peine j'avais touché à mon verre de pur malt. La bile à la glotte et les soupires discontinues. Pour dire vrai, être chez les fraternels me laisse toujours une impression de cruelle opression. J'suis toujours au bout ru rouleau, ici. Trop de souvenirs. C'était clairement pas la plus grande partie de plaisir, à l'époque. Faire semblant, contrefaire l'humeur altruiste … J'en étais pas vraiment foutu. Mon petit jeu de débutant transpirait l'hypocrisie. J'étais trop éphèbe en ces lieux qui me semblaient étrangers, chaque matin. A chaque aurore. A chaque couché de soleil. Comme un voile éternel qui me tombait sur le coin de la gueule. Ah ça, j'étais vraiment pas à confort d'être né chez ceux que je trouvais vraiment absurdes. Je soupire, fixe un point régulier sur les carreaux des chiottes pendant que l'autre m'hurle ses insanités lubriques. Pour une fois, je suis à peine pris dans l'action. J’effectue mes manœuvres salaces de façon mécaniques, simule un état d’excitation et agrippe la chair de sa croupe plus si ferme que ça. En vrai, elle en a vachement perdu depuis le temps. J'me demande comment j'arrive à bander … J'continue pourtant mes mouvements de va et vient et mord sauvagement son épaule quand la porte s'ouvre dans notre dos. Machine braille, arrête de gigoter sous la masse de ma carcasse à moitié dénudée et me repousse légèrement pour étirer son cou vers l'entrée de la cabine:

« - Putain, c'est qui elle ? ! qu'elle s'égosille sans grâce.

Je viens d'entendre mon prénom. J'tourne le menton, écarquille les yeux et voit une crinière rousse filer vers l'extérieur des chiottes. Lexie ?!

- Vas la chercher !

J'me fige, la gratifie d'un regard furibond et lui beugle sans ménagement.

- Ma queue est encore entre tes cuisses, et tu veux que j'aille courir la rousse ? T'es pas timbrée ?!
- J'suis hors-la-lois, tu te souviens ?! Elle a vu ma tronche !
- Lexie a rien vu, elle a à pe-
- Tu te souviens de son nom, à elle ?! ... Ok. Si tu vas pas la choper, j'te paie pas, connard !
- Essaie un peu pour voir, je grogne en lui agrippant la mâchoire. Je la repousse sans ménagement, furieux et définitivement calmé de la sauterie.

Je ramène mon calbute sur mes hanches, puis mon jean. Non mais quelle connasse ! La brune au faciès trop maquillé fixe mon regard furieux, soupire et se lève en baissant sa jupe. Elle est loin de se douter que je cognerais jamais une femme qui sait pas se battre. Et une étincelle de peur fait briller son regard de camée.

- J'te file le double si tu peux me garantir qu'elle a rien vu !

Là, j'me fige. Ca m'intéresse. La braguette encore entrouverte, je fronce les sourcils et lâche dans un râle guttural.

- Ok ok, toi, te fais pas remarquer, et j'te préviens, j'veux mon pognon juste après !  

Le zip de ma braguette remontée jusqu'en haut, je replace mon t-shirt trop petit et sors en trombe des toilettes publiques. Je la cherche du regard, jure plusieurs fois entre mes lippes épaisses et … La !

- Lexie !

Je me dandine tant bien que mal entre les tables, sans jamais m'excuser de pousser quelques fraternels choqués par ma conduite.

- Lexiiiiiiiiiiiie ! J'bleugle à nouveau en arrivant à sa hauteur. Attends ! »

You're dirty little secret Klaus & Lexis. Je ne le connais pas. Non, je ne le connais pas. Arrête de m'appeler. Les petites sauteries de Klovis-le-malotrus- ne m'intéressait pas du tout, mais alors, pas du tout, du tout! Il trempait son petit biscuit où il le voulait, quand il le voulait, c'était son problème. Pas le mien. En échange, je ne demandais qu'une chose : qu'il demeure loin de moi. Ignorant ses appels, j'accélérais le pas dans l'espoir de le semer. Sans grand succès puisqu'il fini par me rattraper. Misède (oui, misède, un mélange de misère et de merde! La merde de la misère, la misère de la merde, tournez ça comme vous le voulez!). — Laisse-moi tranquille. La sortie comprenait une porte à double battant. A savoir que l'une était perpétuellement fermée. Sachant cela, j'adressais une oeillade au sans-faction avant de courir vers la porte. Poussant celle qui n'était pas scellée, j'espérais une chose : qu'il décide de courir et d'ouvrir la seconde, se la prenant ainsi en pleine poire. Au moins, ça me laisserait le temps de fuir. Dans le cas où ma première hypothèse ne fonctionnerait pas, je profitais de mon avance pour la fermer juste derrière moi dans l'espoir, là aussi, qu'il se la prenne en pleine tête. J'étais de nature pacifiste... mais de vous à moi, ce Klaus avait quelque chose de flippant.

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Je dois lui courir après. J'ai pas le choix ! C'est pas la sauterie de ce soir à elle seule qui remboursera les verres que j'ai pris les uns après les autres. Quoi, abuser, moi ? Jamais ! Je regarde autour de moi, détaille l'espace trop calme et trop révélateur du lieu dans lequel je me trouve et jure entre mes gencives. Les odeurs se mélangent dans le brouhaha ambiant et je repère finalement la rousse. Je lève une main en l'air pour lui faire signe d'arrêter de se carapater. Comment elle veut qu'on cause si elle s'tire à chaque fois ?! Certes, elle n’éprouve visiblement aucun désire de m'adresser la parole mais ça, c'est qu'un détail. Tout petit détail de rien du tout. C'est donc avec une détermination sans autre faille que mon ébriété certaine, que je me dirige dans sa direction. Bien décidé à la rattraper pour lui poser cette simple et putain de question. Si elle avait été sincère, ça m'aurait facilité la vie. Mais non, la vie n'est pas facile et les choses n'allaient pas être aussi simples. Je la vois me jeter un coup d'œil, faire une tronche bien significative et fuir en direction des portes à battants. Dans mon élan précipité et via l'alcool que j'ai dans les veines, impossible d'éviter le choque. L'une d'entres elles m'arrive en pleine figure et m'expulse au sol, cul le premier.

« - MAIS AIEUH, je râle en me redressant pour sortir, poussant le battant avec force.

Vu le bruit derrière mon dos, un autre bougre vient de subir le même sort funeste, car j'entends un « Ca va pas la tête ! » craché avec douleur.

- Lexie, Je râle à nouveau en voyant une tignasse rousse crapahuter entre plusieurs fraternels. Tu vas arrêter de courir ?! J'hurle cette fois en bousculant mes anciens comparses. Des «  Mais il est malade lui ! » ou «  Tu peux pas faire attention où tu fous les pieds, le clochard ? » m'obligent à stopper ma course.

Je tourne le menton, fusille les individus qui se figent et grogne avec empressement :

 - Quel est le con qui vient de m'insulter de clochard ? Je demande en les jaugeant un à un.

Ah, les abrutis ! Deux index pointent une tronche de cake. Je le vois déglutir, tenter de faire demi-tour mais le chope par le slip. Son sous-vêtement hyper extensible se retrouve sur sa tête avant qu'il est eu le temps de dire le mot élastique.

- Retenez bien ça, la prochaine fois qui vous prend l'envie de dire des conneries ! Pigé ?

Et sans attendre, je fais volte-face pour piquer un sprint vers une Lexie déjà barrée bien loin. Quand j'arrive enfin à sa hauteur, je me cale pile-poil devant elle en levant les mains devant moi.

- Attends un peu toi ! Putain, tu cours vite, merde, je souffle en pliant les genoux. J'veux juste te demander un truc, rien de dégueulasse, mais l'autre conne insiste et j'veux mon fric ! T'as vu sa gueule ? »

You're dirty little secret Klaus & Lexis. Putain, le con! Il s'est bouffé en pleine poire la porte! J'espérais sincèrement que ça arrive mais je ne le pensais pas assez crétin pour foncer dessus tête la première. Mon instinct de Fraternel me stoppa l'espace de quelques instants. Grimaçant en imaginant la douleur fulgurante ayant irradié l'intérieur de son crâne rempli d'air, je ne pouvais que compatir... pour ensuite me souvenir que cet individu était abject et malsain. Aussitôt, je reprenais ma route, trottinant à moitié pour le maintenir le plus loin possible de moi! Mais il était tenace, le bougre. Quand je me pensais enfin tranquille, j'entendis à mes arrières le bruit dérangeant d'une personne courant sur l’asphalte. Pareil à une antilope gonflées aux hormones, ses gros sabots tintaient à en faire vibrer le sol. J'exagérais mais laissez-moi cette image mentale en tête. Merci. Petit-biscuit se planta en face de moi, essoufflé ne me laissant d'autre choix que de m'arrêter. Si je le faisais courir d'avantages, il allait nous faire une syncope. Pauvre vieux.    — Non mais, t'es sérieux?! que je m'indigne, les poings sur les hanches. Tu me pourchasses vraiment pour savoir ça? Réprimant un frisson de dégoût, je le contournais. Comme si les avoir surpris ne m'avait pas déjà assez traumatisé comme ça. Je n'étais pas chaste, ni effarouchée, mais quand même... — La seule chose que j'ai vu, c'est ta face congestionnée quand tu simules un orgasme. Alors laisse-moi tranquille, maintenant! Ne t'approche pas de moi!

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I was swimmin' in the Caribbean. Animals were hiding behind the rock. Except the little fish. But they told me, he swears. Tryin' to talk to me koi koy.

Non mais … NON. Trop, c'est trop. La rousse me fixe, m'engueule et m'insulte comme un sale cloporte. Je commence à grincer des dents. On m'en demande trop ce soir. Trop d'énergie. Un homme ne peut décemment pas tringler et sprinter à la suite ! NON ET NON. Alors devoir s'expliquer sur mon comportement plus que douteux ? Pis quoi encore ? Je lève mes azures au ciel, soupire et fait mine de l'étrangler une fois qu'elle me tourne le dos. Je vais quand même devoir obtenir une foutue réponse. Absurde. Improbable. Débile ! Une des deux mériterait des baffes. Laquelle, je l'ignore. Je continue tout de même de la suivre, l'air revêche.

« - J'te lâcherai pas tant que tu répondras pas ! J'insiste en glissant mes mains dans mes poches. Et j'te signal que je te tournais le dos, t'as rien vu !

Parce que je simule parfaitement, non mais.

- Bon, t'as vu sa tronche oui ou merde ?  Pourquoi faut absolument que t'essaie de piger ? J'veux juste que tu répondes à une simple question. Elle va pas me lâcher la grappe si je ... Je la fixe, fronce les sourcils et grimace.  Attends ... me dis pas que t'es vierge ?

Cette fois je craque. C'est plus fort que moi, j'éclate de rire à m'en arracher les poumons. J'en chiale. Je reprends mon souffle, pose une main sur mon ventre et lève une de mes grosses pattes en l'air.

- Le prends pas mal, j'suis juste crevé.

Mine soudainement grave.

- Nan, sérieusement, tu l'es ? Je répète, abasourdi rien que par cette idée. Lexie, c'est pas mon genre de nana. Elle est mignonne comme tout, bien foutue, mais ça s'arrête là. Mais quand même, une gonzesse comme ça peut pas être encore vierge ! Pourtant, je vois pas d'autres explications. A moins que les fraternels soient vraiment coincés. Je sais pas. J'ai oublié. Je m'apprête à surenchérir, quand une voix me coupe en plein élan.

-Klaus ?!
-M'man ?!

Enchaînement fatal. Je fais volte-face, lève un doigt et reste pourtant muet comme une carpe. Chiotte !

- T'es là depuis quand ?! Tu comptais quand même pas m'oublier ? S'énerve ma génitrice en passant ses mains sur ses hanches, avant que ses yeux d'un bleu océan ne se posent sur Lexie, soudain beaucoup plus doux. Oh, Lexie, ma belle ! Comment vas-tu ? Tiens, j'allais faire du thé ! Venez donc, ça me permettra de voir un peu mon idiot de fils !

Sauf que Lexie devait sans ignorer que cette belle nana brune encore vachement bien conservée est ma mère. Eva Washington a beau être fraternelle, elle n'en reste pas moins une ancienne Audacieuse peu causante.

- … Euh, on peut voir ça demain ? » Je demande, soudain penaud et horriblement gêné. J'peux quand même pas croiser ma mère après un coït !

Vu le regard qu'elle me lance, si. J'adresse un coup d’œil à Lexie, lui fait signe de m'aider d'un air suppliant et recrache tout l'air de mes poumons par mes narines. C'est un cauchemar.

You're dirty little secret Klaus & Lexis. — Attends ... me dis pas que t'es vierge ? Interloquée, j'avalais ma salive de travers et manquais de m'étouffer! Sérieusement? Sérieusement?! Il osait réellement me poser cette question? Sérieusement?!!! Alors que je toussais comme une pauvre petite vieille atteinte d'un cancer des poumons, lui, il se bidonnait comme une grosse baleine! Je t'en ficherais, des vierges! J'étais une fraternelle, pas une nonne, merde! Je n'ai rien contre les nonnes, hein, mais... je me voyais mal faire vœux d'abstinence en ayant Ruben pour petit ami. Vous l'avez vu, mon gros nounours tout en muscles? Comment résister à l'appel de son corps, hum? Non vraiment. Cette question... n'était au final pas si absurde que ça, compte tenu que personne n'était au courant pour ma relation avec lui. Et que par conséquent, officiellement, je n'avais jamais eu de petit copain. La merde! Je répondais quoi, à ça? — Le prends pas mal, j'suis juste crevé. — Je le prends pas mal. Pourtant je croisais mes bras sous la poitrine. — Nan, sérieusement, tu l'es ? Et ta connerie, elle est juste vierge ou extra vierge?Ma nature de sincère influençait constamment mes choix et mes réponses. Ainsi donc, je ne pouvais ni lui mentir, ni même lui dire l'entière vérité! Parce que de un, ça ne le regardait pas! De deux, je ne savais juste pas quoi répondre! De trois, merde, ça ne le regardait pas! Stop! Je ne veux surtout pas vous entendre dire "tu te répète"! Je le sais! La sénilité m'atteins toujours plus rapidement en compagnie d'individus comme Klaus. — Je te dirais bien de venir vérifier par toi-même, mais je serais obligée de faire acte de violence. Ce qui est contre mes principes. Je me contenterais donc de - — Klaus ?! — M'man ?! — Maman?! répétais-je à la suite de Klaus. Oui... en même temps, même les énergumènes comme lui avait bien une maman! On sortait tous par le même trou, après tout! Je restais néanmoins surprise par la vision mirifique se déployant sous mes yeux écarquillées tels deux soucoupes. Eva était LA maman de Klaus? Sérieusement?! Horreur et stupéfaction! Pauvre Eva, pourquoi le sort lui avait-il fourni un garçon aussi loufoque et dézingué?   — T'es là depuis quand ?! Tu comptais quand même pas m'oublier ? rouspétait la génitrice, avant de porter ses deux billes adoucies sur moi. Oh, Lexie, ma belle ! Comment vas-tu ? Tiens, j'allais faire du thé ! Venez donc, ça me permettra de voir un peu mon idiot de fils ! — … Euh, on peut voir ça demain ? Un sourire menaçait d'éclore sur mon visage. Ainsi je dû me mordiller la lèvre pour limiter les ravages de mon hilarité naissante. Visiblement, cette rencontre fortuite n'enchantait guère notre "brave" Klaus. La roue finissait toujours par tourner. Si, comme je le lui avais demandé, il m'avait lâché les semelles, alors ça n'aurait jamais eu lieu. Surtout que je ne refusais JAMAIS de boire le thé chez Eva. Au contraire, j'aimais beaucoup sa compagnie, et si je pouvais être aussi bien foutue quand j'aurais atteint son âge, bordel que je m'estimerais heureuse et accomplie. — Je serais ravie de venir boire le thé chez toi, Eva. Ignorant l'appel désespéré et silencieux de Klaus, j'adressais un large sourire à sa môman. Contournant Klaus, je la rejoignis. — D'ailleurs, ça sera l'occasion pour moi de revoir les magnifiques photos de Klaus quand il était tout bébé.

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La merde. La pure. La bien molle qui vous colle encore au poil après une colique. J'grogne ma bile à l'intention de Lexis. Silencieusement, sans que ma mère ne voit ce qui se trame dans son dos. Putain de garce. Elle va me le payer ! Mon cul rose de bambin bafoué par ses yeux impies ! Pas ma mère, Lexis. On touche pas à cette femme sacrée. Nan, la rouquine qui se tient à mes côtés avec un sourire mutin quasi diabolique. Je le déteste si fort à l'instant que je pourrais en devenir mauvais.
Mais non, pas devant maman.

Je me racle la gorge, prêt à jouer le jeu.

« - Super, j'suis sûr que j'vais avoir beaucoup de choses à apprendre aussi. Depuis le temps …

Ton lent. Regard insistant.
T'es morte Lexis Gillian.
Pécore.
Saleté de vierge.
Savoure bien ta gloire éphémère.
J'vais plus te lâcher.
J'vais faire de ta vie un enfer sauce Klaus Washington !

A SUIVRE