Un p'tit vote



Il est dit, selon la théorie du Chaos, que quelque chose aussi petit que le battement de l'aile d'un papillon peut finalement causer un typhon à mi-chemin autour du monde.


 
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S. Brooklyn O'Malley

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S. Brooklyn O'Malley

❖ Date de naissance : 03/05/1988
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MessageSujet: Re: BRYDER ▲ I thought heaven can't help me BRYDER ▲ I thought heaven can't help me - Page 2 EmptyDim 18 Déc - 20:27

You take me places I've never been When I keep on falling
Évidemment, Brooklyn avait refusé de l’assommer avant de lui faire prendre une douche. Outre le fait que cela lui posait un problème moral, il y avait aussi le fait que si Ryder était inconscient, il pèserait deux fois plus lourd et serait deux fois plus difficile à manipuler. Et elle avait beau être une Audacieuse, elle n’en était pas Hulk pour autant. Ses performances sportives ayant même légèrement baissées depuis sa blessure au pied. Comme si après sa course-poursuite avec un train en flamme avait épuisé de manière permanence une partie de sa force. La blonde mettait cela sur un contrecoup de l’émotion mais également sur un manque cruel de temps pour s’entrainer correctement en solitaire. Elle n’avait plus eu un moment à elle, pour se reposer ou pour se remettre à niveau depuis les attentats et maintenant qu’elle avait promis au jeune homme de se consacrer à lui, elle n’allait plus en avoir avant un bon moment.

Toutefois, c’était pour la bonne cause, pour l’aider et le soigner. Une partie loin d’être gagnée et qui serait un jeu de patience aussi bien d’un côté comme de l’autre. Prenant sur elle, Lyn avait su restée calme et enquiller sur son plan B qui était simplement de le rincer avec un gant. Elle était même prête à le laisser faire seul si c’était ce qu’il fallait pour qu’il ne se sente pas humilié, et elle pouvait même lui laisser l’intimité de le faire sans qu’elle ne soit là pour le surveiller. Et pour le prouver, elle lui avait tendu la serviette mouillée. Mais Brook commençait à montrer des signes de nervosité à son tour. Elle mordillait sa lèvre, ou bien, comme présentement, elle camouflait maladroitement son corps exposé aux yeux glacés de son responsable. Elle aussi était fatiguée et à bout mentalement, même si elle n’avait pas les effets du sevrage, elle souffrait avec lui.

Aussi lui fut-il impossible de décrire le soulagement que Shadow ressenti lorsque James accepta qu’elle le lave aussi simplement, même si le fait qu’il avait commencé à se déshabiller aurait pu être un bon indice. Il refusait simplement de prendre une douche en tant que telle. Cela lui allait parfaitement, tout ce que la jeune femme souhaitait au départ, était de le rafraichir, mais il était parfois plus judicieux de demander plus dans le but d’obtenir un minimum. Elle hocha donc la tête à son attention avec un sourire doux, en éteignant l’eau de la douche en signe de paix et faisait ensuite couler le liquide clair au robinet du lavabo pour remettre de l’eau chaude sur son linge. Du coin de l’œil, elle l’observa retira son bas de jogging et Lyn fut surprise, elle n’en attendait pas tant de la part du brun. Ce n’était peut-être rien mais cela la toucha sincèrement.

L’entraineur essora la serviette et revint vers le fauteuil où reposait son supérieur. Elle voyait bien son mal-être et la douleur qui lui vrillait les entrailles et cela lui brisait le cœur aussi lorsqu’il lui demanda d’en finir assez vite, elle ne put répondre que par l’affirmative. « Bien sûr. » Puis Brook reprit sa place à genoux devant lui. Doucement, elle posa le gant humide sur la cuisse de James et commença à le laver. Elle fit attention même s’il ne pouvait pas sentir qu’elle s’appliquait. Et malgré sa promesse, elle prit le temps de reconnaitre ces jambes qui auraient dues être en mesure de le soutenir et qui désormais le faisaient paraitre moins homme. Ces jambes qu’elle haïssait, mais qu’elle s’était promis d’apprendre à aimer parce qu’elles faisaient parties de lui. Brooklyn pouvait sentir la différence de tonus dans les muscles, sentir que rien ne répondait à ses gestes pourtant emplies de tendresse.

Mais elle continua parce qu’elle ne pouvait plus se permettre de ressentir le moindre dégout en les voyant, parce qu’elle l’aimait lui, elle devait les apprivoiser. Dans son exercice Lyn lui efflora sans le vouloir ses attributs masculins. « Désolée. » Souffla-t-elle doucement en se redressant un peu pour pouvoir remettre de l’eau chaude sur son gant et être ensuite à hauteur de le lui passer sur le bras. La blonde s’appliquait dans son idée d’une esclave faisant cela pour son maitre, c’était une des dynamiques de leur relation depuis longtemps et elle voulait par cette occasion lui montrer que malgré les mots durs qu’elle avait pu avoir à son encontre ou son handicap, certaines choses ne changeraient jamais. Avec la même attention, elle lui nettoya donc les bras et le torse, n’oubliant aucun millimètre carré d’épiderme nu avant de se remettre correctement debout pour lui rafraîchir le visage, repassant le linge sous le jet d’eau chaude lorsqu’il se refroidissait.

Enfin, elle descendit lentement le tissu dans la nuque du jeune homme, lui offrant alors une magnifique vue rapprochée sur sa poitrine laissée libre durant tout ce moment qui pour elle avait eu malgré tout une dimension sensuelle et amoureuse. D’une main délicatement posée sur l’épaule de Ryder, Brook lui demanda l’accès à son dos. Profitant du fait qu’il ne puisse voir son visage, elle lâcha une respiration d’angoisse alors qu’elle ne s’était même pas aperçu qu’elle l’avait retenue. La jeune femme se lécha également nerveusement les lèvres. Ce serait la première fois depuis qu’elle lui avait rendu visite à l’hôpital que Shadow verrait la cicatrice qui expliquait la nouvelle condition de James. Et cette fois-là, la blonde ne l’avait qu’entrevu et par accident et le souvenir de cet instant fut suffisant pour faire monter la bile au fond de sa gorge. C’était encore un élément du corps de l’Audacieux qu’elle devrait apprendre à aimer malgré sa laideur. « Je peux ? » Demanda-t-elle finalement pour accompagner son geste et lui montrer qu’elle ne craignait pas ce qu’il pouvait cacher contre le dossier de cette chaise.

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J. Ryder Storm

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J. Ryder Storm

❖ Date de naissance : 08/10/1989
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MessageSujet: Re: BRYDER ▲ I thought heaven can't help me BRYDER ▲ I thought heaven can't help me - Page 2 EmptyLun 19 Déc - 15:06



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FT. BROOKLYN S. O'MALLEY


Résolu à accepter le strict minimum de la part de la jeune femme et n’ayant pas le courage de se battre davantage, sous le joug d’une fatigue plus qu’écrasante, Ryder accepte de faire fi de la situation, tant que cela ne l’oblige pas à devoir être dépendant d’elle pour prendre une douche. Il ne veut pas y mettre un seul pied, c’est en définitive la seule condition, tout comme il n’acceptera pas d’être touché outre mesure que dans le simple but de le rafraîchir. Non pas qu’il n’ait pas envie de plus, mais dans ces conditions la fierté prend le pas sur le reste et il n’en démordra pas. L’audacieux a beau avoir un visage d’ange et savoir se montrer jovial et enjoué avec autrui, il n’en demeure pas moins un véritable casse-pieds quand il est mal luné, agacé, ou toutes autres choses du même genre. Autant dire qu’en manque de drogue et épuisé, on a largement dépassé le stade du simple mal luné. Raison pour laquelle il lui demande poliment de faire vite, désireux, en définitive, de retrouver le matelas qu’il a tant détesté dans le but de se reposer. Espérer se reposer tout du moins.

Du coin de l’œil, il l’observe reprendre place à genoux face à lui. La présence de ce lien particulier qui les unit, il la sent inévitablement, s’en contente aussi mais ne laisse absolument rien paraître. Pas un seul sourire espiègle, rien que quelques coups d’œil jetés à la volée de la part de ses prunelles glaciales. Bras croisés et l’air un brin boudeur, il lutte surtout pour ne pas à nouveau se crisper et se pencher en avant pour lutter contre de nouvelles crampes. Les traits tirés et les yeux explosés, il vient régulièrement en frotter, un, puis les deux, avant de reporter son attention sur chaque geste de la blonde à son égard. Lorsque le linge humide passe sur sa cuisse, il ne sent rien. Tout n’est que vide, comme si elle ne faisait que toucher un vulgaire meuble. Quelque chose qui n’est pas à lui et qui ne lui appartient pas. Une chose abstraite qu’il ne sent pas et ne pourrait sans doute jamais plus ressentir. La douceur d’une caresse, la violence d’une éraflure ou de la peau qui se déchire. Il pourrait s’y planter un couteau qu’il ne sourcillerait pas. Peut-être aurait-il une expression de surprise, par simple réflexe, mais aucune douleur ne s’en suivrait. Système nerveux bousillé, conséquence d’un drame auquel il n’était pas censé assisté. Si seulement ce jour-là il était resté dans sa Fosse comme à l’accoutumé... Quelle idée de vouloir, pour une fois, une seule, retourner se promener dans les rues de Chicago Centre, à quelques pas de la Tour Willis. Oui, quelle idée.

Perdu dans ses pensées, James passe une main distraite sur son front où perlent encore quelques gouttes de sueur à force de passer d’une émotion à l’autre, la fièvre passant lentement mais sûrement grâce à l’aspirine. La silhouette illusoire semble l’avoir laissé tranquille pour l’instant et c’est le regard dans le vide qu’il se surprend à sursauter légèrement en la sentant déraper. Comme soudainement sorti de la léthargie, il ne comprend l’insignifiante erreur que lorsqu’il l’entend s’excuser. Fonctionnant au ralenti, il a juste le temps d’entrouvrir les lèvres dans l’optique de dire que ce n’est pas grave qu’il les referme aussitôt et reste silencieux pendant qu’elle applique à présent le linge contre son bras. Une nouvelle fois, il se perd dans ses propres réflexions, devant bien avouer que la tentative de rafraîchissement faisait son petit effet salvateur, lui donnant l’impression de se sentir un peu mieux. Ce n’est qu’à partir du moment où elle se met à passer la serviette chaude sur son visage qu’il se laisse définitivement bercer par la manœuvre, penche la tête en arrière et ferme les yeux. L’on pourrait presque jurer qu’il se détend enfin.

Elle descend bientôt dans le creux de sa nuque et il penche la tête sur le côté, observant la douche qui se trouve à leurs côtés et ne voyant pas l’angoisse dans l’attitude de la jeune femme. A la moindre contrariété, il pourrait exploser, mais la fatigue est telle qu’il ne le fera pas. Toutefois, James ne se voile pas la face, il sait pertinemment qu’une fois installé de nouveau sur le matelas et sous les draps il ne parviendrait pas à fermer l’œil. Il ne parviendrait pas à trouver ce sommeil réparateur auquel il a tant besoin. S’entamerait alors une autre lutte de tous les instants, car son idée d’inconscience reviendrait obligatoirement sur le tapis. Quand elle lui demande l’accès à son dos, l’audacieux tourne légèrement la tête de profil pour pouvoir observer sa silhouette toujours mise à nue, et dont il avait pu en apercevoir de très près la sensualité qu’il ne connait que trop bien mais qu’il n’a même pas daigné effleurer. Lentement, il prend appui sur les accoudoirs de son fauteuil et avance un peu, s’éloignant du dossier, puis, toujours silencieux il se penche en avant et offre la vue sur sa colonne vertébrale. La plaie est refermée depuis longtemps maintenant et n’est plus douloureuse comme aux tout premiers jours. Si elle est toujours rouge vif c’est car les chaires travaillent encore. Quelques ecchymoses sont toujours visibles mais ce qui impressionne surtout c’est hauteur de la cicatrice. Sans remonter jusqu’au milieu de son dos, elle demeure conséquente et belle et bien là, impossible à éviter du regard. Impossible à rendre invisible. Ryder ne l’a jamais vue, il n’a donc aucune raison d’en avoir honte. Ce n’est qu’une cicatrice comme les autres en définitive, quand bien même elle symbolise autre chose. Une incapacité motrice qui, selon les médecins du Wrigley, ne reviendra jamais. Lui, il se persuade d’autre chose. Il reste un audacieux et un audacieux ne peut pas demeurer inactif ad vitam aeternam. Il retrouvera ses dorures d’antan qu’on lui a arraché. Si tel est la volonté du Destin, il se battra jusqu’à la mort pour avoir un meilleur lendemain.

Ainsi penché en avant et recroquevillé sur lui-même, James croise les bras sur ses genoux, tête reposée et se surprend à fermer les yeux une nouvelle fois. Il a sommeil mais la douleur est toujours là, les tremblements qu’il ne contrôle pas également, mais il reste silencieux et incroyablement sage. Trop sage, sans doute…
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S. Brooklyn O'Malley

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MessageSujet: Re: BRYDER ▲ I thought heaven can't help me BRYDER ▲ I thought heaven can't help me - Page 2 EmptyLun 19 Déc - 19:10

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Brooklyn lui avait pourtant dit qu’elle ferait vite mais cela s’était révélé incompatible avec le fait de prendre soin de lui et de commencer l’apprentissage de ce corps qu’elle ne connaissait plus. Même si Ryder ne pouvait pas sentir ses attentions, elle n’avait pas pu faire autrement que de prendre son temps pour le laver délicatement, pour mémoriser ces jambes désormais mortes et qui ne marcheraient plus jamais à ses côtés. Elle voulait aussi s’habituer à les toucher pour ne plus en avoir peur, pour ne plus les détester. Il en allait de même pour ces bras qui la serrait normalement contre ce torse où elle appréciait tant se blottir. Ces bras qui lui avaient appris la vie et l’amour. Un amour pernicieux, sauvage et surtout douloureux mais qui lui convenait pourtant tellement mieux que la tendresse qu’avaient pu lui offrir d’autres hommes.

James était le seul qui l’avait jamais véritablement compris et accepté non pas avec ses défauts mais pour eux. Il était venu la chercher dans les tréfonds des ténèbres pour l’attirer dans sa lumière. Cette dernière s’amenuisait désormais et Lyn s’était fait un devoir de la raviver en s’offrant purement et simplement et surtout entièrement à lui. Il l’avait sauvé, peut-être sans le savoir mais il avait été son ancre au milieu de la tempête, le phare qui l’avait guidé au travers de la plus longue des nuits. Son acuité actuelle n’était peut-être pas suffisante à cause de la douleur et du manque, mais la blonde espérait de tout son cœur qu’il avait perçu ce qu’elle avait essayé de lui transmettre à travers cette douce toilette. Et ce visage presque détendu, ces yeux fermés lorsqu’elle était arrivée au niveau de sa nuque lui donnait envie de croire que oui.

Dissimulant au mieux son stress, Lyn avait ensuite gentiment demandé l’accès au dos du jeune homme. Elle savait la cicatrice qui s’y cachait ou du moins elle l’imaginait après l’avoir aperçu une fois à l’hôpital tout de suite après les attentats. Et elle redoutait d’avoir la même envie de vomir qu’à ce moment-là. Mais elle se devait de finir ce qu’elle avait entreprit et de le laver dans les moindres recoins. Sans compter que cela faisait également partie de son responsable et qu’elle avait beau détester cette cicatrice et surtout le handicap qu’elle représentait, qu’elle provoquait. Eventuellement, Brook devait l’affronter et l’accepter au même titre que les jambes qu’elle avait mis tant de soin à débarrasser de la fine pellicule de sueur qui les recouvrait. Le fait que l’Audacieux accepte aussi facilement de se plier à sa demande lui fit craindre le pire pour la suite, mais la jeune femme n’en montra rien, le laissant ajuster sa position pour lui révéler complètement son dos.

L’ancienne Érudite dû retenir un hoquet de surprise en découvrant l’ampleur des dégâts et ne put s’empêcher de venir mettre sa main libre devant sa bouche en sentant le haut le cœur poindre. La vision était pourtant moins horrifique qu’au Wrigley, la boursoufflure était principalement rouge et accompagné que bleus qui marquaient la puissance du choc qui avait frappé les reins de son amant. Ce qui l’impressionna réellement, ce fut la taille du stigmate et cela la ramena à tout ce qu’il représentait dans le changement de leur dynamique. Cela lui rappela ce qui était cassé entre eux et qu’elle tentait de réparer sans savoir s’ils pourraient un jour réellement bâtir sur les ruines de leur relation. Ils s’aimaient. Ils se l’étaient dit, mais cela serait-il suffisant pour surmonter l’épreuve de la drogue, pour devenir un couple avec cette étiquette précise, pour envisager un avenir ?

Lyn en doutait, et d’ailleurs elle ne savait même pas si c’était ce que James désirait. Après tous, il y avait encore quelques heures, dans cette même pièce, il lui avait dit qu’il la détestait. C’était peut-être encore le cas. Il acceptait sa présence, il acceptait ce qu’elle lui faisait subir en voulant le débarrasser de la drogue mais rien ne lui garantissait qu’il ne la mettrait pas dehors manu militari dès qu’il se sentirait suffisamment fort pour s’en sortir seul. La chassant de sa vie par la même occasion. Essuyant rapidement une larme qui venait de couler sur sa joue à cette pensée, Lyn remit de l’eau chaude sur son linge et descendit sa main tremblante sur la peau du jeune homme. Elle commença par le haut des épaules, essayant au mieux de se calmer pour ne pas lui faire mal lorsqu’elle descendrait vers ses reins.

Se contredisant une nouvelle fois sur le temps réduit qu’elle devait prendre pour le rincer, Brook eu besoin de prendre quelques minutes pour faire cesser les tremblements de son membre, se justifiant en remettant de l’eau sur la serviette. Et enfin, elle s’appliqua à finir de le laver, mettant une tendresse supplémentaire à contourner la cicatrice pour ne pas trop appuyer sur les ecchymoses dont elle ignorait la sensibilité, avant de finalement passer sur la peau rougie et en pleine reconstruction. Elle la toucha timidement, ayant peur de lui faire mal, ayant peur de mal faire. Son état n’avait rien d’étonnant avec une telle blessure, sa colonne vertébral et la moelle épinière qu’elle abritait n’avaient pas apprécié la rencontre brutale avec ce qui avait envoyé le responsable à l’hôpital. Et si Shadow avait jamais eu le moindre espoir de le voir un jour se tenir de nouveau sur ses deux jambes, de le voir remarcher, ce dernier mourut instantanément.

Brooklyn termina en remontant vers la nuque de James qu’elle massa une minute avant de reculer d’un pas pour faire face au lavabo et ne pas lui montrer son visage immédiatement, ce dernier portant les traces d’un désespoir profond qu’elle ne souhaitait pas lui montrer. Ce serait on ne pouvait plus contreproductif. « C’est bon, c’est fini. » Se contenta-t-elle de dire malgré sa gorge serrée. Les mains crispées sur la porcelaine, elle inspira profondément pour chasser la nausée puis elle éteignit le robinet. La blonde pivota et fit comme s’il n’y avait pas eu ce moment de flottement en revenant dernière le fauteuil roulant dont elle ôta le frein. Oubliant de remettre ses vêtements, elle roula le jeune homme jusqu’à sa chambre, suivant le programme qu’elle lui avait annoncé alors qu’il mangeait et l’arrêta près du lit. Sans lui adressé un mot, perdu dans un monde sans pensée.

De façon un peu automatique, Brook se dirigea vers le placard d’où elle sorti un tee-shirt propre et un autre bas de jogging qu’elle rapporta sur le lit fraichement fait et encore bien au carré, les déposant près de Ryder pour qu’il puisse s’habiller s’il le souhaitait, ce qu’elle lui précisa. « Tiens si jamais tu as peur d’avoir froid. Je vais te chercher à boire, tu veux autre chose au passage ? » Il pouvait par miracle avoir envie de manger encore un peu ou avoir envie de bouquiner ou toute autre chose qui pouvait lui passer par la tête. Lyn souhaitait simplement se rendre serviable après ce moment d’absence dans la salle de bain et ces dernières secondes où elle avait été un peu ailleurs. La fatigue commençait à se faire sentir de son côté à elle aussi, car elle n’avait après tout pas dormi beaucoup plus que lui en le veillant.

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J. Ryder Storm

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MessageSujet: Re: BRYDER ▲ I thought heaven can't help me BRYDER ▲ I thought heaven can't help me - Page 2 EmptyVen 23 Déc - 18:50



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FT. BROOKLYN S. O'MALLEY


Elle ne va pas vite. Elle prend le temps mais il ne lèvera pas la voix. Il n’en a ni l’envie ni la force. Tête posée sur ses bras croisés, l’audacieux ferme les yeux et tente de profiter au mieux de cet instant. Pourtant la tendresse n’a jamais été son fort et ne l’est pour ainsi dire toujours pas, mais dans son état de manque il ne parvient vraiment à se rendre compte de son attitude inhabituelle. Il a mal, son corps en réclame, et c’est cette obsession mêlée à l’angoisse de revoir un visage bien trop familier qui prédomine sur le reste et aplatit très légèrement sa fierté. La douche aurait été un problème, un véritable problème, et bien qu’il se sente frustré, il laisse la jeune femme faire ce qu’elle souhaite. James a bien compris le message derrière les gestes : il mène toujours la danse malgré leur crise de la veille. Ou l’avant-veille, il ne sait plus très bien. Paupières closes, la douleur qui lui broie les entrailles vient masquer celle qu’il pourrait ressentir par le biais des ecchymoses sur lesquelles Brooklyn passe tendrement son linge humide. Elle ne lui fait pas mal, il ne tressaille pas ni ne discerne les tremblements de sa main, lui-même tremblant constamment à cause du manque. Il a beau essayer de se contenir il n’y parvient pas, alors ça aussi, il laisse faire et il accepte. Le sommeil n’est pas loin mais ne vient pas l’englober, il n’arrivera pas à s’endormir il le sait. Ne le devine que trop bien. Les minutes s’enchainent et seulement alors la voix de la jeune femme résonne dans la pièce, obligeant ses paupières à se rouvrir. Ses prunelles la scrutent tandis qu’elle termine le massage de sa nuque qui lui a arraché un fin gémissement de bonheur. Il ne s’en est même pas aperçu. Comme déjà perdu dans un monde ailleurs, Ryder met du temps à se redresser et se reculer au fond de son siège. Il est comme anesthésié.

En arrivant près du lit, l’audacieux ne perd pas de temps et puise dans les dernières forces qui lui restent pour grimper et s’asseoir au bord. Il commence à prendre le pli, et bien que la tâche ne soit pas aisée dans son état, il ne tombe pas. Pendant ce temps, la blonde lui ramène un T-shirt et un jogging avant de lui demander s’il a besoin de quelque chose de plus qu’un verre d’eau. James signe à la négative en attrapant le T-shirt et demeure silencieux. Epuisé par la fatigue elle-même. Il enfile le morceau de tissu et se rallonge de profil, quasiment au bord, laissant une place à côté de lui. Les traits tirés, il lutte pour ne pas fermer les yeux. Les fermer ne le précipitera pas dans un sommeil réparateur, il le sait, ses entrailles ne font que le lui murmurer. Alors lorsque Brooklyn revient avec un verre d’eau, il ne fait que la regarder le déposer sur la table de chevet à côté de lui. Elle n’a même pas pris le temps de se rhabiller. Elle passe juste à côté et sa main vient attraper son poignet.

« Viens. »

La deuxième place est pour elle. Il ne sait pas vraiment ce qu’il fait ni ce dont il a réellement envie si ce n’est dormir, mais une chose est sûre il ne veut pas être seul dans ce lit. Qui plus est, Ryder est loin d’être dupe, il sait reconnaître les traits de la fatigue quand il le voit. Et fatiguée, elle l’est aussi. Lâchant son poignet pour lui montrer la place libre à côté de lui, il la laisse faire le tour et vient poser le pantalon de survêtement sur le fauteuil roulant installé non loin du lit, là où il a été laissé. Quand enfin le lit s’affaisse légèrement sous le poids de l’entraineuse, il change lentement de côté pour pouvoir l’observer. Ses paupières battent tout aussi lentement et ses yeux bleus rougissent toujours plus de fatigue. Il est frustré. Frustré de ne pouvoir lui apporter ce qu’il lui a toujours apporté jusque-là. Frustré de ne pas pouvoir ressentir ce qu’ils ont toujours partagé. Tout ce qu’il a l’impression d’être c’est diminué et affaibli par un état qui ne devrait pas être le sien. Un soupir s’échappe de ses lèvres tandis qu’il se crispe sous une nouvelle salve de crampes. Malgré tout, ses prunelles s’accrochent aux siennes, et soudain, comme parfaitement sorti de nulle part…

« Ma mère. »

Il renifle et reprend d’une voix encore plus basse.

« Tu voulais savoir qui parle sans arrêt… C’est ma mère. »

Un nouveau soupir s’envole de ses lèvres tandis qu’il baisse les yeux.

« La poudre. C’est à cause d’elle. »

Il tremble mais l’image illusoire de sa mère n’est pas là. Elle ne parle ni ne hurle.

« Je suis fatigué, Brook. »

Ses doigts viennent effleurer les lèvres de la jeune femme quand ses prunelles normalement azures se posent à nouveau dans les siennes. Ils remontent le long de la ligne de sa mâchoire jusqu’à ses joues, avant de venir s’égarer dans ces cheveux mordorés qu’il connait si bien. Il voudrait pouvoir faire tellement plus, et ces gestes-là n’ont rien d’habituels. C’est seulement lorsque ses doigts reviennent se poser sur la lèvre inférieure de l’audacieuse qu’il sait ce qu’il veut, qu’il pense avoir trouvé remède à son insomnie. A l’image du temps qui a fini par s’arrêter dans la salle de bain. Sa main glisse sur son épaule jusqu’au creux de sa taille avant de venir à la rencontre du bas de son dos pour la rapprocher de lui. Il veut sentir sa chaleur contre sa peau, d’ailleurs, enfiler ce haut était une mauvaise idée et il tire dessus, se soulève juste assez pour pouvoir tout retirer d’un coup. Une fois fait, il vient repositionner sa main pour la ramener toujours plus contre lui et se sentir bien. En sécurité.

Comme il est étrange de ressentir un tel besoin quand l’on se pense d’ordinaire infaillible.


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S. Brooklyn O'Malley

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MessageSujet: Re: BRYDER ▲ I thought heaven can't help me BRYDER ▲ I thought heaven can't help me - Page 2 EmptyLun 26 Déc - 17:31

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Elle n’était pas déçue qu’il ne veuille rien de plus mais un sentiment proche de cela l’envahie tout de même. Elle aurait aimé qu’il veuille manger ou simplement qu’il lui demande de rester avec lui ou un massage ou n’importe quoi qui prouve qu’il avait autant besoin d’elle, qu’elle avait envie de prendre soin de lui. Toutefois Brooklyn lui offrir un sourire doux et quitta la chambre pour aller récupérer le verre sur la table basse et aller remettre de l’eau fraîche dedans. Elle hésita à lui apporter un nouveau cachet d’aspirine au passage mais elle ne souhaitait pas l’encourager vers une voie médicamenteuse. Normalement cela ne risquait rien mais dans le doute l’Audacieuse préférait s’abstenir. Dans la cuisine, la blonde reprit un moment pour se calmer, ses mains tremblaient toujours un peu et la vision de la cicatrice refusait de quitter sa rétine.

Elle voulait avoir la force de le soutenir à travers cette épreuve, Lyn voulait être là pour lui et lui prouver que tout ce qu’elle avait dit était vrai, qu’elle ne l’abandonnerait pas, qu’il ne serait plus jamais seul. Mais l’ampleur de la tâche la dépassait totalement et l’envie de déboucher une bouteille d’alcool s’immisçait de plus en plus dans son esprit. Elle trouvait encore des ressources de force et de courage mais ses réserves n’étaient pas sans fond. Brook se secoua et se redressa pour se convaincre elle-même. Ryder méritait mieux qu’une femme qui souhaitait succomber à ses propres vices alors qu’elle le forçait à se débarrasser des siens. Elle s’empara du verre et retourna dans la chambre en dissimulant le doute qu’elle autorisait à l’envahir un peu trop souvent à son goût. Pénétrant dans la pièce, elle remarqua que le jeune homme avait mît le haut qu’elle lui avait sorti et s’était déjà couché.

Un frisson imperceptible la parcouru, faisant se dresser la pointe de ses seins alors qu’elle posait l’eau sur la table basse. Lui, couché sur le côté, la blonde vit le mouvement de son responsable du coin de l’œil et le laissa lui saisir le poignet avant de tourner un regard interrogatif vers lui. Un simple mot pour l’inviter à le rejoindre. Comme si elle n’avait pas compris, James ajouta un geste pour lui montrer l’emplacement vide à côté de lui. Avec un petit sourire, Brook hocha sensiblement la tête pour lui dire d’accord et fit immédiatement le tour du lit pour s’allonger à ses côtés. Le jeune homme avait, entretemps, tourné son corps pour lui faire face. Elle s’allongea en coinçant son bras sous sa tête et cala l’autre pour dissimuler sa poitrine, une nouvelle fois, non par pudeur mais pour se protéger du froid qu’elle commençait à ressentir.

Suivant le mouvement de son supérieur, elle plongea son regard dans ses céruléennes cerclées de rouge et démontrant son immense fatigue. Lyn resta silencieuse, ne sachant plus quoi dire et trouvant pour une rare fois le silence confortable. Elle lui offrit juste un sourire, l’encourageant à s’endormir s’il le souhaitait ou bien à rester comme ça s’il préférait. Elle voulait juste lui faire savoir qu’elle était là pour veiller sur lui et son sommeil. Mais contre toutes attentes, Ryder se mît à parler. Sa mère ? Elle le regarda de façon interrogative ne comprenant pas ce qu’elle venait soudainement faire entre eux deux. Lorsqu’il compléta avec les informations que cette femme était le fantôme qui le hantait et surtout l’origine de sa dépendance, Brooklyn ouvrit de grands yeux surpris. Qu’avait-il pu se passer entre eux pour qu’il en vienne à se droguer ?! De plus cela lui fit comprendre qu’il y avait encore tant de choses qu’elle ignorait sur lui.

Comment pouvait-elle correctement lui venir en aide si elle ne connaissait pas l’origine du mal, si elle n’avait pas les informations nécessaires pour combattre ses démons avec lui. Brook aurait aimé lui répondre et le rassurer mais elle n’avait pas encore assez d’information pour le faire. Elle ne put que faire une moue désolée avant qu’il ne change de sujet pour lui dire à quel point il était fatigué. Elle n’en doutait pas, cela se voyait sur ses traits et elle aurait aimé pouvoir le soulager et lui donner de quoi l’endormir mais encore une fois elle ne pouvait pas se le permettre sans prendre de risque. De toute façon avant qu’elle ne puisse lui répondre, elle put voir et sentir les doigts du jeune homme venir lui toucher les lèvres de façon timide, traçant ensuite une ligne imaginaire sur son visage pour venir se perdre dans sa chevelure.

C’était si inhabituel de sa part qu’un nouveau frisson la parcouru. La main de James continua ensuite plus au sud sur son corps et Lyn se mordit la lèvre inférieure de le sentir si tendre avec elle alors que la demoiselle s’était préparée pour la tempête. Elle avait presque l’impression d’avoir affaire à un autre homme. La blonde ne lutta pas lorsqu’il voulut la coller un peu plus à lui, au contraire, elle huma son odeur corporelle qu’elle aimait tant. Se faisant, elle fut étonnée de le voir retirer son tee-shirt mais loin de s’en plaindre adorant le contact de sa peau. D’ailleurs Brooklyn n’attendit pas qu’il replace sa main sur ses reins pour revenir contre lui, passant elle-même le bras dans le dos de son supérieur pour se presser contre son torse. Elle y déposa également un baiser tendre suivant une impulsion dont elle ignorait l’origine.

Soupirant d’aise, l’Audacieuse s’autorisa à fermer les yeux un instant avant de les rouvrir pour regarder dans le vague. « Pourquoi c’est de sa faute, qu’est-ce qu’elle t’a fait ? » Demanda-t-elle doucement sans masquer sa curiosité. Brook était consciente qu’il pouvait se braquer avec cette question mais elle voulait en découvrir plus sur lui, elle voulait comprendre pourquoi cette femme le hantait de la sorte. C’était nécessaire de comprendre pour pouvoir l’aider ensuite. « Enfin tu n’es pas obligé de répondre. Ça ne me dérange pas de rester comme ça...je crois même que c’est la première fois... » Un sourire plus franc vint fleurir ses lèvres à cette pensée. Il fallait bien un côté positif à toute cette situation après tout. Et pour prouver qu’il n’y avait aucune pression elle ajouta. « Essaie de fermer les yeux... » Accompagnant sa phrase d’une caresse de la main, Lyn s’employa à dessiner des arabesques sur l’épiderme dorsal de James pour le relaxer comme lorsqu’elle l’avait massé dans la salle de bain.

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J. Ryder Storm

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J. Ryder Storm

❖ Date de naissance : 08/10/1989
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❖ Forces & Faiblesses : Peut être un parfait gentleman par devant comme une effroyable pourriture par derrière - A quelques "anger issues" mais ça à moins d'y avoir goûté vous n'en saurez jamais rien - N'a pas un vilain fond est même plutôt tout ce qu'il y a de plus jovial - Une de ses principales faiblesse découle probablement de sa légère dépendance aux substances illicites. Juste légère... Un tout petit peu. Micro poil de poudre.
❖ Philosophie : Take the best. Fuck the rest.
❖ Playlist : Pillowtalk ▲ ZAYN - Battle scars ▲ GUY SEBASTIAN - Gasoline ▲ HALSEY - Still falling for you ▲ ELLIE GOULDING



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