Un p'tit vote



Il est dit, selon la théorie du Chaos, que quelque chose aussi petit que le battement de l'aile d'un papillon peut finalement causer un typhon à mi-chemin autour du monde.


 
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 (-18) BRYDER ▲ A song of Ice and Fire

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J. Ryder Storm

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J. Ryder Storm

❖ Date de naissance : 08/10/1989
❖ Barge depuis : 17/05/2016
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❖ Forces & Faiblesses : Peut être un parfait gentleman par devant comme une effroyable pourriture par derrière - A quelques "anger issues" mais ça à moins d'y avoir goûté vous n'en saurez jamais rien - N'a pas un vilain fond est même plutôt tout ce qu'il y a de plus jovial - Une de ses principales faiblesse découle probablement de sa légère dépendance aux substances illicites. Juste légère... Un tout petit peu. Micro poil de poudre.
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MessageSujet: (-18) BRYDER ▲ A song of Ice and Fire (-18) BRYDER ▲ A song of Ice and Fire EmptyJeu 21 Juil - 18:02



Ice and Fire

FT. S. BROOKLYN O'MALLEY


Sept jours après : Castle of glass

Des frites. Il tuerait pour des frites. Il tuerait pour beaucoup de choses en fait. Quasiment une semaine et demie qu’il est ici cloîtré dans ce lit à ne pouvoir bouger ou se lever, et devoir avoir recours à une infirmière pour des nécessités plus qu’intimes. Autant dire qu’il n’en peut déjà plus. Pourtant il garde la face et ne rate jamais une occasion de faire le con avec son voisin de meilleur ami qui en a tout autant marre que lui, et qui a déjà dû essayer de se tirer au moins trois fois de l’hôpital depuis qu’ils y sont arrivés. Un pitoyable échec. A chaque fois. Il en a ri, un peu, beaucoup, mais ils ne font que ça, et en soi c’est une aubaine qu’Ezra soit là, ainsi les journées paraissent moins longues et déprimantes.

L’infirmière remonte lentement le haut du lit afin de pouvoir mieux procéder à l’inspection quotidienne et permettre à l’audacieux de s’asseoir un peu pour avoir un semblant d’humanité. Rester coucher ça file la nausée à force. Une grimace étire ses traits mais son visage va déjà mieux, les ecchymoses se sont largement dissipées et la brûlure n’est plus que très légèrement visible, il n’aura pas de cicatrice. Au cas où, elle lui applique une dernière fois de la crème et passe à l’état du bas de son dos. L’aide respiratoire n’est plus au goût du jour depuis trois jours et lui permet de se pencher en avant en faisant attention de ne pas faire sauter les fils. Il se laisse faire en silence pendant qu’elle inspecte au peigne fin les sutures et les contours pour vérifier qu’il n’y a toujours aucun signe d’infection, puis elle change le pansement et le laisse reprendre sa position initiale pour passer à l’examen pratique de ses jambes, quand bien même il considère que cela ne serve strictement à rien. La même question habituelle est posée, encore et encore. Elle touche, elle demande. Elle plie le genou, elle demande. Elle inspecte la plaie de sa cuisse causée par le couteau d’Ezra… Elle demande encore. Alors Ryder répond toujours par la négative, plus rapidement qu’à l’accoutumée pour se débarrasser de ce poids, et la jeune femme le sent, la jeune femme le sait que malgré la chirurgie il n’y a plus d’espoir. C’est ce qu’ils pensent tous.

« On… ». Il ne la laisse pas finir. « … Réessaiera demain. Je sais. ». Et il soupire longuement en regardant l’état de ses jambes dont les muscles rétréciraient presque déjà à vue d’œil, ou peut-être est-ce une sorte de paranoïa qui s’installe. « Sans vouloir vous manquer de respect, les probabilités que je mange des frites au sein de votre hôpital sont plus grandes que celles de sentir un jour vos massages qui doivent, à ne pas en douter, être tout bonnement merveilleux. ». Il se permet même un sourire, se veut charmant alors qu’en réalité il étouffe de l’intérieur. Courir, il voudrait juste courir. Elle lui rend son sourire et lui tend ensuite un gobelet avec deux comprimés, ces choses qui ont fini par remplacer la morphine. Il est dans la merde. En vitesse, James les attrape d’une main dont il essaye déjà de contenir les tremblements et les avale d’un coup sec, suivis peu de temps après par le verre d’eau. « Ne restez pas assis trop longtemps James. ». Il hoche la tête dignement, lui faisant comprendre qu’il obéirait, mais en réalité il ne fait que la laisser disparaître. Elle repasserait plus tard, il le sait, ne serait-ce que pour s’assurer qu’il est allongé et qu’Ezra se trouve bel et bien dans son lit. D’ailleurs, ce dernier est sagement endormi après n’avoir cessé de remuer pendant les deux heures précédentes. Au moins c’est pas plus mal, car Ryder n’avait clairement pas l’intention de lui offrir une nouvelle fois la vue sur son cul alors que l’infirmière s’en donnait à cœur de joie de faire faire des mouvements de gymnastique à ses jambes inaptes. En parlant de jambes, ni vu ni connu, avec des gestes néanmoins tremblotant sans qu’il ne soit encore véritablement en manque (ce n’est que le début), il déplace la  première dont le pied se met à pendre dans le vide, puis la deuxième et il parvient non sans mal à se tourner pour faire face à la fenêtre, dos à la porte d’entrée de la chambre. Les ecchymoses sont toujours là, les éraflures rouges écarlate, ça va prendre du temps, mais lui il voudrait juste courir. Ses orteils effleurent le sol mais il n’en sent même pas la fraîcheur et un nouveau soupir s’échappe de ses lèvres. Bras de chaque côté, il ne fera pas l’erreur d’essayer de se lever, sachant pertinemment qu’il ne le peut pas. Alors il reste là, en silence et observe le peu de vue qu’ils ont sur Chicago. Ses prunelles se perdent sur l’horizon et il étouffe de l’intérieur. Il hurle et s’insurge. Constamment. Il sauve la face devant les autres, devant Ezra autant qu’il le peut, mais au fond il se meurt à petit feu. Leur faction lui manque, la Fosse lui manque, tout lui manque. Absolument tout. Même… Les frites.

L’air grave et sérieux, l’audacieux ne l’entend pas arriver ni pousser la porte. Il ne l’entend pas car il a les yeux rivés sur le monde extérieur qui ne sera plus jamais le même pour lui. Le verdict est tombé deux jours après qu’elle soit partie lors de sa première visite. Il est tombé et Ryder n’en a pas été étonné. Le pourcentage de chance est si maigre et si mince qu’il ne veut pas se donner la peine d’espérer en vain. Alors il essaye d’accepter et de faire front, mais il y a des jours avec et des jours sans. Aujourd’hui est un jour… Sans. A moitié. Une de ses mains rêche passe sur son front couvert d’une fine pellicule de sueur et il s’enferme dans son néant intérieur. Cette chambre est devenue sa prison, ou bien n’est-ce que son corps à cause du refus de ses jambes à le maintenir debout, à avancer, à courir. Que ne donnerait-il pas pour être encore capable de faire son boulot et d’être opérationnel. Que ne donnerait-il pas. Lui, tout ce dont il se souvient ce sont les cris, les balles, la fumée qui s’insinue dans ses poumons et son meilleur ami qui crache du sang et devient livide à ses côtés. Les images défilent régulièrement, tout comme il entend encore les sons quelques fois. Ou bien n’est-ce là encore que les prémices de l’effet de manque qui se font d’ores et déjà sentir. Il est vraiment dans la merde. C’est évident. Enfin Dieu merci, il est toujours opérationnel question de… Enfin vous voyez. Tout espoir n’est peut-être pas totalement perdu, en fin de compte. Il y a toujours un brin de chance dans la malchance, et puis, lorsqu’il trouve la foi pour positiver, il se met alors à penser que c’est tout de même mieux qu’être mort et ne plus être capable de profiter de la vie, quand bien même elle allait profondément être diminuée. Sa vie.

Il ne sait pas depuis combien de temps elle est là, l'audacieuse, car il ne se rend toujours pas compte de sa présence. Il ne sait pas depuis combien de temps elle est là, ni même combien de temps se sont écoulés depuis la dernière fois.


Dernière édition par J. Ryder Storm le Jeu 28 Juil - 11:05, édité 1 fois
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S. Brooklyn O'Malley

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S. Brooklyn O'Malley

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MessageSujet: Re: (-18) BRYDER ▲ A song of Ice and Fire (-18) BRYDER ▲ A song of Ice and Fire EmptyJeu 21 Juil - 19:43

Don't put your life in someone's hands They're bound to steal it away
Les deux mains appuyées sur la paroi en carrelage blanc de sa douche, Brooklyn laissa l’eau glacée ruisseler le long de son corps endoloris. Avec le temps qu’il faisait dehors, elle n’aurait pas dû se trouver sous de l’eau froide mais il n’y avait que cela pour calmer la douleur. Du moins l’atténuer car c’était la première fois depuis longtemps qu’elle retrouvait une douleur physique satisfaisante sans avoir à s’avilir pour l’obtenir. Elle avait tout simplement reprit l’entrainement à la Fosse. Elle avait retrouvé ses prospects, enfin une partie car un nombre plus important que ce qu’elle aurait cru avait péri dans les attentats. Ils étaient venus comme ça, juste pour escorter, cela aurait dû être la tâche la plus facile de leur apprentissage et ils avaient été fauchés avant même de réellement devenir des Audacieux. Du coup les reprendre en main avait été plus aisé qu’elle n’aurait pensé à cause de son absence, car ce n’était pas leur insubordination qu’elle devait gérer, c’était leur peur.

Et cela l’ancienne savait y faire face. Elle ne savait pas l’éliminer, elle ne savait pas toujours la surmonter, mais elle savait y faire face. Et c’était ce qu’elle apprenait à ses jeunes, à être plus forts que la peur, à l’apprivoiser pour vivre avec et l’utiliser si besoin était pour y puiser la force manquante. Elle les incitait à se battre avec plus de rare et plus de détermination, elle leur apprenait à frapper avec toute la puissance de leur frustration parce qu’ils ne voulaient plus jamais revivre un tel cauchemar. Et que le seul moyen que cela arrive était de devenir les meilleurs membres que leur Faction pourrait vouloir, pour être capable de protéger les leur et la population de Chicago. Mais ce n’était pas en sept jours qu’elle allait remonter le moral de ses troupes, surtout qu’ils avaient aussi perdu des membres plus anciens et d’autres qui n’avaient même pas eu le temps de profiter du titre officiel d’Audacieux.

Et en dehors de leur enseigner c qu’elle savait Lyn devait également retrouver la forme. Son temps loin de la salle avait ramolli son corps et détendu ses muscles, ce qui expliquait principalement pourquoi après sa journée, elle avait besoin de se délasser avec une douche pour chasser tous les efforts qu’elle avait dû fournir ces dernières heures. Mais elle aimait cette sensation et ce sentiment d’être de nouveau un membre productif et actif de sa famille. Sans compter tout ce qu’elle devait faire en plus de son job habituel. Prendre la suite de James n’était pas facile et elle n’avait même pas encore tout pris en main. Elle était encore en train de comprendre comme se gérait la Fosse, car jusque-là elle ne s’était jamais posé plus de question sur la logistique des lieux. Envy la supervisait rapidement entre deux ivresses et il y avait aussi Marshall qui lui respirait sans arrêt dans la nuque en lui proposant son aide.

La blonde tourna le robinet pour l’étreinte et attrapa une serviette pour se sécher rapidement et surtout ses cheveux avant de ressortir. Elle fixa l’horizon dans elle avait une joli vue depuis son appartement et lorsqu’elle fut sèche, elle enfila une brassière rouge et la première culotte qui lui tombait sous la main, son éternel jean déchiré aux genoux et un t-shirt noir très, trop décolleté avant d’aller de nouer ses cheveux dans un chignon parce qu’elle n’avait pas le temps d’attendre qu’ils soient complètement secs pour sortir. Elle attrapa sa veste en cuir, une grosse écharpe pour affronter l’hiver et une tablette prise dans le bureau de son supérieur puis quitta ses quartiers. Lyn prit le chemin de l’hôpital avec une petite hésitation et s’y dirigea plus franchement après un petit détour pour rassembler son courage. Elle ignorait à quoi s’attendre, ce qu’elle allait trouver à l’hôpital ou si sa venue serait la bienvenue mais elle n’y tenait plus, elle devait y aller.

Après tout la dernière fois que la jeune femme l’avait vu, Ryder lui avait bien donné la permission de revenir le voir, pour un rapport sur l’état de la Fosse, de sa Fosse. Et c’était pour cela qu’elle y allait pour rien d’autre. Officiellement. Car officieusement, elle s’inquiétait pour lui, elle avait envie de savoir comment il allait et s’il y avait du nouveau pour ses jambes. Le lendemain de sa première visite, Brook avait eu énormément de mal à stopper son angoisse et son imagination. Le voir en fauteuil, le voir impuissant, le voir faible. Elle ne parvenait pas à se faire à cette idée parce que ce n’était pas l’homme qu’elle connaissait et appréciait. Elle ignorait s’ils pourraient garder une relation autre que professionnel s’il devenait…incapable de quoi que ce soit. Et cela lui faisait de la peine de savoir que c’était une possibilité, car il ne le méritait pas et qu’il perdrait tellement plus que l’usage de ses jambes si les médecins devenaient pessimistes sur son cas.

Mais la jeune femme préférait ne pas penser à cela pour le moment et pénétra dans le Hall et se dirigea cette fois directement à la chambre de l’Audacieux. Cela lui fit penser qu’elle n’avait jamais pris le temps de revenir pour chercher l’autre membre de sa Faction qu’elle avait vu blessé, enseveli sous les morceaux d’immeuble et ignorant son nom, elle n’avait pas pu le voir sur la liste des victimes qui malheureusement n’était même pas encore complètement. Elle avait essayé à la Fosse de poser des questions sur lui mais sans succès. Elle soupira à cette pensée en arrivant devant la porte et comme à son habitude lorsqu’elle arrivait quelque part, elle toqua timidement de peur de déranger et en l’absence de réponse, elle ouvrit doucement la porte. Cette fois Ravenscar était là et elle fut fixé sur son identité bien que Shadow avait appris entre temps qu’il faisait partie des blessés. Il avait l’air profondément endormi mais au cas où, elle se faufila dans la chambre avec l’agilité d’un ninja malgré ses mains pleines et referma la porte avec la plus grande délicatesse.

Son regard tomba alors sur Ryder, dos à elle mais assit sur le rebord de son lit. Il lui offrait une magnifique vue sur son dos mutilé. Des bleus, des brûlures et une cicatrice imposante. Elle en eu mal pour lui et comprit pourquoi il avait pu perdre toute sensation dans le bas de son corps. Mais un peu naïvement elle imagine que cela devait aller mieux, puisqu’il se tenait assit. Qu’il avait dû se mettre debout et puis revenir s’asseoir pour ne pas trop forcé. Un petit sourire vint alors fleurir ses lèvres rougies par le froid alors qu’elle avançait vers le lit sans bruit pour ne pas le déranger. Doucement, elle posa un sac en papier sur la table au pied du lit et la tablette juste à côté attendant que son supérieur la remarque. Par habitude, c’était toujours lui qui initiait le contact, même si elle se plantait devant lui, ce que Lyn ne fit pas à cet instant.

Sagement elle attendu qu’il tourne la tête vers sa personne pour se manifester. Elle lui fit un petit signe de la main, visiblement désolée de l’interrompre dans ses rêveries et de venir une nouvelle fois sans s’être annoncé au préalable. « Hey… » Fit-elle simplement, n’osant faire preuve de plus d’émotion avec Ezra juste à côté qui pourraient ouvrir les yeux à tous moments. Puis poussant un peu le plateau surélevé vers lui, comme une offrande pour avoir la permission de se tenir devant lui, Brooklyn ajouta. « Je suis passée au fast-food, je me suis dit que tu aurais faim ou du moins que tu en aurais marre de la nourriture d’ici. Et je t’ai ramené un premier rapport de la Fosse. J’ai synchronisé cette tablette avec la mienne, comme ça tu pourras tout avoir au fur et à mesure. » Avec son aide à lui, même à distance ne serait pas un luxe et puis lui qui aimait tout contrôle, pourrait de cette façon avoir encore une main sur elle et sur leur lieu de travail.


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J. Ryder Storm

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MessageSujet: Re: (-18) BRYDER ▲ A song of Ice and Fire (-18) BRYDER ▲ A song of Ice and Fire EmptyJeu 21 Juil - 22:00



Ice and Fire

FT. S. BROOKLYN O'MALLEY


Ce sont les odeurs, qui lui font tourner la tête. Ce sont les odeurs qui attirent soudainement son attention au point qu’il tressaille de façon invisible lorsque ses prunelles aperçoivent l’audacieuse. Elle se tient là, lui fait signe de la main et il ne s’était pas attendu à la voir. Pour autant, James ne se la joue pas méprisant, au contraire, ses yeux se posent déjà sur le sachet posé sur la table et qu’elle avance déjà vers lui, comme pour se faire annoncer. Ezra dort juste à côté et le premier réflexe de l’audacieux est d’inspecter s’il dort toujours bien à poings fermés. Il connaît le bougre, il sait qu’il est capable de faire semblant s’il juge la scène à son goût. Après quelques secondes à garder le silence pour s’en assurer, il voit à la cage thoracique qui s’abaisse lentement qu’il dort effectivement profondément. A peine Brooklyn a-t-elle prononcé le mot fast-food qu’il se détourne comme il peut, et trop vite. « Hey. ». Il renifle les odeurs qui ne mentent pas et il ouvre des yeux grands comme des soucoupes. « Tu es sérieuse ? ». Tendant le bras vers la table, il commence d’ores et déjà à l’attirer un peu plus vers lui, la faisant finalement passer au-dessus de ses jambes, restant assis sur le lit contre les recommandations de l’infirmière. Des frites. Elle lui a amené des frites. Il n’en revient pas, ça tombe à point nommé. Un large sourire étire les traits de son visage sans qu’il ne s’en rende compte, intérieurement, il la bénit presque. « La bouffe de l’hosto va me tuer, à force, Brook. ». Il laisse échapper un petit rire alors qu’il déballe déjà le contenu du sachet et en renifle chaque odeur avec délectation, en oubliant temporairement ses problèmes. Il n’a rien contre le quartier des altruistes (enfin si, peut-être un peu), mais un fast-food, il aurait tué pour un fast-food et grâce à la jeune femme il venait d’apparaître sous ses yeux.

Il ne perd pas un instant et attrape deux frites entre ses doigts avant de les porter à ses lèvres. La chaleur, et le goût le rendent fou. Il a l’impression de découvrir le Saint Graal en personne, alors qu’il ne s’agit que de pomme de terre fris. Le plaisir de la nourriture se lit clairement sur ses traits détendus, il ne pense plus à rien d’autre qu’à manger et observer sa tablette. « Bonne idée la synchronisation. ». Il n’y avait pas pensé. Continuant de picorer ses frites, il ne bouge pas de sa position initiale et fait déjà glisser les différentes fenêtres avec sa main propre de tout résidu de graisse. Pour la seconde fois, Ryder offre un sourire à la blonde et lui fait signe de venir s’asseoir pour qu’elle puisse lui expliquer comment ça se passe là-bas. Il lâche temporairement la tablette, la posant un peu plus loin et ne cesse de picorer ses frites, à tel point qu’il pourrait ne pas en laisser à son meilleur ami encore endormi dans son lit, et qui, en se réveillant, sentirait les élans de bonne odeur. Le doute et l’hésitation l’envahissent pendant un instant, puis l’appel du ventre décide finalement pour lui, et c’est avec une rapidité déconcertante qu’il termine ses frites. Si Ezra vient à le savoir, il va lui en parler durant des heures et des heures. « Merci. ». Oui, tout de même, il sait être poli, même avec elle, même en se montrant désagréable ou dominant. Il sait dire merci quand il faut, et à ce moment-là, il le faut. Il déballe ensuite son burger tranquillement et tourne la tête vers elle, en profitant pour noter le décolleté plongeant qu’elle porte.

« Comment ça se passe, à la Fosse ? ». Cela sous-entend beaucoup de choses, comme le niveau des novices, le côté lourdingue de Marshall, et l’état des troupes audacieuses. Cela fait une semaine et demie mais il ignore toujours le nombre exact de morts ou de blessés.

La laissant lui répondre, il s’attaque à présent à son burger mais le mange plus lentement que les frites sur lesquelles il s’est tout bonnement jeté d’entrée de jeu. A en croire son appétit, il a plus faim qu’il ne le pensait, et c’est avec un plaisir non feint qu’il se délecte de la viande et du pain chaud, sans parler du fromage et de la sauce. Il mange et il écoute, renfermant un peu plus loin dans son esprit tous ses problèmes, ses angoisses et son addiction. Ryder parvient à contrôler les tremblements de ses mains, même s’il est loin de se douter que la blonde serait parfaitement capable de lire les signes. Il porte le burger à ses lèvres au fur et à mesure, garde la tablette sur la table pour ne pas la salir et boit littéralement toutes les paroles de Brooklyn. L’audacieux ne parait donc pas si faible sur le moment, pourtant il ne bouge toujours ni les pieds ni ses jambes, ne cherche pas à se rallonger malgré son dos qui le tiraille, et il en oublie même le constat le plus évident : en pénétrant dans la chambre, elle a tout vu. Tout ce qui lui cause son impuissance actuelle, la raison de ses emmerdes et de ses crises de nerfs. Elle a tout vu mais elle ne sait pas tout. Elle ne sait pas encore que c’est sans espoir, du moins que c’est comme ça qu’ils le vendent. Elle ne sait pas que ce verdict est tombé entre temps et qu’il n’y a absolument aucun progrès. Lyn ne sait rien de tout ça.

De temps à autre, James lance des coups d’œil bienveillants sur la silhouette endormie d’Ezra, il n’est pas au fait de ce qui a bien pu se passer entre eux. Il n’en sait rien. Certaines choses sont passées sous silence, aussi bien de son côté que de celui de Ravenscar. Ils n’ont pas besoin de tout savoir de l’autre, ce qu’ils savent est suffisant. Voilà pourquoi même lui ne sait pas ce qu’il se passe entre lui et Brooklyn. Il ne sait rien, le pense célibataire comme les autres, ce qui n’est que pure vérité, la blonde et lui entretenant une relation des plus particulières. Pourtant, la jeune femme se trouve là, assise à ses côtés, a pensé à lui ramener un fast-food au moment le plus importun, sans même savoir cette irrésistible envie qu’il avait. L’écoutant parler et reposant ses azurines sur elle, il finit par pencher la tête sur le côté, car il sait que la question viendra. Elle a beau jouer la carte de l’officiel, il sait pertinemment que l’officieux ne tardera pas à avoir une question sous-jacente ou expressément divulguée. Elle va lui demander… Pour lui. Ses jambes. Alors il attrape une serviette en papier et s’essuie le contour des lèvres. Il a terminé de manger et Dieu seul sait combien ça lui a fait du bien.
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S. Brooklyn O'Malley

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MessageSujet: Re: (-18) BRYDER ▲ A song of Ice and Fire (-18) BRYDER ▲ A song of Ice and Fire EmptyVen 22 Juil - 14:17

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Brooklyn eu du mal à cacher son contentement de voir que sa petite surprise avait eu l’effet escompté. Le regard de Ryder qui se posa sur le sachet qu’elle avait rapporté du fast-food ressembla à celui découvrant le jouer qu’il avait réclamé tout l’année au pied du sapin de Noël. Cela n’avait rien à voir avec une quelconque télépathie ou autre instinct. Elle le connaissait tout simplement. Elle l’avait toujours vu afficher ce petit sourire en plus lorsqu’il y avait des frites au menu de la Fosse, elle avait déjà repérer des sachets graisseux de burger chez lui, même en y allait aussi peu de fois. Elle savait qu’il n’aimerait pas la nourriture de l’hôpital parce qu’il s’agissait d’un cas général, personne n’aimait cela et il n’y avait rien de mieux que des calories pour remonter un moral. Ainsi elle se félicita d’avoir fait son petit détour pour lui trouver de quoi manger. C’était bizarre comme avec lui, elle tentait encore et toujours de gagner des points.

La blonde cherchait en permanence à le satisfaire, à faire ce qu’il attendait d’elle, à dire ce qu’il voulait entendre. Finalement elle avait toujours été comme ça. Gamine, elle avait lutté contre toute sa personnalité pour rentrer dans le moule des Érudits, pour plaire à ses parents qui n’avaient d’yeux pour Dakota, son aînée. Puis arrivée chez les Audacieux, elle s’était donnée à fond pour obtenir de bonne, note pour mériter que Salem s’occuper d’elle et du temps qu’il lui accordait, pour lui montrer qu’il ne le faisait pas pour rien, pour satisfaire ses instructeurs et gagner sa place dans sa Faction. Était venu ensuite le tour de James. En tant que supérieur, elle avait voulu lui montrer qu’elle n’avait pas volé son poste, qu’il n’avait pas tort de mettre l’avenir de la famille entre ses mains. Et doucement elle était tombée sous sa coupe, soumise au plus haut point parce que plus seulement obligée par la profession, mais également par l’affection. Cette relation qu’ils avaient était indescriptible.

Mais le fait était que Brook passait son temps à vouloir lui plaire, comme s’il pouvait lui retirer son attention du jour au lendemain. C’était déjà arrivé et c’était de toute manière la menace ultime du jeune homme. Maintenant qu’il se trouvait coincé dans cette chambre austère et qu’il lui avait refilé temporairement les rennes de la Fosse, plus que jamais, elle ne souhaitait pas le décevoir. Alors oui elle était parfaitement sérieuse et elle avait pris le temps de ne pas venir les mains vides mais de réfléchir à ce qu’il voudrait la voir lui apporter et elle avait juste tapé dans le mille. La jeune femme ne répondit cependant pas, comme si c’était parfaitement naturel et l’écouta simplement confirmé que ce qu’on lui servait ici n’était pas à son gout. Un indice pour elle de ne jamais venir les mains vides. Son ego se gonfla encore un peu plus quand il souligna sa bonne idée d’avoir synchronisé leurs outils de travail. Là encore il n’y avait rien de bien ingénieux mais juste de la pure logique. Lyn n’avait jamais été responsable de quoi que ce soit, en dehors de ses conneries, elle aurait besoin d’être supervisée, elle aurait besoin d’aide pour ne pas faire n’importe quoi et qui mieux que lui pour lui apporter cette aide.

Elle lui laissa le temps de savourer ses frites et de jeter un premier coup d’œil sur les éléments nouveaux qu’elle avait mis sur l’appareil. Il y avait de premières listes non exhaustives des blessées et des morts de la Faction et un état global des autres Faction. Les postes importants chez eux qu’il allait falloir redistribuer, un inventaire de matériel manquant car les Audacieux en mission à la tour Willis n’y était pas parti les mains vides, et le dernier classement des novices pour cette semaine écoulée. Elle n’avait touché qu’à cela pour le moment n’ayant pas encore eu le temps de se plonger sur d’autres choses. Ryder la remercia finalement après avoir tout checké et fini ses pommes de terre délicieusement huileuse et salée, elle en avait peut-être gouté une ou deux sur le chemin mais elle n’allait pas s’en vanter. Prenant enfin en compte l’autorisation d’approcher, Shadow s’exécuta mais sans s’asseoir pour autant. Elle aussi jetait régulièrement des coups d’œil à Ezra pour vérifier qu’il dormait.

Elle avait appris assez tôt dans son parcours chez les Audacieux à se méfier de lui et il était la dernière personne qu’elle voudrait voir découvrir ce qui la liait véritablement à son supérieur hiérarchique. Elle avait d’ailleurs un peu la posture du soldat au garde à vous pour ne rien laisser transpirer de ce qu’elle avait réellement envie de faire. « Et bien ça se passe sans trop de heurt. Tout le monde est très choqué par ce qu’il s’est passé. Les nouveaux ont très peur et on sent le manque d’effectif. Toutes les victimes n’ont pas encore été identifiées ou récupérées pour des funérailles. Il n’y a d’ailleurs eu encore aucune cérémonie chez nous. On a encore pas mal d’absent et on ne sait pas où ils sont. Mais en tout cas l’entrainement a repris dans trop de difficulté en ce qui me concerne et dans les autres classes non plus. Envy est relativement frais et présent ce qui motive les troupes. Il y a une note dans la tablette sur toutes les tâches à faire. Tu me diras comme tu veux que je gère ça. J’ai aussi mis une discussion instantanée pour qu’on puisse parler sans que j’aie besoin de venir. »

Pas que Brook refuse de venir tous les jours s’il lui demandait mais tant qu’il n’aurait pas une chambre individuel c’était le seul moyen qu’elle avait trouvé pour avoir un peu d’intimité avec lui. Une conversation privée qu’elle n’aurait jamais autrement. Bien sûr l’utilité première était qu’il puisse lui dire de faire tel ou tel truc pour la Fosse, qu’il commente les rapports écrits qu’il recevrait et lui fasse corriger ce qui n’allait pas. Et puis elle imaginait que d’avec Ryder en direct serait une excuse suffisamment puissante pour que Marshall cesse de venir l’importuner avant qu’elle ne soit obligé de lui coller son crochet dans la figure. Elle ne souhaitait pas en venir là avec un de ses frères, mais si ce dernier savait se montrer aimable et serviable, il transpirait un peu trop l’ambition pour être sincère en toute circonstance. « Je pense qu’il va aussi falloir revoir notre barème de note à la baisse pour combler les effectifs sur peut-être les deux prochaines années. La sécurité de la ville a besoin plus que jamais d’être renforcé, et il faut rajouter des heures d’entrainement pour tout le monde. Il faut que les Audacieux soient encore plus aiguisés avec les menaces qui pèsent sur nous. »

Tout du long, elle avait gardé un ton de discours propre à un rapport, même si ce dernier était un peu succin, elle développerait au fur et à mesure qu’il Ryder aurait des questions. La demoiselle ne s’était pas non plus rapprochée pendant qu’elle parlait et elle n’avait fait montrer d’aucune émotion. Elle ne pouvait pas se le permettre, elle ne souhaitait pas dépasser du cadre professionnel même si elle en mourrait d’envie. Elle avait envie de lui demander comment il allait, quand il allait sortir, s’il sentait ses jambes. Elle avait envie de lui prendre la main et de l’enlacer, elle avait envie de lui dire à quel point elle s’inquiétait pour lui et qu’il lui manquait et qu’elle avait peur de ne pas y arriver sans lui à ses côtés. Mais il lui était impossible de montrer cela devant un témoin. Brooklyn resta aussi impassible que possible, le regardant dans les yeux pour ne pas le gêner par rapport à ses jambes, pour ne pas lui demander lui poser les questions qui lui brûlaient les lèvres. D’ailleurs il y avait bien autre chose pour laquelle ses lèvres se consumaient d’envie. Mais rien de tout cela ne transpira d’elle. Un parfait soldat au cœur de glace.

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J. Ryder Storm

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J. Ryder Storm

❖ Date de naissance : 08/10/1989
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❖ Profession : Responsable de la Fosse et Entraîneur
❖ Faction : Dauntless
❖ Forces & Faiblesses : Peut être un parfait gentleman par devant comme une effroyable pourriture par derrière - A quelques "anger issues" mais ça à moins d'y avoir goûté vous n'en saurez jamais rien - N'a pas un vilain fond est même plutôt tout ce qu'il y a de plus jovial - Une de ses principales faiblesse découle probablement de sa légère dépendance aux substances illicites. Juste légère... Un tout petit peu. Micro poil de poudre.
❖ Philosophie : Take the best. Fuck the rest.
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MessageSujet: Re: (-18) BRYDER ▲ A song of Ice and Fire (-18) BRYDER ▲ A song of Ice and Fire EmptyVen 22 Juil - 19:47



Ice and Fire

FT. S. BROOKLYN O'MALLEY


Elle se tient aussi droite qu’elle le peut, véritable petit soldat de plomb impeccable et propre sur lui. Il l’écoute lui donner quelques détails tandis qu’il repose la tablette sur la table et se concentre sur son burger qu’il englouti comme à l’image des frites. Il regardera tout ça de manière plus approfondie lorsqu’elle ne serait plus dans la pièce, la liste des blessés, des morts, et toutes ses annotations et constats quant à cette première semaine et demi sans lui aux commandes. L’audacieuse continue son discours et il la laisse faire, termine de manger puis relève ses prunelles sur elle, il a déjà des choses à dire. « Il ne faut pas laisser les nouveaux avoir peur, certes, c’est compliqué à cause des changements qu’il y a eu avec le projet Equilibrium mais, ils ne peuvent rester figés par la peur trop longtemps. L’entrainement doit rester tel qu’il est et a toujours été. Revoir les notes à la baisse… Je vais comparer les données et y réfléchir, mais j’insiste sur le fait que la peur doit disparaître, ce sont de audacieux, soit ils suivent, soit ils finissent sans-Faction, ce n’est pas moi qui décide de ce genre de choses, je ne décide que de la mise en pratique, la façon de procéder en respectant ce point indéniable et fondamental de notre Faction. La peur doit disparaître. Avec ou sans… Incident. ». C’est justement parce qu’il a été touché de plein fouet par tout ça qu’il insiste sur ce point, c’est un principe qu’il met lui-même un point d’honneur à respecter. Du moins il essaye, car l’on ne peut facilement lutter avec son propre cerveau lorsque celui-ci décide de vous dire merde ou qu’il réclame des substances parfaitement illicites que vous n’avez pas en votre possession. « L’entrainement devra se renforcer, oui. ». Il acquiesçait à ses dires quant à la nécessité d’augmenter les effectifs. « Notre système a toujours passionné les autres résidents des Factions. On en est la preuve vivante même si c’est notre test d’aptitude qui l’a dit pour nous. Pour ceux qui ont l’audace de choisir, rares sont ceux qui se dirigent vers les autres Factions. C’est un constat que j’ai fait avec les années. Même les Erudits ne peuvent se darder d’avoir autant la cote. ». Ils parlent boulot, ils parlent de sa Fosse, mais Ryder ne cesse de l’observer Elle, ses cheveux encore humide et son accoutrement. Le haut, il l’a immédiatement remarqué. Passant sa langue sur sa lèvre inférieure, il repousse la table mais fait en sorte de pouvoir l’avoir à portée de mains lorsqu’il se trouverait à nouveau allongé, afin de pouvoir saisir la fameuse tablette. Ses pieds pendent toujours dans le vide et effleurent le sol mais la fraîcheur ne se fait toujours pas sentir. Pourtant il ne la quitte pas des yeux alors que le silence s’installe entre eux. Il plonge ses azurines dans les deux billes luisantes de la jeune femme, s’y perd le temps d’un instant avant que le déclic ne se fasse dans sa tête. Ils sont restés pros, indéniablement, mais il ne peut pas la laisser filer maintenant. Pas alors que le verdict est tombé deux ou trois jours avant. Pas alors qu’il sait que toute sa vie va changer.

Il reste ainsi noyé dans les prunelles éclairées de Brooklyn pendant plusieurs secondes avant de finalement pencher la tête sur le côté, jeter un coup d’œil à Ezra et de retirer ce qui le relie à la machine aux bips incessants. Levant son bras gauche, il retire l’intraveineuse d’un coup sec et lève les yeux sur l’audacieuse qui doit probablement déjà faire les gros yeux. Ou du moins essayer car il lève déjà un doigt en l’air pour lui signaler de se taire. « Pas un mot. ». Il cherche du regard une petite manette et se penche en grimaçant pour l’attraper. Une fois fait, il appuie sur le bouton et le lit s’abaisse déjà vers le sol. « Il y a un fauteuil roulant dans le couloir, va le chercher s’il te plait. Et ce n’est pas une demande d’avis ou de conseil, Brook, c’est un ordre. ». Et il ne plaisante pas, James. En à peine cinq secondes chronos, le responsable de la Fosse a outrepassé la règle de l’infirmière qui lui disait de ne pas rester assis trop longtemps. Il a outrepassé sa douleur et ne la montre pas dans le seul but de pouvoir s’échapper de cette chambre temporairement.

Le lit continue de s’abaisser et ses pieds reposent à présent complètement sur le sol. Il attend que la blonde revienne avec ledit fauteuil. A cet instant il ne lève pas les yeux vers elle, car il sait déjà qu’elle a compris ce que cela signifie. Il n’y a pas de progrès, et à ce moment très précis il pense qu’il n’y en aura jamais, en est même pleinement convaincu mais ne veut pas en parler. Ne veut pas le mentionner. Une chose est certaine cependant, Ryder ne devrait pas faire ça, ne devrait pas prendre le risque mais il veut le prendre, il en a besoin. Il doit sortir, ne serait-ce que dans le couloir pour avoir l’impression d’exister. Pour avoir l’impression qu’il ne va pas finir coincé dans un lit ou une chaise à regarder par la fenêtre pour le restant de sa vie. Il bouge sans cesse normalement, alors non, il ne peut tout simplement pas rester là, à la regarder rester professionnelle et courtoise quand il ne meurt d’envie que de lui arracher cette lèvre qui se pince par contrariété. Il ne peut pas. Au diable les ecchymoses, les brûlures et les plaies qui cicatrisent. Au diable son dos, il veut juste sortir et il n’en démordra pas.

Cela fait maintenant cinq bonnes minutes que Brooklyn a placé le fauteuil à côté du lit et que ce dernier est au bon niveau pour qu’il puisse se hisser dessus. Mais James ne pensait pas que cela serait aussi difficile de passer le premier cap. Sans appuie autre que celui de la force de ses bras, il se sent entièrement handicapé et ses azurines ne quittent pas le fauteuil des yeux. Il analyse, il essaye de savoir comment il va s’y prendre mais il ne trouve pas la bonne tactique. Plusieurs fois il essaye de prendre son élan, prêt à se soulever mais se ravise aussitôt, peu sûr de lui. Le problème est qu’il ne veut pas lui demander de l’aide, et qu’il ne veut pas prendre le risque de tomber par terre devant elle sans qu’il ne puisse se relever autre qu’avec son aide ou celle d’un membre du corps médical. L’audacieux se sent coincé et frustré. Ce putain de fauteuil qui sonne l’heure d’une liberté temporaire est à portée de mains mais il se sent beaucoup trop gauche et démuni. C’est psychologique, Ride ne peut pas accepter qu’elle l’aide là-dessus mais il a horriblement besoin de sortir prendre l’air et de se retrouver totalement seul avec elle pour… Se sentir exister. Ironie quand tu nous tiens. La frustration se met alors à battre dans ses veines, fait tambouriner son cœur dans sa poitrine à mesure qu’il fixe inlassablement ce fauteuil et ces roues. A mesure qu’il prie pour sentir la fraîcheur du sol, rien qu’un peu. Un tout petit peu. La paume de ses mains posées contre le matelas du lit se referment et se mettent à serrer le rebord nerveusement. La frustration fait trembler ses mains et il ne peut pas lui laisser voir ça non plus. Six minutes. Sept minutes. Tic tac, tic tac. Le temps l’oppresse et cette vue le désespère. Il est toujours assis et il souffle, prend de grandes inspirations et soufflent pour ne pas angoisser ou paniquer comme la dernière fois. Mais il ne sait pas quoi faire il est juste coincé, il bug et ses prunelles se mettent à briller car il s’énerve. Il boue de l’intérieur.

Il boue de l’intérieur.
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S. Brooklyn O'Malley

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S. Brooklyn O'Malley

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MessageSujet: Re: (-18) BRYDER ▲ A song of Ice and Fire (-18) BRYDER ▲ A song of Ice and Fire EmptySam 23 Juil - 9:04

Don't put your life in someone's hands They're bound to steal it away
Rester professionnelle coûte que coûte, c’était la résolution de Brooklyn pour le moment parce que de toute manière ce n’était ni le lieu, ni le moment de vouloir être autre chose. Alors comme le bon petit soldat qu’elle savait être, elle avait débité son rapport, presque par cœur pour ne pas flancher. Une version un peu courte puisqu’elle avait les documents à l’appui et en tout cas elle tenait bon. Elle faisait son job, ce qu’on attendait d’elle, ce qui avait besoin d’être faire pour faire tourner la Fosse. Et avec ce que Ryder lui répondit, elle estima qu’elle avait bien travaillé. Bien sûr il n’était pas content d’apprendre que les gens avaient peur et qu’elle devait éradiquer ce mal au plus vite. Elle hocha vigoureusement la tête puisqu’elle s’y attelait déjà. Elle savait très bien que ce venin ne devait pas se répandre, qu’il fallait réagir avant qu’il ne soit trop tard.

Comme il le lui rappela, les règles de leur faction étaient dures, presque cruelles mais c’était aussi pour ça que les gens tentaient de la rejoindre. Pour se prouver qu’ils en étaient capables. Elle même en était un exemple. Chercher le dépassement de soi et le trouver dans des recoins de son âme dont on ignorait l’existence, découvrir de quoi son corps était véritablement capable et la satisfaction de savoir que l’on était utile à quelque chose, car la ville aurait toujours besoin de gens pour sa protection. Qu’il s’agisse de maintenant l’ordre ou d’escorter un chargement de nourriture d’une Faction à une autre. Mais pour le moment, un groupe de rebelle se jouait d’eux et les avait ridiculisés. Les avaient blessés et meurtris dans leur chair comme au fer rouge. Et c’était intolérable, personne ne se moquait des Audacieux, mais pour avoir du répondant et prouver qu’ils ne se laissaient pas avoir de la sorte, elle devait en effet éradiquer la peur qui se trouvait dans le cœur de ses camarades.

« Ne t’inquiète pas, la seule chose dont ils auront peur, ce sera moi. » Affirma-t-elle pour bien lui montrer qu’elle avait compris son message et que de toute façon, elle y avait déjà pensé. Elle avait passé sa semaine à cela. Mais elle comprenait qu’il souhaite s’en assurer. Puis un silence un peu gênant retomba sur la pièce. Maintenant que Lyn avait accompli son devoir, elle ne savait pas quoi dire de plus et probablement que lui non plus. Croisant les mains devant elle, la blonde tritura nerveusement ses doigts en attendant l’ordre de partir ou bien que son supérieur relance la conversation. Elle n’osait toujours pas lui demander comment avait évolué son état de santé. L’aperçu qu’elle avait eu de son dos ne laissait rien présager de bon pour l’avenir mais d’un autre côté la position assise qu’il tenait depuis son arrivée pouvait pour sa part sembler prometteuse.

Elle ne savait trop quoi penser de tout cela et il était bien difficile de rester concentré sur l’aspect pro de leur relation trop longtemps. Surtout dans un espace confiné où le seul problème était une tierce personne dans un sommeil relatif. Et comme s’il avait lu dans ses pensées à ce moment précis, James regarda rapidement la forme endormie d’Ezra avant de retirer de son doigt son moniteur cardiaque et les autres fils vers sa poitrine. Elle ouvrit dans yeux comme des soucoupes, surprise de le voir réagir de la sorte. Elle eut à peine le temps de faire un pas vers lui que déjà il continuait le carnage en s’arrachant sa perfusion. « Mais qu’est- ce que ?! » Brook ne put finir sa question. Un doigt autoritaire s’était dressé devant elle pour la faire taire et avec un ton dur, son supérieur ajouta qu’il ne voulait pas un mot.

Programmer pour lui obéir, la jeune femme retrouva une position statique mais elle paniquait intérieurement. Il avait perdu l’esprit, il ne pouvait pas faire ça. Mais elle était loin de s’imaginer que ce n’était que le début de son délire. Ryder enchaina avec un ordre encore plus farfelu, allé lui chercher le fauteuil dans le couloir. Elle voulut protester mais elle savait que cela ne servait à rien. Elle pouvait tenter de négocier, perdre et obéir, ou bien elle pouvait gagner du temps et exécuter tout de suite cette mission qui lui paraissait improbable. Pinçant les lèvres elle tourna les talons en le regardant s’agiter et quitta la chambre. La demoiselle tomba nez à nez avec l’infirmière à l’air affolé juste devant la porte. Bien sûr les machines étaient reliées au poste des infirmières pour que ces dernières puissent arriver rapidement en cas de problème. Pendant une seconde, elle envisagea de la laisser entrer à sa place et faire la morale à son supérieur.

Malheureusement c’était contradictoire avec l’ordre qu’il lui avait donné. Se maudissant, elle leva les mains vers l’avant pour stopper l’Altruiste dans sa course. « Il va bien, il va bien, il est juste en train de s’énerver tout seul, il vaut mieux le laisser se calmer. » Lyn n’aimait pas mentir de la sorte, surtout à quelqu’un qui veillait sur le bien-être du jeune homme et de toute façon l’infirmière ne l’entendait pas de cette oreille. « Je dois tout de même aller le rebrancher. » Évidemment, elle faisait son métier. Plaçant un masque de froideur sur son visage et le ton le plus dur dont elle était capable, Brooklyn, entra finalement dans son rôle d’entraineur et déclara un « Non. » sans appel. La pauvre femme ne devait pas avoir l’habitude car elle sembla se décomposer sous ses yeux et Brook put lire en elle le conflit entre la peur et son devoir et heureusement pour elle, le premier gagna la partie. « Venez au moins me prévenir quand vous partez qu’on remette les machines… » Demanda-t-elle timidement avant de prendre ses jambes à son cou pour s’occuper de patient peut-être moins difficile.

Lyn soupira bruyamment et puis chercha du regard le fameux fauteuil, s’en empara et revint dans la chambre aussi discrètement que possible. Elle ne tenait pas à ce qu’on la voit aider un patient à s’enfuir et dans la chambre, elle ne tenait surtout pas à réveiller Ravenscar. Elle vint lentement positionner la chaise roulante près de James qui attendait toujours assit sur le rebord de son lit qu’il avait trouvé le moyen d’abaisser pour faciliter son transfert. Elle se crispa en le regardant fixé le fauteuil et ne plus bouger. Elle y avait tellement cru. Pensant quelques secondes, elle avait cru que le trouver ainsi signifiait qu’il avait pu marcher. Elle avait sincèrement pensé que le fauteuil était seulement pour aller plus vite et ne pas se fatiguer. Mais non, il n’y avait pas eu de changement depuis sa dernière visite. Cela se voyait à la façon dont ses jambes reposaient trop mollement contre le sol, à son hésitation, à ses appuis sur ses bras.

Il avait peur de monter dans ce fauteuil, il ne savait pas comment s’y prendre pour s’asseoir dedans, seul. Son cœur se brisa pour lui. Elle se senti si impuissante à le regarder lutter intérieurement à ne parvenir à rien. Elle voit tous. Ses avant-bras contractés, les mains serrées sur le rebord du lit. La veine qui battait dans son cou, sa respiration un peu saccadée malgré ses efforts pour la maitriser. Et pourtant elle n’osa pas s’approcher. Elle ne voulait pas le faire se sentir faible ou impuissant en lui proposant son aide. Elle ne voulait pas qu’il lui crie dessus pour n’avoir que penser qu’il pouvait avoir besoin d’aide. Plusieurs minutes elle le regarda combattre ses démons, incapable de faire le moindre mouvement, figée au même titre que lui. Brook serra les poings de frustration et lutta pour ne pas pleurer encore une fois devant lui.

N’y tenant plus, une larme lui échappa qu’elle essuya vivement. Cela eu le don d’agir comme une claque qui lui rendit sa motricité et la blonde se précipita pour s’accroupir devant son supérieur. Elle posa une main sur la sienne et l’autre sur son genou avant de penser qu’il ne le sentirait pas. « Aller arrête…arrête avant de te faire encore plus mal. » Sa voix était suppliante et réellement triste. Pour lui, pour tout ce qui s’écroulait dans son monde. Elle pouvait comprendre qu’il avait envie de sortir de ce lit qui ressemblait de plus en plus à une prison, mais pas à n’importe quel prix. « Je t’en prie Ride…arrête… » La main que Shadow avait posé sur le genou de son amant remonta à son visage pour se poser délicatement sur sa joue, s’autorisant enfin un geste de tendresse. « Tu n’as rien à prouver…rallonges-toi et laisse l’infirmière venir remettre les moniteurs en place avant que tout ça ne réveille Ezra…s’il te plait. »

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J. Ryder Storm

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J. Ryder Storm

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MessageSujet: Re: (-18) BRYDER ▲ A song of Ice and Fire (-18) BRYDER ▲ A song of Ice and Fire EmptySam 23 Juil - 11:44



Ice and Fire

FT. S. BROOKLYN O'MALLEY


Il entend sa protestation et la devine mais il la coupe d’un simple index levé en l’air. Pas un mot. Il ne veut pas en entendre un seul car il sait ce qu’il fait, ou du moins il sait ce qu’il veut. Lui intimant l’ordre de ramener le fauteuil en provenance du couloir, il s’attèle déjà à abaisser ce fameux lit dont il doit absolument sortir au risque de péter un plomb. Ne pas pouvoir faire ce qu’il veut le rend dingue, l’avoir aussi près et ne pouvoir rien faire hormis se contenter d’agir en supérieur le rend… Dingue. Alors il repousse l’intraveineuse et serre les dents, attends qu’elle revienne, mais lorsque le fauteuil se trouve enfin à sa portée, l’audacieux se retrouve bloqué. Tétanisé. Coincé entre deux. Psychologiquement, il ne peut pas prendre le risque de tomber devant la jeune femme, et il ne peut pas lui demander de l’aide. Dans son esprit ça correspond à se rabaisser, à être aussi faiblard que son propre père qui, malgré le sérieux problème de sa femme se laissait marcher dessus, purement et simplement. James n’a jamais prétendu avoir les bons agissements, mais c’est cette éducation tordue et cette enfance étrange qui l’a poussé à devenir ainsi, refusant catégoriquement de devenir comme son père. Sans s’en rendre compte, en définitive, Ryder tient beaucoup plus de sa mère qu’il ne souhaite le penser. Lorsqu’il n’est pas en public, c’est bien plus souvent la deuxième facette de sa personnalité qui s’exprime, voilà sûrement pourquoi à cet instant il ressent le besoin de sortir d’ici temporairement. Pour vivre et être ce qu’il est supposé être d’ordinaire. Souriant et bon vivant. Dans cette chambre quand il est face à lui-même et au silence, il a juste l’impression de se sentir mourir à petit feu, coincé dans un corps qui lui dit superbement merde. Il n’y a rien de plus horrible pour lui que de sentir ce poids mort qui refuse de bouger là où son cerveau ne cesse d’ordonner et de supplier le moindre petit mouvement. Il n’accepte pas. Refuse d’accepter et de réaliser. Alors il reste figé.

Ses prunelles brillantes scrutent inlassablement ce fauteuil, il réfléchit mais ne parvient pas à trouver la bonne solution. Les minutes s’enchainent, lourdes de silence et Ryder ne bouge pas, ses doigts serrent le rebord du matelas, il hésite, amorce plusieurs fois une tentative avant de se raviser aussitôt. Trop risqué. Il a peur de ce qu’on pourrait penser, il a peur d’avoir à demander de l’aide, de se retrouver par terre complètement impuissant car il sait qu’il repousserait alors tous ceux qui essaieraient de venir le relever. Il est un audacieux et il ne devrait avoir besoin de personne. A force de rester crispé, ce sont bientôt ses avant-bras qui se mettent à trembler, comme pris d’un frisson incontrôlable. Pourtant il ne regarde pas Brooklyn et cette dernière ne dit rien, se contente de rester là. Elle attend. Elle constate, il le sait pertinemment qu’elle constate et qu’elle comprend la triste vérité. Aucun progrès. Rien. Même pas un tressaillement. Rien. Du mieux qu’il en est capable, le responsable de la Fosse tente de calmer sa respiration et son rythme cardiaque qui bat à ses tempes et fait bourdonner ses oreilles. Il en est encore au stade de fixer le fauteuil quand il la voit prendre place juste devant lui, accroupie, cherchant ses prunelles du regard mais il se refuse de la regarder. Elle pose sa main sur la sienne et il se sent tressaillir légèrement, mais ses doigts se refusent à lâcher le matelas, ne faisant qu’exprimer sa frustration et son désarroi face à la situation. Face à tout ça. Maudits soient ceux à l’origine de tout ceci, s’il en trouve ne serait-ce qu’un seul il lui fera la peau sans le moindre ménagement. Sa tempête s’abattra sur lui, avec ou sans fauteuil, il fera de sa vie un enfer et ne lui laissera qu’un tronc sans membre et des yeux pour pleurer. Pour qu’il ressente ce qu’il ressent, qu’il ait l’impression d’être en prison dans son propre corps sans ne rien pouvoir y faire.

Arrête… Arrête avant de te faire encore plus mal.

Mâchoire crispée, il sent ses muscles se fatiguer à force de s’énerver de l’intérieur, mais il ne peut pas laisser tomber, il ne peut pas abandonner et il se refuse toujours à la regarder.

Je t’en prie Ride… Arrête.

Il sent une boule lui monter à la gorge à mesure que les mots s’échappent dans l’air ambiant devenu à présent insoutenable. La tension est palpable à mesure que l’audacieux se trouve au bord du gouffre. Gardant les dents serrées, James sent le rouge lui monter aux joues et ses yeux commencer à s’embuer de larmes qu’il contient encore. Ces dernières ne peuvent couler, elles ne doivent pas. Mais Brooklyn vient poser une main sur sa joue et c’est alors trop tard. La larme glisse et laisse une trainée sur sa joue rougie par la lutte intérieure qu’il mène en silence. Sa lente décadence. Tu n’as rien à prouver… Rallonges-toi et laisse l’infirmière venir remettre les moniteurs en place avant que tout ça ne réveille Ezra…s’il te plait. Les paroles continuent de voler dans l’air, lourds et amers. Il sait qu’elle a raison mais sa pulsion est plus forte que la raison elle-même. Alors seulement il ferme les yeux et une nouvelle larme ruissèle sans qu’il ne puisse l’arrêter, ses mains toujours clouées contre le matelas, le serrant avec une telle force qu’elles tremblent à n’en plus finir et à s’en faire blanchir les jointures. Il prend une inspiration et souffle, lèvres tremblantes, mais il réfléchit encore. Il réfléchit encore, sent la main sur sa joue et en silence se décompose. Tout ce qu’il veut c’est sortir d’ici. Sortir d’ici. C’est seulement à cet instant qu’il rouvre ses yeux à présent rougis et qu’il plonge son regard désarçonné dans celui de la jeune femme. « J’ai besoin de sortir. ». Les mots s’étranglent à moitié dans sa gorge mais il a insisté sur le besoin. Il ne parle pas à voix haute, n’y parvient pas tant il essaye de se retenir de hurler. D’exploser.

Une nouvelle larme roule sur sa joue mais il fait comme s’il ne les sent pas. Comme si elles n’étaient pas là. Et il se répète, une seconde fois, ses prunelles s’égarant à nouveau vers ce fauteuil à la fois si près et si loin. « J’ai besoin de sortir. Brook. ». Il a serré les dents cette fois. Se crisper de la sorte l’épuise mais il ne peut pas abandonner. Il se refuse d’abandonner. « Je ne cherche rien à prouver… Je dois juste sortir. ». Ryder prononce chaque mot avec lenteur et parcimonie, il est tellement contracté et sa mâchoire tellement crispée que c’est le seul moyen pour lui de s’exprimer. Dans sa tête, pourtant, il l’a trouvé la solution pour réussir à se glisser dans ce fauteuil. Il l’a trouvé, mais c’est la manœuvre inverse qui ne trouve encore pas d’idée. Il pourrait parvenir à en sortir de ce lit, mais sait pertinemment qu’il ne pourrait réussir à s’y remettre. Seul. Alors il rumine toujours plus et s’insurge, repose ses yeux brillants sur elle, se focalise sur ses lèvres. A portée de mains mais pourtant si loin. Sa respiration s’accélère et il tente vainement de la contrôler mais sans même rien faire, l’audacieux s’est complètement épuisé physiquement. C’est donc finalement dans un élan désespéré et capitulant à moitié que sa main droite lâche le matelas pour venir attraper la nuque de l’audacieuse. Là, sans prévenir et sans plus de cérémonie il rapproche d’un coup sec son visage du sien et ses lèvres viennent trouver les siennes où il y déverse toute sa colère et sa frustration. Dans son élan, il manque de tomber, penché trop en avant mais sa main gauche ne lâche pas le lit et par il ne sait quel miracle son pied réussi à faire office de béquille. Comment il le sait ? Parce que même si ses jambes ne sont qu’un poids mort, un courant électrique a parcouru tout le bas de son dos, le forçant à grimacer alors qu’il l’embrasse comme si c’était la dernière fois.
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S. Brooklyn O'Malley

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S. Brooklyn O'Malley

❖ Date de naissance : 03/05/1988
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MessageSujet: Re: (-18) BRYDER ▲ A song of Ice and Fire (-18) BRYDER ▲ A song of Ice and Fire EmptySam 23 Juil - 13:24

Don't put your life in someone's hands They're bound to steal it away
Brooklyn n’avait pas pu rester à le regarder affronter ses démons sans rien faire. Elle n’avait pas pu rester là, à le regarder lutter en vain contre son propre corps. L’hésitation et peut-être même une lueur de peur dans son regard, s’en était trop pour elle. La tristesse l’avait envahie parce que c’était un cauchemar. L’homme qui la maintenait à flot, sa bouée de sauvetage, son phare dans la nuit qu’elle suivait aveuglément se retrouvait à son tour dans la tempête et elle ne pouvait pas le laisser couler dans tenter de lui venir en aide. Une similarité de plus avec Salem que James aurait probablement encore plus détesté que son impuissance à ce moment précis. Alors oui, elle avait cédé à son instinct premier pour le protéger de lui-même, pour qu’il mette un terme à ce combat qui ne le mènerait nulle part si ce n’était encore plus loin dans les ténèbres. La blonde ne connaissait que trop bien le chemin qui descendait aux Enfers pour le laisser l’emprunter seul.

Alors elle s’était mise dans une position de soumission devant lui et elle l’avait imploré. Elle l’avait supplié de ne pas se torturer plus avant. Elle s’en fichait s’il ne parvenait pas à s’asseoir dans le fauteuil, s’il ne pouvait pas se lever ou sentir ses jambes à ce moment précis, elle voulait juste ne plus le voir souffrir. Avec des mots doux, soigneusement choisi pour ne pas le froisser lui demande d’arrêter ce qu’il essaie de faire avant que la situation n’empire, en réalité elle lui demande ne plus lui infliger cette vision. Parce qu’elle veut garder l’image du mâle dominant, parce qu’elle a besoin que lui soit fort, mais cette pensée est effroyablement égoïste. C’est à lui d’avoir besoin de quelqu’un pour lui tendre la main et l’Audacieuse ne demandait pas mieux que d’être cette personne mais elle doutait qu’il ne la laisse jamais avoir ce rôle dans sa vie. Mais elle lui demanda tout de même de se raviser, elle continuait de le supplier alors même qu’elle sentait les tremblements de son corps sous sa main, elle porta l’autre à sa joue pour le forcer à la regarder.

Il devait se rendre compte de son désarroi mais plutôt que de l’encourager à reprendre le dessus sur elle, son geste apporta la réponse la plus inattendue possible chez le responsable de la Fosse. Une larme. Une fine perle d’eau salée s’échappa de ses yeux qui refusaient encore de rencontrer ses émeraudes et laissant une trainée presque honteuse sur la joue opposée de celle où Brook avait délicatement déposé ses doigts. Cela acheva de briser le cœur de la demoiselle qui n’aurait jamais cru voir cela chez lui. Et qui n’aurait jamais pensé que cela lui ferait aussi mal de constaté qu’il n’était pas infaillible, qu’il était juste humain. D’un autre côté après avoir lâcher si souvent des sanglots devant, elle se sentait honorée qu’il la choisisse pour dévoiler l’humanité derrière le sourire carnassier qui aimait arborer avec fierté. Elle qui avait cru qu’un signe de faiblesse de la part du jeune homme pourrait la faire fuir, se rendait maintenant compte que cela lui donnait encore plus envie d’être avec lui et de lui apporter tout ce dont il pourrait avoir besoin.

Une seconde larme vint finir sa course dans le creux de sa paume alors qu’elle pouvait sentir sous l’autre la force que Ryder continuait de mettre dans ses poings comme s’il cherchait à faire ployer l’acier de son lit. Elle allait rajouter une dernière prière à son encontre lui qu’il planta enfin son regard dans le sien avec toute la fureur dont il était capable, ainsi que sa détresse et sa détermination. Il avait besoin de sortir, il avait besoin de quitter sa prison et elle ne pouvait que le comprendre. Elle avait été à sa place il n’y avait pas si longtemps de cela et elle ne connaissait que trop bien l‘envie de s’échapper pour savoir qu’il existait encore un monde en dehors de ces murs suffoquant. Il le répéta une seconde fois en utilisant un de ses surnoms, l’impliquant directement, lui demandant de le comprendre et implicitement de ne pas tenter de l’arrêter.

Comment l’aurait-il pu de toute manière ?! Elle ne savait que trop bien ce qu’il vivait et elle ne savait que trop bien qu’elle ne pourrait jamais lui dire non. Il l’avait dressé pour qu’elle en soit incapable et c’était dans ce genre de moment qu’il pouvait constaté à quel point il avait réussi sur ce point. Il n’avait même pas besoin de la justification qui suivait, elle allait l’aider, comme il le voudrait, comme elle le pourrait mais elle l’aiderait aussi bien qu’il le lui autoriserait. Concrètement, elle ne savait pas encore comment elle pourrait si prendre, ni ce qu’il avait en tête mais elle obéirait à la moindre de ses volontés parce que même sans l’usage de ses jambes et cloué sur un lit d’hôpital, il restait son maître. Capitulante, elle voulut lui répondre qu’elle était d’accord mais il ne lui laissa pas l’occasion d’exprimer sa dévotion. Enfin il se mit à agir comme le Ryder qu’elle connaissait.

Il prit ce dont il avait envie sans lui demander son avis. D’une main plus ferme qu’elle ne s’y était attendue en voyant sa main se lever vers elle, il captura sa nuque pour rapprocher leurs visages et joindre leurs lèvres. La surprise l’empêcha de prévenir la légère chute en avant du jeune homme qui se rattrapa sans qu’elle ne sache comment, mais elle eut tout de même le réflexe de se rattraper au lit, sa main quittant temporairement celle de James. Puis elle lui rendit son baiser avec ferveur et impatience. Elle avait attendu ce moment depuis qu’elle l’avait découvert par hasard dans cette chambre. Avec expertise elle fit danser sa langue avec celle de l’Audacieux, glissant sa main le long de sa mâchoire jusqu’à son cou pour finir sa course sur la blouse d’hôpital qu’elle agrippa avec la furieuse envie de l’arracher pour sentir sa peau contre la sienne. Perdue dans cette sensation, elle en ignora la grimace qu’elle n’était pas certaine d’avoir perçue.

Avide de lui, Brook se redressa, prête à lui grimper dessus, prête à mener ce tango jusqu’au bout quand elle le souvint d’où ils se trouvaient et qui s’y trouvait avec eux. De toute sa volonté elle se força à détacher sa bouche de celle de son supérieur. Un véritable déchirement mais qu’elle n’acheva as entièrement, venant coller son front à celui de l’Audacieux, à bout de souffle et son corps douloureux de plus. « D’accord….d’accord on va sortir. » Murmura-t-elle entre deux inspirations pour retrouver son calmer et faire redescendre l’excitation qui avait envahie tous ses membres. Elle ne pouvait plus faire marche arrière, plus maintenant, plus alors qu’elle le désirait de la sorte. Elle ne pourrait plus remettre son costume de subordonnée avant d’avoir obtenue plus de baiser, plus de caresse de lui. Elle en avait besoin peut-être autant que lui, de savoir que certaines choses ne changeraient pas, qu’importe qu’il se tienne droit ou assit devant elle.

Encore une fois, avec réticence elle se recula pour quitter son étreinte. Brooklyn eut le réflexe de regarder en direction de Ravenscar qui semblait toujours endormi mais sans en avoir la certitude ou savoir s’il ne s’était pas réveillé ne serait-ce qu’une seconde pour les voir s’embrasser. Elle détestait cette sensation mais la chassa pour se concentrer sur James. Elle lui fit un rapide sourire et repositionna le fauteuil correctement à côté de lui, de la manière qui lui semblait logique pour qu’il puisse se glisser dedans et en actionna le frein. Elle se recula ensuite sensiblement ne sachant quoi faire de plus. Elle n’osait toujours pas vraiment lui proposer son aide de peur de le vexer et elle ne voulait rien ajouter pour l’encourager pour ne pas lui mettre la pression. Elle se contenta de se tenir prête au cas où il tombait et sinon à se mettre en route, à pousser le fauteuil une fois qu’il serait bien installé dedans. Elle était un peu stressée que l’infirmière revienne sans prévenir malgré son avertissement et surtout qu’Ezra ouvre les yeux et les prenne en flag, mais elle attendit patiemment que Ryder prenne place.

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J. Ryder Storm

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J. Ryder Storm

❖ Date de naissance : 08/10/1989
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❖ Forces & Faiblesses : Peut être un parfait gentleman par devant comme une effroyable pourriture par derrière - A quelques "anger issues" mais ça à moins d'y avoir goûté vous n'en saurez jamais rien - N'a pas un vilain fond est même plutôt tout ce qu'il y a de plus jovial - Une de ses principales faiblesse découle probablement de sa légère dépendance aux substances illicites. Juste légère... Un tout petit peu. Micro poil de poudre.
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MessageSujet: Re: (-18) BRYDER ▲ A song of Ice and Fire (-18) BRYDER ▲ A song of Ice and Fire EmptyDim 24 Juil - 14:41



Ice and Fire

FT. S. BROOKLYN O'MALLEY


Son souffle se mélange au sien avec avidité. Plus fort que lui et plus fort que la raison, il fût forcé d’agir ainsi, perdu entre la crainte, la colère et le désespoir. Il n’est pas de ceux qui baissent les bras, il n’est pas de ceux qui abandonnent sans combattre, mais la bataille qu’il mène depuis plusieurs minutes est vile et traitre. Insipide et cruelle. Tout avoir à portée de mains et ne pouvoir s’en servir est une torture des plus ignobles. La crainte de tomber, de sentir son corps abandonner et refuser d’obéir, il n’y a rien de pire pour lui. Il n’y a rien de pire pour un Audacieux. Alors James n’accepte pas, entend les suppliques mais n’a trouvé que ce moyen pour enfin se sentir maître de quelque chose. Ses lèvres contre les siennes et leurs souffles qui se mélangent sonnent comme une douce victoire sur toute cette situation. Il prend le risque, prend ce qu’il désire de plus à cet instant et avec peu de mots, il lui explique. C’est un besoin. Il a besoin de sortir. Au-delà du risque et de la peur, il ne peut décemment pas rester une seconde de plus ici pour le moment. Il doit sortir, prendre le large pendant plusieurs minutes, pour se sentir exister, se sentir vivant et non plus coincé, prisonnier à jamais d’une cage charnelle. La main qui tient sa nuque ne tremble plus et s’égare dans la chevelure dorée qu’il a l’habitude de toucher. L’autre est toujours agrippée au rebord du lit et tremble comme jamais sous la pression qu’il met. Par il ne sait quel miracle, il n’est pas tombé, alors que c’est dans un geste vif qu’il s’est avancé pour venir kidnapper ce baiser. La caresse de la jeune femme qui redescend jusqu’à sa blouse d’hôpital immonde, il la sent et en frissonne de précipitation. Mais Brooklyn se recule et amorce la séparation, à contrecœur, il le sent, même si le contact est maintenu par ce front qu’elle pose, peau contre peau. L’audacieux rouvre des yeux toujours aussi brillants, bien que la fièvre se soit définitivement emparée de lui. Elle acquiesce, abdique puis le quitte définitivement, rapprochant d’ores et déjà le fauteuil d’un peu plus près dans une position des plus envisageables. Il croise son regard et fronce les sourcils, il est lourd de détermination. Il doit sortir.

La peur le tétanise mais Ryder prend sur lui, ne regarde plus la jeune femme mais ces accoudoirs. Il remet ses jambes sur le lit afin de pouvoir s’y glisser de profil, pose sa main sur l’accoudoir le plus éloigné, l’autre gardant appui sur le matelas du lit et enfin il se hisse. Prenant appui sur la force de ses bras, il se soulève rapidement et vient se laisser tomber dans le fauteuil immobilisé en grimaçant. Il souffle pendant plusieurs secondes et plisse le nez yeux fermés, nouveau courant électrique dans le bas de son dos. Puis il prend une nouvelle fois le temps de soulever ses deux poids morts, cale le tout et reprend son souffle tête en arrière. Il y est. Enfin. La position n’est pas des plus confortables car trop tôt pour prendre ce genre de risque mais James ne s’en formalise pas et en montre le moins possible, balayant les grimaces qui veulent se frayer un chemin sur ses traits d’un revers de détermination profonde.

« C’est bon. ». Qu’il murmure dans un souffle, reprenant encore sa respiration face à l’effort. C’est le signe qu’il lui donne pour signifier qu’elle peut le pousser au-dehors de cette chambre. Mains tremblantes, il plie et déplie ses doigts plusieurs fois de suite, espérant calmer les tremblements mais il a serré si fort le rebord du lit qu’il en subit les conséquences.

En silence, James se laisse traîner au-dehors. La porte s’ouvre et il regarde rapidement à gauche puis à droite. « Clear. ». Il murmure à son attention et lui indique de prendre à droite pour qu’ils puissent trouver une salle libre et silencieuse. Ils passent devant un dédale de portes différentes et même s’il ne s’agit que de l’air aseptisé de l’hôpital, cette légère brise qui effleure son visage le soulage instantanément. D’un œil avisé, l’audacieux inspecte chaque porte jusqu’à ce qu’ils passent devant une salle d’examen inoccupée. « Stop. ». Il lui indique la salle dans laquelle se rendre et lui fait signe de pénétrer à l’intérieur. Une fois fait, il se charge du verrou en vitesse et observe l’endroit. Ca ressemble à la chambre qu’ils ont quittée, plus ou moins, mais il n’y a aucun regard indiscret, et surtout, ils peuvent tirer un rideau. Trois fois de suite, Ryder prend une grande inspiration et soupire, un sourire reprenant doucement sa place sur ses traits précédemment fermés et tirés. Il est « dehors ». Il en est sorti, temporairement. Il a grimpé dedans et n’est pas tombé. Bien qu’il se sente toujours incroyablement handicapé et que la plaie de son dos le fasse souffrir, il ne cesse de voir ce sourire s’élargir, mais maintenant qu’ils sont là, il ne laissera pas filer la chance. Il ne la laissera pas filer. Ni de une ni de deux, il profite du passage de Brooklyn à côté de son fauteuil pour rattraper sa main, l’intimant de se rapprocher, là, maintenant. Tout de suite.

Il veut à nouveau sentir le goût de ses lèvres, son corps contre le sien. Et ça, il le veut maintenant. James refuse catégoriquement toute opposition, il le veut maintenant et sans discussion. Le peu d’ongle qu’il a, d’ailleurs, s’enfonce déjà dans la chair de la main féminine et c’est avec un regard embrumé, plein de fièvre face à sa récente frustration qu’il la regarde et ne la quitte plus des yeux. Maintenant. Tout de suite.
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S. Brooklyn O'Malley

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S. Brooklyn O'Malley

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MessageSujet: Re: (-18) BRYDER ▲ A song of Ice and Fire (-18) BRYDER ▲ A song of Ice and Fire EmptyLun 25 Juil - 13:37

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Brooklyn eu toutes les peines du monde à rester sur le côté, à ne pas bouger, à ne pas l’aider. Pourtant c’était ce qu’il lui avait signifié avec ce regard empreint de détermination. Avec ou sans son accord, il sortirait de cette. Avec ou sans elle parce qu’il avait besoin de s’échapper, ne serait-ce qu’un instant. Et elle ne pouvait que le comprendre pour savoir ce que cela faisait que de se retrouver enfermée entre quatre murs avec rien d’autre à faire que de ruminer ce qui n’allait pas. Et Dieu savait que si elle s’était lamentée sur sa situation amoureuse et son absence de boulot, ce n’était rien comparer à la perspective de perdre à tout jamais l’usage de ses jambes. Le sort le plus affreux pour un Audacieux, un sort pire que la mort. Mais voir Ryder lutter contre son propre corps et ne pas être capable de faire quelque chose pour lui était tout aussi difficile à supporter.

Le jeune homme avait su la trouver et lui montrer un chemin vers la lumière lorsqu’elle était au plus mal et elle ignorait totalement comment lui rendre la pareille. Elle n’avait aucune échappatoire à lui proposer parce qu’il ne souffrait pas qu’intérieurement. Il souffrait tout simplement. Physiquement et émotionnellement. Elle n’en avait jamais douté lorsqu’elle l’avait trouvé allongé sur ce lit d’hôpital mais c’était tellement différent de le voir craqué devant elle et lui prouvé qu’il n’était aussi solide qu’elle pouvait l’imaginer.  Lyn se mordit les lèvres en le regardant manipuler ses jambes qui refusaient de lui répondre, elle sentit la peur et l’inquiétude qui la rongeait en le voyant se transférer dans le fauteuil craignant de le voir tomber, s’écrouler.  Et malgré elle, Brooke lâcha un soupire de soulagement en même temps que lui en le voyant enfin installé dans le fauteuil. Elle ne s’était même pas rendu compte qu’elle avait retenu sa respiration tout du long. Et puis ce fut enfin bon.

Un signal simple pour la jeune femme qui se rapprocha rapidement pour retirer le frein de la chaise roulante et se mit à la pousser hors de la chambre en faisant bien attention à faire le moins de bruit possible. Elle ouvrit la porte et James se chargea de vérifier que personne ne viendrait les interpeller. Le couloir était dégagé et elle poussa un peu plus vite pour fuir les lieux du crime, suivant les indications de son supérieur. Ils durent s’éloigner véritablement avant de trouver des chambres et des pièces vides. L’hôpital débordait de blessés et cela expliquait sûrement que toutes les abeilles de la ruche soient trop occupées pour s’intéresser aux fugitifs qu’ils étaient. Brook ignorait où Ryder souhaitait aller pour sortir et fut donc surprise lorsqu’il lui indiqua une simple salle d’examen. Elle les y conduit et lui laisse le temps de reprendre ses esprits. Le décor n’a quasiment pas changé mais Lyn comprit qu’il demandait juste à quitter les murs qu’il avait fixés pendant une semaine.

L’Audacieuse remit le frein pour éviter un incident et allait contourner le fauteuil pour s’assurer qu’il allait bien ou lui demander s’il voulait autre chose lorsqu’il attrapa sa main et la serra si fort qu’elle put sentir ses ongles s’enfoncer dans sa peau. Lui jetant un regard interrogatif, Shadow se retrouva face à celui du mâle dominateur qu’elle connaissait par cœur. Il n’allait pas laisser ce détail, pourtant d’importance, lui voler son rôle, sa position dans leur étrange relation. Il voulait reprendre là où ils s’étaient arrêtés, là où elle s’était mise à reculer. La blonde restait mal à l’aise dans cette salle vide et sans vie, elle avait autant envie de lui que lui d’elle mais elle ne pouvait ignorer ce fauteuil et la position grotesque de ses jambes qui portaient encore de grosses séquelles de ce qui leur arrivait. Tout comme le dos de James qu’elle avait découvert en le rejoignant aujourd’hui. Pourtant il affichait un air qui ne souffrait aucune protestation.

Sans dégager sa main, elle vint poser la libre sur l’accoudoir pour se pencher tout doucement vers lui et faire se rencontrer leur lèvre. Un simple baiser qu’elle prit le temps d’apprécier, l’embrassant peut-être pour la première fois avec une certaine tendresse qu’elle trouva étrange à échanger avec lui. Puis doucement elle entrouvrit les lèvres pour venir quémander l’entrer de sa bouche avec sa langue encore un peu timide. Elle voulait approfondir leur échange mais ne pas revenir trop vite à ce qu’ils avaient laissé dans cette chambre. Ils n’y étaient plus et elle ne voulait pas donner une suite à ce moment de détresse, ce SOS physique qui les caractérisait si bien pourtant. Elle voulait repartir de zéro parce qu’ils étaient ‘dehors.’ Quand il lui donna l’autorisation de venir faire danser sa langue avec la sienne, Brook ajouta un peu plus de passion à son geste. Sentant l’excitation revenir avec la force d’une vague en pleine tempête, revenir avec fureur.

C’était après tout la seule échappatoire qu’elle pouvait lui offrir. La main de l’Audacieuse quitta ensuite l’accoudoir pour revenir dessiner le chemin de sa mâchoire et emprisonner sa nuque pour approfondir toujours plus leur échange. Plusieurs minutes durant, la langue de Brooklyn joua, dansa et taquinant celle de Ryder pour allumer le feu en lui. Puis elle relâcha la pression et emmena cette vile tentatrice tracé les maxillaires du jeune homme jusqu’au lobe de son oreille qu’elle suçota et mordilla. « Dis-moi…dis-moi ce que tu veux. Dis-moi tout ce que tu veux que je fasse pour toi. » Murmura Shadow d’une voix rauque marquée par le désir. Et pendant qu’elle parlait, sa pernicieuse main libre vint enserrer la gorge de son supérieur, y appliquant furtivement une légère pression tel qu’il aimait le lui faire avant de continuer plus au sud. Lentement, elle caressa ses muscles qu’elle adorait pour achever sa course au niveau de son pelvis accrochée à la blouse. N’osant descendre plus bas, n’osant constater qu’elle n’y aurait aucun effet mais en quémandant tout de même l’accès.

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J. Ryder Storm

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MessageSujet: Re: (-18) BRYDER ▲ A song of Ice and Fire (-18) BRYDER ▲ A song of Ice and Fire EmptyMer 27 Juil - 20:53



Ice and Fire

FT. S. BROOKLYN O'MALLEY


Il est dehors, c’est tout ce qui compte. Il est dehors et malgré le fait que la pièce soit similaire à la précédente, elle en devient totalement différente, de par sa présence, de par le vide et le silence. Il n’est pas dehors, il n’est pas à l’extérieur dans la fraîcheur de l’hiver, il est encore dans une pièce aseptisée mais pourtant tout a changé. Ses doigts serrent sa main avec ferveur et détermination, si bien qu’il en enfonce le peu d’ongles qu’il a. Son fauteuil est arrêté et il reste définitivement assis. Au fond la sensation est étrange, pas douloureuse physiquement, si ce n’est le bas de son dos qui le tiraille, mais étrange. Ne pas sentir ses jambes, penser qu’elles ne sont quasiment pas là alors que le poids s’y trouve pourtant bel et bien, est véritablement étrange. Malgré tout, l’audacieux pose ses azurs sur le visage féminin, trouve ses deux billes brillantes et ce n’est plus l’homme désemparé qui l’observe, mais bel et bien celui qu’elle a toujours connu. Il est là, tapi dans l’ombre, mais réveillé. Et il la désire avec tant de force que s’il en avait été capable il aurait bravé vents et marées pour l’allonger de tout son long sur ce lit, tirant les rideaux pour encore plus d’intimité. Une véritable bulle de passion charnelle et de douleur lancinante. Mais Ryder est coincé dans cette chaise, coincé dans ce fauteuil et il ne peut se lever, juste quémander, en silence, par des signes. Il se retrouve dans la peau du dominé sans l’être réellement. Saleté d’ironie.

Elle pose son autre main sur l’accoudoir et il ne la quitte pas des yeux, pour ainsi dire, même, il la dévore de ses prunelles encore rougies par la colère qu’il avait mis à l’idée de sortir de l’autre pièce. Il ne la quitte pas des yeux jusqu’à ce que ses lèvres se posent sur les siennes avec une tendresse qu’il ne lui connait pas. Une tendresse qu’ils n’ont jamais eu l’un envers l’autre. S’enivrant de l’instant, James se refuse de passer toute de suite aux choses sérieuses en sentant la nécessité de la blonde de prendre son temps. Non pas qu’en règle générale il s’en préoccupe, mais les circonstances en ces lieux sont différentes. Elle tente alors d’outrepasser la barrière de ses lèvres et de ses dents, chose qu’il semble lui refuser un court instant avant de finalement la laisser faire et accentuer un peu plus la passion. En réalité, l’audacieux se perd dans cet échange de baiser, il s’y adonne corps et âme pour ne plus penser. Pour oublier et faire comme si rien de tout ce drame ne s’était déroulé. Il voudrait frissonner, sentir un courant électrique dans ses jambes mais rien ne se passe. Alors il s’y noie désespérément dans ce baiser, mordille sa lèvre inférieure avant de reprendre de plus belle, sentant la main de la jeune femme passer jusqu’à sa nuque et intensifier un peu plus leur conversation universelle. Elle pourrait sentir sa peau frémir sous ses doigts, d’impatience et de passion. Pour elle, bien sûr, la situation également. Mais surtout pour elle. Sa main entremêlée à la sienne ne bouge pas, se fait plus forte encore dans le fait de serrer, tandis que l’autre, la libre, vient se perdre dans sa chevelure dorée. Il s’y accroche, avec force et désespoir, au fond il est plutôt mélancolique ce soir. Brooklyn n’en a toutefois pas fini avec lui, et lui non plus. Sa langue s’échappe de sa portée et il la sent alors glisser jusqu’au lobe de son oreille. Un sourire vient immédiatement étirer ses traits, carnassier. Le revoilà celui-là. Il sourit et lâche un grognement faussement contrarié, il le fait à chaque fois et elle le sait.

Dis-moi ce que tu veux. Il soupire et sourit encore, se délectant de l’instant, sa main toujours emmêlée dans sa chevelure de blé. Dis-moi tout ce que tu veux que je fasse pour toi.

Il la veut là, maintenant. Tout de suite. Ses prunelles océaniques se rouvrent et fixent plus avant. Il a le regard embué de désir et du feu ardent qui fait battre l’organe de sa cage thoracique. Il sent les vagues de chaleur remonter jusqu’à ce lobe qu’elle a malmené puis cette main qui vient enserrer timidement sa gorge, juste assez pour le rendre dingue. L’audacieuse se trompe, en pensant qu’elle ne parviendra à faire réagir ce qu’elle pense paralysée comme le reste. Elle se trompe, sur ce point. Seule chance dans la malchance. Seule lumière dans l’obscurité. Ses yeux se reposent sur elle, voilés, enivrés. Il esquisse un nouveau sourire et sa main lâche finalement sa chevelure. Ses doigts glissent jusqu’à son oreille, descendent un instant sur sa mâchoire avant de finalement quitter tout contact avec sa peau. Il ne répond pas tout de suite, lâche son autre main afin que les deux soient libres, puis sans prévenir il la force à s’asseoir sur ses genoux. Elle n’a pas intérêt à broncher. Il ne sent rien de toute manière. Il sait qu’elle va protester, du moins par le regard alors il insiste et ses prunelles se veulent implacables avant de récupérer un autre sourire carnassier. Fidèle à lui-même. Il est et restera le dominant de ce duo endiablé. James se penche, vient trouver l’oreille féminine et murmure à son tour, un frisson parcourant tout son corps, et réveillant déjà ce qu’elle pensait ne pas être en mesure d’obtenir. « Je te veux toi. Là. Tout de suite. ».

Il la désire là, il la désire maintenant. Pas demain, pas dans une semaine. Maintenant. Une main glisse déjà sous le haut de Brooklyn, s’attarde sur les courbes, pincent et malmène avec tout le désire qui le caractérise. Tout cet halo de domination et de maître de la situation. Il ne se laisse pas abattre malgré l’horreur de sa condition. Il en oublie les moments de perditions, lorsque ses larmes ont ruisselé sur ses joues. Il oublie tout. Et il veut se perdre. Avec elle, en elle. N’importe quoi mais il ne peut rompre ce contact, à cet instant précis il ne le peut tout simplement pas.



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S. Brooklyn O'Malley

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S. Brooklyn O'Malley

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MessageSujet: Re: (-18) BRYDER ▲ A song of Ice and Fire (-18) BRYDER ▲ A song of Ice and Fire EmptyJeu 28 Juil - 10:35

Don't put your life in someone's hands They're bound to steal it away
En venant retrouver Ryder dans sa chambre, Brooklyn ne s‘était attendue à rien de ce qui était en train de se dérouler. Elle savait que venir avec le seul but professionnel serait difficile car même en temps normal, leur relation n’était jamais complètement platonique. A la Fosse et de l’extérieur, ils étaient de bons copains, ils rigolaient ensemble et donnaient parfaitement le change pour que ce ne soit pas suspect de les trouver ensemble tous les deux. Et parce que leur relation n’avait pas commencée de nulle part, il y avait eu une étincelle au départ, une entente et une mission commune. Mais jamais elle n’aurait pensé que cela déraperait et qu’elle découvrirait une toute nouvelle façon d’appréhender sa sexualité. Et même si elle avait tenté de lui faire plaisir en lui rapportant des frites, seul petit écart de l’autre côté de la barrière du boulot, elle n’aurait jamais pensé l’aider à sortir de sa chambre en douce pour aller s’isoler avec lui dans une chambre et lui offrir son corps.

Elle hésita même à répondre à sa demande silencieuse d’un baiser. Ce n’était pas sage, ce n’était certainement pas bon pour son dos et ses blessures mais Lyn n’avait jamais été en mesure de lui refuser quoi que ce soit. Des heures et des nuits entières passées à lui apprendre la plus parfaite des soumissions avaient eu ce résultat. Alors doucement et avec une tendresse étrangère, l’Audacieuse avait posé ses lèvres sur celles de James. Elle lui avait donné ce qu’il voulait, se permettant simplement le luxe de diriger les opérations, de mener ce baiser où elle le souhaitait en y allant doucement pour apprécier ce moment avant d’intensifier les choses. La blonde avait quémandé l’accès à plus, avait demandé à pouvoir rencontrer la langue du jeune homme et l’affronter en combat singulier, à l’image de la première fois qu’ils avaient exploré l’envers de la relation supérieur et subordonnée.

Les minutes s’égrenèrent tandis qu’ils continuaient de s’embrasser avec une passion non feinte. Brook avait envie de lui, elle avait envie de sentir ses mains sur son corps, de sentir sa langue sur sa peau et sa virilité en elle. Malheureusement, cette dernière partie était impossible car dans son imagination, s’il ne sentait rien dans la partie inférieure de son corps, il ne sentait rien à cet endroit non plus. Mais loin de se laisser démonter, elle voulait tout de même le satisfaire du mieux qu’elle le pourrait, alors elle l’avait allumé un peu plus. Traçant sa mâchoire de ses lèvres alors que sa main libre allait lui enserrait doucement la gorge, imitant un geste qu’il adorait lui faire, la jeune femme continua sur cette voie, en malmenant l’oreille du responsable avant de souffler qu’elle était à sa merci, qu’elle était sa chose et qu’il pouvait en disposer comme bon lui semblait. Elle pouvait faire n’importe quoi pour lui. Et timidement, sa main libre, continua son chemin plus au sud pour demander une invitation à passer encore plus bas.

Pourtant, la belle fut invitée à penser pendant un instant qu’elle venait de faire une bêtise. Car malgré le regard enflammé que Ryder vint poser sur elle en l’éloignant pour un meilleur contact visuel, il renonça à tout contact physique. Cela ne fit qu’augmenter son idée que rien ne fonctionnait plus pour lui après son bas-ventre et elle venait de le vexer sans le vouloir et se méprisa immédiatement de lui infliger cette humiliation. Lyn allait s’excuser le plus platement possible, toutes ses vapeurs ayant presque disparues à l’idée de l’avoir blessé lors que le jeune homme s’empara de sa taille pour la faire venir sur ses genoux. Bien sûr, elle voulut protester parce qu’elle ne souhaitait pas lui faire mal, mais c’était oublié qu’il ne sentait rien et encore une fois, sans rien avoir besoin de dire, il lui intima le silence et surtout l’obéissance. Ce qu’elle lui donna évidemment.

Brook le regarda afficher son sourire de conquérant, si sexy et si attirant. Elle adorait le voir arborer cet air supérieur qui faisait tellement son charme. Elle aimait les hommes sûrs d’eux, respirant la confiance et l’autosuffisance et coincé dans un lit ou dans ce fauteuil, James ne remplissait pas réellement les critères, mais là, avec ses mains qui dévoraient déjà ses courbes, elle aurait presque pu oublier où ils se trouvaient et dans quelles conditions. Sans hésitation, il lui déclara qu’il la voulait elle et tout de suite. Cela contraria quelque peu la blonde qui ne voyait pas réellement comment ils allaient pouvoir coucher ensemble en l’état actuel des choses. Elle n’osait imaginer le temps de que cela pourrait prendre au jeune homme pour s’allonger et comment cela pourrait ruiner l’ambiance qui déjà respirait l’éther et la javel. Elle se mordit la lèvre montrant un peu trop son hésitation mais avant qu’il ne puisse se mettre en colère, Lyn pensa avoir trouvé comment faire pour lui donner ce qu’il voulait.

Avec une certaine volonté elle se dégagea de l’étreinte de Ryder pour ne plus reposer sur ses cuisses. Cette idée la dérangeait psychologiquement. Mais elle ne partit pas bien loin et avant qu’il ne puisse protester à son tour de ses actions, elle retira sa veste et son tee-shirt puise se mit à genoux devant lui avec toute la déférence qu’elle lui devait. Voir ses jambes déformées la dégoutait un peu mais la demoiselle n’en montra rien, même si elle dû se faire violence et passer outre la nausée que cela lui provoquait pour poser doucement les mains dessus. Même s’il ne pouvait pas ressentir ce qu’elle lui faisait, Brooklyn les remonta doucement vers la partie la plus intime du jeune homme, en profitant pour dégager la blouse d’hôpital et dégager ainsi ce qui faisait de lui un mâle. C’était d’ailleurs bien là le seul avantage de cette tenue autrement peu flatteuse. Elle regarda ainsi la passion de son supérieur en se léchant les lèvres.

Elle avait été surprise de la sentir buter contre sa cuisse lorsqu’il l’avait forcé à prendre place sur lui mais au moins cela prouvait qu’ils pourraient continuer à entretenir une relation charnelle, car c’était après tout la raison première de la majorité de leurs échanges. Toujours doucement et avec délicatesse malgré l’absence des réactions qu’aurait normalement provoqué son geste, Lyn s’abaissa pour tracer une ligne de doux baisser sur les cuisses de James jusqu’à effleurer son membre fier. Elle le titilla du bout de la langue, presque furtivement pour remonter à son sommet. Puis après un regard empreint de sa soumission la plus sincère, elle l’emprisonna dans sa bouche. Juste le haut pour commencer, l’invitant puis lui refusant l’accès pour faire monter le feu au creux de ses reins. A chaque nouvelle descente, elle prenait un peu plus de lui en bouche, enroulant parfois sa langue autour de sa virilité jusqu’à l’avoir enveloppé tout entier…

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J. Ryder Storm

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J. Ryder Storm

❖ Date de naissance : 08/10/1989
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❖ Profession : Responsable de la Fosse et Entraîneur
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❖ Forces & Faiblesses : Peut être un parfait gentleman par devant comme une effroyable pourriture par derrière - A quelques "anger issues" mais ça à moins d'y avoir goûté vous n'en saurez jamais rien - N'a pas un vilain fond est même plutôt tout ce qu'il y a de plus jovial - Une de ses principales faiblesse découle probablement de sa légère dépendance aux substances illicites. Juste légère... Un tout petit peu. Micro poil de poudre.
❖ Philosophie : Take the best. Fuck the rest.
❖ Playlist : Pillowtalk ▲ ZAYN - Battle scars ▲ GUY SEBASTIAN - Gasoline ▲ HALSEY - Still falling for you ▲ ELLIE GOULDING



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MessageSujet: Re: (-18) BRYDER ▲ A song of Ice and Fire (-18) BRYDER ▲ A song of Ice and Fire EmptyDim 31 Juil - 11:05



Ice and Fire

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Ils n’auraient pas dû être là. Il n’aurait même pas dû sortir de cette chambre, a même failli ne jamais le faire, alors hésitant à l’idée de se hisser dans ce vulgaire fauteuil. Non, ce ne serait pas raisonnable de faire ce qu’il avait en tête. Ce ne le serait ni pour son dos, ni pour tout le reste, car bien qu’il ne sente pas les plaies de ses jambes, ce n’est nullement une raison pour en prendre le risque. Mais James le fait quand même. Il veut penser qu’il est encore bon en quelque chose et qu’il saura se rendre utile, comme à l’image de la blonde qu’il a forcé à s’asseoir sur ses jambes mutilées. Elle a connu ça, et il le sait, le comprend en soi, quand bien même la comparaison ne puisse être entière. Avoir à accepter l’idée qu’il ne remarcherait plus jamais est une chose qu’il ne tolère pas et qu’il repousse dans le fond de son esprit malgré l’évidence de son état. Il le voit et le ressent dès lors qu’il dût attraper ses propres poids morts pour pouvoir se glisser dans le siège roulant. La réalité l’a rattrapé au vol, et c’est ce qu’il veut oublier, dans cet échange, leur échange. Il n’a jamais été question d’autre chose entre eux, et Brooklyn le sait. Il le lui dit, c’est elle qu’il veut, rien d’autre. Immédiatement.

Ses mains effleurent ses courbes, pincent et glissent dans son dos entre deux baisers passionnés échangés. Serrer sa gorge, elle a osé et ça n’a fait que le réveiller davantage, le conforter dans son envie d’elle. Il ne reculera devant rien, maintenant, pour obtenir ce qu’il veut, un brin têtu. Si peu. Les prunelles océaniques ne la quitte pas des yeux alors que la jeune femme se recule et reprend appui sur ses pieds. Ryder fronce déjà les sourcils, prêt à ronchonner, la regardant comme s’il n’y avait aucun fauteuil, aucun obstacle et qu’il pourrait lui filer une raclée pour tant d’affront et de choses osées, il n’oubliait pas la manière dont elle avait osé prendre la danse quelques minutes plus tôt. Il ne l’oublierait pas les jours suivants. Les courbes tant aimées ont disparues de sa possession, et il ne cesse de l’observer tandis qu’elle retire sa veste et son haut, ne faisant que dévoiler un peu plus ce qui était entre ses mains à peine cinq secondes auparavant. Il grince des dents, serre déjà la mâchoire mais l’audacieuse sait comment éviter la raillerie et se rapproche à nouveau, s’agenouillant sans qu’il n’ait rien demandé et il comprend à présent la teneur de toute la manœuvre. Un fin sourire étire ses traits sans que ses prunelles ne cessent de la toiser avec tout cet air dominant dont il est capable. Deux personnalités, deux facettes. Derrière ces masques qui n’en sont pas, James sait aussi être humain que n’importe qui, mais il peut également se montrer rancunier et sombre. Deux personnalités, deux facettes. Elle voit les deux, Brooklyn, aujourd’hui. Il est sorti de cette chambre et pendant plusieurs minutes, au moins, il a l’impression que rien n’a changé. Pendant un instant qu’il souhaite interminable, il se veut ailleurs, oublier les méandres du drame qui l’assaille et de tous ces souvenirs indésirables. Il veut la liberté de ses songes, la liberté de ses émotions, et il la veut, elle. Elle qui s’obstine à caresser la peau qu’il ne sent pas. Il la voit le toucher mais ne peut en palper l’essence, seul son cerveau prend le relais, lui faisant croire à une caresse, vile souvenir d’antan. De ses yeux jamais il ne cesse de la regarder, et il y lit tout ce qu’elle veut lui dire. Tous les messages à faire passer.

Le silence s’est installé, rien ne vient les déranger, et rien n’arrête la jeune femme dans son ascension. Il la fixe jusqu’à ce qu’elle n’accepte enfin de le mener sur le chemin de la déraison et de la perdition. Ce n’est que lorsqu’il sent la chaleur définitivement l’envelopper que ses iris se voilent et qu’il sent sa tête basculer en arrière en un soupir. Ses mains s’agrippent et serrent les accoudoirs avec force, au rythme de ce qu’elle impose. Il sait que dans ce genre de jeu, c’est elle qui mène la danse mais il est enclin à la laisser faire cette fois, pour tester, voir jusqu’où elle serait prête à aller pour le défier. Profiter de la situation. Mais viendrait tôt ou tard un jour où il le lui ferait agréablement payer. Et elle ne regretterait probablement pas, alors, de l’avoir défié. Au gré de ses lèvres et de sa langue, il laisse son esprit chavirer, soupire et serre tout ce qu’il peut serrer entre ses mains. Il voudrait pouvoir pincer chaque courbe mise à nue qui le nargue. Il voudrait pouvoir tout envoyer voler, ici, tout pousser, pour mieux lui faire perdre pieds. Mais il ne peut pas se lever, cloué sur cette chaise. Le feu le brûle de l’intérieur et il n’y tient finalement plus, glissant une main dans la chevelure dorée, arrivant parfois à aller effleurer sa nuque. Ses doigts s’emmêlent, mettent en pagaille et il serre au rythme qu’elle impose, souffle et se crispe. Il sent les flammes remonter lentement mais sûrement, le meilleur des tranquillisants. Pourtant il ne cesse de la vouloir, voudrait qu’elle revienne, là, plus près, pour pouvoir la sentir contre lui, la sentir vibrer, exploser. Mais parce qu’elle est là où elle est, il sait qu’elle ne le fera pas. L’audacieux voudrait alors protester et râler qu’il n’est pas en sucre, mais son expertise est telle qu’il ne peut rivaliser, et c’est lui qui perd pieds.

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