Un p'tit vote



Il est dit, selon la théorie du Chaos, que quelque chose aussi petit que le battement de l'aile d'un papillon peut finalement causer un typhon à mi-chemin autour du monde.


 
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 young again ✤ MADELYN

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Salem L. O'Malley

one choice can transform you
Salem L. O'Malley

❖ Date de naissance : 09/04/1990
❖ Barge depuis : 06/04/2015
❖ Messages : 8250
❖ Avatar : Charlie Hunnam.
❖ Crédits : morrigan (avatar), tumblr (gifs) & disturbed (css).
❖ Multicomptes : Charlize E. Flores, Judas F. Valentyne, Ramsey A. Dallas & Ruben C. Dashawn.
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❖ Âge personnage : Trente-et-un ans.
❖ Profession : Bonne question.
❖ Faction : Rebooté Fraternel après le projet Equilibrium (Audacieux qui s'ignore, né Érudit.)
❖ Forces & Faiblesses : Infecté par un mystérieux virus & mémoire défaillante.
❖ Philosophie : So fucked-up.
❖ Playlist : THE WRIGHT BROTHERS - blood on my name. JAYMES YOUNG - i'll be good. BARNS COURTNEY - glitter and gold. IMAGINE DRAGONS - not today. LO-FANG - #88.



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MessageSujet: Re: young again ✤ MADELYN young again ✤ MADELYN EmptyVen 13 Mai - 13:25


❝ The world come undone  ,
feat. Madelyn E. Slater & Salem L. O'Malley. ❞





De ma main libre, je balaye vers l’arrière les mèches rebelles de ma toison d’or, j’en profite également pour chasser au loin ces quelques gouttes de sueurs froides qui perlent sur mon front et n’ont de cesse de prodigieusement m’agacées en me retombant inlassablement dans les yeux. Mes incertaines opalines s’abaissent doucement vers le marteau que je tiens de mon autre main, essayant en vain de me souvenir si j’ai un jour été bricoleur et ou encore rafistolé quoi que ce soit. Cette vilaine amnésie sur la vie que j’ai antérieurement menée m’effraie autant qu’elle ne peut m’intriguer. Le soleil, médaillon flamboyant, se lève et s’accroche dans l’azure d’un ciel que je ne reconnais pas véritablement la beauté, illuminant des jours que je ne vois pas véritablement passer et surplombant un paysage que je contemple avec les yeux d’un aveugle. J’avance dans cette errance, m’enfonce plus creux encore dans l’ignorance et perds doucement les saveurs de la connaissance. Dans ce sarcophage ténébreux où nous reposons, ma chère âme, seuls, douloureusement seuls, il nous vient parfois à l’esprit qu’il est immensément triste d’oublier les Hommes, ce monde et nous-même. Tu le sens, n’est-ce pas, ma chère âme, ce vide ? Ce non-sens. La carence de cette horrifiante et lourde errance. Une félicité bruyante, tapageuse, qui cogne inlassablement sur les portes de notre sépulcrale conscience, résonne jusque dans les tréfonds de l’inconscience, hante ces profondeurs inoccupées pour toujours mieux nous effrayer. Les gens ne comprennent pas, ma pauvre et chère âme. Je ne te comprends plus également, ma pauvre et chère âme. Tu me surprends à tous les jours, à tous les soirs, pour ralentir ces heures fuyantes que je ne remarque même plus, d’un geste tu te hâte, d’un geste du te fêle avec hâte, un mot, un souffle seulement, je te sens m’abandonner calmement, me murmurant à l’oreille qu’il est temps pour moi de me souvenir de ces moments oubliés. Mais hélas je regarde le monde avec les yeux d’un aveugle. J’ai perdu les saveurs, les bruits, les textures, les parfums et les couleurs de la vie. Terne. Tout est si terne. Fade. Tout est si fade. Calme. Tout est si calme.

Je veux ressentir. N’importe quoi. Tout. Quelque chose. Autre chose que ce sentiment d’angoisse perpétuel et ce vide trop gourment qui avale tout goulument. Alors dis-moi, chère âme, ai-je un jour été bricoleur ? Ai-je simplement, un jour, rafistolé quoi que ce soit ? Mes opalines toujours rivées sur l’outil tenue en mon poing, le murmure de ton silence, ma chère âme, m’aspire un jour de plus dans l’errance et me voilà qui s’agite avec indolence sur le toit de la grange. C’est comme ça. Lorsqu’on oublie les Hommes, ce monde, nous-mêmes, on s’imagine être capable de tout faire, tel que réparer le toit d’une grange, sans même savoir comment s’y prendre. Je courbe l’échine vers les plaques à la tôles rouillées, ignore les rayons du soleil qui plombent sur celles-ci, m’éblouissent et commence à déclouer les planches au métal cabossé et gondolé. Mes muscles se tendent et détendent après chaque effort, les plaques de tôle dégringolent du toit, rentrent en collision avec le fil de ce harnais de sécurité qui, me couvrant tout le buste, commence légèrement à me gêner et m’emmènent à avoir ce comportement téméraire et inattentif. J’oublie qu’une plaque de tôle est à moitié déclouée au moment où j’agite, bougon, le pied, pour libérer ma cheville de ce fioutu fil qui m’entrave et c’est lorsque je plaque ma paume sur la planche de métal, y reposant tout mon poids, que cette dernière cède et m’entraîne vers le vide.

Je glisse.
Je dégringole.
Je tombe.
J’embrasse le vide.
Pieds en l’air, tête en bas, sens dessus dessous, le harnais m’a peut-être empêché de me casser la nuque, mais je suis comme qui dirait coincé et suspendu bien haut à la corniche de la grange. Le corps ballotant mollement de gauche à droite, la peur au ventre, mon instinct de survie s’écrie et sitôt j’époumone un :

- MADDY ! AU SECOURS ! VIENS ME CHERCHER !
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