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Il est dit, selon la théorie du Chaos, que quelque chose aussi petit que le battement de l'aile d'un papillon peut finalement causer un typhon à mi-chemin autour du monde.


 
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 things we lost in the fire (salem)

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Silena M. Eastwood

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Silena M. Eastwood

❖ Date de naissance : 28/12/1998
❖ Barge depuis : 10/06/2015
❖ Messages : 3381
❖ Avatar : nina dobrev.
❖ Crédits : bonnie (avatar) + tumblr (gifs) + disturbed (css)
❖ Multicomptes : ezra s. ravenscar + maven k. morgenstern.
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❖ Âge personnage : 24 yo.
❖ Profession : membre du conseil
❖ Faction : erudite.
❖ Forces & Faiblesses : ces ficelles qui manipulent vos âmes dans l'ombre, diablesse manipulatrice au coeur fébrile.
❖ Philosophie : on ne fait pas d'omelette sans casser quelques oeufs.
❖ Playlist : SET IT OFF, wolf in sheep's clothing + FLORENCE & THE MACHINE, seven devils + SIA, elastic heart + HALSEY, hurricane + BEYONCE ft THE WEEKND, 6 inch + ZELLA DAY, hypnotic + ARIANA GRANDE, dangerous woman + PANIC! AT THE DISCO, miss jackson + DUA LIPA, hotter than hell + JOJO, high heels.



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MessageSujet: things we lost in the fire (salem) things we lost in the fire (salem) EmptyLun 2 Mai - 18:00




things we lost in the fire
I read them all one day when loneliness came
and you were away. Oh they told me nothing new, But I love to read the words you used

(theme)

où es-tu ? où es-tu lorsque mes mains froides se fissurent sous le givre d'un royaume d'ivres ? de toi, il ne me reste plus rien, les pantelantes charognes de souvenirs pourrissantes en ce tombeau de glace et fer, la lancinante et larmoyante ode de nos hiers, écho lointain de ton esprit ravagé, façonné dans l'air de l'implacable hiver. où es-tu ? où es-tu lorsque mes sombres nuits vacillantes recherchent la paisible pénombre de tes diaphanes incandescentes ? ta promesse, ma promesse, elles résonnent comme les voix de fantômes qui se fanent, profanes, et l'encre de nos tourments si douloureusement gravée sur ces papiers de verre, d'enfer, elle se délave et fait de moi la plus amère des épaves. où es-tu ? où es-tu lorsque l'âpre des moroses victoires me crevasse, te ressasse, du haut de la tour d'ivoire, de déboires ? je te voulais à mes côtés mais entre mes doigts tu as glissé, souffrante et délirante fumée d'un jour souriante et de l'autre absente, asphyxiant ce qui s'était trouvé un peu vivant, un peu aimant, l'engouffrant dans la disharmonique valse du tourment ironique, le vague de nos cœurs pénitents, mélancolique. le manque de toi, il laboure les lambeaux de mon âme solitaire, s'enamoure des restes défaits, à refaire. le manque de toi, il dévore le sommeil et s'honore des interminables veilles. le manque de toi, il me tue, et abattue, je me laisse à ses effrois.

le néant de ton absence, l'effrayant de ton silence. le vide se creuse, l'âme délictueuse, sordides complices des affres aux supplices, balafres des malices, précipices sans fin, ils font vains le mutisme des chagrins, l'utopisme des lendemains. elles mêlent aux tourments de tes audaces d'indécent l'angoissant de mes peines d'enfant, ces chantantes moires de ce sacrifice dérisoire, cette justice illusoire, qui nous rient au nez, moquent notre paix sans cesse détournée des revers d'un dieu obstiné. les sanglots muets de mon âme d'écorchée, tu ne les entends pas, mais tes plaintes imaginaires, elles, me hantent à chaque pas, composant le calvaire de l'autrefois et le précaire de nos impraticables voies. la souffrance que je t'imagine, elle m'assassine et impitoyable fait de moi l'auteur du plus atroce des crimes. je sais. et j'aurais aimé ne pas savoir. toi, là-bas, comme lui auparavant, que tu délivre du terrible carcan, du soufre de leurs jeux répugnants. il est libre, je le sais, et je sais que c'est toi. je te voulais égoïste, pour satisfaire mes chimères idéalistes (j'aurais pu le sauver, tu serais resté). j'aimerais te prétendre coupable mais je t'ôte ce poids et prends sur moi la douleur de mes contradictions, mes afflictions, toutes ces insatiables qui devant tes céruléennes irréelles ne peuvent se complaire dans le méprisable, les blâmes désavoués, l'infâme abandonné pour les chagrins inconsolables qu'impose l'aberrante fable.

le néant de ton absence, l'effrayant de ton silence. ils se comblent un peu, malheureux, quand sur ton dos courbé se posent mes puits enténébrés, fatigués, à ta vue illuminés. « salem ? » elle tremble et je maudis la faiblesse, ma détresse. la volonté s'effrite sous les désirs illicites, et ta carcasse familière ne m'a jamais parue aussi chère (délétère). c'est te revoir qui me redonne tant d'espoir alors qu'au sein de ce chaos tranquille, je sais que la tentative n'est que futile, imbécile. tu ne sais plus, perdu, et je me souviens alors que pour toi je ne suis plus rien. la mascarade, je la poursuis, assignant à mes traits ravagés le masque de la légèreté. tu me dévisage, n'envisage l'erratique qui au creux de ma poitrine sanglante perd son souffle, s'essouffle et se fait plus cuisante. ton visage, je ne l'ai pas oublié, et je ne le ferais probablement jamais puisque je l'ai ciselé sur les morceaux d'un décadent que tu t'es plu à rafistoler, réparer sous les errements de nos deux firmaments entrecroisés. « tu ne te souviens probablement pas de moi - ce qui est honnêtement très vexant - mais je suis sûre que pour te faire pardonner tu vas accepter de me suivre sans poser de questions mh ? » sans te laisser le temps de refuser j'agrippe ton avant-bras et t'entraîne à ma suite à l'arrière du bâtiment, ignorant les regards incessants de tes collègues, ces factices amitiés que tu penses certainement vraies. puis, je te fais face, dehors, et je me rends compte l'absurdité de ce que je suis en train de mener. c'était stupide. mais j'avais besoin de te voir. c'était stupide. mais j'avais besoin d'espoir. « tu as changé de style. » que je murmure, l'esquisse d'un sourire sonnant faux sur mes lèvres, terrible fardeau.

le manque de toi, il laboure les lambeaux de mon âme solitaire, s'enamoure des restes défaits, à refaire.


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Salem L. O'Malley

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Salem L. O'Malley

❖ Date de naissance : 09/04/1990
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❖ Crédits : morrigan (avatar), tumblr (gifs) & disturbed (css).
❖ Multicomptes : Charlize E. Flores, Judas F. Valentyne, Ramsey A. Dallas & Ruben C. Dashawn.
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❖ Âge personnage : Trente-et-un ans.
❖ Profession : Bonne question.
❖ Faction : Rebooté Fraternel après le projet Equilibrium (Audacieux qui s'ignore, né Érudit.)
❖ Forces & Faiblesses : Infecté par un mystérieux virus & mémoire défaillante.
❖ Philosophie : So fucked-up.
❖ Playlist : THE WRIGHT BROTHERS - blood on my name. JAYMES YOUNG - i'll be good. BARNS COURTNEY - glitter and gold. IMAGINE DRAGONS - not today. LO-FANG - #88.



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MessageSujet: Re: things we lost in the fire (salem) things we lost in the fire (salem) EmptyMar 3 Mai - 15:30


❝ Don't try to fight the storm ,
feat. Silena M. Eastwood & Salem L. O'Malley. ❞



Toi, que j’aurais dû retrouver il y a de cela un temps indicible, où étais-tu ? Où étais-tu, dis-moi ? Les chairs tatouées d’ecchymoses, de meurtrissures, gardant le silence, buvant la honte, acceptant la potence et me fiant à ce qu’Ils me montrent. Tu n’es pas là, tu n’es pas là où tu devrais l’être, mais tu es partout là où je suis. Où étais-tu, dis le moi ? Je suis là, tout simplement, sans savoir pourquoi ni comment, ne jamais réagir, se contenter de sourire, de subir, me riant du temps et de ces moments. Je ne vois plus les jours passer, je n’ai pas d’avenir, je n’ai pas d’espérance, je doute de la raison de mon errance, sans résistance, imperturbable, je suis là, tout simplement et tu es partout là où je suis. Quelle spleenétique saison, quand ainsi il arrive, ce néant, ce vide, ce rien qui nous absorbe dans une longue et tortueuse dérive. Enivrant et entêtant, il est, ce néant, ce long chemin que je prends, sans trop savoir pourquoi, me laissant bercer par l’ode mélancolique de ce temps confus qui passe et trépasse. Toi, que j’aurais dû retrouver il y a de cela un temps indicible, où étais-tu ? Dis le moi.

Ici, en ce vide qui m’entoure, tout est lisse et sans détour. Grisante quiétude, anesthésiant mon attitude, je me suis plus dans cette solitude. Inutilité, absurdité, j’erre dans ce vide sans regret, ignorant tout ce que je connaissais, et cette vie, si dérisoire, j’ai cessé d’y croire, lorsque le soir tout me parait si terne, fade et noir. Peu à peu, je les aie senties m’abandonner, lâchant prise doucement, lentement, quitter ce tout, paisiblement, sans bruit, partir, tout simplement partir, les chairs tatouées d’ecchymoses, de meurtrissures, gardant le silence, buvant la honte, acceptant la potence et me fiant à ce qu’Ils me montrent. Cet amour du vide me guette, bien doux sentiment, je m’y suis habitué, habitué à son goût sans goût, si fade, j’ai perdu le cours de ma vie, et ce rien qui m’absorbe dans une longue et tortueuse dérive. Ce monde me parait bien assassin, lorsque les morceaux de mon âme éparse reposent ainsi entre tes mains. Ils m’ont appris à ne rien demander, alors je croyais ne rien vouloir, n’avoir besoin de rien, me sentant bien, avec ce rien, lui qui s’est éternisé trop longtemps, s’est dilué dans la rigidité de ce trop vaste espace, de ces moments éphémères et de cet instant où pour la première fois, peut-être, je me sens bien vivant. Toi, que j’aurais dû retrouver il y a de cela un temps indicible, où étais-tu ?

Dis le moi.

- Il s’appelle « un laissé aller perpétuel », ce style, mon sourire, que le destin permet enfin d’afficher véritablement, il n’y a rien de faux, il y a quelque chose que je reconnais et qui soudain me semble si vrai.

Apprends-moi à te lire, pour que je puisse mieux te comprendre et ne jamais cesser de te sourire. Bien que ce soit de moi que nous parlons, à toi, mes célestes opalines se sont accrochées, lisant en tes sombres et vastes cieux ce torrent d’espérance qui s’évade de tes yeux comme un mélancolique soupire, première aurore, pour le réveil incertain de mon être que j’ignore. Tu combles mon destin, je veux bien alors y reposer mon cœur en ton sein et son sombre ornière. J’ignore nos hier et je ne vois que l’hiver. Apprends-moi à te lire, pour que je puisse mieux te comprendre et ne jamais cesser de te sourire. Tes doigts, sur mon avant-bras, dégringolent, sitôt, je les sens à nouveau m’abandonner, lâchant prise doucement, lentement, quitter ce tout, paisiblement, sans bruit, partir, tout simplement partir… Non. Pas ce soir. Ressentir malgré le néant. Le sentiment d’antan. Donner vie à mon corps de mort-vivant. Pour une nuit seulement. Ma main qui remonte rapidement dans l’air, rattrape doucement la tienne, qui s’apprêtait à faucher ce vide, ce néant, trop présent, trop oppressant, mes doigts grivois qui effleurent tes jumeaux, doux, fins, brûlants, grisants, les saveurs de nos chairs qui s’apprécient, se rencontrent peut-être pour la toute première fois et nos paumes qui se retrouvent et se confondent paisiblement en cette étreinte où tout devient incertain et à la fois certain.

- Les publicités, que j’ai entraperçues dans les journaux, sont bien loin de te rendre justice, ce sourire, toujours, sur le seuil de mes lippes, il est là… il est bien là.

Apprends-moi à te lire, pour que je puisse mieux te comprendre et ne jamais cesser de te sourire.

- J’ignorais que je connaissais Silena Eastwood. Agréable découverte.

Toi, que j’aurais dû retrouver il y a de cela un temps indicible, où étais-tu ? Dis le moi. Ma paume qui se presse contre la tienne, nos doigts qui s’entremêlent doucement, la valse de nos deux silhouettes éparses, qui s’allongent paresseusement sur le sol nacré et givré, qui ne forment bientôt qu’une seule, lorsque je défie ce néant et me rapproche de ce qui soudain me semble si certain dans cet incertain.

- Qu’est-ce qui s’est passé ?

Qu’est-ce qui t’est arrivé ? Apprends-moi, apprends-moi à te lire, pour que je puisse à nouveau te faire sourire et chasser au loin ce qui au fond du tréfonds te rend martyr.
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Silena M. Eastwood

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MessageSujet: Re: things we lost in the fire (salem) things we lost in the fire (salem) EmptyLun 11 Juil - 17:16




things we lost in the fire
I read them all one day when loneliness came
and you were away. Oh they told me nothing new, But I love to read the words you used

(theme)


je te vois, je te sens, et l'enfer allumé en ce martyre incandescent aux reflets noyés de ma mémoire érodée déterre en toi ce qui le désaltère et me fait moins amère. d'un regard, tu noie ce qui brûle, et du fiel des terreurs qui désarticulent les ébauches de bonheur sous l'âpre poids de ces larmes qui embrasent le ciel, nos paradis artificiels où la poussière macule et les péchés s'accumulent, tu consumes l'amertume, enlaces tes doigts aux miens & je retrouve la voix des espoirs éperdus qu'ils ne sont jamais parvenus à rendre vains. fous à l'allure de sinistres pantins, enfouissez le passé sous les comédies du lendemain, tissez le monde de vos fils mensongers le clamant parfait et sans défauts, et brûlez ce qui vous semble d'un absurde beau, jamais vous ne parviendrez à effacer ce qui dans nos défaillants abîmés s'est immortalisé. ces cendres de vos méfaits, ce qui est calciné & qui jamais ne renaît, ces méandres noires de fumée où jamais l'on ne peut se retrouver, elles m'étouffent & c'est toi qui toujours me rend mon souffle. car ils ne pourront jamais ébranler l'intensité de nos âmes qui même au creux du chaotique ballet de cicatrices et de plaies se retrouvent lorsque nos souffles s'entrechoquent, remémorant que ce lien les unissant jamais ne se disloque, forgé dans le brasier de nos enfers entremêlés, scellé dans l'éternité de nos promesses de condamnés. abandonnées des deux rivages du gouffre sépulcral de leurs ambitions d'un tout autre mal, tu le sais, elles ne sont jamais vraiment séparées, jamais vraiment oubliées. tes doigts n'ont jamais quittés les miens, ta main n'a jamais cessé de serrer ma main, tes mers sombres noyant éternellement mes nocturnes ombres, c'est ainsi que ça a toujours été, et c'est ainsi que ça doit être. alors, je t'en prie, ne t'en fais pas, puisque, où que tu sois, je serais toujours là.

« je te savais beaucoup de choses, mais séducteur ... agréable découverte. » le sourire naît au creux des lèvres quand de ta malice je réponds de la mienne. je te vois, je te sens, et soudainement, tout redevient comme avant. de nos connivences je ressasses les ironies et les sourires affranchis, l'étrange mélodie de nos harmonies devenue litanie de l'enfant trahie, le vide au cœur, l'amnésie en horreur. puis la proximité de nos corps qui s'appellent, te rendant un peu plus réel, paradoxale à ton interrogation qui me rappelle que, face à toi, je redessine les ombres du passé sur un présent où tout a été effacé. alors mes doigts se resserrent autour des tiens, s'agrippant à ce qui sera inévitablement parti demain, à ce qui n'a sans doute aucun sens mais qui m'offre la plus belle des délivrances. « tu as disparu. » que je parvins à articuler. juste trois mots, et pourtant il s'est passé tellement plus. « mais ça n'a plus d'importance, parce que je t'ai retrouvé. » que je poursuis rapidement, un sourire malicieux venant glisser sur mes lèvres l'ébauche d'une légèreté fanée. menteuse. ils arrachent la gorge, les mots pensés et jamais révélés, et restent bloqués tandis que mes ébènes douteuses vrillent dans tes givres chaleureuses. vacille, encore, de cette réponse un peu facile, j'aimerais te donner mieux que le plus piètre des aveux. « non, en fait, c'est juste que tu me manquais et ... enfin, je me suis inquiétée, j'ai imaginé que ... » j'inspire, expire un rire. voie bien dangereuse sur laquelle je me suis engagée et que sur laquelle je m'acharne à trébucher. pardonne-moi, s'il te plait, mais aujourd'hui, je t'épargnerais mes tourments et mes calamités, je murmurerais au vent qu'après le jour de tes promesses vient mon tour, et que dans le sillage mélancolique que tracent nos suppliques, je te retrouverais toujours.  « c'est rien, je suis juste contente de te voir. » j'abandonne, je le sais, tu le sais, mais je ne veux pas, je ne peux pas, voir qu'en l'habituel miroir se trouve l'indicible noir.

« un laissé aller perpétuel hein ? je crois que je peux arranger ça. » que je reprends, camouflant la pudeur des sentiments et la terreur des confessions sous l'échappatoire farceur & moqueur. alors, une fois encore, je te traîne, m'évite la douleur de celui qui sait et t'enchaîne à la candeur factice de celui qui se complaît dans l’erroné. quelques mots, soufflés & ordonnés des airs d'autorité que j'ai toujours su me donner et nous voilà dans l'arrière boutique, toi à mes côtés, nos doigts toujours entremêlés. doigts dont je me sépare à regret pour traîner une chaise au beau milieu de la pièce, je m'en retourne vers toi et écarte de ton visage une mèche vagabonde, aux lèvres le sourire à la fugace douceur se pâmant de ses allures familièrement diaboliques. « je serais désolée de te dire ça si je n'étais pas moi, mais tu ne ressemble vraiment à rien. » d'un soupir faussement contrarié, je te force à t'asseoir sur la chaise devant moi, fait jouer le reflet du soleil sur la surface métallique des ciseaux qui reposent entre mes doigts « je te préviens, si tu bouges ... tu pourrais ne plus avoir autant d'admiratrices. » maladroite, la gêne s'éclipse derrière les sarcasmes salvateurs tandis que du théâtre dont je nous fais les acteurs, j'anéantis l'effroi et profite juste, de toi et moi.

je t'en prie, ne t'en fais pas, puisque, où que tu sois, je serais toujours là.

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Salem L. O'Malley

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MessageSujet: Re: things we lost in the fire (salem) things we lost in the fire (salem) EmptyVen 15 Juil - 20:26


❝ Don't try to fight the storm ,
feat. Silena M. Eastwood & Salem L. O'Malley. ❞



Ils peuvent bien nous égarer mais jamais ne nous séparer. De combien de douleurs nos douleurs se sont suivies ? Deux flammes identiques dans la suite éternelle. Par l’ordre du ciel, cruel, je vois que tu es Elle. Dans les lignes de ta main, je vois que nous avons le même destin. Je découvre en cherchant ce qui depuis bien longtemps se veut bienfaisant et moins malfaisant. Dans le creux de ma paume où ta main se blottie, je perçois l’hérésie qui t’ennui et découvre sans surprise que je suis l’abri à ces rageuses folies. Dans les lignes de ta main, je vois que nous avons le même destin, aux éphémères de nos doigts, qui silencieusement s’espèrent en se trouvant, je sens et ressens ce que tout bas nos âmes murmurent dans le vent. Je me fais doux. Je me fais calme. Le jour est doux. Le jour est calme. Les univers oxydés et juchés brillent au-dessus de nos têtes qui se pensent bêtes en cette tempête qui ensorcèle. Par l’ordre du ciel, cruel, je vois que tu es Elle. Deux flammes identiques dans la suite éternelle. Deux flammes emportées aux quatre vents sur les sédiments de nos sentiments. Ils peuvent bien nous égarer mais jamais ne nous séparer. Dans les lignes de ta main, je vois que nous avons le même destin.

Tu es Elle. Bien que je sois lunaire, en ces désordres de l’ère, je sais que tu es Elle, âme binaire, amour point imaginaire. Tu es Elle. L’autre partition, faisant de cette cacophonie dans ma tête chaotique, la voix d’une raison qui sonne à mon oreille la plus mielleuse des chansons. Âme binaire, tu te veux solitaire, mais avec moi… te voilà inséparable. J’ai avancé. J’ai cherché. J’ai ignoré. Tu étais là sans être là. Ma vie, loin de toi, est néantisée. Tu es Elle. Ma symbiose. Mon angoisse. Âme binaire. Ta présence enflamme la dichotomie de mon cœur écartelé en les horreurs du vide, nos regards confondus, nos âmes fondues, en nos vies incendiées fusionnent nos étincelles. Et elles montent… montent si haut dans ce ciel où se démêlent nos fidélités occultes qui se sculptent de promesses et se gravent du plus sincère des engagements. Ils m’ont jeté sur les contrées brûlants de ce désert en décomposition, âme à la dérive que tu es venue chercher… parce qu’on fond du tréfonds… nous nous savons dépariés lorsque séparés. Ô simulacre d’un lointain que je semble me souvenir désormais si bien, nos âmes binaires se font bien sages… pourquoi mettre nos amours en cage ?

Digne et noble, même maladroite et timide, je t’ai suivis jusqu’ici où je suis assis, mes yeux luisants d’une vérité, comme tout juste révélé, s’attardant un instant sur ces lames de ciseau brillant sous le rayon d’un soleil incandescent. Mes royaumes célestes qui se perdent dans les édens perdus de tes ébènes…

- Je ne suis pas là… près de toi… pour bouger…

Âme binaire. Tu vas comprendre. Dans le creux de ta main, qu’il m’est presque douloureux de ne plus sentir à la mienne, je vois que nous avons le même destin. Ô simulacre d’un lointain que je semble me souvenir désormais si bien, nos âmes binaires se font bien sages… pourquoi mettre nos amours en cage ?

- Fais attention malgré tout aux oreilles… je t’en prie ?

Un sourire.
Moi.
Un soupire.
Toi.
Âme binaire, tu sais bien me faire languir.
Je me repositionne sur la chaise, moule mes immenses paluche d’ours sur mes genoux, dresse le dos bien droit, mais sur toi mes azurs restent toujours accrochés. Ils peuvent bien nous égarer mais jamais ne nous séparer. De combien de douleurs nos douleurs se sont suivies ? Deux flammes identiques dans la suite éternelle. Par l’ordre du ciel, cruel, je vois que tu es Elle.

- Je suis heureux aussi…

De te retrouver…
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Salem L. O'Malley

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MessageSujet: Re: things we lost in the fire (salem) things we lost in the fire (salem) EmptySam 23 Juil - 14:40

THE END
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