Un p'tit vote



Il est dit, selon la théorie du Chaos, que quelque chose aussi petit que le battement de l'aile d'un papillon peut finalement causer un typhon à mi-chemin autour du monde.


 
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 GRAY ▲ Why should I apologize ?

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Gray J. Wolfgang

one choice can transform you
Gray J. Wolfgang

❖ Date de naissance : 08/10/1989
❖ Barge depuis : 01/11/2015
❖ Messages : 5115
❖ Avatar : Brett Dalton
❖ Crédits : Sassenach (vava) - Swanou (spoiler signa) - Alas (code signa)
❖ Multicomptes : Envy D. Carter & J. Ryder Storm - G.H. Nolan Wheeler & Gabriel A. Blackwood
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❖ Âge personnage : 25 ans
❖ Profession : Bras droit des Sans Faction, membre actif de la résistance - Ex Barman au Harvest et rat de laboratoire pour le compte de Moira Rosenbach.
❖ Faction : Divergent, Factionless - Anciennement Amity - Origines Erudites
❖ Forces & Faiblesses : Tolérance face à la douleur - Techniques de combats à mains nues - Manipule plutôt bien les lames, il les préfère aux armes à feu - Sa plus grande faiblesse réside maintenant dans le fait que le Conseil connait sa Divergence - A des cauchemars récurrents sur son enfance - Garde un oeil constant sur ses aînés et les O'Malley.
❖ Philosophie : Season two l I'm gonna shoot you down. - Season one l Count only on yourself, otherwise you'll just die, victim of treason
❖ Playlist : HELLO ▲ Adele - HURRICANE ▲ 30 Seconds to mars - MONSTER ▲ Imagine Dragons - PARALYZED ▲ NF - THE SCIENTIST ▲ Coldplay - FADED ▲ Alan Walker - TRAIN WRECK ▲ James Arthur



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MessageSujet: GRAY ▲ Why should I apologize ? GRAY ▲ Why should I apologize ? EmptyMar 12 Jan - 20:02

A WOLF TALE

 
PAST PRESENT AND FUTURE



CHILDHOOD


CHAP.1 ▲ He has no right to be called « Dad ».
CHAP.2 ▲ Pain is strength not weakness.
CHAP.3 ▲ They had these looks in their eyes.
CHAP.4 ▲ Initiation
CHAP.5 ▲ link
CHAP.6 ▲ link
CHAP.7 ▲ link


BON VOYAGE DANS LA TÊTE DE GRAY !



Dernière édition par Gray J. Wolfgang le Dim 7 Fév - 17:04, édité 4 fois
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Gray J. Wolfgang

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MessageSujet: Re: GRAY ▲ Why should I apologize ? GRAY ▲ Why should I apologize ? EmptyMar 12 Jan - 20:08



« HE HAS NO RIGHT TO BE CALLED « DAD ». »


Le son de ses pas résonnait dans le long couloir menant au salon plongé dans le noir. La nuit était tombée depuis un moment. Il aurait dû être couché depuis autant de temps, mais sa main venait se poser doucement sur les murs blancs dont les cadres protégeaient des photos de famille ordinaire. Le paraître était un art maîtrisé depuis des générations chez les Wolfgang. Cette famille ne ferait pas exception à la règle. Le salon, tout juste éclairé par une bougie et les illuminations de la ville gardait cette impression de calme et de chaleur, une douce musique classique s’élevant dans les airs, à peine audible, juste de quoi bercer cette parfaite illusion. Ses aînés étaient couchés depuis déjà une bonne heure pendant que le garçon trainait dangereusement dans les couloirs. A cette époque, il ne comprenait pas encore l’erreur de son existence, l’erreur de son choix. A trois ans, l’on ne réclamait que l’amour de ses parents, pour comprendre et appréhender le monde qui vous entourait. Il était donc évident que Graham ne comprenait pas que son geste puisse être déplacé. Mal vu.

La musique emplissait l’air, lente mélodie, symbole d’une longue agonie certaine, alors même que le verre de scotch était posé à côté du grand fauteuil de cuir. Un cuir aussi parfait que le reste, à mille lieues de ce que pouvait vivre les autres citoyens de Chicago. P’ était un érudit en puissance, membre du Conseil affirmé qui ne cèderait sa place pour rien au monde. Riche homme d’affaire, statut dont les dorures présentes un peu partout ne cessait de faire office de remémoration. Malgré l’attrait de cette couleur brillante, jamais le jeune garçon n’avait posé ses mains dessus, ou même cherché à s’en emparer. Si tel était le cas il ne s’en souvenait pas. Pour l’heure, il continuait d’avancer sagement, ses prunelles sombres se posant sur les photos où elle apparaissait encore, son sourire cachant une tristesse évidente. Cette femme avait un mal qui la rongeait de l’intérieur, mais là encore, un enfant ne pouvait pas comprendre. C’était la seule image qu’il avait d’elle, à n’en pas douter elle aurait dû être là mais ce n’était pas le cas. Ce n’était jamais le cas.

Le fauteuil de cuir tournait le dos à l’entrée, et la silhouette massive de P’ y était affalée. Il respirait lentement, les yeux rivés sur le monde extérieur que lui offrait la grande baie vitrée du salon. Le verre contenant le liquide ambré était bien empoigné dans sa main droite, et toute la mélancolie de la musique classique était communicative, écrasant un peu plus le poids de la folie sur les épaules du géniteur. Et il ne savait pas. Non il ne savait pas. A cet âge, on ne pouvait pas savoir.

L’air timide, Graham pointa le bout de son nez juste derrière le fauteuil en cuir, s’approchant tel un fantôme invisible, non pas pour l’effrayer, mais pour vérifier que P’ ne dormait pas. Il aurait voulu savoir ce qu’il y avait dans ce verre si précieux et quel goût ça pouvait avoir. Cela ne ressemblait en rien à ses jus de fruits. Au lieu de ça, le petit bonhomme prit son courage à deux mains et osa apparaître sur le côté du fauteuil, venant poser ses petites mains sur l’accoudoir, espérant se hisser suffisamment pour voir les genoux de son père. P’ tressaillit en voyant les mains de son fils se poser juste à côté de lui, les yeux embrumés par l’alcool qui commençait à faire son effet, quand bien même il n’irait jamais boire au point de se rendre complètement ivre. « Graham… ». Le plus jeune des Wolfgang ne s’inquiétait outre mesure du ton employé par son père. « Tu devrais déjà dormir depuis plus d’une heure. ». A trois ans, le jour, la nuit, on en comprenait le sens mais l’on n’avait pas toujours envie de dormir. Les deux billes sombres scrutaient l’imposante silhouette de ce père qui représentait encore tout pour lui, figure paternelle que l’on admirait naïvement, espérant devenir aussi grand un jour. C’était que le monde pouvait vraiment paraître immense lorsque l’on était à peine plus haut que trois pommes. Les mots avaient été prononcés les dents serrés, et le corps tout entier de P’ s’était crispé à la vue de son fils trainant dans le salon à une heure jugée si tardive.

« Papa, elle est où maman ? ».

Les paroles s’échappèrent des lèvres du petit garçon et les traits du géant se décomposèrent. L’erreur venait d’être commise. Graham avait déjà posé la question à ses aînés, mais Joe n’en savait pas plus, ils avaient tout juste un an d’écart, et Henrik, lui, avait bien essayé de lui faire comprendre que ce n’était pas des choses à demander, mais lorsqu’on avait trois ans, on ne voyait que le bien partout autour de soi. Et on ne comprenait pas.

Lentement, P’ reposa son verre d’alcool sur la petite table, il se leva de son siège et vint prendre son fils dans ses bras, le ramenant avec pareille lenteur jusqu’à sa chambre. Sur les murs blancs, les cadres qui protégeaient les photos d’une famille soudée, quand Graham n’était alors qu’un nouveau-né. Les bras passés autour du cou de son père, le petit bonhomme ne savait pas s’il obtiendrait réponse à sa question, il se contentait d’attendre. Espérer. P’ pénétra dans la chambre avec son plus jeune fils et referma la porte. Installé sous ses couvertures, les deux billes sombres ne cessaient de scruter l’image paternelle d’un air des plus innocents mais les traits de l’homme étaient durs et froids. « Elle est partie. Elle ne reviendra pas. ». Que son fils comprenne ou non ses mots lui était égal, la seule chose qui devait être claire était la suivante : la question ne devait être à nouveau posée.

Et dans le sombre silence de la nuit, l’on n’entendit que le son court d’une gifle apposée sur une joue enfantine, puis celui d’une porte qui se refermait sur une silhouette massive. Graham devint silencieux à partir de ce jour et il ne l’appela plus jamais « Papa ».
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Gray J. Wolfgang

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MessageSujet: Re: GRAY ▲ Why should I apologize ? GRAY ▲ Why should I apologize ? EmptyMar 19 Jan - 20:32



« PAIN IS STRENGTH, NOT WEAKNESS. »


Il avait plu sur son corps comme il avait plu sur son âme. Meurtrières les lanières qui étaient venues fouetter le dos tout juste pré-adolescent. Mordues étaient les chairs à présent exposées à vif. Il était parti sans un mot, se contentant de refermer la porte de son antre sanguinolente. P’ n’avait pas besoin de prononcer un seul mot pour que son rejeton comprenne que lorsque sa silhouette massive reviendrait dans cette pièce il ne devrait plus s’y trouver. A l’image de l’enfant qu’il était, Graham s’était uniquement contenté de compter jusqu’à cent, comme ses aînés avant lui, et comme ils le faisaient encore certaines fois. Parfois, il avait osé s’enfoncer dans le silence, ce qui n’avait valu que des coups plus durs jusqu’à ce que le son de sa voix ne se fasse timidement entendre. Chaque fois que la lanière était venue mordre sa peau, il n’avait que serré les dents, ses prunelles sombres fixant le même point, inlassablement et son esprit ne se focalisant que sur l’évidence même : il le haïssait. Il maudissait ce père aux envies étranges et aurait pu jurer qu’entendre le fouet claquer le faisait presque jouir de plaisir. Si la folie devait avoir un nom, c’était bel et bien celui de Wolfgang.

Le jeune garçon avait refermé soigneusement la porte de sa chambre sous le regard probablement médusé de ses deux aînés qui n’étaient jamais très loin. Si son esprit avait vagabondé pendant cette éternité qui fut la sienne, les préceptes malsains du paternel défilaient en boucle, comme si le son de sa voix venait encore torturer ses tympans. Des perles carmines s’échouaient sur le sol, tout brûlait et aucun tissu ne serait supporté sur cette peau mise à vif. Gray aurait voulu hurler, mais ce serait lui donner que bien trop de plaisir et il jugeait en avoir fait assez de ce côté-là. Le lourd silence eut donc tout à loisir de retomber dans l’appartement luxueux qui était le leur. Tapis dans un coin de sa somptueuse chambre, le pré-adolescent restait immobile, assis sur le sol et scrutant indéfiniment cette porte qui menaçait de s’ouvrir. Si tel était le cas il ne le supporterait pas une seconde fois, si bien que lorsque la porte de la maudite pièce se mit à grincer, le plus jeune des Wolfgang se mit à trembler de la tête aux pieds. La peur se tamiserait avec le temps, mais à cet instant précis, et bien qu’il se montre digne d’être le fils de son père, brave et courageux, il n’en demeurait pas moins tétanisé par l’angoisse et la douleur qui martelait sa peau, lui donnant ainsi l’impression que son cœur battait partout et menaçait de s’échapper par l’une des entailles profondes. La peur serait belle et bien tamiser, mais resterait toujours dans un coin de son esprit, car le corps ne se rappelait que trop bien des séquelles subies, tout comme le subconscient. P’ le savait. P’ était intelligent et malin, et il avait de bien beaux projets pour ses enfants. Ou plutôt devrais-je dire… Pour lui-même.

***

Il s’était endormi là, sur le sol carrelé et frais de l’appartement quand la fatigue l’avait finalement emporté. Le sang séché avait laissé ses marques sur la peau de son dos dont certaines entailles formaient déjà quelques fines croûtes. Cela mettrait des jours entiers à cicatriser, et il était censé se rendre à l’école. Le plus jeune il l’était, et Joe n’avait qu’une seule année d’écart. Ce fut elle qui entra dans la pièce ce jour-là, avant que leur paternel ne décide de pénétrer dans la chambre de son plus jeune fils et ne l’en sorte par la peau du cou. Il ne fallait rater aucun jour d’école, pas à cet âge-là. La famille Wolfgang était exemplaire aux yeux du monde, mais elle pourrissait de l’intérieure, se recroquevillait sur elle-même et en avalait tous ses membres. « Graham dépêches-toi, il ne faut pas qu’il vienne. ». Un murmure lancé alors qu’elle s’attelait déjà à relever son jeune frère qui demeurait toujours allongé à plat ventre les yeux rougis par une douleur insoutenable, mais il n’y avait pas de larmes. Aucunes. Juste des prunelles sombres éclatées jusqu’au sang.

En silence, le cadet s’était relevé tandis que sa sœur bientôt aidée par leur aîné s’attelait à camoufler le tout sous une chemise blanche et une veste habillée impeccables. Le contact de ses plaies avec le tissu l’obligea à serrer les dents et il ne put réprimer une franche grimace alors que les paroles de P’ continuaient de passer en boucle dans sa tête. « La douleur est secondaire, apprends à l’oublier elle te rendra plus fort. Oublie-là, Graham. Tu ne veux donc pas rendre ton père fier de toi ? ». L’enfant n’était en définitive plus que perdu dans un autre monde, et si ses aînés n’avaient pas été là, nul doute que P’ s’en serait donné à cœur de joie : de lui botter le cul en le trainant dehors de force. A peine avaient-ils fait le premier pas dans le couloir que Gray sentit sa chemise blanche devenir humide au niveau de son dos. Le sang. Le père Wolfgang apparut telle une ombre dans ce même couloir, juste avant la porte d’entrée. Son plus jeune fils se figea instantanément, il le sondait, il le savait parfaitement, chacun de ses gestes était analysé pour s’assurer si oui ou non il était digne de porter leur nom de famille. Si oui ou non ses actes barbares avaient eu l’effet escompté. Il ignorait simplement que muré dans son silence et à l’intérieur de sa carcasse abîmée de futur homme brisé, Gray échafaudait déjà des plans d’évasion. Et pourtant, il était loin d’avoir vécu le pire.

Long était le chemin de la résistance. Long était l’apprentissage de l’oubli, et longue était la route jusqu’à la disparition quasi-totale de la douleur.

« Bonne journée, Père. ».

Les prunelles sombres étaient venues chercher leurs identiques en celles du paternel, et un sourire des plus innocents naquit sur ses lèvres. Il se jouait de lui, fine comédie que lui rendit le maître de la manipulation en tous points. Le fou était conquis, et le fils n’avait fait que durcir sa carapace. Longue était la route de la vengeance.
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Gray J. Wolfgang

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MessageSujet: Re: GRAY ▲ Why should I apologize ? GRAY ▲ Why should I apologize ? EmptyDim 24 Jan - 11:34



« THEY HAD THESE LOOKS IN THEIR EYES. »


Il la regardait de travers, sans qu’il n’y ait pour autant d’amertume en lui. Il ne la connaissait pas, ni n’avait eu envie de la connaître quand leur instituteur avait jugé bon qu’un exposé se devait d’être réalisé à deux. De force. Encore une décision que le plus jeune des Wolfgang devait subir en silence, obligé de faire équipe avec une Érudite aux cheveux parfaitement coupés et longs. Si les choses avaient été différentes, Graham se serait donné à cœur joie de faire partie d’une équipe, mais ce jour-là n’était pas un bon jour. Novalee, de son petit nom, venait tout juste de croiser le regard d’un enfant compliqué, presque-ado, et dont le dos tantôt le démangeait, tantôt le faisait souffrir. Ce n’était véritablement pas le bon jour, mais celui qu’Il avait choisi. Damnés fussent les professeurs et leurs idées. Pendant des heures, elle essaya de communiquer avec lui, et pendant des heures, Gray ne fut qu’un sombre crétin du sexe opposé, se contentant de hocher la tête ou de prononcer de vague « hinhin » à tout va pour approuver tous ses dires. Autrement dit, si la jeune fille était en proie au doute, il lui fallait régler le problème toute seule car il n’était pas d’une grande aide. Elle écrivait sur son cahier, parfaitement assise à côté de lui qui avait l’esprit ailleurs, perdu entre les élans de son dos et les coups d’œil jetés à la volée de ses camarades de classe. Il n’avait pas beaucoup d’amis, et il s’en fichait complètement. A bien y réfléchir, il n’était pas sûr que ses aînés en aient plus, ce n’était là qu’un effet boomerang du traitement de P’ envers eux. Cela changerait, plus tard, mais à cet âge-là, si jeune, il ne fallait déjà pas risquer de faire se répandre une fausse rumeur, quand bien même les instituteurs cherchent à savoir la raison du mutisme enfantin. Ils étaient aussi entraînés pour ça. Jeu de dupe, jeu malsain.

Emmitouflé dans sa veste de costume et sa chemise impeccable, il finit par tourner la tête vers l'Érudite. Maintenir l’illusion, c’était ce que son père lui avait dit. « Ton idée de l’écrire en deux partie est la meilleure. Avantages et inconvénients, tu préfères rédiger quelle partie ? ». Bien qu’il donne l’impression d’avoir été ailleurs pendant toute la matinée, Gray avait écouté chaque mot prononcé par la brunette, si bien que les fois suivantes il se détendit, et de fil en aiguilles Novalee put enfin avoir un équipier à peu près digne de ce nom.

***

Malheureusement, comme dans toute scolarité, aussi riche soit-elle, il y avait des rivalités. Particulièrement entre riches familles d’érudits, dont les enfants se devaient d’être irréprochables et presque surdoués. C’était le cas de cette famille dont le nom était inconnu au jeune garçon, tout simplement parce qu’il n’en avait rien à faire. Vraiment. Les pauses normalement conviviales étaient un véritable obstacle pour le cadet Wolfgang, même si jamais encore il n’avait eu de problème. Tout pouvait cependant changer du jour au lendemain, et ce n’était toujours pas le jour.

Le jaloux s’avança avec deux acolytes goguenards dont les costumes étaient usés à force d’être réutilisés. Gray, lui, était sagement assis sur l’un des bancs, feuilletant un des livres qu’ils étaient supposés lire d’ici la fin de la semaine. Il ne demandait rien à personne, et Calypso était occupée à autre chose à ce moment-là. Tout aurait pu en rester là si tronche de cake ne s’était pas avancé, juste parce qu’il avait gagné quelques centimètres de plus, et que sa main n’avait pas envoyé voler le livre par terre. « Wolfgang, encore une de tes tactiques pour ne pas te mêler aux autres ? ». Il leva les yeux vers ce gosse de riche méprisable mais on y lisait aucune méchanceté, absolument rien. Seule l’obscurité présente dans ses prunelles aurait pu faire comprendre à son futur adversaire qu’il aurait mieux fait de se taire. Lentement et toujours en silence, le cadet Wolfgang se pencha pour ramasser son livre qu’il dépoussiérait déjà, mais ce fut sans compter sur la paluche qui vint le repousser violemment contre le banc. « Je t’ai posé une question. ». Cette même main toujours posée contre sa veste de costume, Gray baissa les yeux vers cette dernière avant de les relever pour scruter le jaloux d’un regard noir. « Retire ta sale patte de ma veste à 500 dollars veux-tu ? ». L’autre le regarda avec un air d’incompréhension avant que ses sourcils ne viennent se froncer pour mieux déjà former une ride. Franchement, à cet âge ? Comme prévu le coup partit mais comme il s’y attendait après analyse, le Wolfgang eut tout le loisir de l’éviter pour mieux attraper la tête de celui qui osait venir se la péter parce qu’il commençait à grandir et mieux lui asséner un coup de genou dans le nez. Le geste fut sans appel, et une bagarre éclata au beau milieu de la cour, laissant les autres gosses de riches sans voix. Gray n’en ressortit qu’avec l’arcade sourcilière explosée et avec un bon avertissement, à l’image du jaloux et de ses deux acolytes. Assis dans le couloir en attendant qu’on l’autorise à partir, il faisait surtout attention à ne pas retirer sa veste de costume, car il savait de source sûre que dans le feu de l’action, les plaies de son dos s’étaient rouvertes. Et il savait que la sentence qui l’attendait à l’appartement serait pire qu’une petite guerre entre pré-adolescents. A cette pensée, il déglutit, fatigué. Ce n’était juste pas le bon jour. Pas le bon jour.
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MessageSujet: Re: GRAY ▲ Why should I apologize ? GRAY ▲ Why should I apologize ? EmptyDim 7 Fév - 17:02



« INITIATION. »


C’est le bel âge.17 ans. C’était le bel âge. Celui des rires et premières folies, celui de la jeunesse et de la fin de l’innocence. Celui de l’amour et de l’indifférence. C’est le bel âge 17 ans. C’était le bel âge, les premières aventures et les premiers chagrins, la prise de conscience pour mettre fin à l’indifférence. Oui, c’était le bel âge 17 ans, toujours dans le sang malgré le fil des ans, sous le joug d’un sombre tyran à l’ombre envahissante. Une ombre parmi les ombres, une silhouette collée à chacune de vos semelles tous juste lustrées.

Il n’y avait pas de place pour l’innocence enfantine, il n’y en avait jamais eu et n’y en aurait jamais. A l’image de ses aînés, il avait basculé quasi immédiatement dans la tourmente d’une vie d’adulte et de la volonté trop dure d’un père accablé par la folie. Ce même père qui s’appliquait à camoufler l’horrible trace de l’œil au beurre noir qu’il avait causé sur sa propre chair, son propre sang. Ce soir il devait être parfait. La cravate de l’adolescent était ajustée sans que ce dernier ne bouge d’un pouce. Le regard dans le vide, comme usé par le temps et l’oppression, Graham attendait que chose se passe, ou que la mort ne se décide à venir le chercher. Les points maladroits des plaies de ses avant-bras tiraient inlassablement, et il aurait voulu les arracher pour se libérer d’une pression supplémentaire qui lui donnait l’impression de courber un peu plus l’échine. Le reflet que lui renvoyait le miroir posté juste derrière P’ semblait se rire de lui, le genre de sourire narquois qui ne s’efface pas, se moque et vous enfonce un peu plus sous terre. Sans doute la folie s’emparait-elle déjà de lui ? Sans doute en était-ce fini de cette fuite qu’il préparait depuis le jour où Joe avait quitté le domicile familial pour la faction des audacieux. S’il avait voulu, il aurait pu regarder P’ droit dans les yeux, car il n’était plus le petit garçon d’autrefois mais bel et bien un adolescent qui grandirait encore mais qui dépasserait très probablement la silhouette qu’il avait toujours craint autant que haï. Il osa détourner ses prunelles sombres sur son reflet dont le sourire se mourrait au coin des lèvres, et il ne comprit qu’au bout de quelques secondes que pendant que son père prenait grand soin de maquiller ses méfaits avec de la poudre, il souriait véritablement. P’ le pensait dompté, domestiqué et obéissant. Il n’avait pas totalement tort sur le fond, pas à ce moment-là, alors qu’il s’apprêtait à offrir son fils comme une offrande. Sceller un marché aussi perfide que tordu. L’adolescent ignorait tout de ce deal, et ne faisait que rendre fier son paternel, ou disons plutôt qu’il n’avait pas vraiment le choix, au risque de voir ces marques s’agrandir.

Le regard sombre de P’ venait s’abattre sur le visage à présent sans aucune imperfection de son fils, Gray aurait pu jurer y voir cette pointe de fierté qu’il avait un jour cherché dans les prunelles de son père, mais dont aujourd’hui il n’avait cure. Il n’avait ni chaud ni froid, juste cette crainte tapie au fond de lui à chaque fois qu’il posait un doigt sur son derme, ou ne faisait que l’effleurer. P’ ne pouvait sentir ou soupçonner cette peur, pas alors qu’il se trouvait dans sa 18ème année. Année qui s’annonçait longue, et éprouvante pour le dernier des Wolfgang encore coincé ici, entre ces murs blancs qu’il voulait peindre de la couleur de son propre sang, juste pour ne plus voir cette blancheur immaculée et mensongère. « Tu es prêt. ». C’est le bel âge. 17 ans. C’était le bel âge. Celui des rires et premières folies, celui de la jeunesse et de la fin de l’innocence. Celui de l’amour et de l’indifférence. C’est le bel âge 17 ans. C’était le bel âge, les premières aventures et les premiers chagrins, la prise de conscience pour mettre fin à l’indifférence. Oui, c’était le bel âge 17 ans, toujours dans le sang malgré le fil des ans, sous le joug d’un sombre tyran.

***

Elle avait des cheveux blonds comme les blés, et des boucles parfaitement formées qui retombaient en cascade sur ses épaules. Elle commençait à avoir les marques d’une vie bien trop lourde qu’elle semblait porter sur ces mêmes épaules. Des lèvres rougies par un maquillage parfait, et un sourire qui en ferait tomber plus d’un. Elle était ce charme érudit que tout à chacun reconnaissait et contemplait avec envie sans jamais parvenir à la frôler, ou même à la toucher du bout des doigts.

« Aloysia. ». La voix douce et sûre d’elle rendait la visite insoupçonnée, et l’adolescent pensait qu’il ne s’agissait que d’une simple visite de courtoisie usuelle, afin de faire entrer son fils dans le cercle privé des érudits de la haute. Il n’eut pas besoin d’attendre le coup de coude de P’ pour savoir qu’il devait répondre. Ce fut donc deux billes sombres et mélancoliques, dans lesquelles on lisait toute la misère du monde, qui vinrent se poser sur la silhouette fine de la scientifique de renom. « Graham. ». En retour, la jeune femme hocha la tête doucement, un sourire presque maternel aux lèvres, du moins, il l’interprétait tel quel mais il n’en était rien. Hormis la présence féminine de celle de sa sœur, Gray n’avait jamais véritablement connu l’aspect maternel d’une mère, et n’en reconnaissait donc aucun signe.

Poli et courtois, le cadet Wolfgang l’était  bel et bien, c’était sûrement ce qui avait sauté aux yeux d’Aloysia en premier, si ce n’était la mélancolie lisible dans les prunelles du fils de son ami. La jeune femme à la chevelure dorée niait en bloc les raisons qui pouvaient pousser un père à commettre une telle chose, simplement car elle ne voulait gâcher en rien ce moment. Cette initiation. Elle était une femme séduisante, intelligente et douce, mais à l’image des autres êtres humains elle avait un vice caché, et ce vice était présent dans la même pièce qu’elle, alors même que P’ venait murmurer à l’oreille de son fils. « Tu es là pour apprendre. ». Apprendre. Une leçon, encore. Le sang de l’érudit ne fit qu’un tour et vint se bloquer au niveau de son cœur, lui faisant louper un battement alors que l’image extérieure n’envoyait qu’une indifférence profonde et un simple hochement de tête en signe d’accord avec son paternel. Apprendre. Apprendre quoi ?

***

Apprendre à se dissocier de la masse. Apprendre à devenir aussi dangereux et vil qu’un serpent. User de la faiblesse féminine et de sa force masculine pour mieux terrasser l’ennemi de façon sournoise. Apprendre à se rendre indispensable à l’autre. Apprendre à éveiller la jalousie. Apprendre à devenir aussi addictif que la plus puissante des drogues.

Elle avait commencé par parler, seule, cherchant tantôt à obtenir des réponses qui ne venaient pas, tantôt à ne simplement évoquer que le fond de ses pensées. P’ s’en était allé, les laissant-là, ne revenant qu’au matin. A l’aurore. Gray n’avait pas compris tout de suite, même lorsqu’elle vint retirer lentement la veste de costume qu’il arborait. Il ne comprit pas plus lorsque sa chemise commença à être déboutonnée. Il aurait voulu l’en empêcher mais son paternel avait été très clair sur la question : il était là pour apprendre, et non pour contredire. Aloysia décidait. Elle seule était  maître  du jeu. Immobile, installé au beau milieu du salon dont les baies vitrées donnaient une vue imprenable sur Chicago, Graham se laissait embarquer dans une leçon qu’il n’était pas prêt d’oublier. Ils n’avaient pas camouflé les cicatrices de son corps, et la panique s’insinua lentement dans ses veines à cette pensée. Il n’avait que 17 ans, elle en avait 28 et elle était prête à faire de lui cet homme que son père désirait tant voir éclore au grand jour. Elle le rendrait indispensable. Elle le rendrait aussi addictif qu’un poison. Elle en était capable, et pendant tout ce temps, il serait sienne, comme marqué au fer rouge.

Les mains délicates de la scientifique venaient caresser la peau de ce corps jeune et pourtant marqué comme s’il avait connu la guerre. N’osant bouger d’un millimètre, Gray concentrait son regard sur l’étendue de lumière qu’offrait la ville en pleine nuit. De véritables lucioles scintillantes qui semblaient apaiser son esprit tourmenté par les affres d’un enfer personnel. Il commençait à comprendre l’étendue de la leçon, la devinait à demi-mots, et son esprit voulait s’évader. Il voulait fuir de cet endroit, de cette ville croupie de l’intérieur. Fuir de cette riche bourgade et ne plus jamais y revenir. Fuir les cravates et les costumes, les sombres folies d’un paternel vieillissant. Fuir et ne plus jamais revenir. Mais c’était trop demandé. Les mains féminines venaient encadrer son visage et les lucioles scintillantes disparurent de son champ de vision pour ne laisser place qu’à la peau blanche d’une femme venue chercher la domination. La puissance. « Laisse ton esprit rester ici, Graham. ». Un murmure perdu dans la nuit avant que l’une de ces même mains ne commence à glisser jusqu’à la colline qui devrait s’éveiller.

Apprendre à se dissocier de la masse. Apprendre à devenir aussi dangereux et vil qu’un serpent. User de la faiblesse féminine et de sa force masculine pour mieux terrasser l’ennemi de façon sournoise. Apprendre à se rendre indispensable à l’autre. Apprendre à éveiller la jalousie. Apprendre à devenir aussi addictif que la plus puissante des drogues. Voilà la leçon qu’il avait voulu lui enseigner.
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