MY SPIRIT GETS SO DOWNHEARTED SOMETIMES
Un certain
15 mars 2102, je suis arrivé ici-bas, dans ce bled pourri que l’on reconnait comme étant les contrées des
audacieux. Que cela soit calculé en printemps, en bougies, en années, je peux vous certifier que j’ai
23 balais. Puisqu’on ne choisit pas sa famille, je viens d’une classe sociale
moyenne. Issu et déchu de cette trempe, c’est ce qui m’a doucement ouvert les yeux sur le futur qui m’attendait sournoisement et qui m’a tranquillement aspiré à devenir
fraternelle (artiste) que vous connaissez aujourd’hui. Tristement (ou heureusement) pour vous, je suis
célibataire et dans la même veine
hétérosexuelle. Pardon, vous dites ? Me décrire en quelques mots ? Bon, d'accord :
IMPULSIVE / TRES BONNE VIVANTE / TENDRE / PASSIONNEE / COURAGEUSE / DOUCE / BRAVE / TÊTUE / DRÔLE / CHARISTMATIQUE / ATTACHANTE / PERSEVERANTE / FRANCHE / ALTRUISTE / DYNAMIQUE / A UN PETIT GRAIN DE FOLIE BIEN A ELLE. De ce fait, il faut dire que je suis assez
révolté avec notre si belle société qui se retrouve morcelée en cinq factions et qui par conséquent
aspire à quelque chose de meilleur, un monde ou tous pourraient cohabiter sans frontière. Outre tout ça, d’un aspect purement superficiel, trop souvent, vous avez cette fâcheuse manie de me confondre avec
chloe bennet. Mais ne faut-il jamais se fier à la couverture d'un livre ?
Autrefois une fillette innocente qui n'avait qu'un seul désir dans la vie, profiter des petites choses qui font de ce monde un endroit merveilleux, gamine aux yeux brillants qui ne se rendait pas tout à fait compte du monde dans lequel elle vivait, tout a changé l'année de ses douze ans. Skylar s'est alors transformée en une femme courageuse, brave et déterminée à ne pas laisser marcher sur les pieds.
Bien qu'elle ait été brisée, Sky' a cependant toujours gardé ce côté bonne vivante qui la caractérise. Toujours la première à faire une blague pour détendre l'atmosphère quand c'est tendu... Parfois même lorsque c'est inapproprié. Blâmez ici son impulsivité.
À noter aussi, Skylar, elle est passionnée. La galerie dont elle est propriétaire est son bien le plus précieux. Parce qu'elle a réussi à faire de sa passion son métier et c'est sans aucun doute ce dont elle est la plus fière.
Avec elle, les silences n'existent pas dans les conversations. C'est quelque chose qui l'horripile, quand personne ne parle pendant une minute. Du coup, elle trouve toujours quelque chose à dire. Elle sortira sans doute la plus ridicule des blagues - ou la plus moche ou une combinaison des deux - pour combler le vide.
Cette robe ne te va vraiment pas bien. Ce n'est sans doute pas la chose que l'on désire entendre lors d'une séance de shopping, mais Skylar est l'amie qui vous dira toujours si un vêtement vous va ou si vous devriez orienter votre choix vers autre chose. Certes, elle manque parfois - souvent - de délicatesse, mais vous aurez toujours l'heure juste avec elle.
Rebelle dans l'âme, elle déteste qu'on lui dicte quoi faire, qu'on lui impose des règles. C'est sans doute une des raisons qui explique qu'elle ait choisi de se diriger vers les arts. Parce qu'elle peut créer ce qu'elle veut. Les seules limites qu'elle s'impose sont celles de son imagination... et son auto-critique.
Je crois qu'on devrait resté amis. Ditez cette phrase à Skylar et elle sera heureuse. Elle a eu quelques aventures et n'a jamais ressenti le désir ni le besoin de s'attacher émotionnellement à quelqu'un. Peut-être que son passé y est pour quelque chose. Il faut dire, sa première histoire de coeur a été un véritable échec et puis, le viol qu'elle a subi a laissé des séquelles chez elle.
Elle préfère vivre la nuit et s'endors terriblement tard. C'est pourquoi elle laisse son associé(e) ouvrir la galerie. Ils faut dire, ils sont deux contraires en ce qui a trait aux horaires de sommeil. Sky' préfère vivre la nuit - elle évite ainsi de nombreux cauchemars reliés à sa peur du noir - et il n'est pas rare qu'elle s'endorme aux petites heures de la nuit.
AS I WALK ON THROUGH THIS WICKED WORLD
Arrête. Sa voix n’était qu’un murmure.
Stop. Les larmes coulaient, silencieuses, sur ses joues, mais il ne sembla pas le remarquer. Elle qui avait les yeux fermés les ouvrit pour une fraction de seconde et vit son visage. Il avait les yeux fermés lui aussi. Contrairement à elle, par contre, il semblait prendre un malin plaisir. Se réjouissait-il de savoir qu’elle souffrait? Ou peut-être que c’était son truc. Oui c’était sans doute ce qui l’excitait. Parce qu’il était clairement excité à en entendre ses gémissements. Elle ferma à nouveau les yeux, quelques secondes de ce spectacle étant trop pour elle, et tenta de penser à autres choses. Elle s’imagina que sa respiration haletante était celle d’un chien, du golden retriever qu’elle avait eu pendant quelques années. C’était sans doute ridicule, mais tout était mieux que de penser que c’était lui qui respirait au même rythme que le mouvement effectué par ses hanches. Tout pour ne pas penser à la douleur qu’elle ressentait et au fait qu’il refusait de la laisser tranquille tant qu’il n’aurait pas ce qu’il voulait. Après ce qui lui sembla être une éternité, il donna un dernier coup de bassin et, au même moment, un énième gémissement, ou était-ce un grognement, s’échappa de sa bouche. Elle avait l’impression qu’elle allait être malade. Où peut-être allait-elle perdre connaissance? Elle n’en était pas certaine, mais une chose était sure, elle ne se sentait pas bien. Les yeux toujours fermés, elle l’entendit remonter la fermeture éclaire de ses pantalons et, un instant plus tard, ses pas qui s’éloignaient. Il partait enfin.
Tout va bien? La voix de la femme sorti Skylar de ses pensées et elle cessa de fixer le mur.
Tu ne sembles pas dans ton assiette. Elle leva les yeux vers sa mère et lui offrit son plus sincère sourire.
Oui, ça va. Il était bien rare qu’elle ne mente à ses parents. En fait, ils avaient toujours été les gens de qui elle était le plus proche. Sa famille était tout pour elle. Seulement, maintenant, elle était souillée. Elle était sale. Elle avait été brisée par quelqu’un qu’elle considérait presque être un deuxième père. Elle n’était plus cette petite fille innocente qui riait pour tout et pour rien, juste parce que rire, ça rendait heureux. Il était désormais révolu ce temps ou on pouvait l’entendre dire à son père qu’il devait la pousser plus fort pour qu’elle qu’envole de sa balançoire et qu’elle n’atteigne le ciel.
Apprend-moi à me battre. Elle se tenait là, devant son père, du haut de ses treize ans et jamais elle n’avait été aussi sérieuse. Il la regardait incrédule. Elle qui n’avait jamais profondément aimé se battre, même lorsque c’était à la blague, voilà qu’elle voulait qu’on lui apprenne les techniques de combat qu’on désirait lui montrer depuis près de quatre ans maintenant. Il n’est jamais trop tôt pour apprendre à se défendre.
Tu es sérieuse? Il avait ponctué sa phrase d’un léger rire. Il la connaissait trop bien et savait que ce n’était pas son genre. Mais les circonstances étaient différentes maintenant. Elle avait besoin de connaitre au moins les techniques de défense de base. Parce qu’elle voulait être capable de répliquer s’il revenait à la charge. Ce n’avait été qu’un incident isolé, mais tout de même. Elle préférait ne pas prendre de chance.
Plus sérieuse que ça, tu meurs. Qu’elle lui rétorqua en le regardant directement dans les yeux sans broncher.
Va te changer, on commence dans cinq minutes. Elle courru à sa chambre, troqua ses jeans et sa blouse pour un short et un t-shirt et revient vers son père.
Bien. Maintenant, fais mois 10 tours de terrain. Les yeux ronds, elle le regarda. Vraiment? Sky’ n’était pas des plus sportives. Elle était presqu’une honte pour la famille. Elle n’entrait définitivement pas dans le stéréotype des audacieux, mais son père voyait maintenant une petite lueur d’espoir. Comme il allait être déçu…
Après s’être entaillée la main, elle posa la dague à son endroit initial. Elle résista à l’envie de jeter un dernier coup d’œil à la foule, à ses parents qui se tenaient là. Non, ce serait trop. C’était son choix et elle devait l’assumer. Elle était bien plus forte que ça. Serrant le poing pour faire couler le sang un peu plus, elle le tint au dessus de la coupe des Fraternels et, une fraction de seconde plus tard, les goutes touchèrent la terre. La salle était silencieuse, mais elle pouvait entendre la voix de son père lui dire à quel point il était déçu. Mais elle savait, il comprendrait. Certes, elle n’était pas comme eux, elle ne l’avait jamais été de toute façon, mais elle restait quand même sa fille, pas vrai? Il ne pouvait pas la détester à tout jamais pour ce choix qu’elle avait fait? Sa mère, ce serait sans doute une toute autre histoire. Parce que depuis toujours, dans sa famille, on avait été Audacieux. Parce qu’il était inconcevable que, malgré son manque flagrant d’aptitudes au combat, Skylar ne suive pas cette voie. C’était son destin après tout? Mais elle n’y avait jamais cru, Sky’ au destin. Elle croyait qu’il était possible de tracer sa propre voie. C’est sans doute pourquoi elle a toujours détesté cette idée de factions. En fait, si elle avait pu éviter le chiox, elle l’aurait fait sans hésiter.
Je peux parler à maman? Skylar avait posé la question, mais elle connaissait déjà la réponse. Depuis qu’elle avait fait son choix, sa mère refusait de lui parler. Elle n’eut besoin que d’entendre le soupire de son père pour savoir que même après toutes ces années, elle refusait toujours d’entendre sa voir.
Elle refuse toujours de me parler? Sa question était rhéthorique. Elle savait bien que sa mère ne ferait pas l’effort de prendre le combiné et lui adresser seulement quelques mots.
Attend. Elle resta silencieuse pendant quelques secondes, intriguée par la suite de la conversation.
Skylar, c’est maman. Oui bon, elle avait deviné. Ils avaient bien pu passer les quatre années précédentes, depuis qu’elle avait choisi sa faction, mais elle se souvenait quand même du son de la voix de sa mère. Elle n’était pas stupide.
J’avais deviné. Elle esquissa un léger sourire. Ça lui faisait plaisir d’entendre sa voix à nouveau, ça lui avait manqué.
Tout va bien? Ton père me donne de tes nouvelles de temps à autre, mais tu sais, il n’est pas du genre à s’étendre. Les deux partagèrent un rire. Marquez le calendrier d’une croix, la journée était spéciale, bénie des dieux.
Oui, ça va. Peut-être que Sky’ retenait de son père plus que de sa mère pour ça.
Tu te sens bien chez les… Là ou tu es? Il ne fallait sans doute pas espérer qu’elle change du tout au tout… même si Sky’ c’était surprise quelques fois à espérer entendre sa mère lui pardonner de lui avoir fait la gueule aussi longtemps.
Oui, maman. Je suis heureuse. Je me sens à ma place, plus que je ne l’ai jamais été. Un peu trop de franchise tue la franchise. Mais c’était la vérité. Skylar aimait sa famille plus que tout, elle aurait tout donné pour eux, mais chez les Fraternels, elle a l’impression d’être dans un autre monde ou les gens partagent les même idéaux qu’elle, les même points de vie. Elle a enfin l’impression d’être à sa place. Un silence reigna pendant quelques secondes.
Vous me manquez. Lâcha-t-elle finalement.
Tu nous manques aussi. Le sourire sur le visage de la jeune femme s’agrandit.
Maman, je dois te laisser. Un client venait de passer la porte de sa galerie.
On se reparle bientôt? Se risqua-t-elle à demander.
À une prochaine fois. Se contenta-t-elle de dire avant de raccrocher. C’était un pas dans la bonne direction, que sa mère accepte de lui parler, pas vrai? Peut-être n’accepterait-elle jamais le choix que sa fille avait fait, mais au moins, Skylar pouvait dire que sa mère faisait à nouveau partie de sa vie et c’était un bon début.
Dans les yeux de votre famille et vos amis, vous brillez comme étant quelqu’un de ?A) Enclin à tout sacrifier pour aider son prochain.B) Naturellement apprécié et aimé de tous.
C) Digne de confiance et d’une inébranlable loyauté.
D) Protecteur, irrépressible, peu importe la situation.
E) Sage, qui a toujours le bon mot à tout.
Quand une impasse vous fracasse le nez, votre réaction est ?A) D’agir et faire ce qui est le mieux pour le plus de monde possible. B) Être l’auteur d’une œuvre qui met en lumière mes sentiments.
C) Improviser une salle de conseil et discuter du problème avec mes proches.
D) Foncer dans le tas. Tête bien haute. C’est la seule solution !
E) Faire une liste de pour et de contre pour voir les meilleures options.
La profession parfaite, pour vous, c’est quoi ?A) Tant que c’est Humanitaire, pour moi, c’est le comble de la perfection./b]
B) Tant que c’est sur l’entretient du Terroir, pour moi, c’est le comble de la perfection.
C) Tant que c’est pour l’évolution de la Science, pour moi, c’est le comble de la perfection.
D) Tant que c’est pour assurer la Sécurité, pour moi, c’est le comble de la perfection.
E) Tant que c’est Politique, pour moi, c’est le comble de la perfection.
Votre priorité capitale et fondamentale en ce moment ?
A) Servir et aider mon prochain.
B) Trouver le bonheur et la joie en mon for intérieur.
C) Atteindre et surpasser l’apogée de mon Savoir.
D) Forger mon caractère déjà bien trempé.
E) Chercher et trouver la vérité en absolument tout.
FACTION SOUHAITÉE : fraternels.