Un p'tit vote



Il est dit, selon la théorie du Chaos, que quelque chose aussi petit que le battement de l'aile d'un papillon peut finalement causer un typhon à mi-chemin autour du monde.


 

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 Fear of a name increases fear of the thing itself. [One shot]

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Lou Jackson

one choice can transform you
Lou Jackson

❖ Date de naissance : 06/04/1998
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❖ Profession : entraîneuse dans la fosse et assassin dans l'ombre
❖ Faction : dauntless, bien que n'en faisait plus partie depuis 5 ans, ayant juste disparu dans la nuit
❖ Forces & Faiblesses : douée en combat rapproché, avec les armes à feu même si sa prédilection est de se battre au corps à corps - si sa rage de vaincre est sa force, elle est aussi sa faiblesse tout comme ses démons qui la hantent
❖ Philosophie : Si les anges volent, c'est parce qu'ils se prennent eux-mêmes à la légère.
❖ Playlist : heathens : twenty one pilots - judgement day : stealth - demons : imagine dragons - everybody wants to rule the world : lorde



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MessageSujet: Fear of a name increases fear of the thing itself. [One shot] Fear of a name increases fear of the thing itself. [One shot] EmptyJeu 22 Déc - 22:24


▬ It is the unknown we fear when we look upon death and darkness, nothing more.

Le souffle de ma respiration. La lumière du plafonnier qui clignota. J'étais seule. Ma main qui trembla alors que j'approchai la seringue de mon cou. Me maudissant intérieurement. Je n'avais rien à craindre après tout. Non, j'étais plus forte que cela et pourtant je devais savoir. Grinçant des dents quand l'aiguille s'enfonça dans ma peau. Ma tête qui retomba sur le fauteuil avant que je ne me force à calmer ma respiration. Puis tout devient noir.


La lumière qui se refléta sur la lame. Étincelle dans l'obscurité. Autour tout n'était que pénombre. Mes paupières qui se soulevèrent. Clignement des yeux. Je tournai la tête. Des murs sombre comme la nuit de chaque côté. Mes muscles qui se contractèrent alors que je tentais de faire un mouvement pour me rendre compte que des liens solides m'attachaient. L'écho des bruits des pas. Un. Deux. Trois. Quatre. La lourdeur du pas alors que mon cerveau continuait de compter silencieusement chacun des pas effectué. La volonté de me débattre. Mon corps qui commença à s'agiter alors que je tirai sur mes liens toujours un peu plus fort. L'instinct de survie diriez-vous. Les battements de mon coeur qui s'accélèrent alors que je comprenais où je me trouvais. Ma respiration devenant plus sifflante. La volonté de se battre alors que je commençai à m'agiter de plus belle pour me défaire de mes liens. L'écho d'un rire. Des attaches que trop solides pour m'empêcher de m'enfuir. Retenue prisonnière alors que la lame du poignard continuait de s'approcher. Le visage de l'homme masqué dans le pénombre. Le petit chariot qui coulissa dans un grincement à côté de la table sur laquelle j'étais allongée. « Alors mademoiselle Jackson avez-vous changé d'avis aujourd'hui? » Sa voix qui retentit dans le pénombre alors que je n'en venais qu'à me rappeler ce qu'il s'était passé avant. Cicatrices sur cicatrices. Ma respiration qui se fait plus sifflante. Ma tête qui se secoua de droite à gauche. Ce même refus. Cette même arrogance. « Non toujours pas ? Très bien. Comme vous souhaitez. » La lame qui s'enfonça dans ma chair alors que je rejetais la tête en arrière, refusant de crier. Ce n'était rien. Juste une douleur physique rien d'autre. Juste une douleur passagère et éphémère. Jour après jour. Nuit après nuit. Serrant les dents jusqu'à sentir une goutte de sang perlait sous ma langue alors que de nouveau les lames laissaient une autre marque sur mon corps. Marquée dans ma chair encore et encore. Rien de plus que je n'avais déjà vécut. Je savais que je pouvais le supporter. Cela passait toujours. Mon cerveau n'en venant qu'à effectuer une connexion avec ce que je savais déjà. Juste une simulation. Rien d'autre. Et ce fut sur cette image que j'ouvris les yeux pour le regarder directement. « Va-y tu peux avoir mon corps, je te le laisse. Mais tu n'auras rien d'autre, si ce n'est de la chair et du sang. »Un sourire qui se dessina sur mon visage alors que de frustration, il en venait à lever le couteau pour me poignarder. La lame qui s'approcha dans mon coeur alors que je continuais de le fixer. Et son visage qui disparut soudainement, ores et déjà remplacé.


Je poussais la porte qui se trouvait devant moi. Des parois grisâtres m'entourant. Je reconnus l'une des cavités qui se trouvaient autour de la fosse. Je continuai de m'avancer pour découvrir la silhouette qui se trouvait devant moi. Un homme assis sur une chaise en bois. Immobile. Il me regarda tout simplement. Le visage d'un inconnu dans la foule. Un anonyme parmi des personnes au hasard. Je ne le connaissais pas. Il pouvait être n'importe qui. Il pouvait être un homme qui vivait dans la rue, devant se battre pour manger, rejeté des factions. Il pouvait être un homme ayant soif d'apprendre, ayant soif de lire, un érudit qui voudrait en savoir plus. Il pouvait être un homme serviable, qui était prêt à donner le moindre de ses ressources pour aider une personne plus démunie qui serait elle dans le besoin. Il pouvait être un homme de foi, qui au lieu de mentir dirait la vérité même si elle fait mal. Il pouvait être un homme qui sourirait chaque jour, une guitare toujours à la main qu'il serait prêt à accorder avec une chanson. Il pouvait être un homme courageux prêt à défendre son prochain, prêt à faire respecter la loi. Il pouvait être une des nombreuses personnes qui appartenaient à une des factions. Mais il pouvait aussi être toutes ces factions à la fois. Le seul point commun est qu'à cet instant cet homme n'avait rien fait de mal, il n'avait jamais rien demandé de sa vie et pourtant ce même fil qui le maintenait vivant allait être brisé. Oh il n'avait rien demandé, ni supplier personne pour qu'on le tue. Mais la mort n'était pas de celle qui répondait aux promesses. Non, la mort pouvait s'abattre sur tous. Et aujourd'hui j'étais son bras. Une action que je savais j'étais capable d'exécuter. C'était facile. Il n'y avait rien de compliqué à obéir aux ordres. J'étais habituée à y répondre et à cet instant qu'il soit un innocent ou pas m'importait peu. Je n'étais que l'instrument de sa mort. Rien de plus ou de moins. Le froid qui régna dans la pièce plus présent que jamais. Il aurait pu fuir mais il ne le fit pas comme s'il savait déjà que son sort était scellé. Ce qui était le cas. Je levai l'arme que je tenais dans la main. Un simple pistolet. Une simple balle. Un simple tir. Mon doigt qui se rapprocha sur la gâchette alors que je continuais de la regarder. Une inspiration alors que je calmai les battements de mon coeur et que je n'appuyai sur la gâchette. Un tir propre en pleine tête. L'instant d'après, son cadavre ne retomba contre la chaise tel une poupée de chiffon.


Le bruit de mes pas dans la ruelle. Ils étaient là plus proches que jamais. Mon souffle haché par la course. Bien entendu je pourrai continuer de fuir mais était-ce vraiment une solution ? J'en doutais. Alors au lieu de cela, alors de continuer de courir comme une folle, j'en venais juste à tourner au coin d'une ruelle et de m'arrêter soudainement. Je repris mon souffle. Qu'une question de seconde. Mes doigts qui se refermèrent sur le pistolet et mon poignard. Mes cheveux blonds qui retombèrent sur mes épaules. La lueur dans mon regard qui changea. Froideur. La sensation du souffle du vent contre mes cheveux avant que je ne pivotai sur mes talons. Un pas en avant. La seconde d'après, je me retrouvais à découvert, sortant de la ruelle pour faire face à mes adversaires. Déjà en action alors que le premier poignard qui se trouvait dans ma main gauche ne se mette à voler dans les airs. Il rencontra sa cible. Touchant l'homme en son coeur. Ma main qui appuya sur la gâchette de l'arme. Une fois. Puis une seconde. Les balles qui se mirent à pleuvoir alors que je continuais d'appuyer dessus encore et encore, faisant mouche. Le pistolet ores et déjà vide. Le bruit de pas précipités. Lui déjà sur moi. Je laissai tomber l'arme pour lui faire face, me jetant sur lui. Tout n'est que violence. Mon poing qui se referma avant que je ne me mette à le frapper une première fois en plein dans sa direction de sa mâchoire. Nos corps emportés alors que nous en venions à rouler sur le bitume. Me retrouvant haut-dessus de lui à le dominer alors que mes mains se mettent à se refermer sur sa gorge. Serrer toujours un peu plus fort. Mon regard qui ne le quittait pas alors que sa vie s'envolait. Son corps sans vie retomba sur le sol alors que je n'en venais à relever la tête pour faire face aux adversaires qui se dirigeaient droit vers moi. Les battements de mon coeur qui s’accélèrent alors que je me relever. Mon regard qui passa sur les cadavres qui jonchaient déjà le sol. Ma main qui vacilla. Mon corps qui se mit à trembler. Le poignard dans ma main qui vacilla. Et pourtant cette même soif meurtrière était là, reprenant le contrôle. Chaque personne a un monstre en soit, le mien était en train de reprendre le dessus alors que je n'en n'étais que venue qu'à ouvrir la porte qui le retenait prisonnier. Ores et déjà en train de perdre le contrôle, revenant à mes instincts les plus primaires. Une bête en liberté. Vacillement de nouveau. Ma respiration qui se fit plus sifflante. Mais sans me laisser le temps de réfléchir un premier coup de poing me percuta. Je reculai, trébuchant sur le cadavre fraîchement chaud qui reposait sur le sol. Manquant de tomber. L'instant d'après je me mettais en mouvement, passant en l'action. Il suffirait d'une seconde pour que je lui brise la nuque ou un peu plus pour que je l'étouffe. Mes mains qui s'affirmaient de nouveau sur sa gorge. Si facile de céder sa place au monstre, de lui donner son ticket gagnant. Il était si facile d'abandonner toute résistance et de céder à la frénésie. Je m'en rendais compte à chaque seconde alors que mes mains se retrouvaient un peu plus contre son cou. Il serait si facile de le tuer lui aussi. Et pourtant quelque chose me força à reculer. Peut-être que ce fut mon reflet dans la flaque d'eau sur le sol. Cette rage meurtrière que je découvris dans mon regard qui me fit revenir à la réalité. Un rappel que je ne pouvais pas céder face à mes démons. « Non... » Un simple mot. Une simple affirmation que j'en venais à répéter. « Non. » Et sur ce même mot, je me reculais lui laissant la vie sauve, le coeur encore battant à toute allure.


Reculer jusqu'à buter contre le mur. Je repris ma respiration avant de me détourner, tentant de contrôler les battements effrénés de mon coeur. L'impression d'avoir encore du sang sur les mains. Me détournant pour me retrouver dans une ruelle aux allures malfamées, où des déchets traînaient par terre. Tout n'était que pénombre et obscurité. Une ombre parmi des ombres. Je m'écartai, m'avançant pour me rendre compte que chacun de mes pas étaient lourds. Comme si je me trouvais dans un tunnel sans fin alors que même si je continuais, je me retrouvais toujours dans cette même ruelle aux allures insalubres. Une des ruelles parmi tant d'autres qu'occupaient les sans factions. Une des ruelles que j'avais emprunté il y a peu. Tout de noir vêtue, personne ne semblait me voir, à vrai dire personne ne me remarquait, ne faisait attention à moi. M'approchant d'une première silhouette qui portait des couleurs vives. Un membre des fraternels. Je m'approchais pour toucher sa main, l'interpellait mais je ne sentis rien sous la pression de mes doigts si ce n'est le vide. Comme si j'étais un fantôme alors que la silhouette qui se trouvait devant moi continua d'avancer. Je me mis à courir, en particulier désorienté. La peur resurgissant de nouveau. Cette même peur qui me saisissait à chaque fois. Les apercevant alors. Pivotant sur mes talons pour courir en direction des silhouettes vêtues de noir, qui portaient une arme. Courant en direction des audacieux. Ma faction désormais. Courant vers eux pour leur faire signe et enfin pendant une bref seconde j'eus l'espoir qu'eux me voyaient. « Hey ! » L'homme que je reconnus pour avoir été un des autres initiés, se tourna vers moi et pris alors la parole à mon plus grand soulagement. « T'es qui toi ? » J'haussai les sourcils, manquant de tomber de haut. « Euh... Lou,... tu te rappelles pas de moi on était ensembles pour l'initiation ?! » L'homme parut froncer les sourcils, paraissant un instant jamais avoir entendu mon prénom. « Non cela me dit rien. » L'envie de crier alors que je ne pouvais rien faire. « Je rigole, bien sûr que je sais qui tu es. Enfin maintenant tu es personne, juste un fantôme n'est-ce pas !... après tout ta propre famille t'as rejeté, ta faction d'origine t'as rejeté, l'homme que tu aimais t'as rejeté et même les audacieux n'ont pas voulu de toi. Et les sans factions j'en parle pas. Non, il n'y a pas à dire, tu es personne, juste un fantôme qu'on a abandonné et dont on oubliera même le nom ! » Je sentis mes poings se fermaient alors que la colère revenait assourdissante et en même temps cette même dureté qui avait fait volé mon monde en éclat. Mon poing qui se tendit vers lui comme pour le frapper mais il se recula, non sans esquisser un sourire avant de tourner le dos. Mon corps qui se mit à trembler alors que la réalité me revenait tel un boomerang. Il ne disait que la vérité. Ils m'avaient tous abandonné, brisant mon coeur en miette et m'ouvrant enfin les yeux. Une larme coula le long de ma joue sans que je ne puisse l'arrêter avant que je ne vienne à l'essuyer d'un geste rageur. « C'est faux ! » Essuyant les larmes d'un geste rageur avant de me relever, ne m'étant même pas rendue compte que j'étais tombée à terre. « Vous m'entendez ! Vous avez tort ! Vous ne pouvez pas me contrôler ou me briser, parce que vous voulez savoir la vérité, je suis partie !! Ah ! Vous avez pas pu m'abandonner cette fois, non parce que c'est moi qui vous ai abandonné !!!!! Alors vous savez quoi allez-tous rôtir en enfer !!! » Laissant libre joie à la douleur, à l'hystérie. Abandonnant mes peurs pour paraître sans doute plus folle que jamais, seule dans le pénombre de cette même ruelle. Puis tout s'effaça.


Je respirai de nouveau. Me retrouvant assise sur un siège de métal. Une foule autour de moi. Des visages sans nom. L'ombre des pas alors qu'une silhouette aux attraits féminins s'approchaient d'un pas léger, une seringue à la main. Je me sentis frissonner. Je commençai à m'agiter frénétiquement. Des mains qui se posèrent sur mes épaules. Mains que je mordis alors que ma volonté de m'enfuir était là plus forte que jamais, prédominante. La volonté de courir loin de là. Un homme cria alors que je me remettais debout, tentant de m'éloigner. Mon poing qui rencontra une mâchoire. De nouveaux cris. Des murmures de voix. Des ordres résonnant en écho dans la pièce. Les silhouette de mes parents qui apparurent devant moi, tentant de me rassurer, les larmes aux yeux. Et soudain je me figeai sur place en les voyant. Si longtemps. Si longtemps que je ne les avais pas vu. Ma mère et ses cheveux blonds qui retombaient sur ses épaules, qui tendit la main vers moi. Et soudain oublié ce que je faisais, ayant oublié pourquoi je voulais fuir. L'aiguille de la seringue qui s'enfonça dans mon cou. Je me sentis tomber en avant. La voix de mon père résonnant en écho dans ma tête.  « C'est pour ton bien, ma chérie. » La sensation de vide. Oublié cette rage, cette colère qui se trouvait toujours en moi. Oublié cette volonté de fuir et de me débattre alors que mon corps en venait à se détendre soudainement. Une sensation de calme et de paix. Je rouvris les yeux pour entrevoir le sourire de ma mère. Ne pouvant pas moins m'empêcher de notifier la goutte de sueur qui avait coulé le long du front de mon père. L'impression que je devais fuir, que je n'avais rien à faire ici déjà remplacé par ce sourire qui s'esquissait sur mon visage. La sensation de m'être enfin retrouvée depuis trop longtemps. Des mains qui me poussèrent à l'extérieur en direction de l'arbre centenaire qui poussait au milieu de la faction fraternelle. « Tu veux chanter ? » Je me figeai sur place. Non, je n'avais pas envie de chanter. Puis l'acclamation de la foule m'encourageant à chanter, tous le sourire aux lèvres. L'hésitation. L'impression que je ne suis pas censée chanter, que je ne devrais pas être là et pourtant face à leurs regards, je n'en vins qu'à m'exaucer.

Are you, are you coming to the tree.
Where dead man called out for his love to flee.
Strange things did happen here.
No stranger would it be.
If we met at midnight in the hanging tree.

Are you, are you coming to the tree.


Ma voix qui retentissait en écho dans le parc. Ma main qui effleurait l'écorce de l'arbre centenaire, un sourire aux lèvres. Tant d'innocence. La verdure des arbres. Un sourire qui se dessina sur mon visage alors que je continuais de chanter. Et pourtant il y avait cette voix qui continuait de souffler dans ma tête que je ne devrais pas être là. Mon regard qui se porta sur chaque visage alors que je commençais sans le vouloir à faire une fausse note. Leurs regards sur moi. Non. Non. Je ne devrais pas être là. Je m'étais jurée de ne pas chanter. Mon regard qui s'attarde sur chaque détail alors qu'un court silence s'installa repris par les autres. Non. Je secouai la tête. Mon dos qui heurta le tronc de l'arbre. Mon regard qui repère le poignard attaché à ma ceinture. Il ne devrait pas être là. Pas alors que les armes sont pour ainsi dit bannis de ma faction. Ma faction. Pas eux. Non. Les battements de mon coeur qui s'accélèrent alors que je commençai à comprendre. Mes doigts qui se refermèrent sur le manche du poignard. « Ce n'est pas réel... » Leurs voix qui murmurent, indifférentes à mon incompréhension. « Are you, are you coming to the tree. » Non. Mon souffle devenant plus bref alors que je comprenais enfin ce qui se passait. Ma volonté me rappelant à moi. Le poignard qui se lève dans le ciel. Leurs yeux qui s'écarquillèrent. L'éclat d'une seringue. Je secouai la tête. « Vous n'êtes pas réels ! » Un pas en avant. Ils s'approchèrent. La seringue de nouveau dans leur main. Non. Et la lame du poignard qui se planta dans ma cuisse. Le sang qui s'écoula, imbibant le tissus. Le mordillement de ma lèvre inférieur. Tic. Je relevai le poignard avant de le replanter avec autant de vigueur de ma jambe. Le sentiment d'être réel. L'afflux de la douleur. Mon regard qui croisa le leurs. Ceux de mes parents. Mon souffle qui se fit court alors que je les regardais une dernière fois. « Plus jamais. »

Le souffle court alors que je repris ma respiration, relevant ma tête. Mes mains qui s'appuyèrent sur mes genoux alors que je reprenais ma respiration. Une inspiration puis une seconde avant que je n'éclate de rire. L'écho résonnant dans la chambre des simulations. Ce ne sera pas aujourd'hui qu'ils m'ont auront. Peut-être demain mais pas aujourd'hui.
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