Un p'tit vote



Il est dit, selon la théorie du Chaos, que quelque chose aussi petit que le battement de l'aile d'un papillon peut finalement causer un typhon à mi-chemin autour du monde.


 
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 and it keeps getting stronger ✤ SEUL

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Salem L. O'Malley

one choice can transform you
Salem L. O'Malley

❖ Date de naissance : 09/04/1990
❖ Barge depuis : 06/04/2015
❖ Messages : 8250
❖ Avatar : Charlie Hunnam.
❖ Crédits : morrigan (avatar), tumblr (gifs) & disturbed (css).
❖ Multicomptes : Charlize E. Flores, Judas F. Valentyne, Ramsey A. Dallas & Ruben C. Dashawn.
❖ image : and it keeps getting stronger ✤ SEUL 496763tumblrokv0vndjz31vqegwbo6250
❖ Âge personnage : Trente-et-un ans.
❖ Profession : Bonne question.
❖ Faction : Rebooté Fraternel après le projet Equilibrium (Audacieux qui s'ignore, né Érudit.)
❖ Forces & Faiblesses : Infecté par un mystérieux virus & mémoire défaillante.
❖ Philosophie : So fucked-up.
❖ Playlist : THE WRIGHT BROTHERS - blood on my name. JAYMES YOUNG - i'll be good. BARNS COURTNEY - glitter and gold. IMAGINE DRAGONS - not today. LO-FANG - #88.



and it keeps getting stronger ✤ SEUL Empty
MessageSujet: and it keeps getting stronger ✤ SEUL and it keeps getting stronger ✤ SEUL EmptySam 17 Déc - 17:36


❝ This burden came to me ,
feat. Le Destin & Salem L. O'Malley. ❞




SUITE DE : (...) the dawn of a loser forever.
Beaucoup trop de mois écoulés depuis...

Dédaigneux de ce chemin autrefois frayé, je traverse couloir après couloir, salle après salle et chambre après chambre. Devant moi, les vapeurs exécrables de ce monde en hécatombe s’exaltent et virevoltent dans l’éther. Parfum mortuaire et mortifère. Des pores de peau qui suintent, des organes qui saignent dans les poitrines, des regards vitrifiés qui pleurent, des échines ployées, des épaules qui tressautes, hommes, femmes, écorchées et squelettes, s’étalant là comme des funèbres esplanades, tous endormis comme des antiques momies. Quelles mystérieuses horreurs et quelle étrange moisson des âmes ! Que s’est-il passé ici ?

« Suite aux attaques terroristes de l’arrondissement du Centre, la Présidente, Moira Rosenbach, le 29 janvier dernier, ici même, à l’hôpital Wrigley, a tenue à réitérer son soutien à la civilisation et offrir un message de sympathie à l’égard des victimes. Le discours de Moira Rosenbach est brusquement interrompu lorsqu’au sein de l’assemblée résonne une déflagration d’abord identifié comme un bri électrique… »

Mes opalines de givres dérivent doucement de ces esplanades de putréfaction, pour venir contempler le récit journalistique qui passe à la télévision.

« …la principale suspecte de cette fusillade s’appelle Thursday Thunder, Sans-Faction. La femme, aux antécédents troubles avec l’Ordre et la fonction publique,  s’empare de l’arme d’un Audacieux en service et décharge son premier coup de feu sur la Présidente. C’est Scarlett Trueblood, employée à la Willis Tower, qui prend la balle. Moira Rosenbach est escortée hors de scène par le dirigeant de la faction des Audacieux, Envy Carter, et le bras-droit de la faction des Érudits, Arizona O’Malley, tandis que mademoiselle Thunder se fait immobiliser par les officiers en service. Lors de son arrestation, dans la démêlée, un deuxième coup de feu éclate et la balle perdue atteint la dirigeante de la faction des Sincères, Blake Keyshawn. Les personnes à l'intérieur de l’hôpital ignorent à ce moment ce qui vient de se produire, mais sèment la débandade et cherchent à fuir l’édifice. Au sein de la panique, la dirigeante de la faction des Altruistes monte sur scène et soulève des propos qui atterrent tout le monde : " Au regard des derniers événements et au nom de la sécurité de notre ville et de nos citoyens, je demande aux Audacieux ci-présents, garants de notre protection, de se ranger à mes côtés. Je vous le demande à tous, Leaders, membres de Factions ou non. En tant que Dirigeante des Altruistes, élue à la majorité dans le but de vous apporter le meilleur possible, je demande la destitution de Moira Rosenbach à la tête du Conseil. Immédiate. " »

Cette divine comédie a été filmée par le Réseau de l'information, soit le caméraman chargé d’immortaliser la réaction de la Présidente face aux attentats.

« … précédent le mouvement de rébellion de la dirigeante des Altruistes, c’est le fléau Tenebris qui donne le coup de grâce au sordide événement :"Peuple de Chicago, je vous l'ai dit, il est temps pour vous de connaître toute la vérité. Je me nomme Ténébris et je suis à la tête de la révolte. Je ne fais ni parti du gouvernement, ni de Légion. Bon nombre d'homme et de femme ont intégré le mouvement de la résistance et ensemble nous œuvrons pour établir un système plus juste et équilibré. Nous nous battons pour retrouver cette liberté dont nous avons été injustement spolier. Les factions nous ont séparées alors que nous aurions dû demeurer unis et soudés. Nous avons subi trop de perte : Chasing the Rapture, l'Equilibrium Project, les laboratoires clandestins, la traque aux divergents, la mise à l'index des sans factions et maintenant Légion. Je ne vous demande pas de croire en moi, je veux simplement que vous m'écoutiez afin de faire votre propre choix. Les ombres nous appellent. La lutte est imminente et la liberté ne s'obtiendra qu'au travers des larmes et du sang. Alors réveillez vous et faites pleinement votre choix. Soulevez-vous au nom d'une cause pour laquelle votre cœur bat ! Arrêtez d'attendre la mort et reprenez ce que la vie vous doit ! Vous êtes les héros de cette ville et ceci est votre combat !" »

Ô, adorable sorcière, je comprends maintenant pourquoi est-ce que tu t’es enlisé dans l’ombre de la Vallée des Morts, pour venir saluer l'énorme Bêtise que je suis et fracasser ma charogne morte dans ce monde en pleine hécatombe. Bienvenu dans le monde réel, Salem…

Les métaux de tes paroles, adorable sorcière. Forêt profonde, forêt obscure, forêt des malaimés, qu’est mon crâne penseur, où  à l’intérieur poussent et s'entrelacent les branches de mes raisonnements qui perdent leurs verdures en se prolongeant sur le fer de ta voix. Mes sentinelles opalines quittent l’écran plasma et admirent ces écorchées et squelettes, tous endormis, dans cette salle d’attente, comme des antiques momies. Je reconnais mes hiers, je reconnais les balafres de la malsaine lumière, impitoyable et cruelle. Éclat d’Enfer. Vous qui êtes mes alambiques, avec vos yeux anesthésiés, imperméables à ce qui peut être relaté depuis la télé, vous, mon alcool qui m’enivre des ivresses funèbres et m’étourdit tant qu'une eau-de-vie au goût rêche d’un trépas de tous nos âges ! Poignée de martyrs, ces clartés d'astres saouls aux monstrueux éclats qui brument et brûlent sur ma nuit inassouvie. Tord-boyaux qui me rend malade, vous m’enivrez encore et encore de vos élixirs, antidote à mon esprit luciférien, mais poison à mon âme qui n’est qu’écho à vos fables. Vous avez soufflé sur la bougie et vous voici cachés dans les ténèbres. Et sur ma figure défigurée, la nuit descend comme la fumée rabattue de cette bougie éteinte, la voûte constellé qui a jeté dans mon regard son suaire bleu de roi, ma charogne morte désormais sauvage et nue en vos effrois que vous engourdissez dans le froid bolaire d’une bien trop sombre catatonie. Moisson des âmes, mais vous ne réagissez pas, paralysés, groggys, dans vos propres alcools !

Bienvenu dans le monde réel, Salem…
Monde de fous. Monde immonde. Monde aveugle.

- Monsieur O’Malley ? Le Docteur Terrence est prêt à vous recevoir…

✤ ✤ ✤

Il sait. Dès le moment où il Le voit entrer dans son bureau, il sait. La nuit doucement qui s’installe dans la pièce, la voyant descendre comme un agenouillement et ramper sinistrement vers lui. Il sait. La bougie a été soufflée et le voilà caché dans les ténèbres. Il sait. Le fin duvet de sa nuque s’hérisse, son erratique cogne contre sa poitrine, la Peur badine explose contre son plexus solaire et lui coupe instantanément le souffle.

Il sait.

- Salem…

La nuit descend sans sourire, Son lustre qui précède tous les temps et pourchasse l’avenir. Celui qui n’est rien et à la fois tout. Son avenir qui dégringole dans Sa nuit. Le regard inquiet de Terrence dévisage avec effroi le visage de celui qui arbore les traits de l’impitoyable Faucheuse. Le regard de l’ancien Audacieux semble osciller entre les Ombres, la Poussière et les Cendres. Ce regard d’un bleu javellisé ne possède plus aucune pupille, Terrence a la sensation d’observer que deux orbites caverneux et noirs, les yeux d’un mort, deux ovales creusées dans un crâne. Il sait. La Peur badine qui broie désormais sa poitrine, sa main gauche, maladroite, tremblotante, qui amorce le mouvement d’aller saisir le téléphone, mais la masse musculeuse, gluante, répugnante, putride, qui lui tombe dessus et prolonge le haut de son corps sur la surface encombrée de son bureau l’en empêche. Joue plaquée sur la planche de verre, Terrence sent la carcasse superbement hideuse qui l’écrase, toute Sa pourriture qui l’affaisse et l’oppresse comme un éboulement de boue et de glaise.

- Qu’est-ce qui se passe, docteur ? La fraternitée vous effraie-t-elle ?

- Comment---

- Ce n’est pas la bonne question.

La main gauche, broyée dans l’étau de fer, qui s’agite pour en vain décrocher le combiné.

- Ce téléphone, Docteur, tu le décrocheras que pour contacter Collins et lui intimer une petite visite de courtoisie.

- Elle ne viendra pas---

- Dis-lui que c’est pour une question de vie ou de mort. J’ai la prétention de croire, Docteur, qu’elle se joindra à nous…

✤ ✤ ✤

Pour une question de vie ou de mort. Terrence ambitionne sur le pain béni pas qu’un peu ! Dans un élan de frustration, Collins ouvre la porte du bureau et c’est en un profond soupire qu’elle annonce sa présence :

- Vous abusez de ma patience, monsieur Terrence. J’espère que l’importance de ma venue ici est aussi capitale que vous le---

Le reste de sa phrase meurt dans le fond de sa gorge lorsque son regard se pose sur la silhouette qu’elle entraperçoit au travers de ses grands airs désinvoltes de femme d’affaire à l’emploi du temps bien chargé. Quelque chose cloche, elle le pressent à la manière qu’a Terrence de se tenir derrière son bureau : la noble stature de l’homme a cédé place à celle d’un vieillard au regard confus qui se demande ce qu’il fout là.

- Terrence ?

Maintenant curieuse, doucement, la femme d’affaire se rapproche de l’homme, ses grands yeux noisettes chavirant dans le vide sépulcral de ses deux billes de verres qui la contemplent sans véritablement la contempler, un filet de salive ruisselant doucement sur sa lèvre inférieur. Il a l’air de s’être shooté à l’opium, mais elle sait que son état végétatif est issu d’autre chose… et cette chose… elle la trouve entre les mains mollasses du vieil homme : une fiole de verre et une seringue. Le flacon, bien que vide, elle le reconnait : le sérum de l’Oubli.

- Qu’est-ce que…

Elle sent une Ombre qui étouffe la sienne, le temps qu’elle se retourne, une main de géant se referme sur sa nuque et son corps de poupée de chiffon est propulsé violemment sur le côté. C’est son front qui encaisse le choc brutal du coin du bureau, son monde s’émousse derrière ses paupières, des étoiles explosent en son champ de vision périphérique, la douleur l’aveugle alors que sa chair s’ouvre et que son sang s’étanche sur ses traits de porcelaine. La main moulée à sa nuque la libère, Collins s’écroule contre terre et sent une montagne de muscles qui l’enfourche.

- Vous saviez qu’une épidémie a frappé l’arrondissement des Fraternels ? Bien sûr que vous le savez…

La main de géant vient de nouveau lui empoigner la nuque, le visage flouté qu’elle voit dangereusement se rapprocher du sien, l’haleine brûlante qui lui écorche l’épiderme et qui ne fait qu’accroître ce torrent de douleur qui lui brouille l’esprit. Elle n’a pas de force pour se débattre, au seuil de perdre connaissance par le coup qu’elle s’est mangé de plein front.

- Vous le savez, mais vous en contrefoutez. Laissez-moi ramener un certain équilibre dans ce déséquilibre.  

Un raclement de gorge et elle sent le miasme de morve et de salive qui vient s’échouer sans aucune pudeur entre ses lippes, jusqu’au fond de sa gorge, dans ses yeux et l’intégralité de sa figure teintée de pourpre. Elle s’affole, veut recracher cette souillure, mais la main de géant lui bouffe le visage, la paume qui referme sa mâchoire, l’index et le pouce qui buttent sur ses narines… on l’étouffe, l’empêche de respirer et elle ne peut rien faire d’autre si ce n’est que de déglutir de travers alors qu’elle sent son monde juste aller à l’envers.

- Vous voilà maintenant concernée, mademoiselle Collins.

THE END
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