MY SPIRIT GETS SO DOWNHEARTED SOMETIMES
Un certain
2 février 2096, je suis arrivé ici-bas, dans ce bled pourri que l’on reconnait comme étant les contrées des
amity. Que cela soit calculé en printemps, en bougies, en années, je peux vous certifier que j’ai
29 ans balais. Puisqu’on ne choisit pas sa famille, je viens d’une classe sociale
moyenne. Issu et déchu de cette trempe, c’est ce qui m’a doucement ouvert les yeux sur le futur qui m’attendait sournoisement et qui m’a tranquillement aspiré à devenir
entraîneur/instructeur à la fosse que vous connaissez aujourd’hui. Heureusement pour vous, je suis
célibataire et dans la même veine
homme ou femme qu'importe uniquement la passion compte. Pardon, vous dites ? Me décrire en quelques mots ? Bon, d'accord :
je suis ... badass + couverte de cicatrices dans le dos + du genre déterminée + capable de me montrer agressive soudainement + adepte des combats + réservée quand à mon passé + prisonnière de mes démons. De ce fait, il faut dire que je suis assez
révolté avec notre si belle société qui se retrouve morcelée en cinq factions et qui par conséquent
j'espère qu'il tombera en pièces. Outre tout ça, d’un aspect purement superficiel, trop souvent, vous avez cette fâcheuse manie de me confondre avec
Caity Lotz. Mais ne faut-il jamais se fier à la couverture d'un livre ?
Réservée + ne fais pas confiance au premier venu + peut passer d'une humeur a l'autre très facilement + peut devenir rapidement agressive + malgré qu'elle vient des amity, elle aime foncer dans le tas dans un certain sens et rendre coup pour coup + elle prend du plaisir à ressentir l'adrénaline dans ses veines + sa vie est guidée en partie par l'adrénaline, la passion et l'oubli avec tous les moyens qui sont bons pour y arriver + intelligente + elle aime lire des livres mais elle aime encore plus s'entraîner + elle a la manie d'aller frapper quelque chose quand elle est énervée ou quand elle atteint un stade de non retour + elle a une certaine difficulté à faire confiance aux autres + elle est méfiante envers le système mais de l'autre côté elle est ambitieuse + elle se verrait bien dans le fond leader + elle adore faire la fête et peut se trouver être de très bonne compagnie dès qu'on la connait un peu plus + protectrice + elle a une préférence pour le chocolat chaud ou la tequila + est indépendante + elle aura tendance avec ses élèves à les pousser à bout jusqu'à ce que cela casse + elle n'est pas là pour jouer + détester perdre son temps + a tendance à éprouver une certaine aversion pour les amity (qui voudraient passer à chanter et parler peace and love ???) + elle tente de devenir plus gentille et de pas réagir au quart de tour + si elle aime chanter elle ne le fait plus bien qu'elle a une superbe voix + a été entraînée par Ezra dans la drogue + a eu peur pendant un temps du dealer de drogue jusqu'à ce qu'elle apprenne à rendre les coups pour coups + a été entraîné par Salem dans le mouvement de résistance + a découvert que Salem est désormais un drogué lui aussi au sérum de la paix, dépendant et compte l'aider
AS I WALK ON THROUGH THIS WICKED WORLD
Est-ce que vous avez aucune idée de ce que c'est de se sentir rejetée ? Est-ce que vous avez aucune idée de ce que c'est d'être considérée comme le mouton noir du troupeau ? Certes vous avez peut être eu une enfance pourrie, je ne dis pas être la seule mais savez-vous seulement ce que cela fait de sentir au fond de soi qu'on a rien à faire ici ? qu'on n'appartient pas à ce monde ? Ce sentiment je l'ai eu depuis toute petite. L'idée que ce n'était pas ma place. Oh bien sûr on a tenté de me rassurer quand je posais des questions, on a tenté de me dire que je me faisais des idées, que je voulais cela parce que j'étais un enfant mais déjà à cet instant je n'avais pas l'impression de ne plus l'être. Mais il ne s'agissait pas juste de moi qui ne pensait pas être cette personne qu'on voulait que ce soit c'était plus que cela alors que chaque jour j'avais envie de fuir. On voulait que j'entre dans un moule, que je sois conforme à la règle mais je ne pouvais l'être, c'était plus fort que moi. Enfin peut-être que je devrais commencer par le début.
Je suis née à Chicago en l'an 2096. Hier j'ai soufflé une nouvelle bougie. Et oui aujourd'hui j'ai 29 et j'ai l'impression qu'en soit, j'en suis toujours au même point. Prisonnière. Prisonnière du passé. Un oiseau dans une cage dorée. Cette cage dorée dans laquelle j'ai été depuis ma naissance. Voyez-vous j'appartenais à la faction des amity et je suis passée au camp opposé en rejoignant celle des dauntless. Mais je m'avance déjà trop.
Autant que je revienne encore un peu en arrière alors que j'étais un enfant. A cette époque là, j'avais déjà envie de fuir. Une volonté de fuir omniprésente. Sans doute cela paraîtrait-il invraisemblable mais en soit j'ai été pour ainsi dire traumatisée par ce que j'ai vu, par ce que j'ai vécu et entendu. Des discours sur la paix encore et encore. Des chansons et des musiques et des danses autour du feu. Encore. Et encore. Est-ce que vous avez idée à quel point on peut détruire quelqu'un en le bassinant d'histoire à l'eau de rose ? en lui racontant l'histoire de princesses, de princes qui furent heureux, en faisant paraître chaque histoire de la vie plus belle. Tout pour rendre les couleurs plus éclatantes. Tout pour s'assurer qu'on comprenne que le mot d'ordre était la paix. Oh ils étaient gentils. Ils l'étaient trop. En soi ils étaient juste passifs, se réunissant tous, toit autour de leur arbre sacré pour discuter des heures et des heures, pour régler leur conflit à l'amiable. Savez-vous ce que c'est de subir cela ? Savez-vous ce que c'est d'être prisonnière de ce monde à l'eau de rose alors que tout ce que l'on veut c'est connaître un peu d'action ? Non pas qu'ils sont inactifs. Rayez ce que je viens de dire, à mes yeux ils le sont. Je crois même que s'il y avait une faction à supprimer ce serait la leur. Et c'est sans doute à ce moment que vous vous demandez pourquoi je parle avec autant de mépris de mon ancienne faction ? que vous vous demandez pourquoi j'ai rejoins la seule faction qui est pour ainsi dire son extrême opposé ? Vous vous demandez même ce qui m'a fait changé d'avis sur eux, ce qui m'a poussé à changer de la sorte ?
Comment dire c'est une longue histoire.
Les gens disent que l'amour donne des ailes, que c'est une chose merveilleuse. Comme l'espoir en quelque sorte. Un petit truc qu'on peut perdre facilement mais qui est incroyable, pour quoi on sera prêt à tout. J'étais prête à tout, vraiment. J'y ai cru. Avec les histoires qu'on me racontait, évidement que j'allais y croire. On ne parlait que de cela où j'étais. On était juste enfermé dans une illusion en soit. Je ne savais pas encore à quel point qu'on me racontait des mensonges. J'étais naïve. Alors bien entendu que je l'ai rencontré, je suis tombée amoureuse. Stupide. Si stupide. Et naïve. Je crois que si je me revoyais à cette époque, je ne pourrai pas empêcher de gifler cette version de moi-même. Bien entendu que j'allais me faire briser le coeur. A croire qu'il n'y avait que des licornes qui volaient dans ce monde, évidemment que je ne pouvais que le me faire briser. Et cela fit mal. Peut-être que ce n'était pas tant perdre la personne qui fit le plus mal mais comprendre que tout ce que l'on me racontait était des histoires, que comprendre que tout ce que l'on m'avait dit n'était qu'un ramassis de mensonges. A l'instant où Ryder brisa mon petit coeur, mon monde s'effondra pour une première fois.
Ce fut le premier point de non retour.
C'est après cet épisode que je commençais à moins y croire à ce qu'ils disaient. S'ils étaient ma famille, ce fut pas moins à cet instant que je commençais à les renier, à me montrer plus agressive. Mes parents pensez-vous ils s'inquiétaient. Ils s'inquiétaient pour leur petite fille. Alors ils ont suivi les règles. Ils en ont discuté tout autour de l'arbre avant de décider que la meilleur solution était de m'injecter le sérum de notre faction. Le sérum de la paix. Un sérum destiné à rendre bien plus calme une personne qui ne le serait pas. Je me rappelle encore maintenant des piqûres d'aiguille. Je me rappelle encore de mes tentatives de fuite pour échapper au sérum qui je savais m’assommerait, me rendrait bien plus clémente. A chaque fois que l'on me l'injectait, je savais qu'à chaque fois un peu plus je me transformais en un pantin, une droguée. Ce que je devins en quelque sorte assommée par les calmants. Certain que déclencher une bagarre parmi des personnes pacifiques n'était pas la meilleure chose à faire. Un état de dépendance en quelque sorte. Assommée par le sérum alors que pendant l'espace d'un temps, j'en viens à oublier qui j'étais réellement, j'en viens à oublier mes convictions alors que l'on me murmurait des chansons à l'oreille.
Je crois que ce fut des petits détails qui commencèrent à influencer ma volonté, qui me poussèrent encore un peu plus à fuir. Pas étonnant que je devienne celle que je suis désormais.
Mais ce ne fut pas seulement mes parents qui participèrent à cette transformation. Il y eut aussi Ezra Ravenscar, un audacieux sous dit un dealer de drogue qui avait compris ce qui se passait dans ma maison. Il aurait pu faire quelque chose contre. Après il était l'un des garants de la sécurité de la ville, mais non en tout bon dealer de drogue, Ezra ne vient qu'à participer un peu plus à ce grand plan dans lequel j'étais la pièce maîtresse. Témoin tout aussi d'une tentative de fuite contre laquelle il ne fit rien. Se présentant plutôt comme un sauveur alors qu'il en venait à me pousser à quitter ma faction.
Défier les règles fut un peu le mot d'ordre après cet épisode. Je ne comptais pas seulement fuir, j'en venais déjà à les renier. A ce moment là je savais déjà que quand le choix s'offrirait à moi dès lors que j'aurai 16 ans, je partirai. Une occasion de fuir définitivement, de faire un trait sur le passé. Ironique. On arrive jamais totalement à fuir notre passé, ou nos démons. Et pourtant j'y réussis en partie en fuyant. Le test ne confirma que ce que je voulais. Entre la terre et les charbons d'argent, le choix ne fut pas bien compliqué. La lame du couteau qui entailla ma paume alors qu'une goutte de sang en venait à tomber sur les charbons ardent, rougeoyant de leurs éclats. Je me rappelle les cris d'effroi, de contestation. L'enfant du diable. L'enfant du démon. J'avais trahi ma faction, ma faction d'origine plus précisément en me retournant contre eux. A leurs yeux je fus sans doute morte pour eux à cet instant. Mais ils l'étaient déjà bien avant pour moi. Imaginez les regards de la foule posés sur moi. Imaginez leurs questions face à cette petite fille aux cheveux blonds qui venaient de briser toutes les valeurs que l'on lui inculquait, celle de paix et d'amour alors qu'elle en venait à choisir la guerre et le sang. Cela leur fit un choc.
En soit on me donnait un jour. Un jour au bout duquel j'allais forcément renoncer. Faire partie des dauntless était à l'opposé de mes convictions, celles que j'avais eu. A l'opposé de la fille que j'étais. On m'avait enseigné le chant, à jouer d'un instrument. On m'avait enseigné la danse et toute forme d'art. On ne m'avait jamais enseigné à combattre, à porter une arme ou à tirer. Ils disaient que personne ne pouvait aller contre sa vraie nature. Sans doute vrai. Mais je ne peux encore m'empêcher de me demander si j'avais vraiment un jour était une fraternelle. J'en doute sérieusement. A leurs regrets, je deviens douée. Il fallut du temps mais j'étais déterminée. Il y avait toute cette colère en moi, cette rage de vaincre qui me poussait à me surpasser. Alors j'appris à me battre, j'appris à tirer, j'appris à frapper encore et encore. Et chaque jour, j'en venais à me dire un peu plus que j'avais ma place ici. La seule fois où je faillis faillir ce fut lors de la second épreuve. On ne parle pas des épreuves des différentes factions pour une bonne raison, personne ne pourrait imaginer ce qu'il en est d'affronter ses peurs. La peur de l'abandon. La peur de me retrouver sans défense, encore. Je n'étais pas différente des autres. Je n'étais pas infaillible. Mais comme tous, j'appris à contrôler mes peurs. Et je deviens meilleure.
J'appris tout aussi à ne plus être aussi naïve, n'en venant qu'à cesser d'être sous le joug d'Ezra. Bien entendu ce dealer de drogue bien connu des fins fonds de Chicago aurait aimé me contrôler plus. Qui ne voudrait pas contrôler un esprit influençable ? L'homme ne voulant qu'un peu plus développer mon addiction à la drogue, commençant à me frapper jusqu'à ce que j'en vienne à avoir peur de lui. Sous son emprise. Une des peurs que j'appris à contrôler, n'en venant qu'à devenir plus forte, n'en venant qu'à apprendre à lui rendre coup pour coup jusqu'à ce qu'il comprenne que non, venir chez les audacieux m'avait rendu meilleure, que je n'étais plus cette petite fille aux cheveux blonds qu'il pouvait espérer contrôler. Dommage pour lui.
Et pourtant même là alors que je devenais instructrice à la fosse, je restais prisonnière de mes démons. J'imagine qu'ils n'ont jamais réellement compris pourquoi je ne parlais jamais de moi, pourquoi je devenais subitement agressive sans raison. Je ne leur expliquais jamais et dieu sait qu'ils tentèrent de comprendre. Ils étaient mes amis pour certains mais même pour eux certaines portes resteraient à jamais closes.
N'en venant qu'à prendre part à des combats organisés au Hive. Des combats sanglants pendant lesquels je me transformais en une machine de guerre, laissant cette rage que trop familière m'envahir. Rendre coup pour coup. Vous ne pouvez imaginer la puissance que cela nous offre, ce regain d'adrénaline qui nous donne l'impression d'être infaillible. Ce fut pendant ces combats que je rencontrais Salem O'Malley. Des combats pendant lesquels ils furent obligés de nous séparer. Salem que j'observais jusqu'à en venir à percer son secret, jusqu'à en venir à le faire chanter. Devenant en quelque sorte sa partenaire de crime.
Mais je n'étais pas seulement prisonnière de mes démons mais aussi du labyrinthe comme tout le monde. Alors l'événement chasing the rapture fut de nouveau mis en place. Auparavant l'événement avait déjà eu lieu avec l'espoir les citoyens pour que l'on trouve une sortie, pour qu'on réussisse à fuir. J'espérai qu'on me choisirait. La volonté de me porter volontaire. La volonté d'y aller. Toujours plus proche du gouffre. Toujours plus prête à défier la mort et les règles rien que pour me prouver que j'avais bel et bien échappé à mon passé. Je ne fus pas choisi. Et l'événement fut annulé alors que l'unique survivant qui revient perdit son âme. Un événement qui fut de nouveau innové en 2125. En parallèle la politique des leaders de la ville s'affirmait, leur plan pour traquer les divergents aussi. Les leaders à qui s'opposer le mouvement de résistance la légion. Et comment ne pouvais-je pas être en désaccord avec eux alors qu'en effet, je partageais en grande partie leur avis. Vous vous demandez ce qu'à dû être ma réaction face aux attentats qui eurent lieu un an plus tard. Comment dire cette réaction ne fut connue que de moi seule. Pourquoi ? Disons que je ne me trouvais pas auprès des audacieux pour leur faire part de mon avis. Tout comme je ne fus pas là alors que le projet equilibrium était clôturé, que la présidente découvrait Salem, ce pion en action dans l'ombre. Salem n'en venant qu'à être reboosté au sérum de la paix. Un état de dépendance que je ne connais que trop bien. Une découverte trop récente alors que pourtant en soit je ne pouvais m'empêcher de me tourner vers cet homme, reflet de ce que j'étais, tentée de l'aider. Et pourtant je ne fis rien jusqu'à là.
Pourquoi diriez-vous ne l'avais-je pas aidé ? Pourquoi diriez-vous n'avais-je pas donné mon avis sur tous les récents événements ou pris part à l'événement chasing the rapture comme je voulais la dernière fois ?
La réponse est simple cela fait 5 ans maintenant que je suis un fantôme. Envolé l'oiseau qui était enfermé dans sa cage dorée. Disparue sans laisser des traces. Seulement revenue là. Pourquoi me diriez-vous avais-je fui ma faction pour ne revenir que seulement là des années après ? Cela ne vous regarde pas. Tout ce que je peux vous dire c'est qu'en soi, rien n'a changé, je suis toujours prisonnière. A jamais. Et désormais je suis là, prête à entrer dans la fosse de nouveau. J'imagine leurs regards étonnés et je ne peux m'empêcher de sourire parce qu'en soit, ils ne savent rien de ce qui les attendent.
Dans les yeux de votre famille et vos amis, vous brillez comme étant quelqu’un de ?A) Enclin à tout sacrifier pour aider son prochain.
B) Naturellement apprécié et aimé de tous.
C) Digne de confiance et d’une inébranlable loyauté.
D) Protecteur, irrépressible, peu importe la situation.E) Sage, qui a toujours le bon mot à tout.
Quand une impasse vous fracasse le nez, votre réaction est ?A) D’agir et faire ce qui est le mieux pour le plus de monde possible.
B) Être l’auteur d’une œuvre qui met en lumière mes sentiments.
C) Improviser une salle de conseil et discuter du problème avec mes proches.
D) Foncer dans le tas. Tête bien haute. C’est la seule solution !E) Faire une liste de pour et de contre pour voir les meilleures options.
La profession parfaite, pour vous, c’est quoi ?A) Tant que c’est Humanitaire, pour moi, c’est le comble de la perfection.
B) Tant que c’est sur l’entretient du Terroir, pour moi, c’est le comble de la perfection.
C) Tant que c’est pour l’évolution de la Science, pour moi, c’est le comble de la perfection.
D) Tant que c’est pour assurer la Sécurité, pour moi, c’est le comble de la perfection.E) Tant que c’est Politique, pour moi, c’est le comble de la perfection.
Votre priorité capitale et fondamentale en ce moment ?A) Servir et aider mon prochain.
B) Trouver le bonheur et la joie en mon for intérieur.
C) Atteindre et surpasser l’apogée de mon Savoir.
D) Forger mon caractère déjà bien trempé.E) Chercher et trouver la vérité en absolument tout.
FACTION SOUHAITÉE : écrire ici.