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↨↑ Something Stupid. ↨↑

Mes journées se faisaient de plus en plus chargées, entre les rendez-vous que je pouvais avoir chez les Érudits et maintenant.. Ce nouvel horizon qui s'ouvrait à moi chez les Audacieux était une chance que je ne devais pas gâcher, aujourd'hui, j'avais mon premier rendez-vous avec un de ces audacieux, j'espérais au plus profond de moi que cet Audacieux serait ma sœur. Mais je devais arrêter de rêver, jamais il ne permettra un entretien entre sœurs, cela serait beaucoup trop risqué.


J'avais passé une partie de ma soirée à organiser comme à mon habitude ma journée à la seconde près, je ne voulais pas être en retard, ni encore moins avoir peur en les rencontrant. Cela faisait maintenant quelques mois que j'étudiais le comportement des Audacieux, leurs façons de vivre qui était si différent de la nôtre. Mais garder une attitude neutre était la meilleure des solutions, je ne devais pas montrer qui j'étais réellement. J'étais là pour mes entretiens et je repartais chez moi, je ne devais rien laisser paraître sur mon visage. En fait, je devais essayer d'être comme eux. Je saute de mon lit et attrape une robe, noire de préférence. Voilà que vingt minutes plus tard, je suis enfin prête. Coiffé de parfaite petite boucle qui retombe dans mon dos et un maquillage très léger.


Un avantage d'être titulaire d'un poste comme le mien et, de travailler dans une autre faction que la mienne ? Et bien, j'avais l'impression d'être une présidente escortée par des gardes. Je venais de pénétrer chez les Audacieux et, la toute de suite, j'essayais de cacher ce que je ressentais. J'étais impressionné, je pouvais sentir l'atmosphère qui régnait dans cette pièce. J'essaie de prendre de grande inspiration coincée dans ma robe et entre ses quatre gardes qui se trouve autour de moi. Malgré l'envie que j'avais de me promener seule dans cette faction afin d'en découvrir les moindres recoins, je me devais d'écouter les ordres et de suivre ses géants de muscles. Du moins pour la première fois, histoire de donner une bonne première impression à tout le monde. J'entre dans ce qui semble être mon bureau, décoration sombre et limite beaucoup trop froide pour moi. Peut importe, je n'étais pas là pour faire de la décoration, mais plutôt pour y rencontrer mon premier patient. Je fais signe au garde de sortir à l'extérieur et, j'attrape le dossier du patient.


Tout recommencer à zéro, voilà ce que je devais faire aujourd'hui. Ce rendez-vous était différent de toutes les autres que j'avais eus, j'avais à faire à des personnes instables et imprévisibles. Clara D. Reagan , Oh une femme, voilà qui allait changer mes habitudes. J'avais souvent des hommes comme patients, une femme en plus de ça Audacieuse allait me sortir de ma zone de confort. Je referme le dossier et entreprends ma marche jusqu'à la sortie de la salle. Je ne savais pas où j'allais pouvoir la trouver, je prends le petit tournant qui se trouve devant mon bureau et, je me trouve devant une salle, salle qui semble être une salle d'attente improvisée pour l'occasion. « Clara Reagan je présume » Je redresse la tête et offre un large sourire à la femme qui se trouve face à moi, je n'étais pas vraiment en confiance maintenant. Je lui tends une poignet de main, elle n'avait pas l'air d'être vraiment dangereuse. « Enchantée, je suis le Docteur Clarke, mais je vous en pris, vous pouvez m'appeler Emma. »


L'une des règles que je m'étais instauré était de ne jamais laisser de barrière entre mes patients et moi, cela installerait automatiquement un froid. Et, l'entretien ne servirait à rien. J'étais naturelle, je plaque le dossier contre ma poitrine en continue de lui sourire. Lâchant doucement sa main, je lui tourne le dos et reprends la marche jusqu'à mon bureau. S'installant sur mon fauteuil,stylo dans la main,j'invite la jeune femme à entrer à son tour :« - Je vous en prit entré, faite comme chez vous Madame Reagan, chaise, fauteuil, installez-vous à votre aise. Vous souhaitez boire quelque chose ? »


Croisant délicatement les jambes, Je continuais de sourire naturellement à la jeune femme analysant chaque fait et geste qu'elle pouvait faire. L'entretien allait pouvoir commencer, je n'attendais plus que le feu vert de cette audacieuse pour pouvoir commencer, pendant ce temps, j'essaie d'arranger les plies de ma robe et ma coiffure en secouant la tête :« - Alors comment allez-vous ?, je suis impatiente d'en apprendre mieux sur vous. Qu'est-ce qui vous emmène ici ? »

↨↑ Something stupid ↨↑

feat. Emma C. Clarke

Tic, Tac. Tic, Tac.
Cela faisait maintenant dix minutes que mes paupières s'agitaient au rythme de l'horloge accrochée à ce mur. Cette salle improvisée pour l'occasion des nombreuses visites de routine. Je n'y croyais pas au début quand Fuller m'avait averti de ce contrôle. Après tout, ce n'était que le quatrième que je passais en quatre mois. Il avait peur ou quoi ? Pourtant sur mon dossier, il était bien spécifié que j'étais en rémission. Et puis, je ne suis pas cinglée non plus, je n'avais pas besoin de ça et surtout pas maintenant. Tout le monde tentait de se remettre de ses émotions, de l'attentat qui était survenu quelques jours plutôt et voilà qu'on nous oblige à être consulter par dieu sait qui. Je peux vous dire que j'en ai vu des érudits en tailleur parfaitement coupé, en robe bien moulée, bref avec un bâtonnet dans le cul et qui plus est, ne pouvait rien changer à mon passé. Ce n'est pas cet énième rendez-vous qui me fera regretter ce que j'ai pu faire. Alors j'attends. Jambes tendues, chevilles et bras croisés, ma tête reposant sur le mur. J'écoutais. Je comptais les toc de l'aiguille qui passait et repassait sur le douze. J'étais prête à m'endormir, ça oui. J'en avais déjà marre d'être ici alors que du travail m'attendez sur Old Town.

Puis mon supplice se termina lorsque j'entendis mon nom résonné dans la pièce. Mes paupières s'ouvrirent à nouveau et cette fois-ci j'eus cru mettre tromper de jour. Était-ce possible que ce soit elle qui m'hypnotise à ce point ? Un voix si douce et à la fois ferme. « Clara Reagan je présume. » Je la regarde, l'air obnubilé par sa beauté et ses yeux d'un bleu parfait, oui j'étais en train de la dévisager, comme sa robe bien moulée qui lui offrait une silhouette parfaite. Ok! Si on m'avait direct dit que je serais avec une demoiselle aussi charmante, j'aurais fait l'effort de ne pas hurler sur Fuller. Je l'avoue ma colère et mon ennuie s'étaient estompé quelque peu à son arrivée. Je me lève, remettant en place ma veste et je me dirige vers elle. « Vous présumez bien. » que je prononce en me retournant pour constater qu'il n'y avait que moi dans cette maudite salle d'attente. Elle me tend une main que je suppose être une marque de respect. Je devrais la serrer mais je me résigne à le faire, car j'ai jamais vraiment apprécier les érudits et leur prétention à tout savoir et tout comprendre. Toutefois, celle-ci n'avait pas l'air d'être si... prétentieuse, ou du moins elle ne le montrait pas. Je lui accordai alors une main à serrer. Sa peau était d'une douceur, je me surpris à être délicate dans le geste, je n'aurais pas voulu la lui briser. « Enchantée, je suis le Docteur Clarke, mais je vous en pris, vous pouvez m'appeler Emma. » Petite poupée de porcelaine. J'étais intriguée non pas par ce rendez-vous qui ne m'était d'aucune importance, mais de part son comportement presque trop parfait et avenant pour être vraiment sincère. Je l'avais à l’œil.

Elle me fit signe de la suivre et je hochai la tête accompagné d'un geste purement militarisé, la main sur le front à dire "oui chef!" dans ma tête. On se dirigeait vers son bureau, dont elle m'ouvrit la porte et me proposa de faire comme chez moi. Elle voulait peut-être parler de cet endroit où au moins une dizaine d'audacieux dormaient ensemble ? Je n'avais pas encore eu la chance d'avoir un appartement pour moi-seule. La collocation ça a ses avantages me direz vous. Alors je la regarde s'installer, prête à m'interroger et puis je rigole une fois qu'elle eut fini de parler. « Vous voulez en apprendre plus sur moi ? Posez-vous d'abord les bonnes questions, Miss Clarke. » que je prononce calmement, tout en m'asseyant d'une façon décontracté sur le fauteuil d'en face, mon dossier, épais, ouvert sur ce dernier et entre ses mains. Je la fixe, les yeux dans les yeux. « Pourquoi vous, vous êtes là, Emma ? » Peut-être que la réponse attendu est bête en soit mais, je vais vous le dire très franchement. Quatre mois, depuis quatre mois j'ai eu ce genre de rendez-vous et pour quoi ? Au final pour me dire à chaque fois, que je suis apte à travailler. A chaque fois me faire revivre ce que j'aimerais oublier. Le regard de ma mère sur la fille qu'elle a toujours aimé et qui pourtant la déçue au point de ne plus vouloir en entendre parler. Je vais vous dire, la bonne réponse que j'attends d'elle. Aucune. Car pour être honnête, j'aimerais rentrer à la fosse rapidement, me défouler un bon coup sur les mannequins d'entraînement et ainsi partir d'aplomb sur Old Town, en oubliant tout ceci. Là où devrait être ma place en ce moment. Voilà ce que j'aimerais. Et ça peut très bien se lire sur le ton que j'emploie. Ferme et indifférent.

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↨↑ Something Stupid. ↨↑

J'étais le genre de femme à préparer chaque instant de la journée à la seconde près et, honnêtement cet entretien. Je ne l'avais pas vraiment préparé, c'était tut bonnement impossible à préparer. Les réactions de prisonnier ou psychopathe était prévisible à l'avance, mais les réactions d'un audacieux ? Elles pouvaient changer d'un instant à l'autre. Voilà pourquoi organiser ma journée et mon entretien à l'avance ne servait strictement à rien aujourd'hui.


Lorsque j'entre dans la salle, je ne peux m'empêcher de sourire en voyant la réaction de la jeune femme. Elle s’attendait sûrement à un homme premièrement, mais la plupart de mes patients arrivent à me confier qu'a leurs yeux. Un psychologue est un homme, d'un certain âge avec des lunettes. Et généralement… J'arrive à les surprendre lors des présentations. Fière de moi-même, fière d'avoir réussi à surprendre une Audacieuse. Je tente une première approche, un simple poignet de main. Ce n'est qu'un geste, vous me direz ? Mais à mes yeux, c'est beaucoup plus qu'un geste, à ce simple geste, je peux déjà en apprendre long sur la personne qui se trouve en face de moi. Un refus indique que mon interlocutrice à un fort caractère, une poignet de main accepter signifiait qu'elle était un minimum agréable.


Je ne voulais pas poser de jugement à l'avance, je détestais déjà juger les gens. Mais bon, elle avait accepté cette poignet de main. Je continuais de sourire à mon habitude, je ne cherchais pas à montrer une différence de rang entre elle et moi. J'étais son égale, dans cette société, nous n’étions pas plus que des pantins et du jour au lendemain, je pouvais me retrouver sans faction, voilà pourquoi je restais toujours la même. Égal face aux autres.


Je reste assise face à elle, mon stylo en main. Jambes croisées, faisant pivoter ma chaise de gauche à droite. J'arque un sourcil en l'entendant rire, oh et bien les rôles s'inversaient ? C'était donc à elle de poser les questions. « C'est le but de cet entretien non ? En apprendre mieux l'une sur l'autre. » Je lui offre un nouveau sourire, en fait, c'était surtout à moi d'en apprendre un peut plus sur elle. Un simple examen de routine d'après mes papiers, mais je voulais me faire ma propre opinion « Mais j'écoute qu'elle est votre question ? »


Je commence à prendre quelques notes, rien de bien important. Simplement que Clara essaie de faire tourner cet entretien à son avantage et … Avec cette question, je pense qu'elle essaie même de me déstabiliser. Je me mets à rire à la fin de cette question, je ne sais pas si l'on pouvait vraiment appeler ça un rire .. C'était plutôt un gloussement venant de ma part. « C'est mon travail » Je lui souris à nouveau et note sa question sur un coin de la feuille, malgré ce que tout le monde pouvait penser. Je n'étais pas qu'une poupée gonflable parfaite avec le cerveau qui allait avec le physique. Bien loin de là, j'étais... Très intelligente et je dirais même manipulatrice lorsque j'avais vraiment besoin de me sortir de certaines merdes dans lesquelles je m'étais foutu. « Mais, je sais que vous êtes loin d'être idiote. Vous savez que vous êtes en rémission et ce n'est que votre... Voyons » Je mime de compter le nombre d'entretien que Clara avait déjà passé « Quatrième entretien en quatre moi. » Je lève les yeux et penche la tête sur le côté en la regardant. Il fallait bien lui faire comprendre qu'avec moi, elle n'allait pas avoir le dernier mot, même si sa question m'a complètement perturbé à l'intérieur. Cela se voyait tellement que j'étais ici pour retrouver ma sœur ? « Ce n'est pas à moi de me poser les bonnes questions, mais plutôt à vous !!! Pourquoi autant d'entretien en si peu de temps espacé ? Avez-vous quelques choses à vous reprocher ? Ou bien même à confier ? » Je hausse les épaules et décroise les jambes pour les recroiser dans l'autre sens « Sinon… Pourquoi éviter ses questions ? »

↨↑ Something stupid ↨↑

feat. Emma C. Clarke

Tic, Tac. Tic, Tac.
Toujours ce même compte à rebours qui ronronnait dans ma tête. La grosse horloge en applique sur le mur, me tenait encore plus éveillé et je dois dire qu'à l'instant où ma question est tout droit sortie de mes lippes j'ai su que je tenais peut-être quelque chose. Elle ne veut rien laisser paraitre mais sa façon de parler en dit long. Je suis patrouilleuse rappelez-vous. Mon job est d'observer et en matière d'observation, je vois une jeune femme intelligente qui ne se laisse pas faire et qui essaie de ramener les choses en sa faveur. Vous me direz, comme le ferait tout bon psychologue. Elle était jeune, dans les vingt-cinq ans je dirais et pourtant elle avait une certaine maturité qui me surprit à déceler chez elle de l'intérêt pour ma personne et surtout pour les audacieux. Sinon pourquoi ce serait-elle déplacée jusqu'ici pour ces entretiens ? Généralement, je partais toujours dans le Centre pour ça. Enfin, chacun ses méthodes. Elle voulait être au contact des audacieux, elle n'allait pas être déçu.

Ma question lui a fait peur. Plutôt fière de moi, comme je vous l'ai dit, je n'avais que faire de sa réponse puisque je n'en attendais pas. Malgré tout, grâce à cette question, on peut vite voir chez la personne, comment elle se comporte, qu'est qui l'anime pour en venir à hausser le ton avec moi. Je n'ai fait que poser une question simple en attente d'une réponse simple. Seulement j'ai beaucoup trop de fois entendu la même réponse et je ne ferais plus avoir. « C'est mon travail. » Ton travail. Ton travail est de me décortiquer le crâne, de savoir si demain ou dans l'avenir, je ne vais pas craquer et refaire des erreurs qui n'en sont pas pour moi mais pour le reste de la populasse dans laquelle on vit. Je ne tue pas pour le plaisir, je tue pour la justice et je dois vous dire que la première fois que j'ai tué c'était mérité et je ne le regrette pas. Fuller a peut-être raison d'avoir peur. Je ne suis pas quelqu'un qu'on peut contrôler facilement et j'ai mon propre libre arbitre. Je ne vois tout simplement pas pourquoi engager autant de psy pour me voir si au final le résultat est le même. C'est pourquoi, j'essaie d'un peu plus me démarquer cette fois-ci. Poser des questions, retourner la situation sans pour autant être dans le métier de psychologue. Je détesterais être à sa place, mais bon, c'est marrant de jouer le jeu. De se mettre dans cette position de supériorité par rapport à son interlocuteur. Elle glousse, elle rigole. Je ne peux que l'imiter. « Mais, je sais que vous êtes loin d'être idiote. » Ah! J'attendais cette entretien impatiemment pour qu'on me dise ça. Je ferme les yeux, soupire, soulagée d'enfin entendre quelqu'un reconnaitre mon intellect. « Merci. Ça me touche. » Mais faut dire qu'il y a toujours ce problème. Quatre rendez-vous, en quatre mois. Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise moi ?

Oula ma chère, on va éviter de monter sur ses grands chevaux. Je me replace, dos bien droit, coude sur les accoudoirs du fauteuil. Mon regard se referment et un sourcil se relève. « C'est bien ce que je dis. Posez les bonnes questions aux bonnes personnes. » que je dis en entrelaçant mes doigts fermement. « Fuller a jugé bon de me tenir à l’œil. Pourquoi, vous allez me dire ? C'est écrit dans mon dossier. Tout est écrit dans mon dossier. » que je montre du bout de mon index. « Je n'ai pas eu le choix. Si j'avais pu choisir, cette entretient n'aurait même pas eu lieu. Mais bon faut croire que pour certaines personnes c'est nécessaire. » Le silence revint un court instant. Elle avait haussé un peu le ton, alors j'ai suivi dans la lancé en restant tout de même droite dans mes bottes. Je n'ai rien à cacher, mais à oublier et pour tout dire, je n'avais pas envie que cet entretien m'y fasse repenser. Alors oui j'esquive, je fuis la réponse qu'elle attend, mais ça ne veut pas dire que je ne réponds pas. « Je n'ai rien à me reprocher, ni à confier. Fuller pense surement le contraire. Mais savez-vous combien j'ai de missions terminées à mon actif, Emma ? » Un piètre chiffre... Tout ça pourquoi ? Parce que je ne suis que patrouilleuse ? C'est des balivernes. Toutes missions accomplies ne remontent pas dans mon dossier car cette putain de ligne en rouge "En rémission" me fait défaut. « Non, vous ne savez pas. Car tout ce qui est écrit dans ce fichu dossier n'est pas la vérité et ne le sera jamais à cause de ça! » que je certifie en tapotant de mon index cette ligne qui me brûle la rétine. « Alors non, je n'ai rien à confier si ce n'est que je me fais royalement avoir par tout le monde. Et vous ? »

Je me replace tranquillement, le dos rejoignant le dossier du fauteuil. Je ne l'ai toujours pas quitté du regard en sachant que j'arrive à déceler chez elle quelque chose. Un truc qui fait qu'elle ne dit pas tout non plus. Elle se cache peut-être derrière toutes ses questions ? Et c'est bien ça que je compte découvrir. Peut-être que cet entretien me sera plus attrayant que les précédents au final. La roue tourne Miss Clarke. « Je vois bien que vous n'êtes pas seulement ici pour vous encombrer d'un dossier qui n'a ni queue ni tête. Je suis pas psy, ça non. Je suis patrouilleuse, observer c'est mon métier. » Je me tais lui laissant le temps de trouver les bons mots à présent.

HRP: