Un p'tit vote



Il est dit, selon la théorie du Chaos, que quelque chose aussi petit que le battement de l'aile d'un papillon peut finalement causer un typhon à mi-chemin autour du monde.


 
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 la belle et la clocharde ✤ SILENA

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Charlize E. Flores

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Charlize E. Flores

❖ Date de naissance : 09/04/1990
❖ Barge depuis : 15/07/2015
❖ Messages : 1477
❖ Avatar : Odette Annable.
❖ Crédits : morrigan (avatar), tumblr (gifs) & disturbed (css).
❖ Multicomptes : Salem L. O'Malley, Judas F. Valentyne, Ramsey A. Dallas & Ruben C. Dashawn.
❖ image : la belle et la clocharde ✤ SILENA 905809tumblrmtkqhoM9mq1sqcu60o2250
❖ Âge personnage : Trente balais.
❖ Profession : Dirigeante des Sans-Faction, stripteaseuse dans un nightclub crade chez les SDF et membre de la résistance.
❖ Faction : Sans-Faction, comme une grosse merde. (Ex Sincère, née Altruiste.)
❖ Forces & Faiblesses : Un glorieux mélange d’alcoolisme trop assumé et une poisse légendaire.
❖ Philosophie : Don't be a drag just be a queen.
❖ Playlist : LENKA - everything at once. FLORENCE + THE MACHINE - shake it out. THE KILLS - cheap and cheerful. SIA - alive. BISHOP BRIGGS - be your love.



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MessageSujet: la belle et la clocharde ✤ SILENA la belle et la clocharde ✤ SILENA EmptySam 7 Mai - 16:36


❝ So steady as she goes ,
feat. Silena M. Eastwood & Charlize E. Flores. ❞




SUITE DE : skulls and bones.


Lorsque mes nuits immortelles se lèvent doucement vers le haut pour venir dévisager le lustre magistral de la Tour Willis, à ce moment bien précis, je me dis que la décrépitude intérieure des habitants de Pompéi devait fort probablement ressembler à la mienne, lorsqu’ils se sont fait emporter sous plusieurs mètres de sédiments volcaniques. Pas que j’ose comparer ma tragédie à la leur, mais… vous savez quoi ? Puta ! Oui, j’ose le faire ! Au Diablo la modestie et le respect pour les défunts, c’est pas hier que j’en avais et c’est certainement pas aujourd’hui que je vais en avoir. Vous m’entendez, Membres du Conseil à la noix ? Vous pouvez pas, testez. J’suis pas tuable, j’suis increvable et indestructible ! Je suis une survivante. Croire en ces saletés d’animaux totems, le mien, mon esprit animal, bah, il serait une puta de coquerelle. Elles sont badass ces bestioles, pas esthétiquement jolies à reluquer, mais au moins badass ! Pas tuables, increvables, indestructibles et en plus elles sont capables de charrier sur leurs dos hideux des cigarettes. Ouais, mes jolis, mon animal totem est une foutue coquerelle ! Pas tuable, increvable et indestructible.

- Ow ! CARAMBA ! Puta, mais qui c’est le con qui---

Et je m’étrangle dans ma barbe que je n’ai pas, mes yeux rencontrant le visage de ce lui qui a foutu sa main à la pâte : musculeux, bourru, tronche de bulldog mal luné. Bref, celui qui est en train de me tapoter les lambeaux du dos avec le bout de ses doigts grêles, c’est un Audacieux. Mon assurance déchoit d’un iota, je me sens riquiqui dans mon froc trop ample et arbore de nouveau la dégaine de ce Quasimodo servile. Neon, j’ai pas l’hideuse bobosse mutante qui vient avec, disons juste que ces plaies sanguinolentes que je me suis infligées n’aident en rien à la noblesse et toute crédibilité. Je déglutis de travers le filet de bile qui me monte dans l’œsophage et laisse mister tout de cuir vêtu expliquer la raison de cette proximité que j’ai envie de remédier.

- C’est une propriété privée. Les Sans-Factions ne sont pas autorisés à franchir le périmètre de la Tour Willis. Je vous demande de quitter les lieux, madame.

Pardon, madame ?! Il m’a appelé… madame ? À cet horrible écho qui me lacère les tympans, nonobstant cette envie de lui gerber dessus, incrédule, j’hausse l’un de mes fins sourcils et retire de sur mon mufle froissé ces lunettes de soleil aviateur style (et dire qu’il y a de cela quelques mois, ce que j’aurais retiré avec swag de sur mon mufle ce sont des lunettes greffées Dolce & Gabbana. Pas terrible la vie d’un SDF, pas terrible.)

- Monsieur l’agent, ce n’est pas ce que vous croyez.

- Ah, non ?

- Bien sûr que non.

- Vraiment ?

- Bien sûr que si !  

Bug dans le script. Cette discussion m’embrouille, j’en écarquille d’ailleurs les yeux, affichant une petite lippe grotesque en approchant mes lèvres en une moue qui peut presque équivoquer une invitation à un bisou, moue tout à fait incongrue aux vues des circonstances et c’est d’ailleurs pourquoi je l’atténue aussi vite qu’elle ne se soit crispée sur mes lippes gercées. Quant à tronche de bulldog, la mimique qu’il me dégaine demeure un véritable mystère, avec le bout de cette petite langue rose qui jaillie d’entre les lèvres asexuées, semblable à ce marmot potelé qui se pourlèche les babines avant de savourer son parfum de glace favori. Ça veut dire quoi, ce tirage de langue un brin tendancieux ?

- Après mûres réflexions, je vous accorde le bénéfice du doute, madame.

Mais arrête de m’appeler madame, vil manant et veux-tu bien retirer cette patte de sur mon dos… j’ai l’impression à chaque fois de foutre mon échine dans un puta d’essaim de guêpes !  

- Justifiez-vous, madame.

Il m’assène le jugement dernier avec l’enthousiasme de ce journaliste responsable de la rubrique nécrologique. Renfrognée, je soupire et m’étale tripes sur table :

- J’ai un rendez-vous. Un entretien avec mademoiselle Silena Gomez.

- Eastwood.

- Hin ?

- C’est de mademoiselle Silena Eastwood que vous parlez ?

Pile poil ma chouette ! J’opine du chef et il opine aussi du chef. Il m’assène un CLAC douloureux entre les omoplates, la syncope me talonne et nous voilà qui nous nous approchons de la tour de tous mes malheurs.

- Nous allons vérifier tout ça, madame.

Grrrrrrrrr ! Il me casse cordialement les burnes, mais puisqu’escortée chaleureusement par la réplique horrifique de Hulk Hogan, je ronge mon frein et me laisse traîner vers l’entrée.

✤ ✤ ✤

Déboulés de l’ascenseur qui crache derrière-nous son « ding ! » typique, l’Audacieux cramponné à mon bras comme s’il anticipait que je prenne la poudre d’escampette, nous approchons du comptoir d’accueil, mes nuits immortelles rencontrant les rutilantes mirettes de la secrétaire qui, pour des obscures raisons, commence à couiner du cul en s’agitant sur sa chaise à roulettes.

- Victor, qu’elle souffle, la voix aussi suave qu’une brique de savon.

- Clarissa, qu’il souffle, la voix aussi mielleuse qu’un pot de miel.

J’suis seule à entendre l’hymne illustre des feux de l’amour présentement et à me sentir légèrement troisième roue ?!  Pas le temps de me questionner, avec la grâce d’une tranche de jambon qu’on étale dans un sandwich, je me rétame le buste et le flanc de la joue sur l’aire encombrée de ladite Clarissa, ledit Victor toujours accroché à mon bras et mon dos souffrant qui souffre.

- Est-ce que mademoiselle Eastwood a un entretien avec un Sans-Faction aujourd’hui ?

- Laisse-moi vérifier tout ça.

Bruit d’ongles manucurés qui clapotent sur un clavier, odeur d’utérus en flammes qui me poisse les narines et effusion de phéromones qui immolent les ovaires. Une métaphorique branlette plus tard, les tourtereaux poursuivent la discussion :

- Affirmativement, mademoiselle Eastwood a un entretien avec un Sans-Faction, une dénommée… euh…  Speedy Gonzales ?

- Si, senorita, que je bave, un brin puérile, la joue toujours étampée sur le comptoir alors qu’un sourire ironique illumine mes traits.

Bah, quoi ?! J’étais à court d’identité pour protéger Charlize, Charlene et Ofelia. Speedy Gonzales, c’est limpide sur mes origines et ça dénature mon image de clocharde éclopée ! M’enfin bref…

- Victor ?

- Oui, Clarissa ?

-  Je…

- Tu… ?

- Non, laisse tomber.

Cliché. Tout est si cliché J’ai envie de vomir !

- Victor ?

- Oui, Clarissa ?

- Tu peux escorter mademoiselle… Gonzales… au bureau de mademoiselle Eastwood ?

- Bien sûr, Clarissa. Tout ce que tu veux…

Et lorsque je crois que mon supplice se termine, la voix feutrée derrière nous scande un ultime :

- Victor ?

- Oui, Clarissa ?

Vicky tout en guimauve nous immobile devant la porte de ce que je devine être le bureau de la patronne, je le constate présentement parce que j’ai comme qui dirait un peu beaucoup le pif écrasé sur le badge en or désignant ladite porte.

- On se voit ce soir ?

- Bien sûr, Clarissa.  Tout ce que tu veux…

Et de sa grosse paluche de rustre il toc trois fois sur la porte.
ENFIN !
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Silena M. Eastwood

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Silena M. Eastwood

❖ Date de naissance : 28/12/1998
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❖ Âge personnage : 24 yo.
❖ Profession : membre du conseil
❖ Faction : erudite.
❖ Forces & Faiblesses : ces ficelles qui manipulent vos âmes dans l'ombre, diablesse manipulatrice au coeur fébrile.
❖ Philosophie : on ne fait pas d'omelette sans casser quelques oeufs.
❖ Playlist : SET IT OFF, wolf in sheep's clothing + FLORENCE & THE MACHINE, seven devils + SIA, elastic heart + HALSEY, hurricane + BEYONCE ft THE WEEKND, 6 inch + ZELLA DAY, hypnotic + ARIANA GRANDE, dangerous woman + PANIC! AT THE DISCO, miss jackson + DUA LIPA, hotter than hell + JOJO, high heels.



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MessageSujet: Re: la belle et la clocharde ✤ SILENA la belle et la clocharde ✤ SILENA EmptyJeu 20 Oct - 17:57




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The hounds will stay in chains






femme de pouvoir, j'ai le cœur avide de cette gloire qui ploie l'échine devant mes soifs ostentatoires. insatiable diablesse aux folies vengeresses qui se tarissent & pourrissent, désormais lointains échos de mes pensées qui s'avilissent, je confesse que même tenir entre mes mains gelées la vie de mes victimes apeurées n'a sur moi plus aucun effet. alors la grandeur factice comble encore les solitudes d'une vie d'immondices, m'aveugle les péchés qui se pressent sur mon âme corrompue, depuis trop longtemps perdue & prisonnière de la splendide tour de verre dans laquelle je siège et gouverne un monde qui profondément m'indiffère. je reste. souveraine sans règne, je reste & trône & frôle le ciel, l'effleure de mon despotisme à toute heure. parce que c'est presque devenu un besoin, une habitude, de manipuler, de calculer, de s'enliser dans les rouages de l'esprit torturé qui n'a que les manies des récalcitrantes vicissitudes me plongeant encore un peu plus dans les affres sans fond de ce mécanique diabolisme qui perdure. Infâme, je ne suis plus sensible qu'aux malheurs de ma seule âme. L'égoïsme colle à la peau, et c'est lui qui me dicte de t'accepter ici pour réaliser cette chimère qui seule encore me permet de porter mon fardeau.

tu pénètres en mon antre & le sourire narquois naît au bord des lèvres lorsque mes ébènes goguenardes écorchent avec insistance tes allures misérables. « je constate que l'adaptation à ta nouvelle faction n'a pas été trop difficile. » venimeuse & moqueuse, je prends un malin plaisir à te rappeler ton infériorité, toi le patin désabusé & déchu, traînant tes rêves perdus sur le lustre de mon palais d'orgueil où s'étalent lascivement les langoureux reflets de ce qui t'as été pour toujours retiré : la dignité. « j'espère que tu te rends compte à quel sacrifice je consens en te laissant entrer officiellement ici. fréquenter une sans-faction va évidemment nuire à ma réputation. » moue hypocritement éplorée, ce que je ne te dis pas, c'est que même si quelqu'un venait à rendre ce fait public, je n'en recevrais pas moins l'admiration d'une population certaine de l'indifférence de la faction érudite. surprenante, si l'on méprise mes faits & gestes, on pourra cependant affirmer que le mystère entourant mon énigmatique personne ne fait que s'épaissir à chacune de mes actions. toutes les issues, je les ais prévues. et dans chacune d'elle, je serais victorieuse, qu'importe si tu meurs ou survive.

les sarcasmes cèdent au dramatique soupir, et n'ayant nulle envie de prolonger indéfiniment cette conversation, je t'offris le plus hypocrite des sourires. « pour en venir aux choses sérieuses ... » croisant les jambes, plongeant mes noires abîmes dans les tiennes, je t'offre avec délectation le visage qu'ils ne voient pas & ne verront jamais, manipulatrice plus encore que séductrice, avide & pourtant trop prudente pour oser se faire prendre, prédatrice, compositrice d'odes sordides & de chants assassins, gardienne des plus obscurs secrets & des tombeaux clandestins, encore inégalée dans l'art du mensonge & du mesquin, des illusions dessinée du bout des lèvres qui chantent les rêves qui meurent avec le cœur de mes trahisons & mes horreurs. désormais tu le sais, je fais partie des fléaux de cette société, monstre prétendant à l'humanité, œuvrant dans l'ombre les délires de l'ambition & des tentations. et toi tu n'es que le dommage, le ravage de ceux qui, comme moi, dédaignent vos peines, vos haines, pour regarder vers les cieux où s'allument les joies artificielles du faste & de la considération. alors regarde, regarde-bien, contemple l'âme de ceux qui extirpent ton destin de leurs fantaisies lunatiques, ceux qui te condamnèrent à l'oubli, au mépris, parce que tu n'as jamais été et ne sera jamais qu'un pion obsolète de leurs caprices tyranniques. « je compte t'utiliser et, puisque évidemment tu compte faire de même, j'ai bien l'intention de profiter de cette manipulation mutuelle. » instrument entre mes mains de marionnettiste sans pitié, je le confesse des mes airs altiers, rien n'est plus plaisant que de t'envoyer courir tous les dangers pour servir mes intérêts.

mais la prudence autant que la fierté brûle dans les veines. Je veux que tu réussisses, que tu ne me déçoive pas, parce que tu n'en a pas le droit. parce qu'à défaut de t'apprécier, je crois en tes capacités, éloge de tes qualités, toi la suppliciée à l’inébranlable volonté. alors je penche la tête, t'énonce que me faire alliée est à tes risques et périls, courageuse aux mains vides et au cœur avide, de vengeance, de justice et de vérité. « mais avant que tu n'acceptes, je vais me montrer généreuse & te prévenir. si tu échoues, tu ne seras plus une sans faction. » brusque élan de bonté macabre, je me penche vers toi & les airs sérieux s'évanouissent pour laisser place à l'ironie d'un sourire. « tu seras un cadavre. »

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MessageSujet: Re: la belle et la clocharde ✤ SILENA la belle et la clocharde ✤ SILENA EmptyDim 20 Nov - 15:11


❝ So steady as she goes ,
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Le masque retombe. Tu me révèles tes arcanes. Je vois le soir doucement étreindre le firmament de tes yeux alors que les ténèbres se répandent lascivement dans les confins de tout ton être. Divine diablesse qui se joue habituellement de charme. Je vois celle que tu es véritablement. Un monstre ? Non. Le mystère t’entour depuis la nuit des temps et tu me laisses entrevoir qu’une minime parcelle de tout tes secrets. Jolie funambule au teint de bronze qui enveloppe les ombres de ce monde exécrable de sa lueur diurne et infernale. Tu ondules sur nos âmes fragiles, ravissant serpent qui nous siffle le chant maudit, enchante nos cœurs et nos tourments. Jolie funambule qui oscille sur le fil de l’ombre et les ténèbres. Tu es reine en ton royaume d’ébène, perchée tout au haut de ta tour de verre, tu écoutes la rengaine de cette ville languissante. Frissonnante au chant mortifère de ta voix que tu veux promesse d’Enfer, tes soirs disharmoniques doucement épousent mon erratique comme un moment figé dans son tombeau. Tu guides nos pas comme un bon capitaine, ramène nos carcasses sur le bord de la rive et derrière-toi s’allongent les corps de ces dos que tu veux ployé ou brisé.  

Bref, je fais un petit caca nerveux dans mon froc. Je vois la lueur briller en tes yeux. Cet espoir aveugle et sourd que tu nourris en moi. L’échec n’est pas une option pour toi. Je le comprends. Ton courroux violent, je le sens et le ressens. Je peux être ce miroir de lumière en tes noires et profondes ténèbres. L’émotion se révèle dans mes yeux étonnés, je déglutis de travers et me rapproche de ton aire de travail. Je te rejoins dans l’ombre de la Vallée des Morts, puisque pour survivre je dois poser un genou sur le sol putride et ployer le dos à ton lustre mortifère.

Je ne suis pas de celle qui juge et dédaigne. Ton petit jeu, tes rengaines, j’en fais rapidement cure et te promets de me faire bien vivante dans ton monde de morts-vivants.

- Vous devriez en faire un slogan : Chez les Érudits, la Mort vous va si bien et vous sourit !

J’emprunte les mimiques aux paroles, présentant de mes mains une bannière invisible, avant d’hausser les épaules et d’extirper de ma poche une clef USB.

- Je ferai absolument tout ce que tu veux. T’es les Louboutin et je suis la paire de Converse. J’ai saisis. Il y a là-dedans des infos que j’ai soutirées d’un certain docteur Clawrence. L’un des spécialistes du Projet Equilibrium. Je vais avoir besoin que tu me télécharge une copie de ton disque dur, du moins, les fichiers qui touchent ce projet et dossiers qui ont un rapport quelconque avec la traque des Divergents. J’ai aussi besoin du document OBLIVION et le bilan de Chasing the Rapture. Tu veux qu’elle soit déchue de son trône ? Je peux aller sur le terrain et faire ton sale boulot.

Je prends appuie de mes mains sur ton bureau et viens poser mon regard en le tien. Si tu prends le temps de me regarder véritablement, tu y verras un miroir presque parfait.

- Pas de place pour l’échec, avec les bons pions, on peut la faire tomber et de son plein gré.

Je te souris, un vrai sourire.

- Laisse se démanger ceux qui ont la peste. Tu me veux cadavre, Silena ? Alors soulève mon corps et fais-moi danser comme une damnée.

Car c’est entre tes mains que je remets mes ficelles de pantin désarticulé.
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MessageSujet: Re: la belle et la clocharde ✤ SILENA la belle et la clocharde ✤ SILENA EmptyVen 5 Mai - 15:02




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le mystère de tes occultes lucarnes qui révèlent si fidèlement les mascarades brodées à même la carne humaine pour y ciseler l'indolence ostentatoire, lorsque s'entrecroisent nos bien nocturnes miroirs. qui es-tu, charlize ? à la fois sommaire et singulière, tu n'es au sein de ces terres infertiles qu'un énième fantôme brinquebalant sa complainte fébrile ; pourtant, voilà que tu t'enlise un peu plus en la bourbe nauséabonde de nos âmes pourrissantes à chaque pas qui te rapproche de ma silhouette despote et volatile. t'empoisonner pour mieux triompher, l'illusion est familière, la ressemblance amère, et alors que je te méprise d'être un fragment de ceux qui inlassablement espèrent, je vois en toi un fragment de moi qui sourdement m'atterre. à la figure des silhouettes damnées qui courtisent les ténèbres de cette tour de verre et d'enfer, tu conjures mes ombres latentes d'enlacer nos desseins parallèles et d'épouser nos lustres contraires.  le ferais-je ? la perfidie est mienne, lorsque ployant devant ma divine comédie tu désires de moi que je devienne cette alliée que les grandeurs gangrènent. l'artifice de ces plaisirs coupables s'est déjà infiltré sur les courbes de mes sourires patelins, sachant intimement qu'à tes côtés j'arpenterais les dangers de notre funèbre et mutuel chemin.

ah, gesticule, marionnette orpheline, inconsolable funambule, gesticule. tes mouvements sont à la fois vains et ridicules ; ta déchéance fut écrite à l'encre de tes veines par la main implacable de la fatalité reine, tandis qu'ici-bas, ta valse décousue est  tragédie quotidienne. « l'humour ne t'aidera pas à occulter la désillusion qu'est ta vie, chérie » que je rétorque. la moue est hypocrite et le sourire narquois ; la moquerie flagrante et le masque dénué d'émoi. lorgnant quelques secondes sur la clé usb que tu viens exhiber, je simule l'indifférence usitée, contemplant la perfection de ma manucure d'un œil volage et désintéressé.  à l'incongruité de ta comparaison, j'ose un sourire amusé, la raillerie se profilant jusqu'au creux mes iris devant l'audace de tes réclamations. « j'adore ton assurance – non pas que ça t'ai très bien réussi jusque là – mais, vraiment, très distrayante. » le silence plane, et d'un geste désinvolte je m'empare de ta clé, la faisant pivoter entre mes doigts pour mieux évaluer l'intérêt de ce marché que tu es venue me proposer. mes abysses sondent alors leur miroir d'obsidienne, mes ténèbres effleurant langoureusement les tiennes. « le fait est, charlize, que tu n'es pas un bon pion. tu as tout perdu, ton poste, ta faction, ton frère. » que j'assène froidement, l'hivernal pragmatisme contrecarré par le charme vénéneux de ce sempiternel sourire, s'esquissant soudainement grimace démesurément hypocrite. « tu es prête à tout, tu n'as rien à perdre, et dieu sait combien les personnes comme toi sont incontrôlables et imprévisibles. et nous ne voudrions certainement pas que tu me trahisses une fois notre petite affaire réglée, n'est-ce pas ? » que je glisse insouciamment, extirpant un contrat de mon bureau pour le faire glisser vers toi d'une main nonchalante. les menaces sur toi sont obsolètes, et c'est ce que j'ai depuis longtemps compris alors que d'une simple manœuvre je te mets au défi d'abandonner tes valeurs au nom d'une machiavélique trêve. « c'est pourquoi j'ai prévu ceci à ton attention, simple mesure de sécurité. » si tu tombes, tu tomberas seule. en maîtresse de ce jeu de dupes, ma prudence réclame ton silence, lorsque mes perfidies reluisent plus obscurément sur ce masque d'impertinence. l'invulnérabilité que je m'octroie par ce pacte qui présentement te fais coupable de toutes les responsabilités si jamais notre entreprise commune en venait à malencontreusement échouer, est témoin d'une infidélité que j'arbore sans regrets. nul ne sait ce qui adviendra demain, et c'est pour cela que je condamne ta voix à ce silencieux refrain. ton silence pour mes crimes, ta chute pour m'éviter l'abîme. « allons, tu ne pensais pas que ce serait aussi facile, n'est-ce pas ? » emmêlant subtilement tes fils à mes doigts, pantin conscient d'être pantin, je sais que tu consens à être le bras armé de mes ambitions si je consens moi-même à épauler ta révolution. n'as-tu pas encore appris qu'ici bas tout à un prix, et que celui que tu auras à payer n'est pas ta vie ?

« alors, prête pour un pacte avec le diable ? » que je susurre, agitant devant tes yeux un stylo tentateur.

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MessageSujet: Re: la belle et la clocharde ✤ SILENA la belle et la clocharde ✤ SILENA EmptyVen 16 Juin - 3:22


❝ So steady as she goes ,
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Je te regarde et t’observe. Te crève de mon regard, afin d’y dénicher quelque chose d’unique. Les lucarnes de mon âme fanée, reluisant comme deux poignards, au noir de l’onyx, glaçant, presque cassant, éventrent tes rideaux d’obscurité, pour tomber en les replis visqueux de tes ténèbres de voluptés. Mes nerfs d’acier trempés dans mon aura laconique, je ne retrouve au bas-fond que trop familière mortelle à l’âme pitoyablement narquoise. Vaine éperdue sur le champ du déshonneur, ta prose de bonne guerre ne me fait à peine sourciller alors que se ceint l’oriflamme de nos véritables contraires et nous soule l’écho de l’air.

Mauvaise naïve que tu fais.
Tu n’aurais pas dû.
Éveiller Son fantôme ?
Tu n’aurais pas dû. Tu joues sur les mauvaises cordes, Diablesse. Ce chant de lyre s’est depuis longtemps cassé dans la composition du gâchis, en les fibres mêmes de mon cœur de sœur, pour l’avoir trop aimé, pour avoir été trop touchée et émue par les innombrables frissons de Son âme et de Sa nature qui toujours perdure. Mes nerfs d’acier trempés dans mon aura laconique, je ne retrouve au bas-fond que trop familière mortelle à l’âme pitoyablement narquoise. Tu marches pieds nus sur la corde raide et tu ignores encore que tu t’apprêtes à te casser la figure ! Tu n’es plus en équilibre sur mon déséquilibre, Diablesse. T’as accomplis l’ultime maladresse et tu vas sentir ta chute imminente vers le vide. L'onde de choc de ta fielleuse bassesse te paraîtra si loin, oh, si loin et si haut ! Toi vers le bas, c’est la vie bohème, ma chérie ! Entre mon lamentable échec et ta pernicieuse réussite s'étend ton existence et charogne que je suis tu comprendras enfin ce qu’un mauvais pion en mon genre peut véritablement accomplir entre pourriture, putréfaction et décomposition. Vas-y ! Éveille le souvenir de son cadavre putride !

J’attrape ton stylo, décrypte les termes de ton maudit contrat, ton venin de serpent se désaltérant dans ta bouche et ne parvenant plus à m’engourdir. Siffle, mords, tortille, servile aspic qui se vautre tout contre ma pourriture. Espères-tu véritablement broyer mes os et me casser en deux ? Tu me condamnes à la vie. Une vie de misère. Mais ne vois-tu pas les lisières ?  

Tenu entre mon pouce et index, le stylo valse et accomplit de langoureuses arabesques, tandis que s’effilochent les réflexions dans mon esprit. Tu veux que je trempe ta plume en l’encre de mes veines, y couche sur ton bout de papier ces perles noires de ma vie qui se calcine sous tes yeux persifleurs. Ma signature sur ton parchemin de parjure parviendra-t-elle seulement à calmer tes tremblements, Diablesse ? Ta tête se peuple de ténèbres et d’abysse. Tu n’y vois plus très claire, très chère ! Je vois ton hypocrisie, ton amertume et ta haine. Que de vieilles rengaines, qui se lisent au travers de ton détestable sourire. Il se dessine sur ton sulfureux visage comme un diapason.

- Pour signer un pacte avec le Diable, encore faut-il que je l’aie véritablement devant moi. Tu peux avoir son sourire. Tu peux avoir sa noblesse. Tu peux avoir les feux des Enfers allumés en tes yeux. Mais la vérité est, Silena, que c’est le Diable lui-même qui a emporté ton corps au fond de l’abîme et jusqu’à la fin des temps tu baignes dans sa marre de sang. Tu n’es qu’un reflet. Un miroir. Une oriflamme. Tu as déjà tenu un stylo et signé. Ton cœur a connu la gloire et tu as caressé les moires pour lesquelles tu t’es condamnée. Mais le fait est que tu erres toujours en ce monde étrange avec un air de chagrin dans ton sillage. De l’Ombre, c’est le Diable lui-même qui t’ordonne de dire ces ordures et horreurs. Ta Nature elle-même t’a damnée.

Nous rayonnons toutes les deux en ce pur sadisme. Quel synopsis !

- Les ténèbres règnent en maître dans mon cœur. Il est vrai que je ne suis bourrelée que de chaleurs sirupeuses et tristesses visqueuses. Je ne suis rien. Je ne suis pas un bon pion.

J’attrape la feuille et y gribouille un puéril smiley qui tire la langue à l’endroit où je suis sensée y apporter ma signature… car oui l’humour sauve, Diablesse.

- Je suis Charlize Edelmira Flores et ce nom tu l’entendras, mais jamais le liras. Vous pouvez tout m’enlever, mais vous ne me m’arracherez pas ça.

Je dépose ton stylo sur ton aire de travail et traîne ma carcasse amochée vers la sortie.

- Croire que ça allait être aisé et facile ? Non. Ta mesure de sécurité, tu l’as déjà et je parie que tu t’en sers comme doudou la nuit… pour mieux dormir. Les moires de ton genre, quoiqu’il arrive, restent et brillent dans l’obscurité. Je te donne vingt-quatre heures pour me donner et ta confiance et ce que j’ai demandé.

J’ouvre la porte, avant de sortir, je mêle mon squelette repu au tien.
Et qu'il nous soule l’écho de l’air.

THE END
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