Un p'tit vote



Il est dit, selon la théorie du Chaos, que quelque chose aussi petit que le battement de l'aile d'un papillon peut finalement causer un typhon à mi-chemin autour du monde.


 
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Envy D. Carter

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Envy D. Carter

❖ Date de naissance : 08/10/1989
❖ Barge depuis : 14/02/2016
❖ Messages : 489
❖ Avatar : Chris Hemsworth
❖ Crédits : Lux Aeterna (vava) - Alas (codes signa)
❖ Multicomptes : Gray J. Wolfgang - J. Ryder Storm - G.H. Nolan Wheeler & Gabriel A. Blackwood
❖ image : EZRENVY ▲ Battlescars Tumblr_oefc2fml2X1qfcc9mo8_250
❖ Âge personnage : 33 ans
❖ Profession : Agent de l'unité des enquêtes spéciales au Chicago Police Department - Dirigeant des Audacieux
❖ Faction : Dauntless
❖ Forces & Faiblesses : Si la force physique est définitivement une de ses qualités, il n'en est rien vis à vis de sa force psychologique. Pourtant, c'est une lutte de tous les instants avec lui-même. Tout irait pour le mieux si Madame Alcool n'avait pas décidé de s'en mêler. Depuis peu il arbore un tatouage à l'intérieur de son avant-bras, deux flèches qui se croisent reliées par une corde en mémoire de son frère.
❖ Philosophie : Envy is a hell of a sin, man.
❖ Playlist : ALL FALL DOWN ▲ One republic - WICKED GAMES ▲The Weeknd



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MessageSujet: EZRENVY ▲ Battlescars EZRENVY ▲ Battlescars EmptySam 16 Avr - 11:04



A Hell of an ink

FT. ERZA S. RAVENSCAR


La nuit est sur le point de tomber, il le sait, pourtant il n’a pas encore décroché des hauteurs de la Fosse, jambes pendantes dans le vide. C’est à peine si cette dernière se désemplis réellement. Les nouvelles recrues sont arrivées d’entre les mains de ces simulations générales et beaucoup de choses semblent déjà avoir changé dans le milieu des hauts placés. Les Factions ne font que subir les conséquences de ce nouveau projet que Rosenbach avait fait naître. A l’image de tous ses concitoyens, Envy aussi avait dû se soumettre à nouveau à ce test, et rien n’avait changé depuis la dernière fois. Il était un audacieux à 100%, et cela ne changerait jamais. Bière entre les mains, le dirigeant nullement n’en apprécie le goût, plutôt adepte d’un bon vieux bourbon que d’une vulgaire boisson jaunâtre. Autant l’avouer, pour lui c’était comme boire un soda pas frais dont il percevait à peine le goût. Malheureusement, c’est tout ce qu’il a été en mesure de trouver, le reste ayant déjà été entièrement avalé. Il se surprend à soupirer longuement, tandis que ses prunelles claires se rivent vers les bas-fonds sous ses pieds, là où l’on s’agite et se bat encore. Qu’ils s’entrainent, qu’ils se malmènent, quoi qu’il se passe et quoi que veuille Moira, les nouvelles recrues subiront le test final, comme tous les autres. Comme tous ceux qui prétendaient appartenir à la Faction des Audacieux. On ne lui ferait pas accepter d’anciens altruistes ou fraternels sans qu’ils n’aient les réelles capacités, sans qu’ils ne soient dignes de faire partie de ces murs. Qu’ils s’entrainent donc, qu’ils se malmènent, car les prochains jours, prochaines semaines, se feront encore plus dures qu’ils ne l’ont jamais connus.

En une dernière gorgée, Envy termine la boisson pauvrement alcoolisée et en balance la bouteille plus loin qui vient s’éclater en mille morceaux. Il est trop haut pour gêner qui que ce soit, et bien trop agacé pour se permettre de ramasser. Lunatique, il l’est devenu tant ce pacte avec le Diable le rend méprisable. Il se méprise autant qu’il agonise, et ce soir il va immortaliser ce qui lui cause de si multiples cauchemars. Sur sa peau serait dessiné et ancré, la dureté de ce lien dont il ne fait que s’accabler. Pour ne jamais l’oublier il va se le faire marquer à l’encre noire, ce lien à cause de qui il subit le joug de tant de cauchemars.

La nuit est sur le point de tomber, et c’est alors que les ténèbres envahissent déjà les ruines de leur territoire que l’audacieux se relève de son promontoire. D’un pas déterminé et tout vêtu de noir, il s’avance dans les profondeurs sinueuses de ces nombreux couloirs. Avec une lenteur démesurée il s’y rend, dans l’antre de cet être qu’il est loin de porter dans son âme et conscience. Toutefois il sait qu’il est le meilleur et il ne peut le nier. Pour sa santé, ceci dit, il a juste intérêt à ne pas se rater, car le dirigeant ne le pardonnerait pas. On ne rigole pas avec ces choses-là, quand bien même il soit le seul à comprendre le sens réel de ce dessin qu’il tient à présent au creux de sa main, elle-même plongée dans le creux de la poche de sa veste sombre.

***

Dans un geste calculé, il pousse la porte de son air bourru qu’il arbore à chacun de ses déplacements. Depuis longtemps maintenant on sait qu’il ne faut pas rigoler avec lui. Pas toujours, certainement pas quand il est sobre et sans sa dose d’alcool quotidienne. Cette dernière est celle qui le dégrise, et encore, pas toujours, seulement avec certaines personnes. Le décor trash de ce studio de dépravé ne l’incommode pas, et il sait qu’il est là malgré l’heure tardive. Etait-il sur le point de fermer boutique ? Oh, dommage. Il pouvait toujours le faire, ce soir il ne serait plus que son seul et unique client, car il ne voulait voir personne débarquer en ces lieux alors qu’il remettrait son avant-bras entre les mains de ce fou furieux.

« Ravenscar. ».

Il n’y a nulle âme qui vive devant ses yeux. Sûrement l’autre est-il dans l’une des pièces arrière, en train d’espérer pouvoir s’occuper à autre chose ou à certaines affaires plus que douteuses… Voilà pourquoi Envy ne prend même pas le temps de s’annoncer, il sait pertinemment qu’Ezra reconnaîtrait cette voix entre mille pour l’avoir déjà côtoyé avec amertume. Pendant que le maigrichon se décide si oui ou non il va montrer sa trogne, l’audacieux se retourne vers la porte et la verrouille. Voilà, salon fermé. Puis, il sort le dessin du creux de sa poche et vient le poser sur ce qu’il pensait être un comptoir.

« Je ne suis pas là pour foutre mon nez dans tes affaires. Je suis là en tant que client, alors ramène ton cul de fausse princesse martyr ici. ». Oui, parce qu’il ne fallait pas trop faire attendre le big boss lorsqu’il était obligé de venir ici et d’avoir recours à ce genre de service, ou plutôt… Ce genre de talent.

Ce n’est que lorsqu’il le voit enfin apparaître qu’il lève le bout de papier plié et récupéré entre son index et son majeur.

« Sur tout l’intérieur de l’avant-bras gauche. Et tu n’as pas intérêt à te louper. ». Sur ces mots, il repose à nouveau le bout de papier et se redresse. Il n’a pas d’alcool, et pas envie d’attendre d’avoir un rendez-vous.
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Ezra S. Ravenscar

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Ezra S. Ravenscar

❖ Date de naissance : 28/12/1998
❖ Barge depuis : 20/08/2015
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❖ Avatar : jared leto.
❖ Crédits : faust (vava) + tumblr (gifs) + disturbed (signa)
❖ Multicomptes : silena m. eastwood + maven k. morgenstern.
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❖ Âge personnage : 35 yo.
❖ Profession : gérant de flesh & blood, extravagant maître d'un trafic obscur & illégal.
❖ Faction : dauntless.
❖ Forces & Faiblesses : les audaces capricieuses qui dérivent en inconsciences.
❖ Philosophie : take the best, fuck the rest.
❖ Playlist : DIGITAL DAGGERS, the devil within + GET SCARED, sarcasm + MUSE, madness + MELANIE MARTINEZ, mad hatter + THE WEEKND, reminder + ELLE KING, where the devil don't go + CAGE THE ELEPHANT, ain't no rest for the wicked + HALSEY, control + TWENTY-ONE PILOTS, heathens + ROYAL DELUXE, i'm a wanted man + THE WHITE STRIPES, seven nation army + KARLIENE, become the beast.



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MessageSujet: Re: EZRENVY ▲ Battlescars EZRENVY ▲ Battlescars EmptyVen 6 Mai - 19:25




the house of wolves
A solitary fuck about your god damn beliefs

ton antre des rêves, exubérante trêve, elle porte sur ses murs, ses fioritures, le poids de ton inconditionnelle démesure, t'aspire dans son éternel, ton éternel, celui que d'un caprice tu façonnes, qui de ses délices te passionne, puisque c'est ici que tissent les fils des envies les méandres de ton étrange esprit, cousus d'incohérences et de décadence. là-bas, où le déconcertant chante et l'inconvenant s'enchante, les âmes des originaux trouvent le plus marginaux des tombeaux, celui forgé dans l'essence de liberté et le non-sens de l'insensé. alors ils se mêlent à toi, eux qui traînent, inconsciemment s'enchaînent à cet autre réel, enjôlé à l'irascible roi des irrationnels, les indicibles disciples, ils savent et nient, gravent et s'oublient dans l'encre, les chairs, le royaume d'un insolite solitaire. et la mélodie de leurs corps, leurs vies, elle pulse jusque dans ton cœur et y murmure la gloire et l'horreur, en l'antre de l'enfantin destructeur, elle s'imprègne et règne, puisqu'elle est l'écho du plus marginaux des tombeaux. ils sont à toi et tu es leur foi, suprême, un peu malsaine, l'allégorie de ce qu'ils ne peuvent et ne pourront jamais comprendre. et dans les tréfonds du sanctuaire, tu restes l'insolite solitaire, poursuivant le Jeu, éternisant tes marionnettes dans les recoins de la ville muette, berçant la raison de l'obsolète. et au travers des croquis, des infamies, tu sièges, prépare le prochain sacrilège. des portraits, au hasard, des curiosités, rares, composent l'orchestre de tes funestes psychoses. puis le Jeu, il t'échappe lorsque la maladie hâtivement te happe. tu n'as d'ennemi ni le Temps, ni la Mort, mais le Sommeil qui seul parvient à se faire ton entrave, qui de lui te fait l'éternel esclave.


***

Ravenscar.

brusquement, tu te réveilles et manque de peu de glisser de ta chaise pour t'étaler par terre, ridicule noctambule. tu ne sais plus quand, ni comment. perdu, t'as quand même reconnu le timbre qui t'a extirpé des méandres fumeuses d'un sommeil surprenant, agaçant. et sa voix résonne encore, quand amorphe tu jette un regard endormi à l'horloge délabrée, qui te nargue du haut de ce mur sur lequel tu n'as même pas pris la peine de correctement l'aligner. dans un bâillement, indolent, tu te lèves, trébuche sur le bordel de ton sanctuaire avant de laisser dépasser de la porte ta tignasse emmêlée et tes opales plissées par le dérangeant dirigeant.« la fausse princesse martyr est pas à ta disposition. et bien qu'elle serait ravie de t'expliquer avec patience et éloquence le sens du mot rendez-vous, elle voudrait juste que t'aille te faire foutre, et de préférence en dehors de sa boutique. » que tu grognes dans l'ébauche d'un sourire ironique. tu ne veux pas de lui, pas aujourd'hui. tu te traîne jusqu'à la porte d'entrée, ta main allant se poser sur la poignée de la porte pour l'ouvrir et par ce geste de bonté lui faire comprendre que t'avais pas envie d'écouter sa putain de vie aujourd'hui. alors que tu l'actionne, elle ne s'ouvre pas et d'un coup d'oeil à l'ivrogne tu comprends et souffle, exaspéré, ensommeillé. « ça, c'est pas cool. vraiment pas cool. »

t'attrape le papier qu'il agite, en découvre les arabesques certainement symboliques et le dévisage d'un air sarcastique. autoritaire, un peu vulgaire, tu sais qu'il ne t'aime pas, sans comprendre pourquoi. (il est quand même plus chiant que toi). « ohohoh, quelle autorité monsieur le dirigeant, franchement, stupéfiant. je suis sûr que le s'il te plaît qui allait franchir tes lèvres de dominant n'est que l'écho de l'immense reconnaissance que tu vas me témoigner pour l'acte de bonté que je te fais en te foutant pas dehors mh ? » il sait et tu sais qu'il te force la main, quand bien même tu aurais parfaitement été capable de fracasser cette porte pour ne plus l'avoir devant toi. mais plus forte que ton irascibilité, l'insatiable envie de le taquiner, l'emmerder. elle revient toujours.

la menace, elle te fait doucement rire. comme s'il pouvait t'empêcher de ruiner quoi que ce soit. « voir ta gueule d'ivrogne sobre si je me loupais est très tentant. mais tu sais parfaitement que si je ruine ça, c'est parce que je l'aurais voulu. alors, dans la possibilité où l'idée de gâcher ta merveilleuse soirée en ma compagnie me viendrait à l'esprit, je préfèrerais que tu te défoule en dehors de cette pièce. y'a des trucs fragiles et t'es pas le genre délicat et adroit en temps normal alors quand t'es sobre et pas content ... enfin tu vois l'idée. » et tu te retourne, te détourne pour aller déterrer (trouver) tes instruments, un peu trop désorganisé. tu ne sais jamais où ils sont rangés, malgré les fois où amusés, usés, ils te l'ont répété. finalement, tu finis par mettre la main dessus, et tu te redresses vers lui, déposant l'attirail sur le comptoir.  « dis-moi, t'as rencontré quelqu'un ? ton haleine est moins pestilentielle que d'habitude. enfin quand je dis moins, comprend que t'as encore des relents de cadavre en décomposition. » allusion à l'incroyable fait qu'il ne soit pas encore bourré. t'as pas encore pu déterminer s'il était plus ennuyant sous l'effet de l'alcool ou pas. c'était l'occasion ou jamais.

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Envy D. Carter

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MessageSujet: Re: EZRENVY ▲ Battlescars EZRENVY ▲ Battlescars EmptyDim 29 Mai - 14:13



A Hell of an ink

FT. ERZA S. RAVENSCAR


D’un air satisfait il le toise. Il sait pertinemment l’attitude d’Ezra, connait ses sarcasmes et son ironie perpétuelle. Son agacement, c’est à peine s’il le cache, cet audacieux tatoueur, et ce n’est qu’une satisfaction de plus pour cet encombrant dirigeant. Plusieurs fois il a mis le nez dans les affaires sordides de cet élément perturbateur, à en aller jusqu’à se faire détester. La haine semblait être partagée, l’envie d’agacer l’autre l’était tout autant, à chaque instant. Porte verrouillée, la princesse martyr ne put que constater avec exaspération qu’Envy n’irait nulle part ce soir, pas sans son avant-bras tatoué, et il n’avait véritablement pas intérêt à se rater.

« As-tu déjà entendu quelqu’un dire que j’étais cool, Princesse ? ».

L’audacieux se permet un sourire, tenant toujours patiemment le morceau de papier entre ses doigts contenant le symbole qu’il voulait se faire graver. Princesse, un surnom qui lui allait à ravir et que le dirigeant entendait bien conserver à l’encontre de Ravenscar. Le corbeau finirait certainement par s’y habituer, il allait y mettre un point d’honneur car il savait clairement ce qui pouvait se dire dans son dos. Son problème avec l’alcool n’était pas passé inaperçu, pour autant, jamais personne n’avait réellement eu à s’en plaindre, au moment venu Envy savait pertinemment se montrer digne de son statut. Ce soir en était plus ou moins la preuve, car aucune goutte d’alcool ne circulait dans ses veines, du moins ce n’était pas la bière ingurgitée qui allait tout changer.

De remarque acerbe en remarque acerbe, l’ours blond doit bien admettre qu’Ezra a plutôt un sens de l’humour aiguisé et alerte. Bout de papier transmis, Envy se dirige droit vers le siège adapté à la situation, remontant déjà la manche gauche de sa chemise d’un noir de jais. « Tu n’es pas vraiment en position de force sur ce coup-là Ezra, et tu veux savoir pourquoi ? Tout simplement parce que tu n’irais pas cracher sur la liasse de billets que je compte t’offrir en dédommagement du temps que tu acceptes si gentiment de m’accorder. ». La liasse, il ne compte pas la montrer tout de suite, peut-être ne le fera-t-il qu’à la fin, ou un peu avant, tout dépend. Pour le moment, il se contente d’écouter les palabres du maigrichon qui s’agite déjà pour retrouver ses propres ustensiles. Le dirigeant ne dira rien à ce propos, tout simplement car il sait ce que ça fait d’avoir des tonnes de paperasses et autres choses étalées dans un bureau. Ce qui le fait sourire à cet instant est tout autre, à croire que la princesse martyre sait réellement comment user de charme et d’humour. Ah, l’amour vache. « Ta gueule, Ezra. Crois-moi tu n’as vraiment pas envie que l’on s’amuse à comparer nos odeurs respectives. Je ne suis pas persuadé de gagner à ce petit jeu étant donné les traces de bave qui ornent fièrement ton haut qui, en d’autres circonstances, aurait pu avoir une certaine… Originalité appréciable. ». Le dirigeant des audacieux meurt d’envie de rire mais il se retient et va finalement s’asseoir sur le fameux siège inspecté négligemment quelques instants plus tôt alors que le tatoueur cherchait ses affaires.

Envy n’a pas de temps à perdre en âneries, mais il s’autorise tout de même un peu de répit, surtout qu’il va être coincé avec cet énergumène pendant quelques heures, si ce n’est même plus. Qu’à cela ne tienne, il avait toute la nuit, et il était prêt à la lui consacrer. Au diable les courbettes, il savait de toute manière qu’avec lui il n’en aurait aucune (et il n’en cherchait pas), cette nuit, le badassieux tatoueur serait en mesure de bavasser autant qu’il le souhaiterait. De toute façon, l’homme à la toison d’or était parfaitement conscient de cette irrésistible envie qu’avait Ravenscar de parler sans cesse de tout et de rien, poussant ceux qu’il n’aimait pas dans leurs retranchements. En d’autres termes, ils allaient probablement beaucoup s’amuser tous les deux ! A n’en pas douter, tous ces échanges allaient être véritablement charmants. Toutefois, la symbolique du dessin que l’audacieux tenait entre ses doigts, Ezra ne la connaitrait pas, il pourrait toujours essayer de savoir, jouer au con ou au marmot, il n’obtiendrait de la part d’Envy aucun mot.

« Prends tout ton temps, Princesse, j’ai réservé toute ma nuit pour toi. Je suis persuadé que tu en es ravie, ça se lit sur ta tronche cadavérique. Je me demande qui de nous deux a bouffé un mort finalement. ».

Réflexion lancée à la volée quand d’un geste net et carré, sa veste noire il envoie volée sur une chaise à côté.
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Ezra S. Ravenscar

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EZRENVY ▲ Battlescars Empty
MessageSujet: Re: EZRENVY ▲ Battlescars EZRENVY ▲ Battlescars EmptySam 22 Oct - 23:45




the house of wolves
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obstinément collé à tes basques, démentiellement épris de tes calamités & incontestablement inlassable à défier, ce roi déchu qui s'accapare en ton royaume corrompu un pouvoir obsolète & illusionné, n'est en réalité qu'un misérable pion sur ton merveilleux & vertigineux échiquier. parce qu'ici, en les méandres de ce sulfureux paradis, il n'y a jamais eu d'autres règles que les tiennes, toi qui règne sans conteste, les caprices de l'indécence dans les veines crevassées des familières haines. étranger aux rouages de ton esprit déréglé, de l'horloge figée sur ton éternité névrosée, tu le contemple s'enliser dans ces vaines espérances qui valsent autour de ta liberté sans jamais l'effleurer. parce que tu pourrais le tuer, là, maintenant, juste parce qu'il t'agace, te lasse. mais tu ne le fais pas, tu ne le feras pas, parce que c'est tellement insensé, de tuer ce que tu peux encore torturer. « j'crois pas aux miracles. » que tu rétorques, sarcastique, avec ton putain de sourire narquois & tes airs affables. le princesse dévale ses lippes railleuses, encore, effleure à peine l'égo belliqueux, trop furieux de l'autre offense, parce que c'est sa présence qui te retourne les entrailles, parce que si t'en avais la force, tu lui jetterais à la gueule tout ce qui te tombe sous la main, en lui crachant tes obscénités jusqu'à ce qu'il craque, qu'il défaille, qu'il s'en aille. mais il est là, et toi, tu reste placidement prisonnier de ton propre foyer, à t'amuser, à le provoquer, juste parce que c'est une saleté d'opportunité dont ton âme tordue & dévoyée ne peut pas se détourner. alors tu bailles ostensiblement, réprimant à peine la grimace que provoque la vision son putain de fessier sur l'un de tes sièges & ses allures de petit roi tyrannique. sale con.

« naaan, ne me dis pas que t'as pensé une seule seconde que, moi, ton estimé et charmant collègue, aimait l'argent au point d'accepter de subir ton légendaire soporifisme ? » le rire éclate, se dilate, sur l'absurdité de ses certitudes. les ombres en ce soir engloutissent tes trésors sous le voile sibyllin de la nuit noire, puisque entre tes mains vides, avides, il n'y a rien qu'il ne puisse voir,  tes richesses d'homme fortuné camouflées sous tes pétillantes originalités. trop décalé pour la normalité, trop con pour changer. personne n'a jamais remarqué, assimilé que t'avais une double-vie, non, des centaines d'autres vies composées, décomposées, recomposées par fantaisie. et carter s'est un peu trop approché, et t'as jamais vraiment compris pourquoi, comment. mêlé aux ténèbres mortifères d'un monde souterrain & délétère, inconnu ou ignoré, craint & détesté, t'es devenu l'ombre maîtresse, celle qu'on ne voit pas en sachant pourtant qu'elle est toujours. et pour ça tu l'as exécré, toi, monarque aux milles secrets, parce que ce mec ennuyant & affligeant a osé te défier, te résister, sans véritablement arracher tout tes masques, toutes tes identités. ravalant ta haine dans une moue prédatrice, tu te reprends avec une pernicieuse malice.« mais puisque t'es là, déterminé à pourrir ma soirée, l'homme vénal que je suis accepte volontiers ce maigre dédommagement qui, étrangement, n'est pas encore venu réchauffer ma rétine. » t'en a pas assez, t'en a jamais assez. et pourtant, l'argent, ça n'a jamais été qu'un jeu, un jeu sur les faiblesses des suppliciés, marchand de rêves par excentricité. mais lui te décerne sans doute tous les vices, péchés & immondices, alors que t'es juste un enfant et ses caprices.

la réciprocité foule l’atmosphère en salves meurtrières. jamais un ne s'arrête, ne tourne les talons, ne déclare sa défaite. et ce ne sera jamais toi. alors en réponse à ses sarcasmes, tu tires sur le bas de ton tee-shirt, pour apercevoir la-dite bave, avant de hausser négligemment les épaules et de plonger tes diaphanes profanes dans ses océans défiants. « j'ai le droit de baver, de puer, de cracher par terre, de pisser où j'en ai envie & de chier la porte ouverte, j'suis chez-moi. par contre, toi, tu viens empester un espace privé. mon espace, en fait. » la fierté écorche la langue, et t'en hausse le menton d'un air un peu altier, ces airs de princes fauchés, débauchés. t'as rien à faire ici, dégage, casse-toi. l'amertume sur la langue côtoie les ironies de l'infortune. tu détestes qu'on te force la main. finissant en maugréant de trouver ton matériel, tu le déposes avec tout le manque de grâce que puisse fournir ta carcasse ensommeillée, dévisageant sataniquement un carter à l'humour débridé. « tu ramène de l'argent, tu me réserves ta nuit ... désolé de te décevoir, carter, mais va falloir te trouver une autre pute, j'suis pas libre ce soir. » et tu ricanes, te moque, esquive volontairement parce que tu sais bien que t'as piètre allure, que t'es plus blafard que lui & qu'avec tes maudites cernes & ta tronche de déterré, tu jouerais bien mieux le rôle du cadavre. même si t'as meilleure haleine que lui.

tes orbes exaspérées suivent le mouvement de sa veste qui s'en va faire naufrage sur une chaise, et simultanément un soupir crève la barrière de tes lèvres. « vas te laver ton putain d'avant-bras gauche au lieu de foutre ton bordel dans mon bordel. » que tu grognes en désignant d'un geste vague le robinet à ta gauche. affalé sur une table hasardeuse, tu te résignes, d'une main, à recopier avec précision son maudit tatouage sur ton papier, l'autre trop occupée à fourrager frénétiquement dans ta tignasse d'ébène. et t'arrive quand même à sourire dans ta barbe, rien qu'à imaginer le calvaire qu'il allait endurer à rester à tes côtés, jusqu'à la fin, à t'écouter sans bouger. « c'est pour qui ce tatouage ? la dernière meuf que t'as culbuté ? vu qu'ça se presse pas à ta porte, j'comprendrais que tu veuilles immortaliser le moment. » tu peux pas t'en empêcher, c'est plus fort que toi. et tu te marres tout seul, parce que c'est tellement bon de le titiller, de l'emmerder. parce que c'est ton seul réconfort en sa compagnie qui n'aura jamais de cesse de t'ennuyer.

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MessageSujet: Re: EZRENVY ▲ Battlescars EZRENVY ▲ Battlescars EmptyJeu 29 Déc - 12:23



A Hell of an ink

FT. ERZA S. RAVENSCAR


La nuit promet d’être longue et pleine de richesses émotionnelles. Avec l’énergumène qui s’apprête à le toucher, il ne le devine que trop bien, ils vont passer du rire à la colère en un éclair. Sobre depuis une journée entière, l’audacieux devrait réussir à se contenir, mais tout réside dans le mot devrait, pas vrai ? Il y a toutefois une chose qu’Envy ne peut retirer à Ezra, c’est bel et bien son sens de l’humour piquant et aiguisé qui, cette nuit, va le divertir. Car bien qu’ils ne s’aiment pas, vraiment… Pas, il se trouve qu’à la base le dirigeant alcoolique n’avait strictement rien contre lui. Malgré leurs différends, il y a des choses qu’il ne peut et ne veut pas nier. Il n’est simplement pas venu ici pour le lui dire mais bel et bien pour obtenir ce fameux tatouage qu’il est déterminé à faire, et à avoir, dans les règles et la parfaite précision des traits de ce taré de tatoueur excentrique aux airs de Princesse farouche. Un sourire vient dévoiler ses dents blanches, propageant sûrement l’haleine illusoire fétide que le Ravenscar semble détester, puis il hausse les épaules. « L’argent fait tout accepter, ma chère, et nous savons tous les deux que tu as besoin de renouveler tes jupons. La dentelle, ça coûte cher par les temps qui courent. ». Piquant et aussi amusant que de l’écouter parler, non vraiment, pour le coup il va bien s’amuser. D’ailleurs, il se dirige vers le fameux siège sans demander son reste, après lui avoir tendu le morceau de papier contenant trait pour trait le tatouage espéré et pour lequel il n’acceptera aucun trait de travers. « Elle viendra réchauffer tes rétines bien assez tôt ne t’en fais pas, si je suis de bonne humeur et satisfait. Sinon il se pourrait bien que tu te l’enfonces bien profond. Quoi que… ». Il secoue la tête, prenant un air de réflexion. « Ce serait encore bien trop aimable tu serais capable d’aimer ça. ».

Vient finalement la comparaison olfactive et l’audacieux répond toujours sur le même ton, de fins sourires narquois aux lèvres pour que chaque réflexion ne glisse sur lui comme l’eau sur les plumes d’un canard. Et bien évidemment, tandis qu’il s’installe enfin sur ledit siège, remontant la manche de sa chemise noire pour dévoiler son avant-bras, Ezra en profite pour faire étalage de toute la magnificence de ce qu’il peut faire en ces lieux. Autrement dit, il liste tout ce qu’il y a de plus glamour en l’homme en une seule et même phrase. Si ce n’est que ça, voilà qu’il ramène son matériel tel l’enfant capricieux qu’il est, vexé au plus haut point d’être dérangé dans son sommeil, et qu’il maugrée des paroles supplémentaires destinées à lui montrer combien il le fait chier. En réponse, Envy éclate d’un rire franc avant de poser très clairement ses deux billes bleues dans celle du tatoueur boudeur.

« Tu oublies juste un détail, ma désagréable petite pute… Ton espace privé est aussi mon espace puisque je suis aux commandes de tout ce bordel ambiant. Et c’est très exactement pour ça que tu râles dans ta barbe, parce que tu ne peux pas me dire non. Tu tiens beaucoup trop à tes petits business pour prendre le risque de te faire sortir à coups de pieds dans le derrière. »

Le dirigeant n’est pas aussi vil que cela, mais ça c’est un détail que Ravenscar ne sait pas, ils ont déjà eu ce genre de discussion par le passé, et pour le coup, Envy aurait très bien pu le faire. Expulser quelqu’un de sa Faction il en est capable, lorsque les actes le justifient vraiment. Dans le cas d’Ezra, il prend plutôt ça pour de la badinerie et des caprices de gosses, quand bien même celui qui lui fait face ne soit plus vieux que lui, de deux années. Deux misérables années. Bien résolu à être aussi chiant que lui, la demande vis-à-vis de son avant-bras est emmagasinée dans un pincement de lèvres quelque peu contrarié, les sourcils du blond se fronçant de nouveau tandis qu’il se dirige vers le lavabo et que Mister T-shirt pas frais recopie les traits du tatouage qu’il s’apprête à te faire. Au moins, il s’exécute, certes non pas sans broncher mais cela ne relève que du détail. Lavant comme demandé son avant-bras, il retourne ensuite s’installer le plus confortablement possible, quand bien même ce siège ressemble plus à un fauteuil chirurgical qu’autre chose. Les vaines tentatives d’Ezra pour le faire sortir de ses gonds ne fonctionnent pas, ça lui arrache de nouveau un fin sourire.

« Tu aimerais bien le savoir. Et tu serais surpris à ce sujet crois-moi. »

Piètre mensonge bien sûr mais quand il veut, l’audacieux sait pertinemment faire passer un message qui se veut totalement erroné.

« Epargne ta salive que tu as déjà bien assez perdue sur ton T-shirt, la nuit pourrait bien être longue. »

Oh ça oui, elle risque fort de l’être…
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