Un p'tit vote



Il est dit, selon la théorie du Chaos, que quelque chose aussi petit que le battement de l'aile d'un papillon peut finalement causer un typhon à mi-chemin autour du monde.


 

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 GRIZONA ▲ fifty shades of sadness (-18)

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Arizona J. O'Malley

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Arizona J. O'Malley

❖ Date de naissance : 14/11/1991
❖ Barge depuis : 07/09/2015
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❖ Avatar : Jennifer Lawrence
❖ Crédits : Avat : Elegiah || Sign & Profil (Gifs & CSS) : Elegiah
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❖ Âge personnage : 26 Ans
❖ Profession : Bras droit des Érudits || Technicienne Informatique
❖ Faction : Erudite (divergente)
❖ Philosophie : Find what you love and let it kill you
❖ Playlist : Cosmic Love - FLORENCE AND THE MACHINE || Meet Me On the Equinox - DEATH CAB FOR CUTIE || A Shadow Fall on Me - GARY NUMAN || The Preacher - JAMIE N'COMMONS || Smokestacks - LAYLA || Animal - XOV || Too Dry To Cry - WILLIS EARL BEAL || Won't Win - FRACTURES



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MessageSujet: Re: GRIZONA ▲ fifty shades of sadness (-18) GRIZONA ▲ fifty shades of sadness (-18) - Page 2 EmptyJeu 17 Mar - 20:01


I look and stare so deep in your eyes
❝Got me Hoping you'll save me right now || Feat Gray J. Wolfgang & Arizona J. O'Malley❞




En cette nuit et en cette heure, là où pour d'autre l'univers entonne le sinistre hymne du malheur, égoïste, je me gausse de tous ces pleures et oublie en tes bras tout ce qui ici-bas me remplit d'horreur. En cette nuit et en cette heure, avide, je deviens le chasseur et fais de toi cette proie asservie à la moindre de mes fureurs. Oui, en cette nuit et en cette heure, je suis celle qui à travers la fièvre et la divine ardeur te fais renaître avec langueur afin qu'ensemble, nous oublions l'âpre de notre douleur. Diablesse à l'esprit mutin, je te traquerais jusqu'au petit matin et ferais de toi celui qu'en cet instant je veux faire mien. Notre faiblesse n'est nullement une erreur, juste le plus éclatant des élans rugissant de nos cœurs qui lentement se meurent et nous guident, pauvres pécheurs et cet antre où se mêle la douceur à la fureur afin de nous sortir de notre bien trop longue torpeur. Ni trêve ni rêve, tu sais qu'avec moi c'est marche ou crève. Alors tu avances, me devances, anticipes avec malice cette danse qui a le don d'enivrer nos deux âmes qui entrent subitement en transe. Nos lèvres fusionnent pendant que nos cœurs battant avec ferveur en la plus parfaite des impiétés résonnent. Nos mains, mères de tous nos plus insidieux dessins se rencontrent, s'opposent puis apprivoisent ces courbes qu'avec voracité l'un à l'autre notre désir avec impudence expose. Nos corps, s'affrontent et se confondent en ces mouvements que fait naître la passion qui au plus profond de nous gronde. Tendre ami à l'imaginaire bordé d'envie, désinvolte tu me provoques de tes caresses qui éveillent en moi la sulfureuse révolte, te joues de ces ébauches de tendresse que ta main le long de ma colonne vertébrale avec audace m'adresse, alors que l'autre s'attarde sur ma nuque avant de se perdre en ma chevelure que tes doigts s'empressent de dépouiller de toute noblesse. Docile, je te laisse faire et profite de l'étendue de ton savoir faire, curieuse de voir jusqu'à quel cercle de notre pernicieux enfer peut nous propulser cette délirante atmosphère. Je savoure ce baiser échangé, me délecte du miel que déverse en mon âme les assauts de ta bouche rosée, tandis que je sens les quelques notes acidulées laissées par le nectar alcoolisé qui nous a totalement débridé venir effleurer cette lèvre que tu t'es accaparé et avec laquelle, vil enjôleur, tu ne cesses de jouer. Mes mains remontent, lentement, progressivement passant ainsi de ton bassin jusqu'à ton buste, l'une ici sagement s'arrête afin de redescendre le long de ton flanc droit, frôlant cette ancienne cicatrice qui lacère ta chair pendant que l'autre poursuit son ascension, s'attardant sur ton cou puis de nouveau sur ta joue qu'elle s'accapare, rendant l'échange d'autant plus intense.

Aucun malaise ne me saisit face à cette singulière découverte car je te prends tel que tu es et tel que la vie t'a construit. Nous ne sommes que des pantins désarticulés que le mensonge nous aide à rapiécer tant bien que mal là où nos masques morcelés nous permettent de mieux illusionner ce monde désabusé qui, ce soir, se prosterne gracieusement à nos pieds. Ce n'est que lorsque d'un mouvement franc tes doigts s'arrêtent au creux de mes reins, s'égarant dangereusement plus bas encore qu'un frisson me transcende, avec violence il dévale mon échine, répand cette divine décharge à tout mon corps qui brusquement s'anime. Un léger sursaut m'ébranle puis me trahit alors que d'un mouvement de bassin je me fais encore plus proche, te toise et te confesse en cette promesse silencieuse issue de mon esprit luxurieux que ce soir, je serais le plus merveilleux de tes ennemis. Je te cède le terrain que tu penses être tien, t'octroie ce cou qu'avec délice tu couvres des plus belles étoffes au travers de ces baisers emprunt d'un feu luciférien, t'offre mes lascifs soupires tandis qu'autour de ta taille mes jambes s'enroulent et qu'entre mes cuisses déjà ta volonté secrètement expire. Non, ni je ne proteste ni je ne m'offusque des meubles que tu malmènes autour de toi, car en la vie, vois-tu il est important de savoir brillamment choisir ses combats. Un nouveau frisson me parcourt le corps lorsque celui-ci rencontre la surface glacée de la table en verre et que ta bouche dégringole le long de ma peau inaltérée, empoignant tes cheveux, d'une main je guide ta course effrénée afin de te mener là où je souhaite voir ta fougue sombrer et de l'autre je m'agrippe tel un naufragé à cette table que nous sommes en train de malmener. Une ultime embrassade, gage de cette tendresse que je sais n'être qu'une façade mais qui me délivre de mes paysages les plus maussades. Cupide, tu ne peux t'arrêter et commences à t'engouffrer, en te jouant de ma jupe, jusqu'aux frontières que je ne t'ai pas encore autorisé à outrepasser. Naïf, tu me défies encore et toujours, tandis que je te laisse croire qu'ici tu as un quelconque pouvoir mais, sache pauvre fou, qu'entre ces quatre murs je suis la seule qui règne en cette tour d'ivoire, alors va vis et espère car au fond tu le sais, je ferais de toi ce qu'il me plaira jusqu'au levé du jour.

Sans crier gare, je romps cette étreinte, te détaille un instant, un éclat sulfureux fixement ancré en mes yeux, puis te souris, avant d'empoigner le col de cette chemise en lambeaux et de te ramener à moi pour mieux t'embrasser une nouvelle fois. Et alors que tu penses que je suis enfin toute à toi, brutalement je te repousse, te force à t'éloigner et te contrains à respecter cette distance que je viens de créer en plaçant le bout de mon pied contre ta poitrine qu'avec, je me plais à caresser, pendant que tu tentes de retrouver ta posture initiale. D'un mouvement de l'index j'impose mon non et te dévoile mon côté joueuse, un sourire taquin toujours ancré à mes lèvres que tu envisages avec envie. Peut-être penses-tu que cela n'est là qu'un de mes énièmes caprices et que je vais de nouveau te laisser mener la danse, mais il n'en est rien. Élançant ma jambe, je te repousse définitivement en un léger coup de pied parfaitement contrôlé afin de ne pas te blesser, me lève de cette table en laquelle tu as décidé de me faire trôner avant de m'élancer, à la fois féline et vénéneuse droit vers cette proie que ma folie a fait de toi. Me débarrassant avec volupté de ce haut qui, à présent ne fait que m'encombrer, je le jette comme si de rien était sur le côté, mes prunelles azurées toujours fermement ancrées en les tiennes, je poursuis mon avancée sans jamais scier ni même détourner les yeux de ce reflet qu'à chaque pas je ne fais que convoiter. Face à face, je continue sans honte à te faire reculer. Fière conquérante, je bafoue sans pudeur les limites de ce territoire que, tu le devines, je m'apprête à transgresser puis, faisant glisser doucement les mains de ton buste jusqu'à tes épaules, du bout des doigts je fais chuter cette maudite chemise qui se retrouve instantanément au sol et que je me plais à piétiner. Remontant une main jusqu'à atteindre ta joue, c'est à mon tour de capturer tes lèvres et d'y déposer cette fureur et cette fièvre qui intérieurement me crève. L'autre sillonne ton dos qui se veut tout aussi mutilé que le reste de ton corps, me laissant découvrir au gré de sa chevauchée cette histoire alimentée par de nombreuses rumeurs à laquelle je ne voulais pas croire et que tu n'as jamais pu me conter.

Les questions en mon esprit fusent, rien ne parvient à briser cet instant que les démons issus de notre passé tentent de troubler au travers de notre souffrance que le temps a sacralisé. Je te comprenais et attendrais qu'un jour tu me révèles de toi-même tes plus sombres secrets. Tendresse éphémère que cette prise de conscience éveille en moi, via cette soudaine langueur, je te fais comprendre que je serais toujours là pour toi avant de te projeter contre la baie vitrée. Retrouvant cette passion vivifiée par l'horreur de tes tourments, en cet instant je tente de te faire oublier tout ce qui a un jour pu te heurter comme je parviens, en ce singulier moment, à nier toute cette obscurité que même l'aube ne parvient pas à chasser et qui en tout temps ne fait que me persécuter. Ni bien, ni mal. Ni peine, ni haine. Je m'empare alors de tes poignets eux aussi marqués que je viens plaquer contre l'étendue de verre glacée par le froid qui en dehors vient gercer les carcasses d'autres âmes esseulées. En cette poignée de seconde, tu es mon prisonnier aussi servile que docile, c'est à ma foi toute entière que mes lèvres viennent insidieusement t'attacher et avec ferveur te consumer, pendant qu'elles purifient de leurs baisers ces cicatrices en leurs valses à la fois sensuelles et rédemptrices. De la fine peau de ton cou à tes pectoraux, en même temps que je suis leurs mouvements je m'abaisse et les laisse glisser jusqu'à ton flanc droit qu'elles arpentent à la fois salvatrices et gourmandes, puis, une fois arrivée à la chute de ta vieille entaille, me voilà finalement à genoux face à toi. Je t'examine durant quelques secondes, me saisis de la boucle de ta ceinture, tire un coup sec dessus, la faisant ainsi claquer contre le sol, avant de me relever et de plonger à nouveau mes iris d'un bleu céleste en leurs jumelles aussi sombres et réconfortantes que la nuit. Passant la pièce de cuir autour de ta nuque tout en la maintenant d'un bout à l'autre de ses extrémités, je t'attire une dernière fois à moi, t'embrasse et commence progressivement à nous faire prendre la direction de la mezzanine. En cette nuit et en cette heure, je deviens l'insaisissable chasseur et fais de toi cette proie asservie à la moindre de mes fureurs. En cette nuit et en cette heure, je suis celle qui à travers la fièvre et la divine ardeur te fais renaître avec langueur afin qu'ensemble, nous oublions l'âpre de notre douleur. En cette nuit et en cette heure, c'est l'univers lui-même qui efface de nos cœurs la moindre de nos peurs et te permet d'oublier en mes bras tout ce qui ici-bas te remplit d'horreur.

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Gray J. Wolfgang

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Gray J. Wolfgang

❖ Date de naissance : 08/10/1989
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❖ Faction : Divergent, Factionless - Anciennement Amity - Origines Erudites
❖ Forces & Faiblesses : Tolérance face à la douleur - Techniques de combats à mains nues - Manipule plutôt bien les lames, il les préfère aux armes à feu - Sa plus grande faiblesse réside maintenant dans le fait que le Conseil connait sa Divergence - A des cauchemars récurrents sur son enfance - Garde un oeil constant sur ses aînés et les O'Malley.
❖ Philosophie : Season two l I'm gonna shoot you down. - Season one l Count only on yourself, otherwise you'll just die, victim of treason
❖ Playlist : HELLO ▲ Adele - HURRICANE ▲ 30 Seconds to mars - MONSTER ▲ Imagine Dragons - PARALYZED ▲ NF - THE SCIENTIST ▲ Coldplay - FADED ▲ Alan Walker - TRAIN WRECK ▲ James Arthur



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MessageSujet: Re: GRIZONA ▲ fifty shades of sadness (-18) GRIZONA ▲ fifty shades of sadness (-18) - Page 2 EmptyDim 20 Mar - 13:47



Fifty shades of Sadness

FT. ARIZONA J. O'MALLEY







En ce monde qui devient nôtre, tout l’univers s’allume et implose. Au pays de nos merveilles, plus rien ne sera plus jamais pareil. Tu as le don d’entamer ce chant, au gré du temps, de l’instant. Si en ces courbes je me perds, ce n’est que pour mieux percer ton mystère. Cette douleur qui s’agite, communique, avec chaque parcelle de la mienne. Ensemble, elles s’effritent, fusionnent et m’emprisonnent. Un vulgaire pantin, je deviens, même lorsque c’est moi qui emprisonne tes mains. Et plus rien n’existe, autour, si ce n’est ces gestes que l’on aurait très bien pu appeler « amour ». Amour, il n’en est rien, pas au sens que le monde l’entend. Qu’ils l’entendent. Car en ce monde qui devient nôtre, tout l’univers s’allume et implose. Il n’y a pas de plus folle ardeur, que celle de vouloir l’envol de notre douleur.

En silence, elle l’effleure, cette tendre ardeur qui se veut salvatrice. Au gré de son caprice, entre ses doigts elle se meurt, la douleur antérieure. Elle fait à présent partie de ceux qui savent. Cercle très fermé face à autant de secrets bien gardés. Tous ne savent pas, pourtant, l’étendue des dégâts. Jamais il ne les a contés avec des mots, jamais il n’a révélé ses maux. En silence elle l’effleure, cette cicatrice, sans aucune peur. L’un des symboles de tous ses malheurs. Il n’est pas de ceux qui pensent que seules les marques physiques peuvent être l’exposition de la douleur. Les peines psychologiques savent être les pires du monde. Mais en cet instant, plus rien de tout cela ne compte. Ses doigts délicats l’effleurent, cette marque impie, mais ce n’est que dans un soupir de soulagement que ses ravages se meurent. Cette nuit, il n’y a plus de place pour les affres de leurs souffrances respectives. Elles sont balayées par l’alcool qui s’est insinué dans leur veine, leur sang. Elles sont balayées par leur volonté d’aller de l’avant, ensemble, chemin faisant. Lascivement, elle se fait diable, le pousse à renaître de ce passé misérable. Avec acceptation, il se laisse être damné, mais dans ses prunelles, l’éclat du désir ne fait, qu’un peu plus, s’exposer. Alors ses mains viennent rencontrer ces courbes qu’avec hardiesse il s’empresse de toucher. Tel le messager du malin, il s’entiche de ce derme cristallin. Pour mieux la faire frémir, il n’hésite pas à dépérir. En son sombre fantôme du passé qu’il s’évertuait à oublier. Graham, pourtant, jamais n’a disparu, laissant penser à cet autre qu’il était simplement perdu. Pourquoi alors vouloir le ramener ? Lui qui n’est rien qu’une âme torturée. Sans doute est-ce la raison de leur propre perdition, leur damnation. A la folie de leurs corps ils s’enchainent, pour mieux contrer les éléments qui, sur eux, se déchainent. Déchéance et bienveillance, plus rien d’autre n’a d’importance. En leurs souffles respectifs, les échanges se font anges. A la vie, à la mort, il ne veut plus jamais que cette hardiesse s’endort. De leur univers il en explore les mystères, à travers les baisers et touchers de la chair. En cet instant, il le jure, il n’y a pas plus belle ardeur que celle dans laquelle ils se parjurent.

Les caresses se font maitresses. Entre ses mains il mène la danse, du moins il le pense. Si leur désir est feu, c’est avec fougue qu’il laisse son dos rencontrer la froideur de la surface vitrée que la table lui offre. Alors tout entre leurs mains devient jeu. Chicago toute entière s’arrête de respirer dans leurs soupirs, tandis que de ses doigts il l’effleure pour mieux terrasser les malheurs. Cette souffrance qui l’oppresse, cette obscurité qui devient faiblesse, tout cela il le balaye, le raye et l’emporte au-delà des rivages, de par ses lèvres qui se posent sur sa peau comme le plus beau des mirages. Il la veut là, dans tout ce qu’elle est, tout ce qu’elle montre. Sa hargne et ses désillusions. Il la veut aussi féline qu’elle sait être câline. Aussi domptée qu’indomptée. Toute entière, il la veut, il la cherche. Cet éclat qu’elle était venue chercher, elle venait de le trouver. Entre deux souffles, il embrasse, caresse, et dans un silence religieux se délecte un peu mieux de ce ballet qu’ils échangent à deux. A nouveau l’une de ses mains passe le seuil de ce dos qu’il s’approprie, au creux de ces vallées qu’il ne cesse de cerner. Celle-ci remonte, douce chaleur qui contraste avec la froideur de cette surface de glace. Et tandis que leurs lèvres une nouvelle fois se trouvent, plus tendre est le baiser, vil messager, pendant que dans la noirceur rassurante de leurs âmes en folie, descend lentement cette autre main non asservie. Jusqu’aux frontières interdites, avec langueur elle se glisse, sans gêne aucune elle s’immisce. Quand en ces terres nouvelles, enfin il se sent conquis, à l’idée et elle seule, de l’emmener tout droit en terre promise, soudainement le temps s’arrête. Stoppé dans son geste. La main à la poigne de fer dans ses cheveux d’un noir de jais, n’est plus. L’étreinte est rompue.

A cet instant, il rouvre les yeux. Le teint fiévreux, ses ébènes se perdent dans l’océan d’azur qu’elle lui offre. La main perfide, elle, remonte doucement jusqu’au creux de ses reins. La danse effrénée s’est temporairement arrêtée, les rôles vont être inversés. Sans piper mots, Gray l’observe, se perd en elle comme s’il s’agissait d’un livre ouvert, pourtant il ne parvient encore à discerner le message qu’elle veut lui faire passer. Ce n’est que lorsqu’elle lui sourit, malicieuse et taquine, que sa main empoigne le col de cette chemise blanche qui ne sera plus jamais remise, et que leurs lèvres enfin se frôlent et s’apprivoisent définitivement, qu’il comprend. Cela n’empêche pas la surprise de faire son effet, quand finalement il sent ce pied venir l’empêcher d’à nouveau se pencher. D’un air faussement contrarié un sourire vient étirer ses traits, et dans ses prunelles l’éclat enjôleur ne fait que briller avec plus de ferveur. De chasseur il devient proie, mais pas pour longtemps, ici-bas. Dominateur il se veut, dans ce jeu qu’ils partagent à deux. Réaction en chaîne, il tente, il essaye, d’à nouveau venir trouver ces lèvres qui l’ensorcellent. Inlassablement ses prunelles s’ancrent en elle, bien résolu à récupérer la place qu’il lui juge être dû. Pourtant, rien ne fonctionne, et il le voit cet index, se lever pour mieux lui signifier qu’il ne pourra retrouver le chemin de cette frontière interdite. Pas tout de suite. Tel un loup prêt à dévorer sa proie, il ne la quitte définitivement plus des yeux, s’insurge et se rebelle de l’intérieur. Car dans son geste il se retrouve bloqué, pire encore, il se sent être brutalement poussé. Juste assez pour le faire reculer.

Sourire aux lèvres, enfin il accepte de baisser sa garde, mais pas les bras. Il retentera. Pour l’heure, il l’observe se relever de cette table sur laquelle il l’avait posé. Il l’observe s’avancer, jusqu’à lui, désireuse de le dominer. Il la regarde ce délesté de ce haut qu’il avait décemment remonté pour mieux dévoiler ses courbes qu’il voulait maintes fois dévorer. D’un simple regard échangé, Gray avait compris qu’elle souhaitait jouer. Comme pour mieux la narguer, ses ébènes acérées, sur son corps viennent se poser. De bas en haut il la scrute, tandis qu’en silence il s’exécute. Un pas avancé pour un pas reculé. Avec lenteur il recule, se penche juste assez pour retirer ses chaussures, l’une après l’autre, sans quitter le fauve de ses yeux plongés dans l’obscurité, et emportant avec elles les tissus censés le protéger du froid mordant d’’une soirée d’hiver. Laissées de côtés, il se retrouve pieds nus, sent la fraîcheur du sol faire frissonner son corps jusqu’au haut de sa nuque. Il veut retrouver cette chaleur humaine où leur danse effrénée les mène.

D’un énième pas, elle s’avance, avec élégance et arrogance. Ce sourire mutin, depuis bien longtemps s’est éteint. Gray ne sourit plus, se contente de plonger à ses risques et périls dans les profondeurs azurines. Au fond, il veut connaître, il veut savoir. Es-tu aussi maîtresse que tu te veux diablesse ? Plus beau est le sacrifice, lorsqu’il se sent au bord du précipice. Juste derrière lui, Chicago s’étend, de ses lumières jusqu’au firmament. Mais sois en assurée, en ce temps qui s’arrête et nos deux cœurs qui bats, il n’y a pas de plus beau joyaux que celui qui luit au sein de tes deux éclats. Enfin, à nouveau, il sent ses mains glisser sur sa peau, faisant miroiter chacun de ses sens, l’enivrant un peu plus de sa présence qui venait à lui manquer. Bras le long du corps, il se fait objet, teste les envies de cette lionne affamée. Le fin tissu, avec douceur, se met finalement à tomber. Forcé de reculer, c’est à peine s’il la voit le piétiner. Alors il s’enivre un peu plus de leurs souffles échangés, frissonne de plus belle face à cette main sur sa joue. Avec ferveur et un plaisir non feint, il n’y a plus nulle place pour le chagrin. Poing serré, il lutte, pour ne pas compromettre ce jeu auquel il se laisse faussement vaincu. Conquérant de ses lèvres, il se veut conquérant de sa fièvre. Mais au jeu du malin, il se laisse encore n’être que vulgaire pantin. Malgré tout, il aurait pu refuser, que de ces doigts enjôleurs ses cicatrices soient effleurées. Au lieu de ça, il le comprend, il le sent, ce message qu’avec une soudaine lenteur elle souhaite lui faire entendre. Être ramené à la réalité, il ne le désire pas, son esprit nullement se réveille car déjà il est projeté contre cette surface vitrée aux couleurs parsemées de vermeil. Au loin Chicago luit, dans la fraîcheur de la nuit. Son corps frissonne, sens en alerte, et ses poings se desserrent alors, là où la folie fait de ses poignets de simples prisonniers.

Le loup en lui gronde à l’image de l’orage, mais ces lèvres sur ses maux, lentement, viennent l’anesthésier. Pendant un laps de temps, il oublie ce statut de dominant, perdu dans les méandres d’un désir ardent, sous le joug des assauts qu’elle lui offre sans ménagement. Il la laisse explorer cette peau qu’elle a désirée. De diablesse il la laisse devenir déesse. Comme pour mieux l’encourager, il ne parvient à empêcher ses soupirs lascifs de s’échapper. Feu et glace, chaleur et froideur. Au jeu du désir ils en deviennent les insatiables maitres. Mais elle s’abaisse, lentement mais sûrement, fait briller un peu plus les flammes de ce feu ardent qui le consume. Un instant alors il se demande, ce que cet ange aux yeux d’océan va bien pouvoir venir clamer à son temporaire servant. Visage impassible, il la toise de cet éclat sombre qui est le sien. En silence il l’interroge mais jamais il ne déroge à cette position dans laquelle elle le tient. Finalement il la sent qui tire, entend la boucle qui claque, et il n’en devient que plus impatient encore. Elle se relève, retrouve le chemin de ses iris assombries, aussi réconfortantes que la nuit. Jamais ses yeux ne s’abaissent, effronté qu’il est. Au jeu du dompté et de l’indompté il se fait encore un peu docile, conscient alors du cuir qui venait s’emparer de la peau de son cou. Le loup se réveille, et c’est dans ses lèvres vermeilles qu’il se perd, partageant avec elle ce langage universel qui, tous deux, à jamais les ensorcelle. Envieux et désireux il se prête au jeu, mais dans un élan de sauvagerie à nouveau il la mordille. La lèvre de ses envies. En avant, il est tiré et ne compte plus reculer.

Dompté, il se laisse emmener, mais en haut de la cage d’escalier, les rôles il souhaite de nouveau les inverser. Sans crier garde, de cette laisse de cuir il s’échappe, l’attrape. Le temps qui s’était arrêté se remet soudainement à défiler. Au gré de leur fureur, de leurs ardeurs. Avec un geste calculé, la ceinture il la passe, autour de cette taille dénudée qu’il s’amusait il y a peu à embrasser. Avec aisance il la rapproche, fait d’elle sa douce prisonnière temporaire. Peau contre peau, il l’emprisonne. Jamais de cette pulpe il ne se lasse, de leurs souffles endiablés, qui entre leurs lèvres, trépassent. Cette nuit il sera sienne autant qu’elle sera sien. Ô Dieu qu’il voudrait ne jamais voir arriver Demain. Quand dans un bruit sourd, la ceinture vient finalement claquer, il est déjà trop tard pour reculer. A la frontière de leurs envies, de leur soif et de leur désir brûlant, il prend de nouveau le pendant. Sans attendre il la bouscule, et sur ces draps de satin il en fait le serment, il l’emmènera jusqu’au firmament.

A l’image de la table vitrée, il vient retrouver ces courbes convoitées pour les couvrir de baisers. La tension en devient électrique, à mesure qu’il se rapproche de cette frontière qu’il avait été forcé de délaisser. Cette fois, elle n’en réchappera pas. A présent à genoux sur le sol, il laisse ses mains glisser sur sa peau diaphane, pur joyaux de beauté qu’il ne cesse de contempler. De proie il redevient chasseur. Ses doigts effleurent et entament la longue descente, s’immiscent sous le tissu de cette jupe qui le nargue depuis trop longtemps maintenant. Ses ébènes ne quittent plus leurs jumelles éclairées, voilées du désir qui les consume tous les deux. Un fin sourire aux lèvres, trop éloigné pour qu’elle ne puisse l’atteindre sans se redresser, il vient tirer sur cette jupe pour mieux la retourner. La voici enfin, la fermeture à glissière. Passant sa langue sur sa propre lèvre inférieure, le divergent la scrute, et le temps d’un instant se demande ce qu’il va bien pouvoir faire de cette étrangère. La réflexion ne dure pas, car au fond, ce qu’il va faire il le sait déjà. Un regard carnassier lui est adressé, aussi sauvage qu’indompté, sans la quitter des yeux il n’a rien trouvé de mieux, que d’attraper la fine adversaire entre ses dents acérées. Lentement, il l’abaisse, la fait glisser, dévoilant un peu plus sa peau dénudée. Lorsque finalement il se retrouve à l’extrémité, bloqué, au-dessus des courbes féminines il se dresse. De ses mains, et avec hardiesse, il attrape les hauts séparés de la glissière. Un énième sourire apparaît sur ses traits satisfaits, à l’instant même, où d’un coup sec, il vient déchirer ce tissu des plus soyeux. Alors seulement il se débarrasse de ce tissu trop encombrant. Alors seulement il accepte d’à nouveau se pencher en avant. D’une fine caresse il effleure la peau de son front, jusqu’à sa joue et son cou, toise et attise les flammes qu’il voit briller dans ces éclats océaniques. Il l’observe, imprime ce visage en sa mémoire, car en cette nuit elle est un symbolique message d’espoir. Son menton il vient le coincer entre ses doigts, ainsi à califourchon il pourrait définitivement perdre la raison. Ses ébènes la toise un peu plus, mais il ne peut lutter contre de telles vermeilles. Alors seulement il se penche, étanche leur soif d’amour et violence. En ces lèvres il capture, tout ce qui en ce monde leur paraît injure.

En ce monde qui devient nôtre, tout l’univers s’allume et implose. Au pays de nos merveilles, plus rien ne sera plus jamais pareil. Je tiens à me perdre dans tes couleurs où il n’y a plus de place pour nos peurs et nos malheurs. Je veux me perdre dans ta fureur. Jusqu’aux premières lueurs du jour, je t’en prie, fais-moi oublier qui je suis.
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Arizona J. O'Malley

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MessageSujet: Re: GRIZONA ▲ fifty shades of sadness (-18) GRIZONA ▲ fifty shades of sadness (-18) - Page 2 EmptyMar 29 Mar - 14:48


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Jeu issu d'un plaisir malsain, je le sais que trop bien c'est entre tes mains, ô mon fidèle pantin, qu'en cet instant je renais comme je m'éteins. Tu ne le conçois ni le perçois, car pendant que tes mains s'attardent en la courbe de mes reins et qu'en mes yeux luit cet éclat saturnien qui fait de toi le plus illustre de mes rois, je m'offre si librement à toi que rien ni personne ne peut deviner la torpeur qui frappe cette âme qui se meurt à chacun de mes coups d'éclats. Moi-même insidieusement je me fourvoie, oubliant durant cet infime instant ce cœur que, masochiste, je ne cesse de mettre en croix. Tiraillée entre mes sentiments contraires, en cette douleur intérieure me voilà qu'encore une fois je me perds. Je ne comprends de nouveau plus ce que je veux ou ressens, fébrile esclave de ce torrent d'émotion qui tour à tour me libère puis m'entrave, seul subsiste ce feu qui s'agite en mon sang et qui me guide en ces flots à la fois salvateur et aliénant. Le comprendras-tu seulement un jour qu'il n'y a que dans l'ombre que mes yeux peuvent entrevoir la lumière? Confuse et à la fois amère, c'est pourtant en tes bras que je viens quémander cette trêve que je sais éphémère, délaissant ainsi en la seconde qui vient cette troublante opposition qui ne me mène qu'à plus de confusion, car en cette nuit les cieux ont fait de toi mon unique repère. Et c'est pour mettre fin à toute cette folie qu'à ma raison je renonce lorsque altière avec fougue je te conquiers, car il n'y a qu'en préparant la guerre que l'on peut aspirer à la paix rêvée par le plus tendre des saints à la foi que rien ici-bas n'altère. D'un simple regard aux baisers échangés, l'un l'autre nous nous défions puisqu'en cet antre de la perdition nous le savons, il n'y a nulle place pour la misérable reddition. À l'orée de l'escalier je profite de la poignée de seconde qu'il te faut pour gravir la première marche afin de me défaire de mes talons hauts, les envoyant ainsi glisser en arrière le long du carrelage d'un vif mouvement de pied. Toi en haut, moi en bas, toujours l'un faisant face à l'autre en ce sulfureux combat, je te force à avancer avec un peu plus d'empressement, espérant ainsi te pousser à la faute et voir si tu allais succomber à la traîtrise de mes enchantements. Impétueux, tu te retrouves en l'un de mes moments d'égarement à la place du dominant, m'asservissant à mon tour de cette fine lanière de cuir que tu passes autour de ma taille d'un air bien heureux. Nos corps l'un contre l'autre brusquement se heurtent, mes mains rencontrent brutalement ton torse tandis que tes bras délicatement m'enserrent et que nos souffles une énième fois s'entremêlent en cette valse sensuelle rythmée par nos langues si divinement criminelles.

Et alors que je crois que tu es mien, que je m'apprête à te destituer de ce vain pouvoir que tu viens à peine de récupérer et que tu penses définitivement tien, me voilà subitement projetée contre mon lit pendant qu'indompté, tu me scrutes de cet air taquin lorsque je te dévisage de cet éclat outrageusement libertin. Tu t'appropries de nouveau mon corps qui, de temps à autre se cambre, alors que tu le marques de tes baisers sans failles et que tes doigts, pernicieux émissaires d'une volonté bien trop délétère retournent à cette frontière il y a peu interdite et qui à présent secrètement t'espère. Mes mains passant de ta crinière d'ébène à ces draps qu'avec force elles froissent puis lissent de leur gestuelle incontrôlée, je m'oublie alors en un exquis laisser-aller quand mesquin, avec ardeur tu tires sur ma jupe, passant subitement de reine à servante je demeure interdite, telle la vulgaire poupée de chiffon que tu veux que je sois, soumise ainsi avec ferveur aux fureurs de mère luxure qui fait de nos désirs nos plus incontestables suzerains. Je ne peux répliquer et te laisse alors t'amuser de cette pièce de tissu que tu te plais à malmener, intriguée je me demande l'espace d'un instant quel sort ta convoitise peut bien lui réserver. Le verdict ne tarde pas à tomber lorsque, affamé, tu t'empares à pleine dent du vêtement que lentement tu défais avant de le lacérer puis de sauvagement l'éventrer. Surprise et saisis par la rudesse du geste, un léger sursaut m'ébranle tandis que nous nous retrouvons de nouveau face à face. Un sourire provoquant et tout aussi satisfait que le tien vient naître en mes lèvres que, fiévreux, tu observes lorsque tendrement tu me caresses, déversant le feu et la passion en mon âme qui toute entière en cette nuit noire sans honte te réclame. Un frisson de plaisir m'enivre et m'électrise pendant qu'au-dessus de moi tu prends place et que tu t'accapares cette bouche qui à chaque salve follement te grise. Je laisse mes doigts errer sur ta peau dénudée, déversant contre celle-ci délicatesse et volupté avant de me faire plus cupide à mesure que le baiser échangé commence à s'intensifier. Ils glissent alors de tes omoplates à tes muscles contractés, s'arrêtant un instant à ton fessier aussi ferme que je pouvais bien le deviner. Je viens ensuite déboutonner ton pantalon, puis, te contraignant à légèrement te redresser afin de t'en débarrasser, sur les genoux tu te retrouves, suivant ainsi la chute de ton vêtement avant que je ne te fasse basculer tout en maintenant notre embrassade tandis qu'à l'aveugle, je finis par envoyer valser par terre la dernière pièce de ce costume qui ne faisait que t'emprisonner.

Une fois encore, nos rôles viennent de s'inverser et cette fois, c'est moi qui me joue de cette lèvre inférieure qu'entre les miennes je capture avant de la libérer en la mordillant avec désinvolture. Je délaisse alors ta bouche pour ton cou, m'attarde un instant vers le creux de ton oreille, attrapant au passage ton lobe avec lequel je m'amuse un moment pendant que mes mains parcourent chaque parcelle de ton corps que ma volonté en cet instant dépouille de toute pudeur. Je la sens, cette irrépressible envie qui graduellement en nos deux âmes monte. Tentatrice, délibérément je te pousse à saturation et laisse atteindre le point de non retour à cet impérieux besoin de possession. Je la devine cette frustration qui te tiraille et moi-même pernicieusement m'assaille. Aventureuse, je finis par abandonner ton cou, bifurquant sur ta clavicule puis ton épaule et lentement me voilà que j'entame l'ultime descente, une fois au niveau de ton bas ventre, je demeure encore un instant à me jouer de toi. Tu tentes alors de reprendre l'ascendant, mais retournant à califourchon sur toi, j'arrête immédiatement la course effrénée de tes mains, les plaquant violemment contre le matelas, t'intimant du regard de ne surtout pas bouger. C'est ici que tout commence et finit, à la frontière des non-dits là où se meurt subitement tous nos interdits. Tu le sais, à partir de cet instant plus rien ne sera jamais comme avant. Tu le sens, ce brasier ardent qui nous consume et nous condamne à chaque moment. Tu le comprends, que je m'apprête à rompre tous nos délirants serments alors que le temps lui-même autour de nous a arrêté sa course, que le monde entier suspend brusquement son souffle et que nos deux destinées s'apprêtent à prendre un tout autre cheminement. Dressée sur mes genoux, mes célestes azurés s'ancrent intensément en leur ténébreux reflet, nul besoin de mot, instinctivement nous nous comprenons et nous nous délestons finalement l'un l'autre des dernières pièces de lingerie avant que je ne me rapproche, plaquant mon bassin contre le tien, enroulant mes cuisses autour de ta taille quand les tiennes viennent me servir de trône, je m'empare alors à nouveau de tes lèvres tandis que tu esquisses le tout premier coup de rein qui fait qu'en cette seconde, là où le temps lui-même se meurt et ne devient qu'un misérable vaurien, l'un l'autre enfin l'on s'appartient. Avec douceur et profondeur, nous nous apprivoisons, lorsque de ma bouche s'échappe mes soupires lascifs et que je m'accroche un peu plus fort à toi, empoignant ta chevelure, enfouissant par moment mon visage en ta nuque alors que les ondulations de mon corps t'indiquent la cadence à suivre, entament une valse extatique en crescendo afin de retrouver ce feu primordial qui nous a poussé à si délicieusement fauter, alliant la subtilité à nos élans de bestialité. Le contact visuel s'établit une nouvelle fois, nous laissant lire alors pleinement en le cœur de l'un et l'autre. À la frontière des non-dits là où se meurt subitement tous nos interdits, nous profitons de ce divin moment qu'il nous est imparti, délaissant en cette sublime nuit, les affres de nos vies qui ont engourdi nos cœurs et ont transformé nos destinées en cette obscure tragédie, à laquelle, serviles esclaves, nous demeurons tristement assujetti et qui en nos âmes ne fait naître que myriade de tourment et conflit.

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Gray J. Wolfgang

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Gray J. Wolfgang

❖ Date de naissance : 08/10/1989
❖ Barge depuis : 01/11/2015
❖ Messages : 5115
❖ Avatar : Brett Dalton
❖ Crédits : Sassenach (vava) - Swanou (spoiler signa) - Alas (code signa)
❖ Multicomptes : Envy D. Carter & J. Ryder Storm - G.H. Nolan Wheeler & Gabriel A. Blackwood
❖ image : GRIZONA ▲ fifty shades of sadness (-18) - Page 2 Tumblr_ooa1fhyZGs1rbzd0co1_500
❖ Âge personnage : 25 ans
❖ Profession : Bras droit des Sans Faction, membre actif de la résistance - Ex Barman au Harvest et rat de laboratoire pour le compte de Moira Rosenbach.
❖ Faction : Divergent, Factionless - Anciennement Amity - Origines Erudites
❖ Forces & Faiblesses : Tolérance face à la douleur - Techniques de combats à mains nues - Manipule plutôt bien les lames, il les préfère aux armes à feu - Sa plus grande faiblesse réside maintenant dans le fait que le Conseil connait sa Divergence - A des cauchemars récurrents sur son enfance - Garde un oeil constant sur ses aînés et les O'Malley.
❖ Philosophie : Season two l I'm gonna shoot you down. - Season one l Count only on yourself, otherwise you'll just die, victim of treason
❖ Playlist : HELLO ▲ Adele - HURRICANE ▲ 30 Seconds to mars - MONSTER ▲ Imagine Dragons - PARALYZED ▲ NF - THE SCIENTIST ▲ Coldplay - FADED ▲ Alan Walker - TRAIN WRECK ▲ James Arthur



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MessageSujet: Re: GRIZONA ▲ fifty shades of sadness (-18) GRIZONA ▲ fifty shades of sadness (-18) - Page 2 EmptyMar 19 Avr - 21:06



Fifty shades of Sadness

FT. ARIZONA J. O'MALLEY







Laisse ton âme faire écho à la mienne. Laisse tes azurs se perdre dans le reflet enivré de mes ébènes qui ne cessent de te scruter. Cette nuit, tu le sais bien, je t’appartiens. Danse avec moi jusqu’aux lueurs du jour, oublie tout ce monde qui va mal autour. Danse avec moi jusqu’au bout de la nuit et nourris nos âmes à la merci de la luxure qui bouillonne, et en nos seins, luit. Car aujourd’hui il n’y a pas plus doux parfum que celui de nos deux corps qui, inlassablement, se cherchent et s’enlacent. Divine écho de la vie.

Il la regarde sourire, la dévisage et l’envisage. Il sait que la soif d’amour et de violence la dévore de l’intérieur, feu ardent qui ne cesse de grimper au fil du temps qui s’est pourtant arrêté. Plein de surprises, il l’est, et c’est avec une satisfaction non feinte qu’il se délecte du fin soubresaut que provoque en elle cet éclat de tissu sèchement éventré par ses envies acérées. Alors il prend le temps de l’observer, sur ses traits rayonnent un sourire des plus carnassiers quand finalement, enfin, il accepte d’échanger un nouveau baiser des plus passionnés. Sur la pente vertigineuse du désir, tous deux se perdent et s’explorent. Du haut du paradis que leurs Enfers ignorent, aucun non-dit ne se compare à la mort. Car dans leurs yeux règnent tous ces aveux qu’ils ne veulent se dire, tant le silence est d’or, et d’or est leur plaisir. C’est à ce moment très précis que les élans d’un frisson le prennent tout entier, à l’instant même où les doigts de sa tendre compagnie effleurent avec aisance cette peau meurtrie qu’est la sienne. Il n’y a pas plus belle preuve de confiance que cette dernière, quand les doigts fougueux caressent avec hardiesse cette peau abîmée qu’elle se fait sienne. Il la laisse découvrir ces contrées inexplorées que peu de monde peuvent se darder d’avoir touché. Il la laisse conquérir ces traits qui en ont plus d’un défait. Jusqu’à ce que le feu ne les consume et les dévore de l’intérieur, qu’en sourdine le grondement tonitruant de leurs abîmes en cœur s’élève dans un seul et unique but, celui de les rendre meilleurs en calmant leurs subtiles ardeurs. Il n’y a qu’un seul moyen de le faire et ce n’est pour eux deux, tout sauf un mystère. Ne pas briser cet échange qui est le leur, surtout pas, il le sait et en silence accepte de se laisser guider, perturbé. D’indompté il redevient celui qu’il était quelques minutes plus tôt, à la merci de ce fauve enragé qui voulait faire de lui cette proie qui lui était destiné. Sur ses genoux à présent redressé, il ne parvient à quitter ces lèvres qui l’ensorcèle et le fascine. Avec la grâce d’un félin, elle déboutonne et le délivre de ce pantalon de costume qui, comme un écho lointain, résonne. Graham n’est plus, mais avec elle, cette nuit, il accepte de montrer sa véritable nature. Ce à quoi il était normalement destiné. Ce qu’il aurait dû être s’il n’avait pas décidé qu’il en serait autrement. Cette nuit il est l’Erudit. Cette nuit, il brave l’interdit et les écumes de la mer qu’il ne bravera pas en solitaire.

La passion les ronge et les dévorent un peu plus à chaque minute. De son entreprise elle réussit sa plus belle prise, le jeune homme basculant de côté au rythme endiablé de leurs baisers incessamment échangés, fruit divin de leur pêché jusque-là inavoué. Une nouvelle fois les rôles s’inversent et la féline reprend l’ascendant sur le loup qui gronde. De frustration et de désir qui devient de plus en plus brûlant. A sa merci il se résout, temporairement il abdique sous le joug de ses plus malicieuses suppliques. Là où pernicieuse elle mordille, s’amuse de cette lèvre inférieure qui avec sa jumelle s’étire en un sourire. Les ébènes croisent leurs semblables éclairées, d’un air empli de reflets prédateurs. Insatiables. Il la possèdera toute entière, il s’en fait silencieusement le serment. Elle ne lui échappera pas. Mais pour l’heure, c’est lui qui se perd dans les effluves de ces lèvres qui se plaisent à présent à découvrir chaque parcelle de sa peau. Elle glisse de son cou au lobe de son oreille qu’elle vient titiller avec habileté, n’offrant qu’un grondement de plus au creux du ventre du pantin qui est sien. Loin d’être inactif, ses doigts caressent et effleurent un peu plus ces courbes qu’il a découvertes. Joueur, il devient calculateur, acceptant que son souffle ne se perde dans les méandres de l’air ambiant en un rythme régulier, réglé par la danse de ses mains sur son corps, définitivement endiablées. Ses mains, à lui, se calque sur le rythme qu’elle lui impose, alors qu’en silence il intime lentement à son corps de venir réclamer l’apothéose. D’un coup d’œil malicieux il observe le plafond de cet appartement de luxe, à demi perdu dans les cieux de ce plaisir qu’ils vont partager à deux. De frisson en frisson il implose, jusqu’à ce que l’une de ses mains ne vienne passer dans le dos féminin. Avec douceur elle remonte et remonte encore, jusqu’à croiser ce bout de tissu qu’elle arbore. Dans quelques secondes, il le sait il profitera de son exploration pour en un claquement de doigt le décrocher. Alors cette fine pièce de lingerie disparaîtrait, et sur les monts divins, une vue éternelle il aurait enfin. Mais contre l’esprit félin, le canin n’a pas toujours la main, et ce fut avec une rapidité démesurée qu’il retrouva ses mains fermement collée contre le matelas de satin. Le regard qu’elle lui offre est lourd de sens, ils n’ont pas besoin de se parler pour comprendre, et le divergent, sagement abandonne. Il ne bouge pas, même pas d’un millimètre, scrute de ses prunelles sombres celles de sa partenaire. Vers l’apothéose, en osmose elle veut aller. Sur cette pente, avec lui elle veut se laisser glisser. Plus rien ne serait jamais comme avant. Plus rien ne sera jamais pareil. Il le sait. Elle le sait. Mais cette nuit, toute entière, il la veut.

Lentement il se redresse, avec hardiesse libère ses mains qui s’empressent. D’un simple geste rapide et calculé, son soutien-gorge il envoie voler. Ne leur reste plus qu’à tout deux cette dernière pièce de tissu qui les sépare encore. Passionnés, ils s’en libèrent, et c’est à cet instant que le temps définitivement autour d’eux s’arrête. D’une main brûlante plaquée dans le creux de son dos, Graham ne la quitte pas des yeux tandis qu’elle scelle de son bassin un meilleur lendemain. Cette peau mise à nue dont il se passe plus, a un goût de miel et de soleil. Un lent soupir de ses lèvres s’évapore, bientôt enfoui dans un énième baiser dont ils ne peuvent plus se passer, tendre compilation qui s’invite parfaitement bien avec ce premier coup de rein qu’en douceur il leur fait honneur. Enfin il est sien, enfin il sait qu’elle est sienne. A nouveau leurs langues s’enlacent dans ce langage universel que tout le monde sur terre comprend et connait. A nouveau ils s’enlacent mais pour ne plus se séparer cette fois. Elle donne le rythme de la danse, là où son cœur se met à battre à plus forte cadence. Sur le crescendo de leurs feux ardents ils s’asseyent, perdus l’un l’autre dans un univers aux couleurs vermeilles. Bientôt le rythme change de peau, laissant place à cette étreinte qui de sage en devient sauvage. Ses soupirs lascifs se mêlent aux siens, tandis que du fond de sa gorge un grondement s’échappe au moment même où sa main vient s’agripper à sa chevelure sombre. Le souffle de la féline résonne dans son cou, là où ses propres mains de loup, avec avidité, tantôt caressent et empoignent la peau de celle qu’il fait sienne aujourd’hui. Sur le chemin de l’apothéose ils se trouvent, et ce n’est que lorsque leurs regards embrumés et enivrés se croisent, qu’ils comprennent alors toute l’étendue de l’écho de leurs deux âmes dorénavant entremêlées. Ils lisent en l’autre comme dans un livre ouvert, percent à jour le plus sombre de leurs mystères, mettent à mal la misère qui les a poussé plus bas que terre. Entre deux soupirs, ils le savent, de leurs corps mélangés cette nuit ils ne pourront définitivement pas se passer.

Laisse ton âme faire écho à la mienne. Laisse tes azurs se perdre dans le reflet enivré de mes ébènes. Cette nuit, tu le sais bien, je t’appartiens. Danse avec moi jusqu’aux lueurs du jour, oublie tout ce monde qui va mal autour. Danse avec moi jusqu’au bout de la nuit, qu’avec moi s’envolent tous tes soucis. Car aujourd’hui il n’y a pas plus doux parfum que celui de nos deux corps qui dans un seul glas se perdent dans le plus beau de tous les trépas. Ode à la vie, ode à la mort. Pour sûr jusqu’au petit matin, je veux faire de toi le plus intarissable de tous les trésors.
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Gray J. Wolfgang

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Gray J. Wolfgang

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