Un p'tit vote



Il est dit, selon la théorie du Chaos, que quelque chose aussi petit que le battement de l'aile d'un papillon peut finalement causer un typhon à mi-chemin autour du monde.


 
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 as i lay dying ✤ EZRA

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Ruben C. Dashawn

one choice can transform you
Ruben C. Dashawn

❖ Date de naissance : 09/04/1990
❖ Barge depuis : 15/01/2017
❖ Messages : 260
❖ Avatar : Chris Pratt.
❖ Crédits : northmvn (avatar), tumblr (gifs) & disturbed (css).
❖ Multicomptes : Salem L. O'Malley, Charlize E. Flores, Judas F. Valentyne & Ramsey A. Dallas.
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❖ Âge personnage : Trente années de conneries.
❖ Profession : Bras-droit des Audacieux et Agent de la Paix au Chicago Police Department.
❖ Faction : Audacieux depuis les couches.
❖ Forces & Faiblesses : Un cœur d'artichaut pour une cervelle de piaf.
❖ Philosophie : Bitch... please !
❖ Playlist : AWOLNATION - guilty filthy soul. ROB ZOMBIE - acid trip. DEPECHE MODE - wrong. MILKY CHANCE - cocoon.



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MessageSujet: as i lay dying ✤ EZRA as i lay dying ✤ EZRA EmptyJeu 11 Mai - 14:16

« When you were here before »
I don't care if it hurts. I want to have control. I want a perfect body. I want a perfect soul. I want you to notice. When I'm not around. You're so fuckin' special. I wish I was special. But I'm a creep, I'm a weirdo. What the hell am I doing here?


Ce n’est pas comme ce que l’on peut voir dans les films. Le personnel est courtois, le lieu est propre et les dingos se font discrets. Je sais qu’il faut se méfier de l’eau qui dort, mais je crois sincèrement que le jugement que l’on peut porter sur l’aile psychiatrique de l’hôpital est désuet. D’accord. Je n’irai pas passer mes vacances ici, mais disons que je m’attendais à pire comme service. Je mire sournoisement l’infirmière qui siège en reine derrière son poste de travail, munie d’un café gerbé d’un distributeur quelconque et armée d’un téléphone qui ne dérougit pas depuis que je suis arrivé. Accaparée avec la conversation qu’elle a avec moi, celle qu’elle peut avoir avec une collègue et l’autre qu’elle vient de foutre en attente sur la ligne numéro 2.

- Officier Dashawn, vous devez comprendre--- la culotte de l’usager de la chambre 123 doit être changée--- un séjour pouvant s’étendre jusqu’à un mois, sans plus.

Mystifié, je reluque la Flash McQueen du dialogue, croise mes bras de fer tout contre mon torse massif et essaie de repérer ce qui peut bien m’être destiné dans la parabole de ces mystérieuses paroles. Modestement, je crois que c’est le début, juste avant la première virgule.

- Comme je vous expliquais, le dossier de monsieur Ravenscar est retenu par le secret professionnel. La raison de votre visite ?--- Prise de température, buccale ou anale ?--- est-ce que tu peux me rapporter l’un de ces délicieux gâteaux que tu m’as fait goûter l’autre fois ?

- Anale.

- Fraise-banane.

- Professionnelle.

Nous sommes trois bozos acculés à son bureau, le plus déconcertant est qu’elle parvient à se retrouver dans tout ce bazar, prenant le soin de nous reluquer dans le blanc des yeux pendant une seconde et demie et d’opiner du chef avec l’entrain de celle qui « aime son job et ne le changerai pour rien au monde. Hihihihihi ! ».

- Il fait de la fièvre--- seulement fraise--- confidentielle.

À ces commandements, Anale s’en vas, Fraise-Banane fait demi-tour et moi je reste là comme un con. Notre Oprah Winfrey pour zigotos me sourit, attrape son téléphone d’une main et de l’autre une charmante petite corbeille de plastoche jaune poussin… qu’elle me présente puérilement.

- Le spécialiste est prêt à vous recevoir. Effets personnels, dans la corbeille. Badge, en évidence. Permis de visite, également en évidence.

Je m’active, livre la marchandise, attrape mon Glock, le démonte, m’en débarrasse, y laisse également mon porte-monnaie, ma ceinture, mes lacets, mon stylo, bref tout ce qui peut devenir une arme, ce qui veut dire à peu près tout ce que j’ai sur le dos…

- Euh. Des Gummy Bear ? que mademoiselle ne peut s’empêcher de souligner, en plaçant une main sur le combiné et reluquant le sachet de friandises que je tiens au creux de mon poing.

- Ouais. Un petit cadeau que je veux offrir à mon confrère. C’est interdit ?

- Hahaha. Non. Bien sûr que non. Ça lui fera plaisir. C’est mignon. Vous savez, officier Dashawn, j’aime mon job et je le changerai pour rien au monde. Hihihihiiii !

Tu m’en diras tant, Pipelette soporifique. Souriante, rayonnante, mademoiselle retourne à son téléphone, me remet mon permis de visite et m’indique le chemin à emprunter d’un coup de tête et c’est sans demander mon reste que je me casse dans le blanc et étroit corridor qui empeste le désinfectant. Je passe une ribambelle d’infirmières, de psys, de zinzins en nuisette et tombe sur une blouse blanche au visage plutôt familier.

- Ruben. Comment que ça fait trop plaisir de te voir, qu’il m’accueille, bras grands ouverts comme si j’étais le messie et tout sourire.

- Toubib, mais en voilà une surprise, que j’assure, sourire forcé et allant à sa rencontre. Je parviens à mettre une époque sur le visage de cet homme : s’était peu de temps après mon overdose, pendant mon séjour aux urgences, ce toubib m’avait consulté pour assurer mon état, croyant tous que j’avais des tendances dépressives et suicidaires. Une époque dévolue et que j’ai pas envie de discuter.

- C’est vous qui avez pris en charge le dossier de notre ami, Toubib ?

- Moi et une poignée de spécialistes, oui. Tu es ici pourquoi, Ruben ?

- Raisons professionnelles et personnelles. Je viens le voir en ami, mais également en devoir. Comment il va ?

- Il entame aujourd’hui son troisième jour de sevrage. C’est un long processus. Le programme de réadaptation en dépendance est toujours pénible. Tu sais de quoi je parle. Notre équipe de médecins et d'infirmières offre une aide, mais il faut la vouloir cette aide et tu connais Ezra.

- Il m’inquiète. Je l’avoue.

- Il traverse de sacrées périodes, mais il va mieux. Il consulte. Il manque parfois de motivation, mais je crois que Cordelia fait un bon travail avec lui.

- La Cordy… comme dans Cordy la Sincère et Psy ? Putain, vous lui avez dégoté l’oiseau rare !

Rire fake, mais poli et nous nous approchons d’une chambre gardée par un agent de la sécurité.

- Stefan, mon brave, veuillez ouvrir la porte, s’il vous plait.

Le russe obèse aussi expressif que le sourire de Mona Lisa s’active, prend son badge et nous ouvre les arcanes de notre joyeux huron. Toubib s’empresse de se planter dans l’embrasure pour annoncer mon arrivée.

- Ezra, bonjour ! Comment allez-vous aujourd’hui ?

En retrait, je laisse aller les civilités, pressé de voir mon ami, le sachet de petits ours en gelée se faisant littéralement massacrer dans mon poing de gros nounours.
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