❝ Forget about the bad times , feat. Tous les lutins & Ramsey A. Dallas.❞

Vingt-quatre décembre. La vieille de noël. Les rejetons guettent les lucarnes Bour voir scintiller dans la voûte constellée le Bif clignotant de ce fringuant Rudolf, accomBagné de sa bande de rennes chloroformisés qui charrient derrière leurs gros culs velus  l’énorme traineau de ce barbu obèse que tout le monde aime… sauf moi. Le saBin est dressé tout Brès de la cheminée, un feu flamboyant créBite dans celle-ci, les chaussettes sont susBendues et sur la table d’aBBoint reBose le fameux verre de lait et les cookies. Tout Brès de là, il y a Gérard, l’oncle bourré, verre de lait de Boule en main, qui se dandine du cul sur un jingle tyBique à cette joyeuse Bériode de l’année, Bour finalement terminer sa médiocre chorégraBhie dans le saBin et s’encastrer dans le fion l’étoile de Bethléem et Bar malchance se casser les noisettes avec une figurine de casse-noisette. Dans la cuisine, l’alarme de feu nous casse les oreilles Barce qu’une fois de Blus, la vieille Rosie, mamie à moitié sénile, a oublié la dinde dans le fourneau et a cramé le reBas. Dans la chambre des maîtres, il y a Simon et Carol, cousins germains, qui forniquent en cachette, troB ivres Bour se souvenir que c’est mal et un brin incestueux. Sans Barler de Rachel, belle Rachel, qui a un marmot d’accrocher à sa juBette et un merveilleux Betit BouBon à qui elle Basse la moitié du réveillon à donner le sein… les boobs dissimulés sous une couette que la vieille Rosie a tricoté avec la laine de sacrebleu sait quel alBaga qu’elle a bien Bu sortir du trou du cul de la faune de Windy City.

Dans la télé Blasma, on voit gambader Oliver Twist dans les rues de l’Angleterre, à la recherche de l’amour et du bonheur... aBrès s’être évadé de son hosBice Baroissial. Je suis étalé de tout mon lustre négligé dans le canaBé, une nièce sur un genou et une greluche en rut sur l’autre… qui ne cesse de me murmurer des cochoncetés dans l’oreille.

- Tonton, Bourquoi il est tout crade, Oliver ?

- Tu sais, mon chou, que je Bourrais redéfinir avec toi l’exBression ; se faire enguirlander ?

Mes oBalines anesthésiées restent scotchés sur la télé, comme incroyablement touché Bar la scène de ce Betit enfant Bauvre qui est sorti de son bled Bour Bartir à la conquête de sa liberté. C’est indéniable, Oliver et moi, nous avons des similitudes similaires. Qu’est-ce que je fous ici, au beau milieu de cette famille de barge et de cette greluche que j’ai ramené, mais dont j’ignore absolument tout de son existence ? Ça ne rime à rien. À chaque année, c’est l’esclavage des valeurs familiales et de la frénésie du temBs des fêtes.

Je dois faire comme Oliver.
Je dois me casser d’ici et vite !

✤ ✤ ✤

- Holiday Celebrate… Holiday Celebrate !

Alors voilà le comment du Bourquoi, mes bons ! Je me suis échaBBé de l’asile, Bour en retrouver un autre et me Blacer sous le feu des Brojecteurs. On m’a toujours reBroché d’être un dandy raté d’allure un rien BD. Voyez cela comme mon cadeau de nowel : moi qui se dandine sur la scène du Red Circle, bouteille de Jack Daniel’s dans une Baluche et micro de karaoké dans l’autre. Madonna, c’est mon kiff et c’est la glotte bien exBosée que je gazouille l’un de ses Blus grands succès.  

- If we took a holiday. Took some time to celebrate. Just one day out of life. It would be, it would be so nice !

Saoul au Boint de me croire être un excellent danseur, je me dandine les hanches en des mouvements lascifs et vénériens, ma silhouette de kéké des iles Blongé dans la Bénombre rougeoyante des fioritures du temBs des fêtes qui comblent chaque recoin de ce night-club branché et bourré jusqu’à saturation.  

- Everybody sBread the word. We're gonna have a celebration. All across the world. In every nation. It's time for the good times. Forget about the bad times, oh yeah. One day to come together. To release the Bressure. We need a holiday.

CouB de reins à mes télésBectateurs, couB de hanches à mes admirateurs et d’un bond de gazelle je saute de la scène Bour venir twerker contre le bas-ventre de…

spoiler:

Christmas kisses

FT. LES DINGUES

THEME SONG

Hors jeu:

Holiday ! Celebrate ! Holiday ! Celebrate !

Il bénètre à beine dans le club de luxe qu’il aberçoit déjà un taré sur la biste de danse, ou sur la scène, vu d’ici il ne barvient bas vraiment à savoir de quoi il s’agit réellement. Bas de rebas en famille bour l’audacieux. Jamais. Il n’en a jamais eu et n’en aura jamais. Ce n’est bas avec une mère cinglée et shootée h24 que l’on esbère avoir ne serait-ce qu’un seul cadeau. Si blus jeune, la chose le rendait triste, à l’heure d’aujourd’hui, soit à ses 32 ans bien trembés il s’en fichait comme de sa bremière boom de Noël. Il a d’autres choses bour s’amuser, et des choses bien blus intéressantes qu’une bonne vieille dinde que l’on aurait fait rôtir bendant des heures et des heures dans un four à chaleur tournante. Autant vous le dire, la dinde lui, il la bréfère chaude, bas trop dorée et dans son lit de bréférence. Malgré tout, malgré sa tenue d’audacieux qu’il est censé borter la majeure bartie du temps, ce soir, il fait une excebtion. Tout de costume vêtu, Ryder a l’air d’un bremier de la classe, brêt à faire fondre toutes les midinettes en mal de farce aux ébices. Ni de une ni de deux, c’est les chaussures lustrées et scintillantes qu’il s’avance entre les joyeux fêtards. Ne vous y mébrenez bas, il a rencard, déjà quelques grammes dans le sang, alcool ou autres choses, il ne sait déjà blus vraiment. Sa cavalière cavalier n’est bas encore arrivé, sans doute a-t-il trob traîné ou s’est arrêté chercher un bouquet. Ou… Une dinde ? Sourire berché sur ses lèvres légèrement humides, l’audacieux entend le blond hurler dans son micro. Il en connait un autre, d’audacieux, qui serait ravi de pousser la chansonnette à vous en faire mordre la boussière. En un hurlement de banda, il bourrait tous vous mettre K.O. Mais il n’est bas là, très certainement occubé avec quelqu’un d’autre, et ce n’est vraiment bas un mal. Ryder ne l’abbrécie bas beaucoub. Enfin disons qu’ils ont beut-être eu quelques différents.

If we took a holiday. Took some time to celebrate. Just one day out of life. It would be, it would be so nice !

Les chants résonnent, l’alcool coule à flot et la nourriture fait des émules, que demander de blus ! Autant brofiter de la soirée bour s’amuser, et de ce côté, sa rébutation le brécède très clairement. Déjà une brunette aux allures toutes coquette s’avance et le heurte façon alerte à malibu, comme si elle ne l’avait bas vu, et se met à rire dans un élan si fort que le reniflement imitateur d’un cochon se met à lui vriller les tymbans en même tembs que le chant hideux de l’autre affreux.

« Bardon, je vous avais bas vu… ». Nouveau rire beu loquace qui laisse notre audacieux vraiment sans voix, dissimulant bar la même occasion une grimace qui vient étirer ses traits d’ordinaires facétieux.

« Ca ne fait rien… ». Il voudrait continuer, dire autre chose mais le micro se met à hurler le martyr, grincer et tutti quanti.

Everybody sBread the word. We're gonna have a celebration. All across the world. In every nation. It's time for the good times. Forget about the bad times, oh yeah. One day to come together. To release the Bressure. We need a holiday.  

C’en est trob bour le resbonsable de la Fosse qui bousse Marie-Thérèse Cochon de la biste de danse et s’avance vers Ramsay.

« Mais tu vas la fermer ta grande BIB* ! »

Malheureusement bour lui, cela n’arrête en rien le bro du micro qui se met à chanter de plus belle comme si de rien était, venant se frotter comme un diable contre… Bour des raisons de sécurité, la describtion de ce qui est subbosé se basser sera censuré.

Ah les joies de Noël, ses chants et sa musique, sa dinde farcie et son vin, délicieux entremets et bâtes de fruits. Rien, absolument rien, en ce doux soir de fête, ne laissait brésager qu’en un labs de tembs de deux minutes, notre chanteur karaokéiste favori se brendrait une bûche en pleine tête bour avoir osé twerker contre le bas-ventre d’un charmeur et blagueur invétéré qui attend son cavalier. Oui, Marceline dans mon oreillette vient de m’abbrendre officiellement que ce n’est bas une dinde qu’il attend ce soir, mais bel et bien le canard. Le seul, l’unique, au foie gras inimitable que tout le monde s’arrache. Comment diable va réagir le canard en question sur lequel la boudreuse ne cesse brobablement bas de tomber et de s’effriter, tombant en milles betites étoiles merveilleuses, va-t-il réagir en aberçevant son rancard du soir et de la nuit, en train de se faire chatouiller le bas-ventre bar un ôdieux bersonnage ? Que va-t-il faire bour sauver l’honneur ? L’amusement et la soirée de Noël ? Hein ? Vous bouvez me le dire ?

Le susbens est intenable, et d’ailleurs, l’audacieux tout de costume vêtu semble barfaitement enclin à vouloir lui régler son combte en boussant à son tour la chansonnette :

Jingle bûche, Jingle bûche, j’te la fous dans la murge. Si t’recommences, j’vais t’exbloser, mais j’sais bas bar où j’vais commencer ! Oh ! Jingle bûche, Jingle bûche. J’te la fous dans la murge…


* Au cas où des enfants regarderaient le show, l'injure a été censurée.

I don't care about the presents Underneath the Christmas tree

Brooklyn ignorait la raison qui l’avait faite venir jusque dans ce bar. Jamais elle n’avait célébrer Noël, il s’agissait d’une fête considérée comme mystique selon ses géniteurs et en conséquence c’était tabou que ne serait-ce que d’y songer. Toutefois, elle avait dit oui à ses collègues qui l’avaient invité à se joindre à eux afin de commémorer la naissance du Christ. Finalement il s’agissait surtout d’une bonne occasion de boire sans être jugée. Et la blonde avait bien besoin d’un remontant afin d’oublier que ce moment de l’année qui réjouissait généralement les cœurs, était dans son cas quelque chose de démoralisant. Elle se sentait maladroite et hors de sa zone de confort vu qu’elle n’avait jamais choisi de s’intéresser à cette fête de manière intensive même en ayant rejoint la Fosse. Jouant tout de même le jeu, Lyn avait revêtue une tenue la changeant radicalement de la tenue classique de sa Faction. Une robe de dentelle blanche qui moulait ses courbes à merveille et ne laissant rien à l’imagination concernant son décolleté. Lyn ne souhaitait en aucun cas finir la nuit seule. Mais elle n’avait aucun doute qu’une fois ivre, elle n’aurait aucun mal à trouver un homme consentant. Les chances lui indiquaient même le contraire, elle aurait du mal à atteindre le niveau de consommation désiré avant de se faire accoster. Les mâles ayant envie de faire autre chose avec elle que de discuter ne manquant jamais. Jetant un regard sur l’ensemble de la salle, la blonde rigola sans la moindre retenu devant le show qui s’offrait à elle. Un homme qu’elle savait être membre des Érudits se frottait sans gêne sur un Ryder qui ne semblait sensible à cette danse érotique. C’était bien dommage. Calmant son rire, Brook secoua la tête et rejoignit d’autres Audacieux à une table non loin de la scène. Ils avaient déjà commandé les boissons et on lui tendit immédiatement un verre de whisky-coca. Invitée à trinquer, la blonde fit comme tout le monde tinter son verre contre celui des autres gens assit à sa table et en avala immédiatement une bonne gorgée afin de faire monter l’alcool au maximum et surtout vite.  Elle n’arrivait à trouver le moindre intérêt à cette fête, même s’amuser avec ses amis ne suffisait à être une raison valable afin de se rassembler et de se mettre mal. Ils n’avaient jamais eu besoin d’excuse jusque lors. Une bonne journée était tout ce dont ils avaient généralement besoin afin de se réunir et de boire tout en s’amusant. Avoir une soirée dédiée, elle trouvait cela vraiment idiot mais elle jouerait le jeu car c’était ce qu’on attendait d’elle. Toutefois, Shadow s’éloigna assez vite de ses camarades afin de se rendre au bar et de commandé une autre boisson, la sienne, gracieusement offerte, ayant déjà rejoint les abysses de son estomac. Mettre des chaussures à talons lui avait semblé une bonne idée sur le moment mais largement moins maintenant. Elle méritait bien quelques de bulles dans le but de souffrir cet abominable réveillon.

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Spoiler:

MERRY LITTLE CHRISTMAS.

feat les Elfes du Père Noël.

Elle hésite mais je vois l'étincelle dans le fond de ses iris. Elle hésite mais son sourire s'élargit. L'ivresse d'une nuit inoubliable effleure son intellect et l'incertitude se dissous. Renions ensemble l'incontournable dîner de famille. Renions ensemble les incessantes remarques sur nos vies de célibataire. A quand les enfants? A quand le mariage? Oh si vous saviez combien on était à dix milles lieux de tout ceci. L'insouciance nous va si bien.

Ma jumelle, soudainement enthousiaste, me tends son tube à lèvres. Chacune, on s'attribue un côté du miroir qu'on tag avec soin. De mon écriture arrondie, j'ai laissé la missive suivante : "Le vent d'hiver est arrivé, entraînant avec lui les belles femmes de cette faction. Elles seront de retour demain matin". Quant à Ariana, elle a écrit "Laissez-nous de la dinde. Merci".

— Les filles, votre mère a ramené de la glace! crie notre oncle à travers le salon.

Ariana se fige et ses yeux s'arrondissent. Glace. Le mot habile afin de rameuter les estomacs sur jambes.  Elle se tourne vers la sortie tandis que j'enjambe la fenêtre. Dans notre faction, celle des Altruistes, ce genre de gourmandises nous est interdit. Tout du moins, c'est tout comme. On doit se contenter du minimum, manger de la nourriture aussi fade que notre vie. Je boycottes cette vie et j'essaie d'entraîner ma frangine dans ma bêtise... souvent sans grand succès.

— Désolée, murmure t-elle en me laissant seule dans la salle d'eau.

La garce. Je vais m'amuser avec ou sans elle!

***

Un martini. Deux martini. Ces boisons se consomment comme du 'tit lait. Frais et sucré, il y'a comme un goût de reviens-y. Alors sans grand étonnement, j'en commande un troisième... et vint le quatrième. Mon estomac s'accroche mais mon intellect déraille. Riant souvent d'un rien, mes grands yeux de biches embrasent la foule. A la recherche d'un mâle à conquérir, je reste le cul sur mon siège et attends l'arrivée soudaine d'un amant aussi torride que les braises d'une fin de cigarette. Au lieu de ça, j'assiste à une scène horriblement singulière mais ô combien entraînante.

— Jingle bûche, Jingle bûche, j’te la fous dans la murge. Si t’recommences, j’vais t’exbloser, mais j’sais bas bar où j’vais commencer ! Oh ! Jingle bûche, Jingle bûche. J’te la fous dans la murge… chante l'un des lutins du Daddy Nowel.

Du grand art, je vous l'dis!!! D'une traite, je vide mon verre et abandonne mon siège. Monsieur Jingle Bûche et Monsieur-je-bouge-mon-cul-comme-un-vibro ont su conquérir mon cœur! Joyeuse et fringante, je déboule entre les deux messieurs. Sans me soucier d'être un brin familière, je glisse un bras autour du grand dandy vibromatique.

— Jingle bûche, Jingle bûche, j’te la fous dans la murge. Si t’recommences, j’vais t’exbloser, mais j’sais bas bar où j’vais commencer ! Oh ! Jingle bûche, Jingle bûche. J’te la fous dans la murge… que je chante à mon tour.

Dans l'excitation du moment, je lève ma jambe, telle une danseuse. Malheureusement, dans la foulée, le bout de ma ballerine a décidé d'emboutir la face de Monsieur Jingle-Murge.

— Oh... C'moi qu'est fait ça...

Made by Lunatic Café

merry little christmas

let your heart be light

théâtralement, tu t'engouffres dans le club les bras grands ouverts, une rafale de neige à tes arrières ; entrée magistrale remarquée de tous les gueux éblouis et langues traînantes jusqu'à terre devant les scintillements et étincelles de ton swag naturel et divin. bottes de neige fluos et cousin de ton bonnet dinosaure ci-gisant sur le haut de ton crâne en un amas de laine informe et rose censé incarner un chat, rien n'est moins séduisant aux yeux de cette foule en délire que ton inimitable et magnifaïque stayyyle. quelle est donc la raison de cette fashion week débarquée tout droit dans un club ambiancé ? ceci, messieurs, est en l'honneur d'un grand jour car non, l'icône de la sexyness ci-nommé ryder storm, ne lècheras ce soir aucune des bottes d'une demoiselle de dentelle vêtue dont nous ne citerons le nom, mais se sera mis sur son trente-et-un, bardé d'élégance et d'érotisme à l'égard de nul autre que votre bien-aimé serviteur, ici acclamé et admiré de l'ensemble de tou-- oeillade à droite ... oeillade à gauche ... NUL BABE EN VUE ???? tes azurs effrayés, horrifiés, atterrés, consternés, hallucinés (...) fouillent et décortiquent chaque recoin du club. la frayeur monte. la contrariété aussi. comment il va avoir l'occasion de terminer ton extraordinaire entrée  en t'offrant un baiser endiablé s'il est ailleurs ??? comme aussi scandalisée que toi, la neige commence à fondre et à te dégouliner dessus. hrmm. regard dans un miroir derrière le bar. no worry, même avec tes allures de chien mouillé, t'es toujours aussi sexy ! et c'est dans le reflet de ce miroir que tu le vois enfin ! il est là, en sandwich entre un mec chelou et une meuf chelou, il se dandine, il est heureux, il chante, il dan- EN SANDWICH ENTRE UN MEC CHELOU ET UNE MEUF CHELOUE ????? horreur ! malheur ! il est en train de se frotter à un autre cul que le tien, et ça, selon les magazines féminins, c'est mauvais signe. surtout si y'a un autre cul qui se rajoute à l'équation. décidé à sauver ton amant (et ta dignité) de cette situation délicate, dans les élans de jalousie, d'envie, de colère, tu bondis jusqu'au trio qui - d'une voix atrocement fausse - déblatère une chanson qui arrive à tes oreilles dans un infâme gargouillis aux sonorités de trahison, et tu gueules toute ton indignation dans un : « RYD' KESTUF-- »

qui est le connard qui a inventé les marches ?

te rétamant majestueusement, tu tentes de limiter les dégâts en t'accrochant à mademoiselle je-lance-mes-ballerines-avec-la-dextérité-d-un-tireur-d-élite. mais voilà, y'a le décolleté qui se déchire sous tes doigts. et toi, tu finis le nez dans ses boobs. sérieux, les couturiers de nos jours sont véritablement dénués de talent et d'efficacité : faudra revoir la solidité et l'étanchéité de son haut. cela dit, il lui reste encore la lingerie, qui, à vue de nez (haha) à l'air de bien meilleure qualité. bon, on se ressaisit, on sauve l'honneur, on offre le cadeau et on oublie tout ça. il est où, déjà le cadeau ??? à ouais, juste devant l'entrée, là où tu l'as laissé tomber quand t'as ouvert les bras. bon, ben, en fait, on est bien ici. tu relèves la tête, yeux dans les yeux de la colocataire, et faire comme si tout était normal te sembla la meilleure solution. si ça a l'air normal, que vous avez l'air normal, tout le monde croira que c'est normal. coude contre terre, la dévisageant à l'aise, tu te revêts d'une attitude naturelle et débute une conversation naturelle. « très joli, le soutif. c'est quoi la marque ? »

FICHE ET CODES PAR ILMARË

❝ Forget about the bad times , feat. Tous les lutins & Ramsey A. Dallas.❞

My anaconda don't… my anaconda don't ! Effectivement, mes bons, appelez ça la magie de noël, ou un sérieux taux d’alcoolémie dans le sang, mais mon séant musclé continu de rebondir, encore, encore et encore contre la mystérieuse protubérance de ce bas-ventre mystérieusement masculin. Des mouvements lascifs de balancement de bassin, des vont et reviennent qui embrasent les planches et mettent les feux aux poudres d’absolument tous les désirs ! Je veux provoquer à ce volcan qui sommeil sur ma pleine lune, un effet d’éruption volcanique tout à fait magistral et protubérantissime ! Micro de karaoké en main, de ma voix de tourterelle non triste, mais joyeuse, je continu mon single, rends parfaitement hommage à ma Madonna, lorsque les bribes d’un grand classique de la saison se fait entendre derrière-moi :

Jingle---

Ah, bah, ouais ! Bien sûr, bah, ouais ! Pourquoi pas ! Arborant l’expression faciale de ce petit pingouin dans le film d’animation Happy Feet, en ne cessant jamais de me trémousser le derrière, je me pâme moi aussi dans le refrain de la chansonnette :  

-  Jingle all the---

---j’te la fous dans la murge. Si t’recommences, j’vais t’exbloser, mais j’sais bas bar où j’vais commencer !

Je fronce les sourcils, mon gazouillement de petit oiseau joyeux devenant le remake dramatique de « les oiseaux se cachent pour mourir » lorsque plus aucune mélodie ne sort de ma grande gueule. Mort dans l’âme, les fusibles de ma cervelle explosent, complètement mystifié par cette version de la chanson. Est-ce moi qui depuis tout petit a mal interprété les paroles de Mister Jingle ou c’est Mister aux chaussures luisantes qui se trompe ? J’ai pas l’occasion de me pencher plus sur la question, une main féminine m’empoigne vigoureusement la nuque alors qu’une chevelure flavescente et parfumée virevolte dans mon champ de vision flouté :

Jingle bûche, Jingle bûche, j’te la fous dans la murge. Si t’recommences, j’vais t’exbloser, mais j’sais bas bar où j’vais commencer ! Oh ! Jingle bûche, Jingle bûche. J’te la fous dans la murge

Sacrebleu, mes bons, mais c’est bien moi qui depuis toutes ces années s’est gouré les grelots avec ce cher Mister Jingle ! Horreur, abomination, enfer et damnation ! Bien qu’horrifié par une telle découverte, mon cul, lui, il ne cesse pourtant pas de labourer le haricot magique de mon grand Jack, derrière-moi, alors que mon papa-noël à moi se frotte et s’y pique tout contre notre maman-noël. Maman-noël qui a la patate, et a la flexibilité d’un redoutable bretzel, lorsque je vois jaillir dans le coin de mon œil Zhe Ballerine qui vient achever sa course dans la tronche de Jack. Moi, en un réflexe primitif, j’en échappe ma bouteille de fort pour venir rattraper cette mirifique canne de serein (ou canne en sucre, ça va de soi, pour rester dans le thème), au creux de ma paluche avide et tenter de reproduire un tango à trois… et pourquoi pas à quatre lorsque ce Balto tout trempé déboule l’escalier et vient terminer son audacieuse descente dans le décolleté éventré de notre maman-nowel.

Appelez cela la force de l’impact, ou un grotesque effet domino, mais coincé dans l’épicentre même de cette tornade, j’en perds à mon tour l’équilibre, cherche à le retrouver, encastrant micro de karaoké dans le fion de Balto tout trempe tandis que mon fion à moi vient s’asseoir sur le généreux haricot magique de mon grand Jack.

« très joli, le soutif. c'est quoi la marque ? »

- Hum, d’après la dentelle, le satin d’un rouge bien joyeux, je dirai que c’est la nouvelle édition de Victoria Secret. C’est beau. Très beau. Et cette poitrine !

Discussion tout à fait normale, alors qu’on est tous agglutinés comme des sardines, que j’essaie de ne pas tous nous faire tomber, micro toujours coincé dans les fesses de Balto qui renifle les boobs de maman-noël, tandis le mini-Jack derrière-moi s’enfonce légèrement en moi et qu’on exécute tous un 360 sur la piste de danse et qu’on se fait emporter par la féérie du night-club pour venir butter de plein fouet sur le zinc et renverser au passage une jolie demoiselle vêtu d’une robe à couper le souffle !  

Perdu dans cette orgie de jambe, de bras, de main, de sein à découvert, de P intrépide, je vois apparaître une feuille de gui au-dessus de toutes nos tronches… et me voilà qui commence à kiss tout ce qui se retrouve à la portée de mes lèvres un rien gourmandes…

Pas taper, c'est la tradition !

Merry little Christmas!!

- feat all -

Noël, la plus belle fête de l’année ! La neige, les guirlandes, les sapins et les boules colorées ! Tout le monde rit, est de bonne humeur, mange une délicieuse nourriture ! Même elle ne pouvait ne pas se laisser contaminer par la joie ambiante. Du moins, elle l’aurait pu, si son voisin ne s’obstinait pas à laisser ses poubelles devant sa porte. C’était de plus en plus déplaisant, et étant donné qu’il ne semblait pas comprendre ses avertissements polis, elle avait dû passer à la vitesse supérieure, surtout en voyant ses ordures alors qu’elle sortait de chez elle dans le but de se rendre à une fête. Qu’à cela ne tienne, elle retourna prendre sa hache et régla l’insupportable problème en un rien de temps. Elle pouvait à présent se rendre à la fête dans la joie et la bonne humeur.

Elle ne remarqua qu’en cours de route que son superbe pull de Noël rouge orné d’un bonhomme de neige était souillé de quelques tâches de sang, mais après tout, cela se voyait à peine. Elle était certaine que personne ne le remarquerait. Elle se dirigea donc vers le club où se déroulait la fête, de plus en plus impatience à l’idée de célébrer ce jour qu’elle adorait. Son pas se fit bien plus pressent au point qu’elle se retrouva très rapidement devant l’entrée. Elle s’aperçut alors qu’elle tenait encore sa hache ensanglantée entre les mains. Peut-être valait-il mieux la cacher quelque part, qui sait, cela pourrait mettre une mauvaise ambiance. Ce n’était pas Halloween tout de même ! Elle trouva un buisson sur le côté et la dissimula à l’intérieur.

« Tu ne bouges pas d’ici, je reviendrai te chercher. »

Puis, d’un pas léger, elle entra joyeusement à l’intérieur du bâtiment. Dans la foule, elle reconnut quelques têtes, dont Ezra et Keira, vers qui elle se dirigea d’emblée, avec un sourire enthousiaste.

« Bonsoir bonsoir. » Puis elle baissa les yeux sur son pull. « Ce n’est absolument pas du sang, ce n’est que de la sauce tomate. »

Ezra et un autre jeune homme semblaient particulièrement intrigués par un soutien-gorge, celui de la blondinette plus exactement. Pendant qu’ils s’interrogeaient à ce sujet, elle entreprit d’attraper un verre contenant une boisson alcoolisée non identifiée, ainsi qu’un gâteau en forme de sapin de Noël. Puis elle regarda la scène d’un air amusé. D’ailleurs en s’approchant, sans même avoir vu le coup venir, elle se retrouva alpaguée par le compagnon d’Ezra qui semblait pris d’une frénésie d’embrassades. Le gui faisait bien des victimes. Elle le repoussa, l’air outré.

« Mais enfin, qu’est-ce qui vous prend ? On ne se connait pas, que je sache ! »

Ils n’avaient même pas partagé un verre, ni échangé leurs prénoms. Ca avait beau être une fête, elle le trouvait plutôt malpoli.

- © FICHE  BY DISTURBED -

Christmas kisses

FT. LES DINGUES

THEME SONG
La ballerine en pleine face, il ne la voit pas venir, trop occupé à se demander ce que Monsieur mèche laquée chanteur faisait avec son divin fessier. Mettre le feu pouvait s’avérer être risqué, et c’est ce qu’il risquait bien, justement, de se passer, s’il continue comme ça le bougre. Pris d’une envie et d’un élan de lui coller une énième bûche sur le coin de la farce, il s’apprête à faire son méfait, tout contrarié qu’il est lorsque la fameuse chaussure vient atterrir tout droit dans son nez, lui arrachant un grognement des plus plaintifs, le sang jaillissant de ses narines. Sonné, l’audacieux bascule en arrière et est tout juste rattrapé par son fameux cher et tendre qu’il attendait, enfin si ce dernier n’était tout simplement pas en train de s’étaler de tout son long sur la jeune femme responsable de la souillure de son superbe costume, quelques gouttes de son précieux sang étant venu s’écouler sur le col de sa chemise blanche. Oh, drame hivernal. Les choses auraient pu en rester là, lui, mains sur son pif qui saigne, prêt à attraper son homme de la situation aux allures de chien mouillé et faisant fi de tout ce capharnaüm de Noël. Enfin ça… C’est si la situation ne s’aggravait pas, car malheureusement pour lui, Ramsay se met à remuer son popotin comme si de rien était, accompagné par la blonde qui reprenait avec lui en cœur la chanson du Jingle, soit, la folle à la ballerine bétonnée violente. La chaleur monte, et monte encore, jusqu’à ce que tout ce château de cartes mouvantes ne s’écroule littéralement sur le sol, à glisser, à en heurter Brooklyn qui n’avait strictement rien demandé dans sa superbe robe blanche en dentelle, et se retrouver finalement sous une branche de gui.

« Je crois bien qu’elle m’a pété le nez… »

Première constatation, quand, tête penchée en arrière, il essaye d’empêcher le sang de couler et abîmer un peu plus son costume de soirée. Lui qui s’était fait tout clinquant pour une fois et mèche parfaitement maitrisée. Et pour peu… Dans… la chute… Il se crispe, complètement sonné, une main dirigée tout droit vers ses parties intimes préférées.

« Il m’a écrasé les grelots… Holy… ». Jésus Marie et Joseph.

Dans un élan, bien décidé à récupérer son rencart du soir, Ryder se redresse, attrape le mouchoir en tissu de la poche de la veste de costume de l’érudit, le colle dans son pif super sexy et tente de s’extirper de la masse de bras et de jambes humaines. Mais c’est une nouvelle fois sans compter sur la malchance de Noël qui s’acharne, lorsque ses mirettes croisent le doux regard inexistant des boules de gui parfaitement lisses qui lui font de l’œil. Et des lèvres humides à souhait, chaleureuses et douces comme la pêche qui viennent s’écrouler sur… Attendez… Quoi ?! D’un geste, il le repousse, à l’image de la brune au pull bonhomme de neige qui vient de les rejoindre.

« Non mais ça va pas la tête ? Je ne suis pas de ce bord-là ! ». Il tourne soudain son visage vers Ezra, parfaitement étalé dans toute sa classe sexy impériale et hivernale. « Ez ! Tu es enfin arrivé ! ». Et alors, s’extirpant définitivement de la masse, il vient en extraire celui qui s’étale toujours avec classe, le récupère et lui offre ce baiser endiablé qui vient enfin clôturer son entrée spectaculaire. La faute au gui… Sans doute. C’est toujours la faute à Gui. C’est bien connu…