Un p'tit vote



Il est dit, selon la théorie du Chaos, que quelque chose aussi petit que le battement de l'aile d'un papillon peut finalement causer un typhon à mi-chemin autour du monde.


 
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 You Really Got me Bad || ft Gabriella

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Arizona J. O'Malley

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Arizona J. O'Malley

❖ Date de naissance : 14/11/1991
❖ Barge depuis : 07/09/2015
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❖ Âge personnage : 26 Ans
❖ Profession : Bras droit des Érudits || Technicienne Informatique
❖ Faction : Erudite (divergente)
❖ Philosophie : Find what you love and let it kill you
❖ Playlist : Cosmic Love - FLORENCE AND THE MACHINE || Meet Me On the Equinox - DEATH CAB FOR CUTIE || A Shadow Fall on Me - GARY NUMAN || The Preacher - JAMIE N'COMMONS || Smokestacks - LAYLA || Animal - XOV || Too Dry To Cry - WILLIS EARL BEAL || Won't Win - FRACTURES



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MessageSujet: You Really Got me Bad || ft Gabriella You Really Got me Bad || ft Gabriella EmptyDim 2 Avr - 22:44


I'm in misery there ain't nobody who can comfort me
❝Girl you really got me bad || feat Gabriel A. Blackwood❞




- RP Flashback -

Une chevelure d'ébène. Des hauts talons. Une peau couleur du soleil. Un contrat bidon. Putain de merde, je suis foutue, bonne pour finir sdf avec même pas un pauvre carton en guise de maison. Je le savais, je le savais. Bordel de merde, je savais que cette latina allait finir par me valoir les pires emmerdes et qu'au mieux, un jour, pour sa pomme et pour x raison, j'allais finir comme une conne, à porter du orange menottée en prison. Oh. My. God. Ça y est, ça me reprend. La nausée. Horrible et entêtante nausée. Suivi par le goût de l'alcool qui me brûle la gorge et qui me donne cette subite envie de crever. Il y a aussi ce vertige. Écœurant et abrutissant vertige. Et mes entrailles qui se nouent pour d'un coup mieux se tordre. Et l'oubli. Oh seigneur, oui, l'oubli. Terrifiant, assommant, perturbant, je plisse les yeux, essaye de me souvenir, parce que oui, c'est mon truc à moi ça, me souvenir, de tout, de rien, mais là c'est surtout le rien qui domine. Oui, absolument rien, nada, le vide, le néant, soit pour tout concrètement résumer, le blackout total qui, on le sait, ne présage rien de bon mais qu'on met de côté en pensant bêtement que le karma nous a, dans sa grande bonté, tout simplement oublié. Puis vient la colère. Parce que putain de bordel de merde, tout ça c'est des conneries et l'enfoiré est loin de nous avoir effacé de sa liste de chouchou à castrer. Le stress, celui d'ouvrir une lettre qui n'aurait jamais dû nous être destinée mais qu'on devine être le début de la catastrophe par notre vie de merde annoncée. Et il y a mon nom que je vois, gravé, juste là, sous mon nez, en lettre doré sur ce foutu bout de papier blanc nacré que depuis ce fameux jour, en secret, je n'arrête pas lorgner du coin de l'œil et qui ne fait que m'obséder, tapis dans un recoin sombre de mon tiroir que je m'empresse de refermer tout en ayant, en cet instant même, cette étrange et irrépressible envie de le brûler. Seigneur Dieu tout puissant, voilà que je me mets à hyper ventiler, relis mentalement les mots qui se sont cette fois-ci bel et bien en ma mémoire imprimés avant de me lever de ma chaise, telle une furie enragée : Mais c'est quoi ça?!! POURQUOI?!!! Pourquoi je suis mariée? Depuis QUAND, je suis mariée ?! Mes prunelles d'acier se plissent d'avantage, jusqu'à ne devenir que deux minces fentes prêtes à tuer et bombarder le premier inconscient qui passerait cette porte que je ne fais que fixer et qui oserait me poser la question pour un condamné : T'as une drôle de tête, t'es sûre que ça va aller? NON! Non! NOOON, ça ne va pas, et ça ne risquera pas d'aller tant que je serais liée à cette perdue rencontrée dans un bar tout aussi paumé que moi et mes deux litres de sang alcoolisé. Mes deux billes d'opale se rivent sur la pendule au tic tac battant cette rythmique aussi hypnotique qu'assommante, dix heures vingt, l'heure de ma délivrance, l'heure de la sacro-sainte clémence. Attrapant à la volée mon sac à ma main dans une main et mon manteau noir dans l'autre, d'un pas pressé et quelque peu alambiqué, je bondis hors de mon bureau comme si je venais d'entamer un contre-la-montre avec la vie elle-même. Je m'adresse rapidement à ma secrétaire tout en me dirigeant vers l'ascenseur, mes lunettes de soleil noire posée sur le bout de mon nez :

- La voiture est prête? Dites-moi qu'elle est prête.

- Elle l'est.

Les mains liées à la façon d'une empotée vu le brique à braque que je me mets à traîner, je me tourne une dernière fois vers Natasha.

- God merci !

- Bonne journée Mademoiselle O'Malley.


Sourire d'angelot gravé aux lèvres et un air candide inscrit sur le visage, la jeune femme me fait signe de la main. Je tique un instant, l'observe brièvement tandis que les portes de l'ascenseur se referment sur moi, j'en suis sûre à présent, cette fille ne peut être qu'une ancienne fraternelle pour être aussi adorable en cette tour dépourvue de toute chaleur humaine.

₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪

DING. Lunette noire toujours vissée à mes mirettes, les portes de l'ascenseur s'ouvrent une dernière fois sur moi, je lisse du plat de ma main ma jupe noire avant de foncer droit devant moi, telle une boule de démolition prête à ravager le moindre paumé sur mon passage. Je ne prends même pas la peine de m'arrêter véritablement vers la secrétaire, me contente de lui balancer un :

- Mademoiselle O'Malley pour Maître Blackwood, 10h40.

Et continue d'un pas décidé ma chevauchée semi épique semi fantastique jusqu'au bureau dudit Maître Blackwood. Je toque deux fois à la porte, entre avant de me diriger jusqu'au premier fauteuil que je vois et d'y asseoir mon divin fessier :

- Maître Blackwood.

Je croise les jambes, me défais de ma paire de lunette, pose mon sac à main juste à côté de moi :

- Arizona O'Malley. J'ai besoin de vous, de votre discrétion et surtout, de tout votre talent pour...

Je zieute un pauvre type qui se situe juste à ma gauche l'air de dire, mais t'es qui toi? T'es pas censé être inclus dans le rendez-vous playboy à deux sous.

- … Vous êtes?

Mes deux billes d'acier se redirigent vers l'avocat, emplie d'incompréhension je l'interroge :

- Nous étions clairs sur le sujet au téléphone, pas de témoin, pas de retard, pas d'imprévu ni même de contre temps d'aucune sorte, arrivée et départ en toute discrétion… Qu'est-ce qui se passe?

Je fusille du regard la troisième roue du carrosse tout en braquant de nouveau mes prunelles de givre en leurs jumelles couleur café du jeune sincère. C'est quoi ce bordel, il est passé où mon putain de droit à l'anonymat ? Vie de merde.



Dernière édition par Arizona J. O'Malley le Ven 19 Mai - 11:06, édité 1 fois
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Gabriel A. Blackwood

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Gabriel A. Blackwood

❖ Date de naissance : 08/10/1989
❖ Barge depuis : 14/01/2017
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❖ Forces & Faiblesses : Son côté un peu trop direct est une force et il s'en sert constamment, ça peut aussi avoir des mauvais côtés pour peu qu'il fait face à un susceptible mais il est comme ça et ne se rend pas compte que ses propos trop francs peuvent parfois blesser - Sa sensibilité est en soi une faiblesse, bien qu'elle n'apparaisse pas avec n'importe qui, uniquement avec les personnes qui lui sont proches et qui comptent pour lui. - Avec le milieu dans lequel il évolue, son homosexualité pourrait bien lui jouer de mauvais tours.
❖ Philosophie : The law has lost its purpose.
❖ Playlist : Take me home ☾ JESS GLYNNE - I found ☾ AMBER RUN - I get to love you ☾ RUELLE - Stand by you ☾ MARLISA - Wide eyed ☾ BILLY LOCKETT



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MessageSujet: Re: You Really Got me Bad || ft Gabriella You Really Got me Bad || ft Gabriella EmptyDim 9 Avr - 10:43



You really got me bad

FT. ARIZONA J. O'MALLEY


Une chevelure d’ébène bien rangée, passablement capable de s’ébouriffer en un temps record. Une chemise impeccablement boutonnée et une cravate rangée. Un sourire enjôleur à perte de vue et des mots piquants, qui cherchent et attisent. La raison de sa fuite. Un ami d’enfance qui n’en finit plus de devenir véritable attirance. C’est là tout le drame de leurs vies respectives. Elle, la future cliente, victime d’un malentendu. Et lui, l’avocat en totale opposition avec le mot véreux condamné à fuir l’être aimé parce qu’il ne parvient pas à assumer. Vous faites la paire, à votre manière, mais ça tu ne le sais pas encore, Gabriel.

Un réveil douloureux. Rythme quotidien parfaitement imprimé dans la cervelle. Il est carré dans ses affaires le jeunot, toujours respectable et respecté. Blackwood de nom et de sang, volonté de fer de rendre la famille fière, quand bien même celle-ci parte lentement mais sûrement en lambeaux avec leurs manies et leurs manières. Mariage arrangé, il leur en foutrait, a refusé, décliné, encore une fois. Une énième fois. Ca désespère sa mère autant que ça agace profondément son père, il n’y a en définitive que sa sœur qui comprend, et qui sait l’effroyable vérité sur sa différence. Différence savamment camouflée derrière un masque de professionnalisme évident et d’airs dédaigneux en persistance. Il est comme ça, Gabriel, toujours les traits fermés, impeccablement habillé et dans le miroir ce matin, il sait d’avance que ça va être une longue journée. Une de plus à l’éviter, car c’est plus facile et plus aisé que d’avoir à l’affronter, ce regard qui le fait flamber, flancher, rêver… Il ne saurait dire depuis quand et c’est bien un drame assumé. Depuis quand le meilleur ami et le confident est-il devenu plus que ce qu’il était supposé être ? Depuis quand ? Pour ne pas y penser, l’on reste pensif devant sa garde-robe aussi large que celle d’une femme, et l’on s’interroge avant d’opter pour un petit changement radical de couleur. L’on enfile ce blanc immaculé qui contraste avec la couleur de ses cheveux et de ses yeux, et l’on sait que pour éviter la catastrophe, l’on fera exceptionnellement appel à un chauffeur. Bien des minutes plus tard, le cadet des Blackwood est prêt et s’envole, attaché-case en main et lunettes de soleil dans l’autre, tout feu tout flammes et désespérément calme, vers son très bien connu bureau d’avocat.

***

« Si vous ne vous montrez pas plus sincère que cela, Javier, j’ai bien peur que vous ne soyez victime d’un aller simple en prison… Pour le bien de votre affaire, je vous l’ai déjà dit, il me faut toutes les clés en main. Si vous passez encore une fois sous silence un élément imp… ».

La porte s’ouvre à la volée à l’instant même où le téléphone sonne. La secrétaire, pour prévenir de l’arrivée imminente de… « Oui, Elisa, elle est là, merci. », qu’il lâche pendant qe Madame Haut Talons prend place sur la seconde chaise en face de son bureau en l’interpellant déjà par sa dénomination professionnelle. Il n’a pas besoin de regarder son planning ni même son agenda pour savoir de qui il s’agit. C’est avec un sourcil haussé de manière interrogateur qu’il observe l’Erudite prendre ses aises, jambe croisée au-dessus de l’autre. Ledit Javier juste à côté d’elle semble étonné de voir une jeune femme de son acabit rentrer ainsi et s’inviter mais louche déjà sur ce qu’il ne devrait pas loucher. Notant l’intérêt soudain de son client pour son autre cliente, Gabriel fixe d’un air mauvais celui qui louche sans vergogne sur le parfait décolleté de Mademoiselle O’Malley. Un raclement de gorge de la part du Sincère plus tard, l’homme aux airs latino n’ose plus moufter et se contente de demeurer silencieux. De toute manière, ni l’un ni l’autre ne peuvent en placer une puisque l’Erudite fait déjà des plans sur la comète. Posant calmement le stylo qu’il avait en main, le brun pose ses émeraudes sur la silhouette féminine sans aucune arrière-pensée, et lorsqu’elle a enfin terminé sa tirade supposée mettre en avant son incompétence vis-à-vis de la discrétion imposée, Gabriel ne peut s’empêcher de commencer l’entrevue par un magnifique : « Mademoiselle O’Malley, il est 10h30. Vous avez dix minutes d’avance. ». Et pour appuyer ses dires, il indique l’heure qui est affichée sur l’horloge digitale au mur à la droite de la jeune femme.

Reposant ensuite ses prunelles sur son client qui est donc normalement toujours à son rendez-vous, il referme le dossier qu’il a entre les mains et se lève de son siège pour le raccompagner à la porte.

« Repensez à tout ce qu’on a dit et revenez me voir demain. Elisa vous donnera une heure de rendez-vous. »

Délicatement et les sourcils froncés, passablement agacé, le Sincère referme la porte avant de revenir s’asseoir à son bureau en face d’Arizona. S’il n’offre aucun sourire, il récupère en revanche des traits un peu moins tirés et porte donc toute son attention à la jeune femme.

« Ne vous en faites pas pour mon précédent client, il n’est pas du genre bavard. ». Récupérant un dossier qu’il ouvre devant lui, il passe à la suite. La journée va être longue, très, très longue. En dit long le téléphone qui se met à s’allumer sur un message envoyé par un Maven exaspéré qui tente de tout faire pour qu’ils puissent se voir. Ecran aussitôt allumé et aussitôt éteint comme si cela n’avait absolument aucune importance. « Maintenant que nous sommes seuls, je suis à votre disposition et vous écoute Mademoiselle O’Malley, que puis-je faire pour vous ? ».

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Arizona J. O'Malley

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Arizona J. O'Malley

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MessageSujet: Re: You Really Got me Bad || ft Gabriella You Really Got me Bad || ft Gabriella EmptyDim 9 Avr - 12:52


I'm in misery there ain't nobody who can comfort me
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Dix minutes d'avance? C'est que tu serais pas un peu en train de te foutre de moi toi? Je plisse les yeux un instant, hausse mon sourcil gauche, dirige mes iris d'acier vers la pendule que tu daignes m'indiquer, bats deux fois d'affilée des paupières. Non, ça ne se peut pas. Je ne peux pas être en avance et encore moins en retard. Je suis toujours à l'heure, l'heure juste, précise, exacte. Pas une minute de plus, pas une de moins, je suis toujours dans la juste mesure, la rythmique parfaite. Je me penche légèrement sur mon siège, croise les jambes en le sens inverse avant d'indiquer ma montre en lorgnant étrangement dessus. Dix heures trente, je me fige instantanément en mon action, mon sourire s'effaçant graduellement, mon visage exprimant toute la détresse qui frappe mon fort intérieur en ce moment-même, révélant tout du trouble qui m'agite alors que je sens tes deux perles de jade me fixer. Gênée, je suis... Gênée. Bug système, encore une nouvelle chose que je ne comprends pas. Pourquoi? Pourquoi est-ce qu'il fallait que ça m'arrive à moi? Et surtout maintenant. Avec autant de crédibilité et de légitimité que le premier paumé qu'on aurait ramassé sur la chaussée pour venir le coller en ton bureau, je m'enfonce davantage sur ma chaise, détourne le regard vers la droite, fixe la bibliothèque qui traîne là afin de rassembler mes idées, car oui, ma honte étant devenue une idée fixe, je ne peux penser à autre chose et me demande comment j'ai pu en arriver là. Pourquoi ma montre avançait-elle de dix maudites minutes?! Et c'est ainsi, en un moment de lucidité fugace que la lumière fut :

- Ramsey ! Petit con, je suis sûre que c'est lui…

Pensée dirigée plus envers moi-même que vous autres mais, je vois que mon petit aparté a su vous interpeler. Je me racle alors légèrement la gorge avant de me justifier :

- C'est hum… Mon stagiaire. Il a un humour assez particulier et… Bref, c'est sans doute lui qui a… Hum! Qui a avancé l'heure de ma montre connectée et celle de mon bureau. Voilà. C'est tout.

Je te contemple un instant, plisse des yeux, suis ton regard qui dérive à son tour sur le playboy à deux sous qui m'observe à ta suite tandis que je me mets à le dévisager. Un latino. Sérieux? C'est quoi ce putain de message de merde qu'essaye de m'envoyer le karma? T'essayes de divorcer d'une latina alors on t'envoie son cousin et si t'es toujours pas fichue de saisir le message, dans un futur proche c'est carrément leur mafia qu'on t'expédiera pour t'empêcher de faire ça? Et subitement, c'est son regard que je revois au travers de ses deux iris couleur café et, c'est durant cette fraction de seconde d'égarement que je me mets à sourire tendrement, me remémorant en un flash le moment où je l'ai vu dévaler les escaliers du Red Circle pour venir me rejoindre sur la piste de danse lors de cette soirée endiablée. Ce n'est que lorsque je me rends compte que l'autre perdu m'adresse un sourire charmeur gratifié d'un clin d'œil que je me mets à froncer les sourcils et comprends que, d'une, ce type me prenait très clairement pour l'une de ses nouvelles gazelle derrière laquelle il pourrait courir et deux, que ma mémoire allait peut-être un jour finir par me revenir. Amen, puisse ma prière atteindre les portes du ciel et les ouvrir. Un mouvement de recule et d'attitude plus tard, je lui annonce acerbe :

- Qu'est-ce qui vous arrive? Vous pensez qu'en atteignant un niveau de méditation intense en dévorant ma poitrine de la sorte vous parviendrez à faire sauter les boutons de mon chemisier par la simple force de votre pensée de coureur de jupons compulsif et désespéré ?

Ecœurée, je croise à nouveau les jambes en leur sens initial, dépose mes bras en les accoudoirs de ma chaise, avant de te dévisager toi et uniquement toi. Casanova finit par s'enfuir de là et c'est alors que débute notre véritable entrevue. Je réplique d'un ton mordant à ta petite note concernant ton autre client :

- Non, j'avais bien remarqué que ce qu'il préfère c'est regarder.

Je t'observe prendre tes aises en ton domaine, intriguée par cette attitude si impassible et rigide qui émane de toi. En un sens, je te comprends bien plus que tu ne le crois car, vois-tu, cela fait des années que je n'ai cessé d'arborer ce masque au travers duquel, inconscient, tu te noies. Je m'empare de la pochette cartonnée que je t'ai ramené et en laquelle repose d'autres éléments nécessaires à ta bonne connaissance du dossier. Brandissant cette dernière, je t'avoue avec toute la sévérité du monde :

- Je souhaite divorcer.

Tu me détailles d'un drôle d'air. Sans doute t'attendais-tu à ce que je te confesse le meurtre de ma voisine dont j'aurais dissimulé le corps en l'un des renforts de son appartement avant de camoufler le tout derrière un mur en contreplaqué. Je te souris, tu me souris, on se sourit, je prends même la peine de rire un instant devant le ridicule de la situation.

- C'est tout…

Et c'est alors qu'un fou rire nerveux s'empare de moi, je te bredouille entre deux éclats de rire et quelques larmes un : Mon dieu c'est haha, tout ce je veux. C'est tellement con et simple. avant d'instantanément reprendre le contrôle et te claquer ledit dossier sur ton bureau semi-consciente, semi-soulagée et semi-désespérée tout en reprenant doucement mon souffle :

- Ah… Et pourtant, c'est tout le contraire.

J'essuie du bout des doigts les vestiges de ce moment étrange avant de poursuivre :

- En fait, l'affaire est loin d'être aussi simple qu'il n'y parait. Je suis mariée à une latina que je ne connais absolument pas et me retrouve dans l'incapacité de faire ne serait-ce qu'annuler le mariage. Chose que je ne comprends absolument pas puisque l'on a normalement un temps déterminé pour pouvoir dissoudre toute pseudo union sacrée. Sauf que celle-là, elle n'a rien de sacrée et que moi, je demeure bloquée avec cet anneau que je peux même pas ôter.

Je te tends alors mon annulaire afin de te faire miroiter le précieux que dame Flores a à mon doigt pour l'éternité soudé. Tu dois m'aider, tu comprends? Tu dois me rendre ma liberté.

- Vous êtes mon seul espoir Maître Blackwood. J'aurais pu voir n'importe qui mais c'est vous que j'ai choisi, j'ai suivi vos affaires et j'ai pleinement confiance en vous alors, vous devez me sortir de là. Dites-moi que vous pouvez faire ça pour moi?

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Gabriel A. Blackwood

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Gabriel A. Blackwood

❖ Date de naissance : 08/10/1989
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MessageSujet: Re: You Really Got me Bad || ft Gabriella You Really Got me Bad || ft Gabriella EmptyJeu 13 Avr - 13:30



You really got me bad

FT. ARIZONA J. O'MALLEY


Elle plisse les yeux, O’Malley, et il fait de même en retour, haussant un sourcil interrogateur tandis qu’il fronce l’autre. Ici, elle est dans son bureau et lui seul fait la loi. C’est sans doute un peu présomptueux mais c’est comme ça. Sans le moindre ménagement et avec un ton bien plus hautain que voulu, il en annonce la couleur, Gabriel. 10h30. Dix minutes d’avance. Entrée théâtrale qui n’avait pas lieu d’être. Voilà pourquoi ses remarques le Sincère ne les accepte pas et ne se cache pas de lui faire voir qu’en réalité, elle s’est trompée. Sûrement n’a-t-elle pas l’habitude que ce soit le cas, mais les faits sont là, et comme il n’a pas pour habitude de se gêner pour dire les choses, un peu trop sincère, il ne prend pas de gants. Toutefois, il va congédier son précédent client plus tôt, un latino du nom de Javier qui ne se montre pas toujours très honnête. En réalité, ce pauvre bougre se fait marcher sur les pieds et dit amen à tout, ce qui lui vaut quelques ennuis avec la très sainte justice, et il est venu trouver le jeune homme. Ou plutôt, on le lui a collé d’office dans les basques et il n’a eu d’autre choix que de dire oui. Un peu comme avec Klaus, en fin de compte. Un silence de mort tombe subitement entre eux trois, le latino en profitant pour loucher sur le décolleté de sa voisine, arrachant un regard perplexe de la part de l’avocat qui se demande dans quel traquenard il a bien pu tomber en se levant ce matin. Si seulement il avait pu rester chez lui, ça aurait été plus sympa… Il y a des journées comme ça où… Tout ne semble être qu’une montagne de blague. D’ailleurs, son téléphone vibre sur le bureau de verre et il sait pertinemment de qui il s’agit. Maven ne le lâchera pas jusqu’à ce qu’il réponde. C’est ce qu’il fait en ce moment, puisque Gabriel l’ignore royalement. Et Gabriel… Il finira par répondre, une réponse très courte. Un oui, ou un non. Ou encore un je sais pas. Parce qu’il est mal doué depuis quelques temps. Il est mal doué depuis que le malaise latent s’est installé entre eux. S’il le fuit, c’est parce qu’i l’aime. Paradoxe évident. Gabriel est compliqué dans sa tête.

Et soudain c’est l’anarchie.
Ramsey !

Les émeraudes de l’avocat s’écarquillent alors que Javier sursaute d’un coup sec à la gauche de la jeune femme, comme sorti de ses rêveries.

Petit con, je suis sûre que c’est lui…

Silencieux, Gabriel fronce les sourcils et ne quitte pas Arizona des yeux, se demandant sincèrement quelle mouche a bien pu la piquer. Pour autant, il fait en sorte de ne pas juger, attend sagement la suite qui ne tarde pas à arriver. Juste après le raclement de gorge élégant qu’elle leur offre. Une fois les explications passées, le brun ne s’en formalise pas et jette un coup d’œil à son client précédent qui fixe encore d’un air ahuri la jolie blonde. Certes, on ne peut pas lui retirer ça, même si le sincère n’est clairement pas intéressé. Les lèvres s’entrouvrent mais se referment aussitôt, contrecarrées par la rapidité d’Arizona qui rembarre aussi sec Javier qui se met à baisser les yeux et les reporter tout droit vers son avocat. Ce n’est pas l’envie qui manque à Gabriel de rouler des prunelles à cet instant fatidique de leur entrevue, mais il garde son professionnalisme et sa presque indifférence olympienne – autrement dit, on entend une mouche voler. A peine le latino a-t-il été renvoyé dans ses tours que le jeune homme aux cheveux d’ébènes reprend le flambeau et le congédie comme il faut, car il est évident que maintenant que la blonde érudite a son divin fessier de poser sur la chaise en face de la sienne, elle ne décampera plus. Après avoir fait le nécessaire vis-à-vis de Javier, il revient prendre place sur son fauteuil initial et lui précise que son client ne fera pas de vague, bien plus suiveur que meneur. Pour autant, il joue un peu plus avec les mots et lui indique qu’elle peut enfin se mettre à parler de son problème, ils ne seront plus dérangés. Alors seulement les émeraudes se posent dans les mirettes de sa nouvelle cliente et il ne pipe plus un seul mot, attrapant son dossier et un stylo qu’il se contente de garder entre ses doigts. Rude journée.

Elle sort une pochette cartonnée qu’elle lui tend et qu’il récupère sans trop tarder, feuilletant déjà le contenu en écoutant le couperet lui tomber sur la nuque. Un divorce. Relevant les émeraudes sur elle un instant, il fronce un sourcil mais ne dit rien, bien plus habitué aux cas de meurtres, comme elle le pense intérieurement. Elle n’a pas tort, mais cela ne veut pas dire qu’il est incompétent dans ce domaine, il s’agit là d’une affaire juste plus simple et normalement des plus rapides. Normalement. Un sourire apparait sur les traits de son visage et Gabriel ne peut s’empêcher de sourire en coin alors qu’elle va même jusqu’à se mettre à rire. C’est tout. Oui, c’est tout, et c’est surprenant. Aussi bien pour elle que pour lui. C’est tellement con et simple. Il pourrait rétorquer une remarque du genre : jamais rien n’est con et simple, mais il s’abstient de faire de la psychologie et il reste silencieux, se remettant à fouiller dans le dossier alors qu’il n’a pas encore compris qu’elle n’est en réalité nullement mariée à un homme.

Je suis mariée à une latina.

Premier bug du cerveau. Qu’est-ce qu’ils ont tous avec les latinos ? Première question qui se pose, suivie rapidement d’une autre qu’il passe encore sous silence. En fait, il est horriblement silencieux Gabriel pour le coup. Mariée avec une femme ? A ses yeux, soudainement on lui fait une farce, une immense farce. Fronçant un sourcil, il la dévisage, pensant un immense : C’est Mave qui vous envoie ? qu’il tait également, se contentant d’écouter et de voir bientôt l’annulaire être tendu sous ses yeux. Non, mais, ils n’ont pas besoin d’être aussi proches non plus… Perplexe, laissant ses émeraudes observer un peu plus en détail une photo de la fameuse latina en question, il ne répond rien, balayant rapidement le dossier et le gardant ouvert devant lui avant de reposer un regard sérieux sur l’érudite et se racler la gorge.

« Je peux faire ça pour vous. » qu’il lâche au bout de plusieurs secondes, histoire qu’elle relâche la pression et se remettre à respirer. Il ne voudrait pas la voir étendue morte, étouffée sur son carrelage sans doute hors de prix. Penchant la tête sur le côté, récupérant son stylo en main, le Sincère semble réfléchir un instant. « Question primordiale dans un premier temps Mademoiselle O’Malley… Est-ce que la mariée souhaite également divorcer ? ». Point important pour la suite et la manière dont vous alliez pouvoir gérer la situation. Il réfléchit encore une fois, posant son autre question quasiment dans la foulée. « Deuxième question, comment se fait-il que vous ayez réussi à vous marier ? Je veux dire… Les mariages homosexuels ne sont pas autorisés. ». De ça, il en est pratiquement sûr. Alors comment ? « Ou alors je le saurais… ». Qu’il lâche en s’adossant dans son siège, soudain conscient qu’il se perd dans ses réflexions qui pourraient trahir une quelconque tendance… En parlant tendance, son téléphone se remet à vibrer. Maven ne va jamais le lâcher. Il soupire et roule finalement des yeux. « Veuillez m’excuser. ». D’un geste il attrape l’appareil et l’éteint. Problème réglé.

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Arizona J. O'Malley

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Arizona J. O'Malley

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MessageSujet: Re: You Really Got me Bad || ft Gabriella You Really Got me Bad || ft Gabriella EmptyVen 19 Mai - 11:06


I'm in misery there ain't nobody who can comfort me
❝Girl you really got me bad || feat Gabriel A. Blackwood❞




Délire psychotrope au goût de bourbon, vie merdique engluée en une épaisse tartine de goudron. Je fronce un instant les sourcils face à tes multiples questions. Mon petit chou, penses-tu véritablement que si l'autre maudite qui me sert de femme par intermittence aurait voulu gentiment divorcer, je me retrouverais là, assise face à toi, noyée en la panique la plus totale et misérable en priant pour que tes talents fassent leur œuvre et me délivre de ce démon qui me suit et me hante nuit et jour ? Non, clairement, la réponse est non. Il y a visiblement un pan de la réalité que tu te refuses à observer ou à tout simplement considérer. Puis ça veut dire quoi ça? Je le saurais si les mariages homosexuels étaient autorisés? Tu me prends pour qui? Ton assistante ou une autre de tes aides juridiques ? Lis bien au travers de mes pensées : Je. N'en. Sais. RIEN ! Je penche la tête sur le côté, te détaille un instant, tu n'as pas l'air dans ton assiette… Mon Dieu, ne me dites pas que je suis tombée sur l'avocat homophobe qui se retient pour ne pas convulser face à tant d'insanité. J'hausse alors mon sourcil gauche, prends davantage appui en mon siège, plisse légèrement les yeux avant de te demander :

- Désolé pour quoi au juste? Votre téléphone qui n'arrête pas de sonner ou votre air semi nauséeux à l'évocation d'un mariage homosexuel?

J'ai eu l'occasion de croiser des personnalités étranges, mais la tienne semble battre tous les records, sortant mon PDA tout en recherchant un document, j'ajoute à ton attention :

- Si la tête de mule qui sert en cette histoire de mariée voulait tranquillement divorcer, pensez-vous vraiment que je serais aujourd'hui assise en votre bureau? Non, maître Blackwood, je serais plutôt face à un juge voire, un médiateur afin de signer avec ladite mariée les papiers de l'annulation de mariage.

Je prends une pause, ayant fini par trouver ce que je cherchais en mes archives avant de vriller mes iris d'acier en tes prunelles d'émeraudes :

- Vous voulez savoir ce que m'a répondu Mlle Flores ?

Je te tends alors le PDA affichant ainsi un document numérisé, une demande d'annulation de mariage envoyé par un médiateur avec comme seule et unique réponse, un énorme "jamais" inscrit en lettre rouge :

- Cela répond-t-il a votre première question maître Blackwood?

J'éteins l'appareil et le remets dans mon sac, recroise les jambes puis finis par hausser des épaules l'air perplexe :

- Concernant la deuxième, vous seriez surpris de voir l'étendue des pouvoirs d'Elvis et sa sainte chapelle. Peut-être existe-t-il une loi qui serait passée au travers de votre œil de lynx. Après tout, il est toujours plus facile d'ignorer une réalité que l'on souhaite ne pas contempler.

Air mutin, j'essaye de percer à jour les maux qui tissent le fil de tes pensées confuses. Et elle est toujours là, cette étrange impression que quelque chose ne tourne pas rond. Puis quelque seconde après avoir soufflé un Mlle Flores, voilà que je me stoppe en ma lancée pour laisser un énorme blanc, l'air interrogateur :

- Mlle Flores… Madame Flores?

Mes yeux s'écarquillent avant de demander :

- Madame… O'Malley?

Je te dévisage, les mains fermement vissées aux accoudoirs :

- Mon Dieu, si on est mariée, ça veut dire qu'on a hypothétiquement changé en plus de notre statut, de nom… Dites-moi, par pitié, que cette femme n'est pas devenue ma madame O'Malley ou que je ne suis pas devenue une madame Flores sans même le savoir parce que, nous savons tous deux à quel point il peut y avoir des ratés avec l'état civil.

Dis-moi que je n'aurais pas à passer en mode Ténébris pour exploser un énième système gouvernemental et ainsi supprimer toutes traces de nos noms bafoués par un serment souillé au nom de cette histoire tout aussi absurde qu'insoupçonnée. Tu ne le sais peut être pas, mais je suis prête à tout pour regagner ma liberté.
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Gabriel A. Blackwood

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Gabriel A. Blackwood

❖ Date de naissance : 08/10/1989
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❖ Philosophie : The law has lost its purpose.
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MessageSujet: Re: You Really Got me Bad || ft Gabriella You Really Got me Bad || ft Gabriella EmptyDim 11 Juin - 12:23



You really got me bad

FT. ARIZONA J. O'MALLEY


C’est une question usuelle qu’il pose là, l’avocat, bien plus par habitude que réelle nécessité de le savoir. Toutefois, la question, elle est bien posée et dorénavant il se doit de faire avec la réponse de l’érudite qui lui arrive tout droit dans sa gueule d’ange et l’oblige à froncer légèrement les sourcils à l’idée d’être pris pour un homophobe. C’est clairement l’hôpital qui se fout de la charité, et il ne peut ignorer le fait que la jeune femme qui lui fait face à un sacré caractère et franc parlé. A moins que cela ne soit une sorte d’arrogance qui pointe le bout de son nez ? Sur le moment, il hésite Gabriel, cherchant à déceler l’origine de cette franchise tout en répondant lui-même instantanément un : « Je vous demande pardon ? » à la limite du ton sec et de l’outré. En soi, la demoiselle est visiblement en proie à un stress croissant et il ne devrait pas lui en tenir rigueur, au fond il s’en fiche, mais tout de même, par principe, il est strictement hors de question qu’il se laisse ainsi marcher dessus par une bleue, quand bien même elle soit le bras droit de la faction des érudits. Oui, Madame. La remarque qui suit de la part d’Arizona n’a pas le don de calmer les traits fermés de Gabriel qui la fixe de ses émeraudes avec un air des plus noirs sur le coup, ou du moins très sérieux, écoutant avec attention ses arguments ou plutôt la blonde faire ses théories intéressantes. Pour sûr, elle veut véritablement divorcer et l’épouse de l’autre côté doit visiblement être à ce point détestée. Comment diable alors a-t-elle pu accepter de se marier ? C’est ce qu’il tente de comprendre. M’enfin… Lui aussi à sa manière il n’est pas très logique, fuyant l’homme pour qui il a des sentiments parce que c’est plus facile de fuir que de l’avouer. Serais-tu dans cette même configuration, Arizona, à craindre ce que l’on pourrait dire ou penser de toi ? La fuite t’est-elle donc plus facile ?

Les traits du Sincère se détendent quelques peu tandis qu’elle lui tend son PDA et qu’il l’attrape pour y lire le courrier et la superbe réponse en lettres rouges. Ca a au moins le mérite d’être clair. Lui tendant à nouveau l’objet, il pince les lèvres sans sourire un seul instant. « Fort bien. ». Oui, bien évidemment que ça répond à sa question. Attrapant l’un de ses stylos, le Blackwood se met à griffonner des notes qu’il viendra glisser dans le dossier. Etant donné la température des échanges, ils ne pourront rien faire sans avoir rencontré l’autre parti, c’est-à-dire la femme en question accompagnée de l’avocat qu’elle aura choisie pour la représenter. S’en suivra un long travail de médiation pour connaître les pour et les contre. Autrement dit, même si elles ne semblent pas avoir eu le temps de partager des biens communs, la procédure de divorce s’avérait d’ores et déjà être un casse-tête qui allait se révéler compliqué. Si seulement il savait…

La deuxième question est tout aussi vite balayée, celle qui l’intéresse néanmoins le plus, et bien qu’il ne comprenne pas la référence à ce dénommé Elvis, il est fort probable qu’une loi soit passée au travers de ses connaissances, mais ça lui parait tout de même être énorme. Sauf qu’à en juger par tous les papiers qu’il a en sa possession, le mariage est bien officiel et bien réel, il est donc possible de le faire reconnaître de manière publique. Au fond, pourquoi diable est-ce que ça l’intéresse autant, lui, qui fuit sans cesse l’Autre ? Paradoxe ultime qui a atteint son paroxysme, Gabriel songe aux modalités de mariage alors qu’il n’ose déjà même pas aller dire à Maven qu’il… La peste soit des érudits. Levant ses deux billes d’émeraudes en haussant un sourcil, il crispe la mâchoire le Sincère en entendant ses propos. C’est la seconde fois qu’elle lui envoie une remarque irrespectueuse et dénaturée de vérité en pleine tronche vis-à-vis d’une potentielle aversion pour l’homosexualité. Il est à deux doigt de lui balancer qu’il est loin d’être de ceux-là mais une nouvelle angoisse saisit la jeune femme à la gorge sous ses yeux. Celle du nom de famille. Pendant que la panique s’insuffle davantage dans ses veines, l’avocat relit les grandes lignes de son dossier, marque un temps d’arrêt, laissant le silence reprendre possession de la pièce même si Arizona semble enclin à exposer sa terreur au grand jour. Au fond, juste par simple envie et parce qu’il est contrarié des propos de l’érudite à son effet, il fait durer le suspense, vient alors planter ses émeraudes dans les prunelles de la jeune femme, croise les bras sur son bureau et lâche enfin la bombe.

« Non, Mademoiselle O’Malley, l’officialisation des papiers n’a pas eu le temps d’aller jusque-là puisque vous avez entamé une procédure. Vous êtes officiellement mariée, mais vous ne portez pas le nom de Mademoiselle Flores. Est-ce que ça vous rassure ? ».

Dire que cela ne l’amuse pas un brin serait mentir et il n’est pas de ce genre-là, toutefois, cela n’est que de courte durée, s’il s’en amuse c’est uniquement parce qu’elle l’a vexé un peu plutôt, rien de plus. Arizona pourrait même se vanter plus tard d’avoir été la première à offrir à Gabriel l’opportunité d’assumer ce qu’il est. « Et pour votre information, je suis loin d’être homophobe. ». Ce trait de lui-même il ne le partage pas avec grand monde, ils se comptent sur les doigts d’une seule main. Même Maven qui est pourtant son meilleur ami ne sait pas ouvertement qu’il est attiré par les hommes. Bien sûr qu’il le cherche depuis de nombreuses années maintenant et qu’il se doute de quelque chose mais il n’en a pas encore la certitude. Il l’aurait, bien assez tôt, même plus tôt que Gabriel ne le pense (enfin si tant est que l’on puisse considérer que dans leur cas ce soit tôt puisque cela fait déjà au moins cinq bonnes années si ce n’est plus…). En insistant sur le mot loin, Gabriel espère se faire comprendre d’une certaine manière par la jeune femme qui lui fait face, raison pour laquelle il s’intéresse autant à la procédure de mariage. Cependant, il ne s’éternise pas davantage, qu’Arizona le comprenne ou non il a au moins répondu à ses accusations.

« Pour en revenir à notre problème, étant donné que Mademoiselle Flores ne souhaite pas annuler le mariage, il va falloir que nous rencontrions la principale concernée. Je vais m’atteler de mon côté à connaître l’identité de l’avocat qu’elle aura choisie pour la représenter et nous commencerons par une entrevue à quatre. Je vais faire en sorte que votre affaire ne fasse pas exploser le record d’intérêt de la part des médias, et j’espère bien réussir à faire signer l’autre parti avant que cela nécessite une action de médiation ou l’intervention d’un juge. ». Il marque un temps d’arrêt. « Je le vois à votre regard… Oui, Arizona, vous allez devoir à nouveau partager le même air qu’elle, même si ce n’est que temporaire. Cela ne peut pas se faire par courrier interposés, vous avez déjà essayé. »

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