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Il est dit, selon la théorie du Chaos, que quelque chose aussi petit que le battement de l'aile d'un papillon peut finalement causer un typhon à mi-chemin autour du monde.


 
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Gray J. Wolfgang

one choice can transform you
Gray J. Wolfgang

❖ Date de naissance : 08/10/1989
❖ Barge depuis : 01/11/2015
❖ Messages : 5115
❖ Avatar : Brett Dalton
❖ Crédits : Sassenach (vava) - Swanou (spoiler signa) - Alas (code signa)
❖ Multicomptes : Envy D. Carter & J. Ryder Storm - G.H. Nolan Wheeler & Gabriel A. Blackwood
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❖ Âge personnage : 25 ans
❖ Profession : Bras droit des Sans Faction, membre actif de la résistance - Ex Barman au Harvest et rat de laboratoire pour le compte de Moira Rosenbach.
❖ Faction : Divergent, Factionless - Anciennement Amity - Origines Erudites
❖ Forces & Faiblesses : Tolérance face à la douleur - Techniques de combats à mains nues - Manipule plutôt bien les lames, il les préfère aux armes à feu - Sa plus grande faiblesse réside maintenant dans le fait que le Conseil connait sa Divergence - A des cauchemars récurrents sur son enfance - Garde un oeil constant sur ses aînés et les O'Malley.
❖ Philosophie : Season two l I'm gonna shoot you down. - Season one l Count only on yourself, otherwise you'll just die, victim of treason
❖ Playlist : HELLO ▲ Adele - HURRICANE ▲ 30 Seconds to mars - MONSTER ▲ Imagine Dragons - PARALYZED ▲ NF - THE SCIENTIST ▲ Coldplay - FADED ▲ Alan Walker - TRAIN WRECK ▲ James Arthur



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MessageSujet: In Blood we trust ▲ ONE SHOT In Blood we trust ▲ ONE SHOT EmptyMar 15 Nov - 21:17



In Blood we trust

FT. HENRIK WOLFGANG / ONE SHOT




Quelque part après Train wreck

Il enfile une nouvelle fois sa capuche pour ce soir. Les coins sont rudement bien gardé, il le sait, a appris à reconnaître les sentinelles et renoue peu à peu avec l’aisance du terrain de Chicago. Cette ville a beaucoup changé lors de son passage dans les laboratoires clandestins. Si lui a eu la chance d’être libéré, il ignore si d’autres divergents se trouvent encore en ces lieux maudits. Si en son sein, la rébellion prend vie et qu’il souhaite s’y engouffrer de pleins pieds, il ne peut nier cette autre mission qu’il a à mener. Personnelle, celle-ci. Une vengeance qu’il mûrit depuis des mois, des années. Aller le voir revient à se mettre dans le bain, se préparer pour mieux gagner du terrain. Le moment venu, lorsque toutes ses forces seront définitivement revenues, alors il sera en mesure de lui faire face. L’affronter. Mais pour l’instant, sa cible est toute autre. Personnelle.

Il a cherché sa sœur, en vain. Malgré la souffrance de ses mots et la comédie parfaitement jouée, il l’a cherché, mais jamais elle ne s’est montrée. Il n’a pas réussi à la trouver. Wolfgang, une famille supposément vouée à la réussite et l’excellence sociale. Wolfgang, un nom supposé insuffler comme une vague de terreur au sein même de la Faction des érudits, modèle de sagesse et d’évolution. Des membres du conseil. Une famille au sang noble et pur. Une famille unie, soudée et impeccable sur tous les fronts. C’est ce qu’ils ont voulu faire croire. Ce qu’Il a voulu faire croire. La réalité est bien plus ignoble et bien plus abjecte que ce que l’on en dit. Les rumeurs, toutes assassinées. Jusqu’à cette dernière : son dernier né. Victime de divergence. Victime de folie. Il s’en est servi, comme d’un prétexte, a affabulé la responsabilité de la mère, sa défunte femme, pour expliquer la maladie. Son propre fils. Comprenez-bien là le drame de cette famille pourtant si parfaite.

Mensonge.
Mensonge.
Que des mensonges.

Il le hait autant qu’il le déteste, et tandis qu’il tourne à l’angle d’une ruelle, se fige pour mieux disparaître dans l’obscurité et passer la garde de nuit qui vient le frôler, il sent son sang s’échapper de l’intérieur de la paume de sa main. Poing tremblant, il le maintien serré comme il peut. Mutilé. C’est tout ce qu’il est, et dans la nuit noire il cherche à se reconstruire pour trouver un vain espoir de meilleur avenir.

***

De la fumée s’évapore de ses lèvres crispées et il attend. Il sait qu’il trouvera son mot, comme à chaque fois, si tant est qu’il l’attende et l’espère encore. Il doit forcément savoir. Se douter, tout au plus. Face contre mur, le divergent attend patiemment mais le risque s’agrandit à mesure que les secondes défilent et le temps presse. Ses ébènes se mettent à briller, il a besoin de le voir, au moins lui. Besoin de renouer avec le sang de son passé, besoin de lui dire qu’il ne les a jamais laissé tomber. Enfin, lorsque la silhouette de son aîné apparait dans la pénombre, à la lisière de la ruelle, il ne peut que lui attraper le bras avec ferveur pour le tirer en cette obscurité d’où il ne cesse de jour en jour de s’engouffrer. Son costume est impeccable, toujours tiré à quatre épingle et il sent l’eau de Cologne. Jamais une seule faute de goût. Avec force et ténacité il enserre son frère comme s’il n’allait jamais plus le revoir, le cœur battant à tout rompre et l’émotion au bord des lèvres. Pour la première fois sans doute depuis des lustres, il le sent lui rendre son étreinte.

« Tu ne devrais pas être là, qu’il murmure alors.
- Il fallait que je te vois » que le divergent répond en acceptant enfin de le relâcher.

Henrik a l’air de bien se porter malgré des traits quelques peu creusés, sûrement à cause des récents évènements. Gray en ignore encore pas mal de choses mais il a réussi à récupérer quelques informations, il sait que les temps sont compliqués et ne tendent pas vers le plus paisible des futurs.

« Que se serait-il passé si ce n’était pas moi qui avait trouvé ton mot, Graham ? Tu y as pensé ? Ton nom glisse sur toutes les lèvres depuis ce qu’il s’est passé au Wrigley. Es-tu seulement conscient de ce que tu risques ici ? ». Ce n’est pas la réprimande qui s’échappe du ton de son aîné, mais bel et bien de l’inquiétude. La plus sincère qui soit. Il a peur. C’est bien la première fois aussi qu’il le voit se mettre dans pareils états. D’autant qu’il sache, Henrik a toujours été là en guise de soutien, dès lors qu’il le pouvait lorsqu’il n’était encore qu’un simple érudit ayant choisi la faction des fraternels. Le seul Wolfgang à avoir jamais accepté de défier le patriarche de la famille. Pour répondre à la question de son frère, Gray abaisse sa capuche et vient se mettre de profil, dévoilant le tatouage de sa nuque. « Crois-moi, je le sais. Parfaitement bien. ». Il en garde encore un goût amer dans la bouche et au creux de chacune de ses nouvelles cicatrices. Certaines plaies guérissent encore. « Je ne veux pas t’attirer d’ennuis Henrik, je voulais juste te prévenir… ». Il voit un sourcil se rehausser à la mention du verbe prévenir. « Me prévenir de quoi, exactement, Graham ? ». La main du jeune frère se pose sur l’avant-bras de son aîné. « Qu’il va prochainement payer pour ce qu’Il nous a fait. Promets-moi que tu ne te mettras pas en travers de mon chemin. Pas cette fois. Je ne suis pas fou, je sais ce que je fais, et si je dois mourir en essayant alors soit, ce serait toujours mieux que de retourner là-bas, ‘Rik. ». L’érudit impeccablement habillé ne cesse de scruter son frère comme s’il était véritablement devenu fou, mais au-delà de ça, il s’inquiète toujours, quand bien même il fasse tout pour ne pas le montrer. « Pour ta vie, Graham, pars d’ici. Ne remets pas un seul pied dans cette faction, nous nous en sortirons. ». Mais Gray secoue la tête et presse un peu plus sur son bras, posant ses prunelles dans les siennes. « Promets-moi. ». Le divergent ne quittera pas les lieux sans avoir la promesse qu’il ne s’interposera pas, peu importe ce qu’il essaiera de faire. Henrik regarde soudainement à droite puis à gauche, tandis que des bruits de pas résonnent. Le second tour de garde. Puis il repose ses opalines dans celles de son cadet et hoche la tête.

« Je te le promets. Maintenant, s’il te plait. Fiche le camp d’ici avant qu’ils ne te voient. ».


THE END.
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