Un p'tit vote



Il est dit, selon la théorie du Chaos, que quelque chose aussi petit que le battement de l'aile d'un papillon peut finalement causer un typhon à mi-chemin autour du monde.


 

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 Fickle Game || ft Phoebe

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Arizona J. O'Malley

one choice can transform you
Arizona J. O'Malley

❖ Date de naissance : 14/11/1991
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MessageSujet: Fickle Game || ft Phoebe Fickle Game || ft Phoebe EmptyMer 26 Juil - 20:26



Life's a fickle game we play
❝I'm not fast enough to get away || ft Phoebe L. Parker❞



Arrondissement des audacieux,
Planque secrète de la Résistance,
Trois Heures avant "The Butterfly Effect".


- Quoi? Mais pourquoi?

- C'est une blague? Alors c'est tout?

- Ça s'arrête là. Après tout ça. Vraiment? Ténébris, on peut pas-


En attendant, nous sommes là, toi et moi, l'une face aux portes qui lui tendent les bras et l'autre un pied en le seuil qui bientôt tout entière l'engloutira. Mais dis-moi, à ce moment-là, de nous, qu'est-ce qu'il restera ? Qui survivra et qui vaincra ? Qui disparaitra et qui perdurera? Qui continuera notre combat? Qui se relèvera? Qui le voudra? Avons-nous encore véritablement ce choix? D'un tonnement de voix je fais taire mes hommes aux abois. Tous se déchirent pour savoir qui doit faire quoi. Et aucun ne comprend pourquoi, il est préférable de se taire ou même s'effacer parfois.

- Assez. Il suffit. Personne ne touchera à un cheveu de Moira Rosenbach et il en sera ainsi, aussi, j'assume l'entièreté de cette décision. Je sais que bon nombre d'entre vous ne comprend pas, que d'autres ne le conçoivent pas. Mais pour remporter une guerre il ne suffit pas de faire des choix qui remporteront l'unanimité des voix, il faut savoir faire celui qui nullement ne nous perdra. Vous m'avez toujours fait confiance, je vous ai guidé jusque là, je vous demande donc de me l'accorder une dernière fois. Croyez-moi, j'ai en mémoire chaque sacrifice qui nous en a couté pour arriver jusque là. Le combat ne s'arrête pas, au contraire, il se temporise afin de permettre à nos forces de devenir cette tempête qui déchaînera le feu de la révolte qui commence tout juste à s'embraser au gré de nos pas.

Les rangs se défont, toujours assise en mon fauteuil, je laisse les tonalités mécaniques de mes paroles s'essouffler en l'air tel l'auguste linceul recouvrant les cœurs de toutes ces âmes que les affres de la vie esseule. Une voix, une silhouette s'étendant en l'infini des écrans de la salle de commandement, je suis le murmure projeté à la lumière du spectre idolâtré par cette poignée de soldat venu tout décimer du pouvoir corrompu qui nous a tous damné. Je sais que cet ordre portera préjudice aux esprits les plus enflammés mais qu'il me permettra également de voir sur qui je peux compter à l'aube de cette nouvelle ère que nous nous apprêtons à lancer. Il est temps de tout changer, de tout ravager pour enfin bâtir le véritable temple de l'indomptable liberté. Nul ne peut se douter de ce qui est véritablement en train de se dérouler, pas même moi que l'on a placé aux premières loges pour y assister. Je ne fais que jouer et avancer les pions que l'on m'a confié. Me plaçant moi-même en fou sur le vaste et sanglant échiquier que depuis toute jeune l'on me force sans relâche à contempler et analyser. Bientôt, tout sera terminé. Bientôt plus rien de ce que nous connaissions ne saura perdurer car tout sera emporté par les flammes venues nous dévorer. Et je te vois t'aventurer au devant de l'aile oubliée, celle condamnée que nul ne vient jamais emprunter et que seule Calypso peut librement traverser afin de me retrouver. Une à une je fais s'effondrer face à toi les barrières de sécurité qui auraient pu t'entraver, te laissant venir à moi en toute bonne volonté afin de rencontrer celle que, je le devine, tu veux confronter. Alors viens, c'est ça, continue, avance. Tu le comprends, ici, en cet ultime instant valse devant nos yeux notre dernière chance. Et alors que tu te rapproches de la dernière porte métallique, voici que cette dernière coulisse pour me révéler à ton regard embrasé. Nul besoin de toquer ni même de crier ou d'ordonner. Il te suffit de marcher. Assise en le centre de la vaste pièce, entourée d'ordinateur, d'écran, de machine et autres composés électroniques en tout genre, un puits de lumière émanant du centre de la cavité et venant distiller la clarté aux ténèbres qui ne font que m'entourer et en lequel je baigne en cet observatoire bâtit pour vous protéger, je demeure là, stoïque, attendant que tu t'engages sur l'une des passerelles qui contribue à davantage nous séparer. Tout ici n'est que circulaire, méandre de mon antre séculaire, miroir à mon psyché tentaculaire, parois tapissées de feuillards de cuivre au lustre mortuaire, je repose froidement en plein cœur du sanctuaire, emmurée en cette cage de Faraday qui n'est pour moi qu'auguste suaire. Je te contemple, silencieuse, t'aventurant en le temple, audacieuse. Un jour, tout s'écroulera. Un jour, le monde sombrera. Un jour, la lumière s'éteindra et seul le silence perdurera. Un jour, oui un jour, le ciel se déchirera et ce jour-là, tout vacillera. En attendant, nous sommes là, toi et moi, l'une face aux portes qui lui tendent les bras et l'autre un pied en le seuil qui bientôt tout entière l'engloutira. Mais dis-moi, à ce moment-là, que restera-t-il de nous si nous ne nous rappelons pas ? Car un jour, il ne restera plus rien ni de toi, ni de moi. D'une voix calme, douce et mesurée, je me contente alors de te chanter :

- Qu'as-tu appris?

Un jour les mots de liberté pleuvront du ciel que nos larmes auront déchiré. Un jour, la vie rendra ce qu'elle nous a arraché. Un jour, oui un jour tu comprendras que seule la peur est en mesure de véritablement nous enchaîner et que, si nous voulons être libre, c'est face à nous même que nous devons nous retourner.
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